Bienvenue, curieux voyageur

Avant que vous ne commenciez à rentrer dans les arcanes de mes neurones et sauf si vous êtes blindés de verre sécurit, je pense qu'il serait souhaitable de faire un petit détour préalable par le traité établissant la constitution de ce Blog. Pour ce faire, veuillez cliquer là, oui là!

31 juil. 2024

925. Le Legs de Véronica

 

LE LEGS DE VÉRONICA

" J'ai toujours dit que c'était un très gros rat. Vous voyez le style. Genre aussi gros qu'un petit clébard. Genre terreur touristique parisienne si vous préférez. Mais n’importe quel rat peut paraître gros quand vous le trouvez mort dans une boîte devant votre porte. C'est assez impressionnant."

Je ramassai le bloc de plexy sur mon bureau et m'adossai à mon fauteuil en cuir grinçant.

" Comme vous pouvez le constater, il ne s'agit probablement que d'une taille moyenne, et encore. Quoiqu'il semble beaucoup plus petit, dépouillé de sa chair, de ses tripes et de sa fourrure."

Les mâchoires de coupe étaient fixées dans une pince parfaite. La colonne vertébrale allongée et les côtes si fines qu'elles n'auraient pas semblé déplacées dans une casserolle de bouillabaisse, comme celles d'un congre servant d'écrin à la tête bardée d'épines d'une rascasse. La queue traînait à travers le bloc transparent, doublant la longueur du squelette et, je l'avais toujours soupçonné, le prix de sa conservation. 

"Et bien sûr, vous avez découvert qui vous l'avait envoyé.
- Oh pour ça, oui. J'ai commencé à recevoir beaucoup de lettres peu de temps après la publication de mon premier livre. Elles comptaient beaucoup pour moi. À cette époque, le courrier signifiait encore généralement recevoir quelque chose d’écrit sur du vrai papier. Preuve tactile des connexions établies. Elles m'étaient  adressées chez  Noctilion, mon éditeur de l'époque, et ensuite déposées par coursier à mon appartement. J'ai reçu des paquets illisibles d'éloges vibrants, d'attention massant l'ego et de vitriol indigné. Il y avait aussi pas mal de fan-fictions érotiques, qui incluaient aussi souvent du sperme, de la cyprine, parfois parfumée, et divers autres outrages. Parfois, mon éditeur les mettait dans une boîte à chaussures, ou dans un conteneur de taille similaire, donc je n'avais pas trouvé inhabituel qu'une boîte m'attende sur le pas de ma porte.  
- La 'Porte de l'Enfer' a touché une corde sensible chez tant de gens. Compte tenu du sujet, vous ne pouvez pas avoir été surpris qu'il plaise à certains types… disons non conventionnels ou sortant de l'ordinaire.. 
- Oh non. Ce roman a fait mon nom. Dieu soit loué pour les types non conventionnels, les petits fous qui achètent mes livres. Où serais-je sans eux ? Pas ici, ça c'est sûr."

L'épais cuir bordeaux de ma chaise de bureau craqua tandis que je me balançais et regardais autour de moi dans mon bureau. Les livres et les récompenses se bousculaient pour gagner de la place sur les étagères qui bordaient les murs. Les crânes étaient très présents, tout comme les morceaux anguleux de plexy et de verre, mais le petit Bambou effrayant était le seul à combiner les deux.

" Pour être honnête, j’ai failli me souiller l'entrejambe en regardant à l’intérieur de la boîte. Son poids semblait étrange, mais elle ressemblait un peu à quelque chose dans lequel on aurait pu mettre un gâteau. Je l'ai ouverte sur la table de la cuisine, m'attendant à rien de plus horrible qu'un gâteau imminent alimenté par le dégoût de soi. Quand j'ai soulevé le couvercle, j'ai crié comme un damné. J’ai couru aux toilettes avec une urgence connue uniquement d’un homme qui possède un seul calbute et pas de machine à laver.
- Et regardez-vous maintenant !
- Oui. Une machine à laver, une autre pour sécher et une maison avec de la place pour les installer sont depuis rentrées dans mon patrimoine. Tout comme plusieurs paires de calbutes auxiliaires, vous serez heureux de l'entendre.
- Alors..., alors que vous préparez la sortie de l'édition du vingt-cinquième anniversaire de 'La Porte de l'Enfer', y a-t-il quelque chose que vous aimeriez dire à la personne qui vous a envoyé ce rat ?
- Merci. Je voudrais la remercier pour la publicité, pour l’amour, aussi étrangement exprimé soit-il. La frayeur fut bénéfique pour moi aussi, c'était toujours bon de se souvenir du sentiment qu'on essaye d'évoquer. Après le succès de 'La Porte', les demandes d’interview ont été nombreuses. Mon anecdote sur les rats a été diffusée à de nombreuses reprises. Elle s’est propagée comme la peste. Des fans bien intentionnés semblaient penser qu'il s'agissait d'une invitation à livrer des créatures cadavériques au bureau de mon éditeur. Donc, je suis en fait reconnaissant, mais pas tellement envers les imitateurs, les copycats, ou, devrais-je dire, les copyRats."

Je retournai sur ma chaise et je regardai l'écran sur mon bureau. Le curseur clignotait en haut d'une page vide.

" Quelques autres choses sont apparues dans l'appartement. Je suppose que je ne devrais pas me plaindre ; J'ai eu l'idée de "Tempête sur les Gibets" lorsque j'ai trouvé un blaireau dans un sac de Carrefour. Mais ensuite, quand la carcasse d'un âne est arrivée dans un container étanche livré par UPS, la seule chose que ça m’a inspiré a été de déménager.
- Alors vous n'avez pas été tenté de conserver aucun des  autres 'cadeaux'?
- Non. Je soupçonne que la plupart des livraisons ont été effectuées par des fans mal avisés, mais je n'ai jamais accepté l'idée de rentrer chez moi pour trouver une queue d'écureuil raidie dépassant de la boîte aux lettres. Il aurait fallu que je fasse appel à un taxidermiste pour gérer la quantité de cadavres qui m'avait été envoyée. Cet endroit aurait ressemblé au Muséum d’Histoire Naturelle. J'ai dû impliquer la fondation de Brigitte Bardot au final, je leur ai fait don d'une partie des bénéfices de 'L'Essaim Démoniaque'. Nous avons appelé tous les fans à arrêter de nous envoyer ces genres de trucs, et heureusement, ils l'ont fait, pour la plupart. Le train s’est arrêté de rouler avant d’écraser d’autres créatures innocentes. Mon agent reçoit encore occasionnellement un hamster dans une poche plastique, mais l'avènement des médias sociaux semble avoir donné aux fans un mode d'expression moins, euh… viscéral. Quoi qu’il en soit, aucun d’entre eux n’a jamais eu l’impact du premier."  

J'ai regardé le long cuboïde de plexy enrobant le squelette en suspension. Elle avait rigolé quand je lui avais dit que je l'avais baptisé Bambou.
Elle s'était approchée de la table quelques heures après le début des signatures. Ce n'était pas ma première dédicace de livres, mais j'étais toujours abasourdi par la vue des gens se rassemblant pour me rencontrer, pour acheter quelque chose que j'avais imaginé. La file d’attente s’était étendue hors de la librairie jusque dans la rue piétonne animée. Certains fans étaient venus déguisés. Des versions faites maison de mes propres personnages s'étaient présentées devant mes yeux incrédules. La pile de livres, 'La Boutique du Démon', le troisième de la trilogie, n'avait cessé de diminuer, emportée par les protagonistes rendus réels. J'ai souri et serré la main, accepté les demandes de dédicaces allant du banal au surréaliste. Certaines d’entre elles étaient carrément obscènes.

Un fan rayonnant avait demandé qu’un message très spécifique soit inscrit dans une bulle au-dessus d’un dessin savamment dessiné de moi et de lui-même dans une position même LGBTiquement invraisemblable. J'avais initialement refusé, pour me voir ensuite immédiatement présenter un autre exemplaire avec une bulle vide non illustrée à signer. Son visage ne vacillait même pas et je n'avais aucun doute que l'image et le texte dans la bulle seraient ajoutées à cette copie plus tard, remettant « Mon plus grand fan » dans le contexte souhaité. Vaincu, j'avais donc signé son premier exemplaire illustré, gêné mais secrètement flatté.

J'étais toujours heureux d'être là, mais je commençais à me fatiguer au moment où elle arriva en tête de la file d'attente.

Je me souviens de l'avoir vue s'approcher prudemment de la table de dédicaces à plusieurs reprises au fil des ans. Elle n'était pas en costume ; Je n'ai presque aucun souvenir de ce qu'elle portait. Je me souviens juste de la façon dont elle tenait le livre, serré contre sa poitrine, les bras croisés. Elle sentait l'air froid et le savon de Marseille. Une ligne tatouée noire et pointue dépassait du bord du col de son chandail (ou était-ce un manteau ou une chemise ?) et se glissait sous le tissu le long de sa clavicule. Je me demandais où allait et où se terminait cette ligne, et pourquoi elle se trouvait là.

Elle m'avait regardé si sérieusement que je n'avais pas douté d'elle une seule seconde lorsqu'elle avait admis que c'était elle qui avait laissé le rat devant ma porte toutes ces années auparavant. Elle était nerveuse, elle était désolée. Elle m'avait expliqué que cela avait été une période difficile pour elle, une période que mes livres l'avaient aidée à traverser. C’était censé être un cadeau, et cela lui avait paru parfaitement logique à l’époque.

J'ai souris. Je lui ai raconté ma réaction en découvrant le contenu de la boîte. Je lui ai parlé de certains des efforts de copie les plus bizarres, mais j'ai admis que toute cette affaire m'avait fourni une tonne d'inspiration et d'anecdotes qui étaient super bien passées dans mes interviews. Elle m'avait regardé dans les yeux et avait souri. Un petit sourire timide. Elle fut étonnée d'apprendre que le squelette préservé me tenait désormais compagnie pendant que j'écrivais et elle me dit qu'elle ne pouvait penser à rien de mieux. La file d'attente traînante derrière elle rompit le charme du moment. J'ai signé sa copie : "À Véronica, merci pour l'inspiRATion ! Avec tout mon amour, Edgar Peau." C'était le mieux que je pouvais faire pour elle à ce moment-là, mais elle a ri, a embrassé le livre et a disparu dans la foule.

" Vous avez l'air en forme si cela ne vous dérange pas que je le dise.
- Oh, eh bien, merci beaucoup." Je me suis déplacé sur mon siège, quittant la librairie dans sa propre décennie et retournant dans ma salle d'écriture. " L’argent des droits du film m'a permis de me payer un coach personnel indispensable. Je devrais écrire un personnage basé sur lui. C'est un démon invoqué par un rite ancien impliquant la consommation de tartes. Il arrive et inflige de la douleur et s'attend à ce que je paie pour ce privilège. Il me torture en se montrant plus sculptural que je le serai jamais, mais en me forçant à continuer de m'efforcer d'imiter ses propres niveaux de vascularisation irréalisables. C'est plus cauchemardesque que tout ce que j'avais imaginé auparavant. Il était ici hier. Je suis encore plus raide que Bambou aujourd'hui.
- Alors, le doyen de l'horreur gothique est un gars plutôt conventionnel de nos jours ?
- Je l'ai toujours été ! J'ai trouvé les choses que j'ai écrites horribles, comment pourrais-je me regarder si ce n'était pas le cas ? Comment ai-je su qu’elles faisaient peur ? Parce qu’elles m’ont fait peur. Ces bouquins me donnent encore à ce jour la chair de poule." 

J'ai ramassé une liasse de papiers et je les ai déposés sur un Bambou indigné. " Je suis la seule personne au monde qui ne porte jamais de noir. Je ne bois jamais de vin rouge dans un crâne humain. La chose la plus horrible que je fais, c'est de manger du Nutella directement du pot avec mes doigts. Je garde la confiture au réfrigérateur, juste par mesure de sécurité. J'ai un brûleur préféré sur ma gazinière. Je débranche encore la télévision le soir parce qu’un pompier m’a dit que c’était une bonne idée quand j’étais à l’école primaire.
- Ça a donc dû être un choc lorsque vous avez reçu la lettre de l'avocat ?
- Non, vous croyez ? Je savais qu'elle avait des problèmes personnels ; il y avait certainement des indices que c’était le cas, mais cela a quand même été un choc.
- Comme vous le savez, des rumeurs ont circulé selon lesquelles vous aviez mal réagi. Que vous aviez vous-même rencontré des difficultés.
- Oh, je comprends parfaitement comment est née la rumeur de ma maladie. J'ai même entendu dire de source sûre que j'étais devenu complètement fou. Le récit de ma folie était une exagération pour massacrer mon dernier ouvrage. J'avais été soumis à un stress énorme pendant un temps considérable, essayant de terminer le dernier tome de la série, et à peine sorti, la lettre est arrivée. C'était une période difficile mais non, ne vous inquiétez pas, la confiture est toujours au réfrigérateur.
- C'est quand même une sacrée histoire qu'une personne vous laisse son propre cadavre dans son testament.
- Oui, c'est certainement le cas. Tout un truc. Une sacrée d’escalade depuis le rat dans la boîte à gâteaux.

Jusqu'alors, la seule chose qu'on m'avait léguée était la collection de figurines insensibles à la culture d'un grand-oncle. Il y avait évidemment eu des questions juridiques à régler. Concernant le corps, pas les figurines, elles n'étaient pas si mauvaises, mais c'était un homme de son temps.

J'ai regardé à nouveau le curseur clignotant en haut de mon écran blanc et vide. Devenir le gardien du cadavre d’une fan décédée était toute une responsabilité. Je m'étais senti obligé d'honorer ce qui avait été demandé dans le testament, cela me semblait impoli de ne pas le faire. Attention, la préservation avait été un peu plus complexe que de demander au taxidermiste de mettre Bambou en suspension dans du plexyglass.

" Pourtant, tout est bien qui finit bien. Nous y voilà.
- Nous y voilà.
- Vous avez de l'argent, la renommée, des critiques élogieuses et de l'amour. Amour sans fin. Mais vous en avez payé le prix. Un prix élevé. Alors, cela en valait-il le coup ?
- Je n'en suis pas vraiment certain, qu'en pensez-vous?" demandai-je en regardant de l'autre côté du bureau où Véronica était assise avec raideur dans son propre fauteuil en cuir, les deux prisonniers de leur enrobage cubique de plexyglass. 
Elle me rendit son regard vitreux, mais semblait n'avoir plus rien à dire. J'ai regardé la ligne bleutée qui se glissait le long de sa clavicule. Elle semblait encore sentir l'air froid et le savon de Marseille et arborait toujours son petit sourire timide.

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29 juil. 2024

924. Ouverture des "Jeux Wokympiques" 2024

 

OUVERTURE DES JEUX "WOKYMPIQUES" 2024

J’avais tellement envie d’être fier. J’avais tellement envie d’aimer la cérémonie. Et ils nous avaient tellement dit que ça serait magnifique. Ce fut une honte, une horreur, une abomination.
Bien sûr, je ne suis pas dupe : ma réaction est précisément celle que voulait déclencher le mélenchoniste déglingué du bulbe qui a conçu cette immondice et l’a vomie à la face du monde. Il voulait, comme l’a si bien résumé une journaliste du service public : mettre « les fachos en PLS ». Qu’elle et lui se rassurent : ils ont pleinement réussi, puisqu’ils classent dans « fachos » tout ce qui est légèrement à droite de Mélenchon et qui a un sens du bon goût.
Le « spectacle » a failli bien commencer, avec la puissante voix de Lady Gaga. Malheureusement, la chanteuse italo-américaine n’était probablement pas assez sulfureuse pour le petit Thomas, et il l’a donc cantonnée à une prestation ridiculement petite, avec une dizaine de danseurs perdus dans un coin d’escalier au milieu de l’immensité de la Seine. Je serais la Gaga, je serais folle de rage.
Doit-on évoquer les têtes coupées parlantes sur la Conciergerie ? Doit-on évoquer les faux litres de sang qui giclent ? Doit-on parler des danseurs qui se tortillent au bout des piques, comme autant de corps martyrisés des Princesses de France durant la révolution ? Oui, Thomas Jolly est mélenchoniste, c’est à dire robespierriste. Pas très loin du géorgien moustachu.
Qui parlera de la Cène de Notre-Seigneur Jésus-Christ moquée par une population issue de la cour des miracles, barbe et seins devants, obésité adulée, délires morbides présentés aux enfants du monde ?
Et ce trouple qui ferme la porte au caméraman pour pouvoir s’ébattre en toute intimité ?
Le Maroc a vite compris le problème, et a coupé les images, remplaçant par une vue de la Tour Eiffel. J’imagine que ce n’est pas le seul pays à avoir choisi de protéger ainsi ses enfants.
Non seulement j’ai honte, mais j’ai aussi mal. J’ai mal pour ce pays qui fut grandiose – et dont le peuple l’est toujours – et qui est traîné dans la boue par ses « élites ». J’ai mal pour le monde, qui a regardé ces immondices, et je demande pardon au nom des Français.
Ce soir, la honte est à la hauteur de la déception.
Le pays s’enfonce. Dans la fange et le stupre déifiés. 
Ce soir, nous avons assisté, incrédules, à une messe noire, un spectacle du diable, pour le diable. 
Ce ne peut-être le début du martyr puisque nous le souffrons depuis 7 ans. Beaucoup de personnes anesthésiées auront ouvert les yeux hier. Nous n'avons perdu aucune bataille. Le diable joue à visage découvert. Plus besoin de photo et de symboles. Tout est dit. Il reste à agir.
Robin de La Roche. LA LETTRE PATRIOTE


Basé sur l'expérience des Jeux olympiques de 2014, l'ensemble du scénario est coordonné avec le Comité international olympique. On connaît depuis longtemps les bizarreries de la République française, mais il est difficile de croire que le CIO ait approuvé cela pour un public international. Cependant, c'est la réalité.
C'est dégoûtant, et surtout, c'est interdit par la loi dans notre pays, a déclaré l'attaché de presse du président.
La vice-présidente de la Douma d'État Anna Kuznetsova a déclaré que la fin était venue pour l'Europe culturelle et la France, comme nous l'avons lu dans les livres de Dumas et Hugo :
Danses sauvages et laides, vulgarité et débauche, mauvais goût. Ces Jeux olympiques sont devenus les funérailles de l'Europe culturelle devant le monde entier…
Et si Jeanne d'Arc disait : « Celui qui est contre la France est contre son Roi Jésus », alors maintenant des pervers tentent de s'asseoir à sa place ? L'abbaye de Saint-Denis, lieu de repos des rois de France et le Panthéon, tombeau d'éminents Français, bouleversés…
Nous appelons le Sénat et l’Assemblée nationale française, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, le Vatican et l’Assemblée interparlementaire de l’Orthodoxie à condamner la violation flagrante de la foi et la transformation d’une fête sportive en parodie du christianisme.
Dmitry Peskov - Porte-parole du Kremlin


« S’il y a un événement qui doit expliquer la différence et la raison du choc entre la civilisation du nouvel Occident et la civilisation du nouvel Orient, c’est bien l’ouverture des Jeux Olympiques à Paris et l’ouverture des Jeux des BRICS à Kazan. À Paris, Marie-Antoinette chante en tenant sa tête coupée, ensanglantée. Le « Veau d’or » est celui qui l’adore, et le malade qui a mis tout cela en scène présente la « Cène » comme une scène de film porno.
À Kazan, les athlètes volaient sous leurs drapeaux nationaux, il y avait des jeux folkloriques sans symboles sataniques, il n'y avait pas de têtes coupées, il n'y avait pas de visions malades. Serbes, à quelle civilisation appartenez-vous ? Serbes, qu'est-ce que vous ne comprenez pas d'autre ?"  
Aleksandar Vulin, Vice-Premier Ministre de Serbie


Avez-vous repéré la danse de la myocardite lors du rituel satanique olympique, et la grosse seringue brandie comme une torche par un "Dr" connu ?
L’interdiction de la Russie et de la Biélorussie des mêmes Jeux olympiques qui se sont ouverts par un rituel satanique anti-chrétien n’est pas une coïncidence : ils veulent que nous (l’Occident) partions en GUERRE contre nos frères et sœurs chrétiens. Le christianisme est leur principal obstacle à la GUERRE MONDIALE.
Avez-vous repéré la danse de la myocardite, sur un tapis de sang, avec pour scène les impulsions d'un cœur qui bat, et des sportifs qui se dépensent, puis tombent morts d'une crise cardiaque ? Vous en avez entendu parler du nombre de morts chez les sportifs ou sur les terrains. Tout est sous vos yeux, sachez le décoder. Présenté fièrement lors du rituel satanique olympique 2024 sur la Seine à Paris et devant deux milliards d'individus incrédules.

Nous avons tous vu en live à la télévision  durant la Cérémonie d'Ouverture des JO 2024: "La Danse de la Myocardite" simulant tous ces athlètes  décédés soudainement sur les stades, courts de tennis, salles de sports, courses cyclistes du monde entier, suite aux injections anti-Covid... Quel est le message ?

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Réactions Vidéo

La cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 a suscité un large éventail de réactions, oscillant entre admiration et controverse. Située dans le contexte historique et pittoresque de Paris, cette cérémonie s'est voulu un mélange audacieux de culture contemporaine et de tradition, tout en flirtant par moments avec des thématiques provocatrices.
L'événement a été marqué par plusieurs tableaux qui ont capté l'attention internationale, notamment par leur caractère "novateur" mais considérés comme blasphématoires et provocateurs. Parmi eux, une réinterprétation moderne de la Cène, qui a notamment intégré des figures de la communauté LGBT, dont une personne obèse et des drag queens. Cette scène, où un transgenre était également présent, testicule à l'air, a provoqué des débats animés, certains y voyant une forme de blasphème envers des symboles religieux chrétiens traditionnels.
En outre, la représentation d'un cavalier de l'apocalypse traversant la Seine a ajouté une dimension apocalyptique à la soirée, tandis que la décapitation scénique de Marie-Antoinette a été interprétée par beaucoup comme une critique lourde et non festive de l'histoire de France. Ces éléments ont été perçus par une partie du public comme des insertions de thèmes satanistes ou anti-religieux, suscitant une réflexion sur la portée et les limites de l'art dans des manifestations de cette envergure.
Cependant, la cérémonie n'était pas dénuée de moments unificateurs et spectaculairement beaux. La prestation de Céline Dion, chantant l'hymne à l'amour, a été un moment fort, rappelant des valeurs universelles d'amour et de paix. Les jeux de lumière, notamment les effets pyrotechniques et les lasers illuminant la Tour Eiffel, ont offert des visuels époustouflants qui ont capté l'admiration mondiale.
La performance d'Aya Nakamura, accompagnée par la Garde Républicaine, a cependant montré un autre aspect provoquant des représentations musicales. Philippe Katerine, en incarnant Dionysos lors de la scène de la Cène a également été vivement critiqué.
Une question cruciale se pose : comment le monde retiendra cette cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, alliant célébration moderne et blasphème, provocations et caricatures de notre monde traditionnel ?


Jean-Dominique Michel - JO 2024, cérémonie d'ouverture : belle réussite ou ingénierie perverse ?! 28/07/2024 (1h00m)
Un chef d’œuvre, assurément.
Mais de quoi ?
Quand on connaît le commanditaire et l'agenda qu'il poursuit, en bonne marionnette psychopathe, ce n'est pas trop difficile à deviner.
C'est du lourd, évidemment.
Être capable de voir le poison et les ficelles est une question de survie.

Pour une analyse et un décryptage en profondeur du satanisme de plus en plus ostentatoire de l'élite mondialiste, nous avons le plaisir d'accueillir dans ce live Alain Soral, Youssef Hindi, Pierre Jovanovic et Xavier Poussard (Faits & Documents).

26 juil. 2024

923. La Cour Internationale de Justice a dissipé le brouillard masquant la complicité occidentale aux crimes de guerre d'Israël


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LA COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE A DISSIPÉ LE BROUILLARD MASQUANT LA COMPLICITÉ DE L'OCCIDENT AVEC LES CRIMES DE GUERRE D'ISRAËL (Par Jonathan Cook)

La décision judiciaire du plus haut tribunal de la planète oblige les États occidentaux non seulement à mettre fin à la persécution des mouvements de boycott contre Israël, mais à faire de cette cause la leur.

Ne vous laissez pas berner. L'arrêt rendu le 19 juillet par la Cour Internationale de Justice (CIJ), selon lequel l'occupation de la Palestine par Israël est illégale, est bouleversant. Israël est un État voyou, selon la plus haute juridiction du monde.
Pour cette raison, le jugement sera soigneusement ignoré par la Cabale des États occidentaux et leurs médias qui, pendant des décennies, ont si bien couvert Israël.
Les sceptiques n’ont qu’à regarder l’accueil que reçoit le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors de sa visite aux États-Unis cette semaine avec 57 ovations debout pendant son discours devant le Congrès, les plus fervents étant les trumpistes !.


Même s'il est actuellement poursuivi pour crimes de guerre par le procureur général de la Cour Pénale Internationale (CPI), le Congrès américain l'accueillera en héros lorsqu'il s'adressera à ses représentants mercredi.
Les poignées de main chaleureuses et les ovations debout rappelleront que Netanyahu a bénéficié du plein soutien des puissances occidentales tout au long du massacre d’au moins 16 000 enfants palestiniens à Gaza, qui a duré neuf mois – et 21 000 autres ont été portés disparus, la plupart sous les décombres. Le Lancet parle lui de 186 000 morts à Gaza.
Cet accueil rappellera que les capitales occidentales sont pleinement d'accord avec le nivellement de Gaza par Israël et la famine de sa population – dans ce que le même tribunal a conclu en janvier dernier à un « génocide plausible ».
Et cela constituera une lourde gifle pour ceux qui, comme la Cour Internationale de Justice, sont attachés au droit international – leur rappelant que l’Occident et son État client le plus favorisé se croient intouchables.

Les hommes politiques et les chroniqueurs occidentaux ne cesseront de souligner que la Cour Internationale de Justice n’offre rien de plus qu’un « avis consultatif » et « non contraignant ».
Ce qu’ils ne souligneront pas, c’est que cette opinion est le point de vue collectif des juges les plus éminents du monde en matière de droit international, les personnes les mieux placées pour statuer sur la légalité de l’occupation.
Et elle n'est pas contraignante uniquement parce que les puissances occidentales qui contrôlent nos instances internationales envisagent de ne rien faire pour mettre en œuvre une décision qui ne leur convient pas.
Néanmoins, la décision aura des conséquences dramatiques pour Israël et ses protecteurs occidentaux, même si ces conséquences prendront des mois, des années, voire des décennies, à se manifester.

Avertissement « Top secret »

Le jugement de la semaine dernière est distinct de l'affaire acceptée en janvier par la CIJ qui a jugé Israël pour génocide à Gaza. Une décision à ce sujet pourrait encore prendre plusieurs mois.
Cette décision faisait suite à une demande de conseil de l’Assemblée générale des Nations Unies en décembre 2022 sur la légalité des 57 ans d’occupation israélienne.
Cela peut sembler une délibération plus banale que celle sur le génocide, mais les implications en fin de compte seront probablement tout aussi profondes.
Ceux qui ne connaissent pas le droit international sous-estiment peut-être l'importance de la décision de la Cour Internationale de Justice, ne serait-ce que parce qu'ils pensaient déjà que l'occupation était illégale.

Mais ce n’est pas ainsi que fonctionne le droit international. Une occupation belligérante est autorisée à condition qu'elle remplisse deux conditions .
Premièrement, elle doit être strictement militaire, conçue pour protéger la sécurité de l’État occupant et sauvegarder les droits du peuple occupé.
Et deuxièmement, il doit s’agir d’une mesure temporaire – pendant que des négociations sont menées pour restaurer le régime civil et permettre au peuple occupé de disposer de son autodétermination.
Étonnamment, il a fallu 57 ans au plus haut tribunal du monde pour rendre une conclusion qui aurait dû lui faire face – ainsi qu'à tout le monde – en face pendant tout ce temps.

La nature militaire de l’occupation a été renversée pratiquement à partir du moment où Israël a occupé les territoires palestiniens en juin 1967.
En quelques mois, Israël avait choisi de transférer des civils juifs – pour la plupart des nationalistes religieux extrémistes – dans les territoires palestiniens occupés pour aider à les coloniser.
Israël savait qu’il s’agissait d’une violation flagrante du droit international parce que son propre conseiller juridique l’en avait averti dans une note « top secrète » découverte par le journaliste israélien Gershom Gorenberg il y a une vingtaine d’années.


Dans une déclaration élargissant le raisonnement de la CIJ, le président de la Cour, Nawaf Salam, a spécifiquement fait référence aux avertissements de Theodor Meron, qui était à l'époque l'expert juridique du ministère israélien des Affaires étrangères.
En septembre 1967, sa note avertissait que toute décision d’établir des colonies civiles dans les territoires palestiniens occupés « contrevient aux dispositions explicites de la Quatrième Convention de Genève ». Ces dispositions, a-t-il ajouté, « visaient à empêcher la colonisation ».
Neuf jours plus tard, le gouvernement israélien a fait fi du mémo de Meron et a aidé un groupe de jeunes Israéliens à établir la première colonie à Kfar Etzion.

Un simulacre de rétablissement de la paix

Aujourd’hui, des centaines de colonies illégales – dont beaucoup abritent des milices armées – contrôlent plus de la moitié de la Cisjordanie et une grande partie de Jérusalem-Est.
Plutôt que de protéger les droits des Palestiniens sous occupation, comme l’exige le droit international, l’armée israélienne aide les colons juifs à terroriser les Palestiniens. Le but est de les chasser de leurs terres.
Selon les termes du gouvernement israélien, les colonies sont là pour « judaïser » le territoire palestinien. Pour reprendre les mots de tous, ils sont là pour "nettoyer ethniquement la population palestinienne".

Ce qui nous amène à la deuxième violation par Israël des lois de l'occupation. En transférant des centaines de milliers de colons dans les territoires occupés, Israël a intentionnellement bloqué toute chance d’émergence d’un État palestinien.
Les colonies n'étaient pas des campements de fortune. Certaines se sont rapidement transformées en petites villes, comme Ariel et Maale Adumim, avec des centres commerciaux, des parcs, des piscines publiques, des synagogues, des usines, des bibliothèques, des écoles et des collèges.
Il n’y avait rien de « temporaire » en eux. Ils étaient là pour annexer progressivement le territoire palestinien sous le couvert d’une occupation que Washington et ses alliés européens ont conspiré pour prétendre qu’elle était temporaire.

L’ensemble du processus d’Oslo lancé au début des années 1990 était un exercice de changement d’appât, ou un « Versailles palestinien », comme le prévenait à l’époque l’universitaire palestinien Edward Said .
Israël n’a jamais sérieusement envisagé d’accorder aux Palestiniens un véritable État – un fait que le Premier ministre israélien de l’époque, Yitzhak Rabin, a admis peu de temps avant d’être tué par un colon d’extrême droite en 1995.
Le simulacre de paix d'Oslo avait pour but de donner plus de temps à Israël pour étendre les colonies – tout en obligeant les Palestiniens à des obligations contractuelles sans fin qui n'ont jamais été réciproques de la part d'Israël.

Dans sa réponse furieuse à la décision du tribunal de la Cour Internationale de Justice la semaine dernière, Netanyahu a trahi le jeu. Il a déclaré : « Le peuple juif n’est pas un occupant sur sa propre terre, y compris dans notre capitale éternelle Jérusalem, ni en Judée et Samarie [la Cisjordanie], notre patrie historique. »
Son point de vue est bipartisan en Israël. Tous les partis juifs au parlement israélien adoptent la même position.
La semaine dernière, ils ont voté pour rejeter toute possibilité de créer un État palestinien au motif que cela constituerait une « menace existentielle » pour Israël. Seule une poignée de législateurs – tous appartenant à la minorité palestinienne d'Israël – ont exprimé leur désaccord .

Règle de l'apartheid

La décision de la Cour Internationale de Justice est des plus significatives dans la mesure où elle détruit définitivement la couverture médiatique des États occidentaux sur Israël.
Les juges soulignent que l'occupation permanente des territoires par Israël et le transfert de colons juifs dans ces territoires ont nécessité le développement de deux systèmes de lois séparés et distincts.
L’une est destinée aux colons juifs, consacrant pour eux les droits dont jouissent les Israéliens. Les Palestiniens, en revanche, doivent se soumettre aux caprices d’un régime militaire étranger et belliqueux.
Il existe un mot pour désigner un tel arrangement : APARTHEID.

Au cours de la dernière décennie, un consensus s'était déjà dégagé au sein de la communauté mondiale des droits de l'homme – d'Amnesty International à Human Rights Watch – sur le fait qu'Israël était un État d'apartheid .
Aujourd'hui, la plus haute instance judiciaire du monde a déclaré qu'elle était d'accord.
L'apartheid est un crime contre l'humanité. Cela signifie que les responsables israéliens sont des criminels de guerre, sans parler des crimes qu’ils commettent actuellement à Gaza.
C’est pourquoi les médias israéliens ont fait état d’une panique au sein du gouvernement israélien suite à la décision de la CIJ.
Les responsables craignent que cela ne laisse à la Cour Pénale Internationale (CPI), sa cour sœur, d’autre choix que d’émettre des mandats d’arrêt contre Netanyahu et son ministre de la Défense, Yoav Gallant, comme l’a déjà demandé son procureur en chef.

Cela est également susceptible de renforcer la détermination de la Cour Pénale Internationale (CPI) à poursuivre en justice les plus hauts responsables israéliens pour les crimes associés au programme de colonisation israélien.
Un ancien responsable du ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré au journal Haaretz que la décision de la Cour Internationale de Justice avait mis à mal la prétention d'Israël d'être un État de type occidental : « L'aura démocratique ne nous protège plus comme avant. »

Actes d'agression

La CIJ a conclu que le régime d'apartheid imposé par Israël aux Palestiniens – ainsi que les politiques de nettoyage ethnique mises en œuvre par ses milices de colons – constituent des actes d'agression.
La description occidentale d'un « conflit » entre Israël et les Palestiniens, avec des efforts pour résoudre ce « différend », est volontairement confuse. Sa description du déchaînement d'Israël à Gaza comme une « guerre contre le Hamas » est également un mensonge, selon cette décision.
La CIJ a effectivement ridiculisé l’affirmation d’Israël et de ses alliés occidentaux selon laquelle l’occupation de Gaza a pris fin lorsqu’Israël a retiré ses soldats jusqu’à la clôture périphérique et a institué peu après un siège de l’enclave par voie terrestre, maritime et aérienne.

Israël est jugé entièrement responsable des souffrances des Palestiniens avant et après le 7 octobre.

C’est Israël qui attaque en permanence les Palestiniens – à travers son occupation illégale, son régime d’apartheid, son siège de Gaza et son annexion progressive de territoires qui devraient constituer un État palestinien.
La violence palestinienne est une réponse et non une incitation. Ce sont les Palestiniens qui ripostent, qui résistent, selon le jugement. Les institutions politiques et médiatiques occidentales ont des relations de cause à effet inverses.
La décision de la CIJ a d'autres conséquences. Vous ne faites aucun compromis sur l'apartheid. Personne n’a jamais suggéré de faire la moitié du chemin seulement avec l’Afrique du Sud sur le crime de l’apartheid.
Les fondements racistes d’un tel État doivent être éradiqués. Les États d’apartheid doivent être reconstitués à partir de zéro.
La Cour Internationale de Justice exige qu'Israël non seulement retire ses forces d'occupation des territoires palestiniens et mette fin à l'expansion des colonies, mais qu'il démantèle également les colonies dans leur intégralité. Les colons doivent quitter la Palestine.
Les juges réclament également des « réparations » pour les Palestiniens pour le préjudice énorme que leur ont causé des décennies d’occupation et d’apartheid.
Cela implique d’accorder aux Palestiniens qui ont subi un nettoyage ethnique depuis 1967 le droit de retourner sur leurs terres, et cela exige qu’Israël verse une compensation financière à grande échelle pour le vol de ressources clés qui dure depuis des décennies.

Complicités de crimes de guerre

Mais les implications ne s’appliquent pas uniquement à Israël.
En renvoyant l'affaire devant la CIJ, l'Assemblée générale des Nations Unies a demandé à la Cour de donner son avis sur la manière dont ses 192 États membres devraient répondre à ses conclusions.
Si les dirigeants israéliens sont des criminels de guerre, alors les soutenir – comme le font les capitales occidentales depuis des décennies – rend ces États complices des crimes contre l’humanité d’Israël.
Pour les puissances occidentales, la décision fait de leurs ventes d’armes continues, de leur couverture diplomatique et du statut commercial préférentiel qu’elles accordent à Israël une collusion dans le crime d’occupation prolongée et d’apartheid.

Mais il y a plus. Cela signifie également que les États occidentaux doivent non seulement cesser de harceler, voire d’emprisonner, ceux qui cherchent à pénaliser Israël pour ses crimes – les partisans du mouvement de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) – mais qu’ils doivent également s’approprier cette cause.
Ils ont désormais l’obligation légale implicite de se joindre à de telles actions en imposant des sanctions à Israël en tant qu’État voyou.
Déjà, le nouveau gouvernement travailliste britannique a tenté de détourner l'attention du pouvoir et de se concentrer sur un terrain discursif qui convient mieux à Israël.
Il a répondu par une déclaration selon laquelle « le Royaume-Uni est fermement opposé à l’expansion des colonies illégales et à la montée de la violence des colons ».

Mais comme l’a souligné l’ancien ambassadeur britannique Craig Murray, ce n’est pas ce que la CIJ a décidé. « Ce n'est pas l' expansion des colonies illégales d'Israël qui est en cause. C'est leur existence », a-t-il écrit .
De la même manière, l’administration Biden a déploré la décision du tribunal. Dans un acte de gymnastique mentale spectaculaire, il a fait valoir que mettre fin à l’occupation « compliquerait les efforts visant à résoudre le conflit ».
Mais comme indiqué précédemment, selon le jugement de la CIJ, il n'y a de « conflit » que dans l'imagination égoïste d'Israël et de ses patrons. Il y a l’occupation et l’apartheid – des actes d’agression permanents d’Israël contre le peuple palestinien.

En outre, les États-Unis ont averti les autres États de ne pas prendre d’« actions unilatérales » contre Israël, comme les oblige à le faire la décision de la CIJ. Washington affirme que de telles actions « approfondiront les divisions ». Mais une division – entre les défenseurs du droit international et les contrevenants comme Israël et Washington – est précisément ce qui est nécessaire.

La décision de la Cour Internationale de Justice met fin à des décennies de dérapages linguistiques de la part de l’Occident, dont l’objectif était de faire évoluer l’échelle idéologique en faveur du programme annexionniste progressif d’Israël.
Il est d'une importance vitale que les militants, les groupes juridiques et les groupes de défense des droits de l'homme continuent de soutenir les gouvernements britannique et américain sous le feu de la CIJ.

Le brouillard se dissipe

Les partisans d'Israël seront rassurés par le fait qu'un jugement antérieur de la Cour Cour Internationale de Justice sur Israël a été totalement ignoré à la fois par Israël et par ses protecteurs occidentaux.
Sollicités pour un avis consultatif, les juges ont statué en 2004 que, sous couvert d’allégations sécuritaires, Israël annexait illégalement des pans de territoire en construisant son « mur de séparation » de 800 km de long sur des terres palestiniennes.

Israël n’a pas démantelé le mur, mais en réponse, il en a dévié certaines parties et a abandonné les constructions dans d’autres zones.
Mais cette décision de la CIJ, vieille de vingt ans, était bien plus restrictive que l’actuelle. Elle se limitait à une politique israélienne spécifique plutôt qu'à l'ensemble de la domination israélienne sur les Palestiniens. Elle ne remet pas en cause le caractère politique d'Israël, l'identifiant comme un État d'apartheid. Et cette décision n’a eu que peu d’implications évidentes pour les protecteurs occidentaux d’Israël.
Et peut-être plus important encore, les responsables israéliens ne risquaient pas il y a 20 ans d’être mis sur le banc des accusés par la Cour Pénale Internationale pour crimes de guerre, comme c’est le cas aujourd’hui.

La décision de la Cour Internationale de Justice resserre l'étau juridique autour du cou d'Israël et rend difficile pour la CPI de continuer à traîner les pieds dans l'émission de mandats d'arrêt contre des responsables israéliens.
Et cela placera les sociétés multinationales, les banques et les fonds de pension dans une position juridique encore plus difficile s'ils continuent d'ignorer leur propre complicité avec la criminalité israélienne.
Ils peuvent également rapidement se retrouver à payer un prix auprès de leurs clients.

Adidas pourrait être l'une des premières victimes d'une telle réaction après avoir cédé aux pressions israéliennes le 19 juillet pour laisser tomber le mannequin palestino-américain Bella Hadid comme visage d'une nouvelle campagne publicitaire – paradoxalement, le même jour que l'annonce de la Cour mondiale. sa décision.
Il y aura également des conséquences pour les tribunaux nationaux occidentaux. Il sera difficile pour les juges d'ignorer l'avis de la Cour Internationale de justice lorsque leurs gouvernements chercheront à punir les militants solidaires avec les Palestiniens.
Ceux qui promeuvent le boycott et les sanctions contre Israël, ou tentent d’empêcher les entreprises de fournir des armes à Israël, font ce que, selon la CIJ, les gouvernements occidentaux devraient faire de leur propre gré.

Mais, peut-être plus important encore, cette décision perturbera de manière décisive le discours intentionnellement trompeur de l’Occident sur Israël.
Cette décision supprime toute la base du langage utilisé par les puissances occidentales à propos d’Israël. Une réalité bouleversée depuis des décennies par l’Occident a été remise sur pied par la Cour mondiale.

L’occupation – et pas seulement les colonies – est illégale.

Israël est légalement défini comme un État d’apartheid, comme l’était avant lui l’Afrique du Sud, et engagé dans un projet d’annexion et de nettoyage ethnique.
Les victimes sont les Palestiniens, pas Israël. C’est leur sécurité qu’il faut protéger, pas celle d’Israël. Ce sont eux qui méritent une aide financière, sous forme de réparations, et non Israël.
En conséquence, les prétendues tentatives de rétablissement de la paix de l’Occident se révèlent clairement comme une imposture qu’elles ont toujours été. Poursuivre ce genre de duplicité – comme semble déterminé, par exemple, le dirigeant britannique Keir Starmer – ne servira qu’à mettre en lumière la mauvaise foi de ceux qui se livrent à de tels exercices.

D’un autre côté, les puissances occidentales qui aident Israël à poursuivre son travail de ségrégation, de dépossession et de nettoyage ethnique des Palestiniens seront révélées comme complices des crimes contre l’humanité d’Israël.
Les mots ont du pouvoir. Ils sont notre chemin vers la compréhension de la réalité. Et la Cour Internationale de Justice vient de dissiper le brouillard. Elle a effacé la buée sur la fenêtre.
L’Occident fera de son mieux une fois de plus pour dissimuler les crimes d’Israël. Mais la Cour Internationale de Justice a rendu service aux Palestiniens et au reste de l’humanité en démasquant Israël pour ce qu’il est : un État voyou et criminel - qui doit être rejeté par le reste de l'humanité.

(Traduit et Republié depuis Middle East Eye avec l'autorisation de l'auteur ou de son représentant)

24 juil. 2024

922. À moitié barré seulement...

 


À MOITIÉ BARRÉ SEULEMENT...

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« Les démocrates s’auto-immolent sur l’autel de leur propre relation ténue avec la décence commune. » Tom Luongo

« La vie imite l’art », aimait à dire Oscar Wilde. Et ainsi, tout d’un coup, dimanche, les États-Unis sont devenus l'épisode de Kama Mala Harris , après que le président « Joe Biden » ait eu cette rencontre fatidique avec Dieu à laquelle il avait fait allusion il y a environ une semaine ici même sur ce blog :

Dieu : "Ouais, c'est encore moi. Qu'est-ce que je t'ai dit à propos de ces élections la semaine dernière ?
Joe Bidono : "( toussement ) Je dois finir le boulot. ( toussage de gueule .)
- Boulot, mon cul. T'as pas fini avec tes conneries, mec ? Bouffer des glaces, craquer du pognon qu'existe même pas et renifler de près le cul de tous les gosses qui s'approchent de toi ?
- Non, vous ne comprenez pas ! Je défends la démocratie.
- Ah ouais ? Depuis quand mon testament est soumis à un caucus de minables ? Dans mon manoir, il y a tout plein de portes, et celle-ci est la sortie, fiston. Je t'ai dit de te barrer. Et quand je dis « barre-toi », ça veut dire que t'es déja parti ! J'ai écrit ta lettre de renoncement et tu signes sur la ligne pointillée tout de suite.
- Et si je le fais pas ?
- Je vais devoir te botter le cul.
- Bon, puisque vous insistez. . . mais, avant que je me casse, avez-vous également ce document de grâce et de grand pardon dont nous avions parlé. . .?

---o---

Et c’est exactement ce qui s’est passé chez lui dans son bureau de Rehoboth Beach dimanche après-midi. Et tout d’un coup, la vice-prez Kamala -Mala- Harris s'est retrouvée élevée au rang de candidate putative du Parti du Chaos à la convention d’août. La plupart des autres remplaçants évoqués l’ont immédiatement approuvée – Gavin Newsom, Gretchen Whitmer, (Gouverneur et neuse démoncrates de Californie et du Michigan) Pete Buttigieg (ministre des transports de Joe Biden) et tous les autres suceurs de queue du Deep State. — comme une convocation des mollahs pourrait bénir une chèvre sur le point d'être sacrifiée. Kamala a lancé un cri de guerre émouvant : " Ensemble, nous nous battrons. Et ensemble, nous gagnerons. Bâillement. . . ."

Tout cela n’était bien sûr qu’une feinte, ou, dirons-nous, une continuation de la feinte qui est le principe de fonctionnement fondamental du parti des démoncrates. Faire le contraire de ce qu'il dit, dire le contraire de ce qu'il fait, exactement comme Macroute. 
Par exemple, la merveilleuse déclaration de Hillary Clinton (alias Celle-dont-c'est-toujours-le-tour ou Rodan le Reptile volant), qui a publié ce joyau malicieux : " Le président Biden a couronné son extraordinaire carrière de service avec une présidence qui a sorti l’Amérique d’une pandémie sans précédent, créé des millions de nouveaux emplois, reconstruit une économie en difficulté, renforcé notre démocratie et restauré notre position dans le monde. À tous égards, il a fait avancer la mission de nos fondateurs de construire une union plus parfaite et son propre objectif déclaré de restaurer l'âme de notre nation."

Nom de Dieu, « Joe Biden » a fait tout ça ? Incroyab' ! Hillary, voyez-vous, est en train de tartiner de vaseline l'orifice 'cloaquanal' du groupe afin de pouvoir s'y introduire sans trop tortiller du cul pour lui bouffer le cerveau, comme une de ces larves de guêpes parasites qui pénètrent dans une chenille. 
Elle soutient Kamala -Mala- Harris jusqu'à ce que ça devienne opportun de ne plus le faire, c'est-à-dire lorsque le conglomérat de l'État profond se mettra en colère contre son échec pour voler les élections, perdant ses positions de pouvoir et ses avantages, et très probablement faisant l'objet de poursuites pour crimes graves - et pires que ça si c'est une justice enfin juste et impartiale qui tient le marteau.
Bien entendu, les développements du week-end suggèrent que « Joe Biden » devra quitter complètement son poste de commandant en chef. Cela va de soi même sans qu'on ait besoin de s'attarder sur les détails. C'est rien qu'une question de temps, et ça dépendra probablement de son indemnité de départ négociée – essentiellement quelque chose qui évitera la prison aux différents membres de sa famille. 
Kamala -Mala- montera ensuite jusqu'au Bureau Ovale, ha ha ha.

Dans ces moments d'incertitude maximale, le Parti du Chaos fera donc semblant de suivre le cas Mala Harris pendant une semaine ou deux, donnant ainsi à la première femme présidente de couleur de nombreuses occasions de prononcer des conneries effrayantes et de tomber dans des crises de fou rire comme à son habitude afin de démontrer qu'elle ne peut pas être prise au sérieux. Soudain, vous verrez les longs couteaux sortir pour trancher et découper la Mala Kamala en petits dés comme un radis Daikon sur une table Hibachi, et toute autre personne, à part Hillary, qui osera intensifier ses efforts recevra le même traitement. 

Notez que ni Babama, ni Nancy Pelosi, ni Hakim ou Chuck Schumer ne se sont prononcés en faveur de la Mala Kamala. Par Dieu, ils obtiendront leur convention gratuitement, même si chaque instant sera scrupuleusement géré par les gros bras. Et de ce pandémonium s’envolera l’indomptable Hillary, croassant à qui voudra pas l'entendre : " Croaaa croaaa, l'avortement ! Croaaa croaaa, la Russie !" 
Est-ce que ça pourrait marcher ? Des clous. Dans une élection véritablement équitable, Hillary serait écrasée par le convoi Trump-Vance et se retrouverait avec un taux de mortalité mortifère sur la route, attirant les mouches à merde des quatre coins du pays, une triste fin à toute cette ambition fulgurante.

Je veux pas changer de sujet trop brusquement, mais voilà. . . avez-vous capté cette petite conversation sur YouTube entre George Gammon et Robert Barnes sur la tentative d'assassinat de Trump ? Houla, celle-ci va faire vibrer votre vision du monde. La voici traduite à ma sauce en quelques mots :

" La tentative d'assassinat de Butler, en Pennsylvanie (Mr. Barnes théorise) était une opération conjointe AntiTrumps / conglomérat de l'état profond / néo-conservateurs qui était censée fonctionner comme suit : Nikki Haley et Mike Pompeo, deux RINOs (Républicains de Nom Seulement) tous deux pro-Deep State, sont en retrait avec un Parti Républicain qui se solidifie autour de Donald Trump. Avant l'ouverture de la Convention Républicaine de Milwaukee, ils discutent avec les délégués en vue d'une sorte de coup d'État. 
L'opération Butler, Pennsylvanie, a été chronométrée pour survenir avant qu'une nomination de Trump puisse avoir lieu. L’objectif était (évidemment) d’éliminer l’ancien président Trump une fois pour toutes et de s’assurer qu’il n’y ait pas d'autre candidat trumpiste pour prendre sa place. Le conglomérat du Deep State impute ensuite l’assassinat de Trump à l’Iran, évoquant instantanément une nouvelle guerre pour distraire la nation aux cheveux bleuissants. La Convention Républicaine nomme cette salope de déesse de la guerre Nikki Hailey comme présidente et Mike Pompeo comme vice-prez. Le parti de la guerre de Washington DC continue en triomphe. Mission accomplie."

"Notez," dit Mr. Barnes, " que CNN et d’autres réseaux d’information tels que la BBC, le Washington Post ou le New York Times qui évitent généralement de diffuser les rassemblements de Trump couvrent en fait l’événement de Butler, en Pennsylvanie, en direct alors qu'il s'agit d'un tout petit meeting de rien du tout en rase campagne dans un tout petit patelin. Ils veulent que toute l’Amérique voie la tête de Donald Trump exploser comme une pastèque à la télévision – envoyant le message : c’est ce qui arrive à quiconque défie le conglomérat. De nombreux autres observateurs et enquêteurs sans lien avec le gouvernement sont occupés à examiner les analyses médico-légales du site, les lignes de tir, l’acoustique des coups de feu, les faits étranges autour du présumé « tireur » (peut-être un bouc émissaire) Thomas Matthew Crooks qui a tourné dans des pubs pour BlackRock, le pari à la baisse de dizaines de millions d'actions de Truth Social appartenant à Trump par Vanguard et BlackRock la veille de l'attentat, les échecs stupé-sidérants des services secrets. Une image est en train de se former."

Comme le dit le vieil adage sicilien, la vengeance est un plat qui se mange froid. Certes, Donald Trump sait un truc ou deux sur ce qui s’est réellement passé le 13 juillet. Ses adversaires savent qu’il le sait, et il sait qu’ils savent qu’il le sait. 
Remarquez que Trump ne saute pas de joie en faisant des moulinets avec ses bras à cause de tout ce bazar. Au contraire, il reste assis et tient calmement ses cartes près de sa poitrine. Il viendra éventuellement régler ses comptes. 
Donc, on ne peut que supposer qu'ils vont retenter le coup. Ou trouver un moyen de reporter les élections indéfiniment. Y a rien que ces démons n'oseront pas faire. Bizarrement – ​​beaucoup de gens l’ont remarqué – il semble que Dieu soit de notre côté. 
Alors gardez votre calme. Et vos chapeaux d'alu bien vissés sur vos cervelles.