Bienvenue, curieux voyageur

Avant que vous ne commenciez à rentrer dans les arcanes de mes neurones et sauf si vous êtes blindés de verre sécurit, je pense qu'il serait souhaitable de faire un petit détour préalable par le traité établissant la constitution de ce Blog. Pour ce faire, veuillez cliquer là, oui là!

5 sept. 2025

1107. La Guerre contre le Bon-Sens


(On Web version, use BlogTranslator dropdown menu on top-right of this post to read it in your language)

Y en a qui jasent sur la guerre comme si que c’était un feuilleton Netflix, persuadés que ce sont toujours "les autres" qui mettent le feu aux poudres. Pendant ce temps, ils scrollent sur leurs écrans, gobant les fake news de LCI ou de BFM et rigolent des "théories du complot". Réveillez-vous, les amis ! Les marionnettistes qui dirigent le monde ont déjà réservé vos places au premier rang de leur grand cirque guerrier, et vous, vous applaudissez en pensant que c’est juste un mauvais buzz sur X.

LA GUERRE CONTRE LE BON SENS

L’Europe, c’est le Titanic en pleine croisière, avec une élite aux manettes qui préfère réarranger les chaises longues plutôt que d’éviter l’iceberg. Ces "génies" sont prêts à jeter le peuple dans le grand bain pour sauver leur trône doré. Sous couvert de "valeurs" et de menaces sorties tout droit d’un film de science-fiction, ils nous embarquent dans une spirale de crises et de guerres. Les réalités sociales, économiques, humaines ? Ils s’en tapent royalement. Le peuple, lui, n’a rien demandé, mais c’est lui qui trinque, otage d’un jeu d’échecs où il n’est qu’un pion. La solution ? Bouger nos fesses, ensemble, avant que ces clowns ne réduisent tout en cendres.

Nos chers dirigeants vivent dans une réalité parallèle, un monde où leurs fantasmes idéologiques tiennent lieu de GPS. La multipolarité ? Ils ne connaissent pas. Ils s’accrochent à leur bulle comme des gosses à leur doudou, voyant des complots russo-chinois derrière chaque arbre. Leur arrogance est telle qu’ils croient pouvoir remodeler le monde à coups d’ingérence et de sermons. Résultat ? Ils ont réussi l’exploit de souder des puissances qu’ils méprisent en un bloc qui leur fait un gros doigt d’honneur planétaire.

Leur stratégie ? Allumer des incendies et hurler "au feu !" comme s’ils n’avaient rien à voir avec la boîte d’allumettes. Paniqués, ils misent tout sur la guerre, comme un joueur fauché qui double la mise avec l’argent des autres. Et les autres, c’est nous, les Européens, sacrifiés sur l’autel de leur incompétence. Pour eux, ce n’est pas notre avenir qui compte, mais leur survie politique. Quitte à faire exploser ce qui reste de la civilisation européenne, tant qu’ils gardent leurs fauteuils.

Ils jouent les cachottiers, mais leurs manigances puent à des kilomètres. Ces élites, déconnectées de tout sauf de leurs comptes offshore, foncent tête baissée dans un conflit mondial qu’ils ont allumé avec soin. Représenter le peuple ? Ils s’en contrefichent. Ils servent un ordre oligarchique qui pille nos ressources, planque son fric et se moque de la morale. Leur "politique" ? C’est la gestion d’un empire en ruines, prêt à tout pour ne pas rendre de comptes.

Cette guerre qu’ils nous préparent n’est pas une réponse à une menace, mais un écran de fumée pour planquer leur fiasco total – économique, social, moral. C’est leur plan B foireux pour masquer des décennies de choix catastrophiques. La guerre, c’est leur joker pour faire diversion, noyer leurs bourdes dans le bruit des explosions et serrer la vis sur une population réduite à regarder le spectacle, la bouche ouverte, en payant les pots cassés.

Ce n’est pas une guerre contre un ennemi extérieur, c’est une fuite en avant pathétique. Ils ont besoin de ce chaos pour éviter de regarder leur échec en face. Leur modèle ? Un désastre rongé par le néolibéralisme sauvage, l’injustice sociale et une dette qui étrangle tout le monde sauf eux. Pendant ce temps, des puissances comme la Chine, la Russie ou l’Inde avancent, et nos élites, incapables de suivre, préfèrent tout faire sauter plutôt que d’admettre qu’ils ont perdu la main.

Ils veulent la guerre, pas pour nous protéger, mais pour nous distraire. Pas pour libérer, mais pour nous enchaîner. Pas pour unir, mais pour écraser toute voix qui ose la ramener. Une guerre pour réécrire l’histoire, pour faire oublier qu’ils ont vendu notre souveraineté, pillé nos économies, empoisonné notre bouffe et marchandisé notre santé. Et maintenant, ils veulent notre avenir. 

Parce que la peur ne suffit plus, ils passent à la vitesse supérieure : la violence, bien organisée, bien institutionnalisée. Peu importe que les caisses soient vides, les hôpitaux en ruine, les services publics à l’agonie. Les priorités, c’est missiles à gogo, subventions pour des salaires à l’étranger, et précarité pour les travailleurs d’ici. Pendant qu’ils financent la guerre, nous, on galère avec des impôts qui nous étouffent et une vie qui ressemble à une partie de Monopoly truquée.

L’Europe ? Un pion sur l’échiquier de l'état profond américain. Nos dirigeants suivent la feuille de route des néo-conservateurs comme des toutous bien dressés, prêts à transformer le continent en champ de bataille pour une guerre qui ne nous concerne pas. Contenir la Russie aujourd’hui, taper sur la Chine demain, et tant pis si l’Europe finit en cendres. Les décisions se prennent à des milliers de kilomètres, loin de nos galères quotidiennes.

Bruxelles, ce soi-disant temple de la paix, s’est transformé en QG de la guerre. Les mots "soutien inconditionnel", "sanctions massives" ou "envoi d’armes" ont remplacé toute idée de diplomatie. L’Europe est devenue une machine à broyer les libertés, un laboratoire de techno-dictature où l’immigration n’est qu’un outil pour maintenir un marché du travail précaire et pour diluer les nations, et où la pensée unique règne en maître. Tout ça sous des tonnes de lois et de données pour nous faire taire.

La presse, fidèle toutou des puissants, nous vend du vent : la Russie serait derrière tous les maux, des pannes de GPS aux cauchemars de nos élites. Mais la réalité, la vraie, celle des factures impayées et des espoirs brisés, ils l’ignorent. Ils préfèrent leur fiction sécuritaire, justifiant censure, surveillance de masse et militarisation à outrance. Ce n’est pas une guerre contre la Russie, c’est une guerre contre nous, contre la réalité. Une réécriture orwellienne où tout est truqué pour servir un pouvoir qui n’a plus peur de se contredire. Pendant qu’ils agitent le drapeau de la guerre, ils ne craignent qu'une chose : que le peuple se réveille et dise STOP. Stop à cette guerre qui n’est pas la nôtre. Stop à leurs sacrifices insensés. Stop à cette comédie tragique jouée sur notre dos, stop à leur immigration imposée. 

L’Histoire ne va pas nous attendre. Elle jugera, mais à quel prix ? On est à la croisée des chemins. Rester spectateurs ou prendre les rênes ? Laisser ces élites nous écraser ou leur montrer qu’on n’est pas leurs pions ? Le temps de l’inaction est fini. Si on veut sauver ce qui reste de nos sociétés, de nos libertés, il faut se bouger, dire non à cette guerre, exiger une paix qui ne soit pas un slogan vide. Les élites doivent rendre des comptes, et leur impunité doit cesser. Le temps presse. On peut encore changer la donne, mais la fenêtre se referme. C’est à nous de décider : plier ou résister. Sauver notre avenir ou le laisser partir en fumée. Alors, on fait quoi ? On continue à scroller ou on se lève pour dire "ça suffit" ?

4 sept. 2025

1106. La grande farce des transactions sans âme


 
(On Web version, use BlogTranslator dropdown menu on top-right of this post to read it in your language)

LA GRANDE FARCE DES TRANSACTIONS SANS ÂME

Connaissez-vous la différence entre une transaction et une relation ? Oh, je vous en prie, foutez-moi pas de votre gueule en me parlant de votre dernière relation sexuelle ou de vos échanges de fluide avec la prostituée du coin ! D’un côté, les transactions, ces petits échanges froids et clinquants où tout s’achète, tout se vend, et où l’amour-propre se mesure à la taille de votre compte bancaire. De l’autre, les relations – vous savez, ces trucs ringards où qu'on s’entraide, où qu'on se connaît vraiment, pas juste un vague “like” sur un réseau social ou un “bonjour” grogné en passant à un voisin qu’on évite comme la peste.

Notre glorieux système est transactionnel, mes amis ! Tout ce que vous désirez, du simple cric pour changer votre pneu crevé jusqu'au kilo de bifteck haché, tout s’achète avec un clic ou un bifton. Pas besoin de relations, pas besoin de sourire, pas besoin de connaître le prénom du type qui livre votre colis piégé. Argent, crédit, carte bancaire – pif, paf, pouf, c’est plié ! 

Pourquoi se faire chier à créer des liens quand on peut payer un inconnu pour faire le sale boulot ? Altruiste, toi ? Haha, seulement si ça te rapporte quelque chose, ou si tu tombes sur une belle inconnue un peu niaiseuse au bord de la route victime d'une crevaison – et encore, tu vérifieras d’abord si elle a du cash ou si elle va te payer en nature. 

Les relations ? Oubliez-ça, une perte de temps ! Pourquoi investir dans des voisins ou des cousins éloignés quand ça ne rapporte pas de dividendes ? Aider quelqu’un sans être payé ? Vous plaisantez ou quoi ? Dans notre monde ultra-efficace, on ne fait rien gratis. Même un sourire, c’est suspect. Développer des liens d’entraide ? " Oh, désolé, j’ai une réunion Zoom dans cinq minutes, et ma série Netflix ne va pas se regarder toute seule."

Prenons l’exemple d’une réparation d’appareil ménager. Dans le monde transactionnel, c’est tout un cirque : si votre gadget est sous garantie, vous appelez un numéro, vous parlez à un robot, puis à un humain qui lit un script, et peut-être, peut-être, qu’on daignera réparer votre truc. Mais attention, lisez bien les petits caractères, car il y a toujours une clause sournoise pour vous laisser en plan. “Désolé, monsieur, votre garantie ne couvre pas les actes de Dieu, les erreurs humaines, ni les jours fériés.” Tout ça, orchestré par des inconnus dans des bureaux climatisés, qui vous vendent l’idée que c’est fiable. Fiable, mon cul ! 

Jusqu’à ce que l’hôpital local ferme parce que, ah ben merde alors, il est pas assez rentable. Ou que le service de réparation disparaisse de votre région. Bonne chance pour trouver un urgentiste ou un technicien dans ce désert transactionnel ! Et là, boum, le système s’effondre comme un château de cartes sous un ventilateur. Les hôpitaux ? Fermés. Les services d'urgence ? Évaporés. Vos droits ? Hahaha, revendiquez-les tant que vous voulez, ils vous vaccineront peut-être, sûrement même, mais ils ne vous soigneront plus une grippe ou un bras cassé ni ne répareront votre frigo. Et devinez quoi ? Quand tout s’écroule, il ne reste que… les relations. Sauf que, surprise ! Dans notre culture nomade et déracinée, où tout le monde déménage tous les deux ans pour un job ou une lubie, les relations, c’est du vent. 

Votre famille élargie ? Éparpillée aux quatre coins du globe. Vos voisins ? Vous ne savez même pas s’ils vendent du shit ou des kalashnikov. Les relations, dans une société obsédée par les transactions, valent moins qu’un coupon de réduction périmé.

Oh, bien sûr, y a le réseautage. Ce mot magique qui sonne comme une relation, mais qui n’est qu’un échange de cartes de visite et de sourires hypocrites. “Enchanté, on se connecte sur LinkedIn ?” Traduction : “Je t’oublierai dans 10 minutes, sauf si tu peux me pistonner.” 

C’est tout ce qui reste de nos “relations” : un simulacre pathétique, aussi utile qu’un parapluie en papier crépon sous une tornade. Et puis, quand les systèmes transactionnels hyper-optimisés, ces chefs-d’œuvre de la modernité, commencent à tousser et à cracher, on se rend compte qu’ils sont aussi solides qu’un smartphone à 1% de batterie. 

Plus de profit ? Plus de service. Plus de service ? Plus rien. Et là, on se tourne vers les relations, ces trucs qu’on a jetés aux oubliettes. Ah bah merde alors, trop tard ! Personne ne vous doit rien, parce que vous n’avez jamais rien donné. “Aider un inconnu ? Désolé, j’ai aquabike ce soir.” 

Réciprocité, vous connaissez ? Non ? Dommage, c’est la base des relations. Pas de réciprocité, pas de coup de main. Alors, continuez à scroller sur vos écrans, à cliquer pour tout obtenir, à vivre dans ce monde où tout se paie et rien ne se partage. Mais quand la machine transactionnelle se grippera – et elle va se gripper – venez pas pleurer quand vous réaliserez que vos “droits” ne valent pas un pet de lapin sans un réseau humain pour les soutenir. Vous êtes coincés dans l’engrenage transactionnel, et les cartes ? Oh, elles sont déjà en train de s’effondrer. 
Bonne chance pour trouver quelqu’un qui vous tendra la main… sans vous tendre une facture.

1 sept. 2025

1105. Pourquoi suis-je si négatif ?


(On Web version, use BlogTranslator dropdown menu on top-right of this post to read it in your language)

POURQUOI SUIS-JE SI NÉGATIF ?

J'ai un livre en tête, tellement glauque qu’il pourrait faire passer un film d’horreur pour un épisode de Teletubbies, plus sombre que celui-là tu meurs. Je garde cette idée en tête depuis que je l'ai lu, car je suis toujours pas certain que les gens puissent s'y identifier. C'est un livre bouleversant ; un truc qui vous colle au cerveau comme une vieille chanson pop merdique, mais en version cauchemar. C'est pas un hasard s'il a fallu 176 ans pour qu'il soit traduit hors des frontières de l'hexagone.

Je veux parler de « La Philosophie dans le boudoir » du Marquis de Sade (in english Philosophy in the bedroom ). Je suis moi aussi assez « négatif » dans mes écrits, vous l'aurez sûrement remarqué si vous trainez vos savates sur ce blog depuis un certain temps, parfois même aussi joyeux qu’un enterrement sous une tempête de grêle. Ce qui est intéressant, c'est que je suis probablement la personne la plus optimiste qu'on puisse rencontrer. Je suis optimiste, merci à Trump, Poutine et RFK.Jr sur ce que 2025 et 2026 ont des chances d'apporter à notre planète. ! Voyez que je peux positiver aussi !

Il y a d'innombrables choses qui peuvent me rendre jovial, mais la politique en fait pas partie, pire que ça, elle me donne des boutons.
Pour paraphraser Trotsky qu’était pas franchement un rigolo, même si je m'intéresse pas à la politique, j'ai capté que la politique s'intéressait à moi. 
Je souhaite rien de plus que de vivre dans un monde où je puisse l'oublier, mais je suis pas assez débile pour me voiler la face et prétendre que tout va bien pendant que le monde part en vrille.

Mais je peux pas non plus me permettre de couper tout lien avec la civilisation. Ça me priverait de la plupart des choses qui peuvent me rendre heureux. J'adore voyager et découvrir de nouvelles cultures. Je pourrais pas vivre sans musique. J'aime lire et regarder de bons films. J'aime apprendre et tenter l'impossible : satisfaire mon insatiable curiosité. J'aime observer l'évolution des sciences et des technologies. J'aime la moto, l'écriture, la guitare, la poésie et j'en passe. J'aime la bonne bouffe et une bonne bière entre potes. Je suis une personne heureuse et sociable, mais je ne peux pas faire comme si que tout allait bien quand le monde autour de nous est en train de sombrer. je peux pas faire semblant que tout est rose quand le monde autour de nous coule comme le Titanic, avec les politicards qui jouent du violon sur le pont. Je ne peux pas non plus rester silencieux. La réalité est la même pour chacun d'entre nous, ce qui diffère, c'est notre rapport à elle. 

L’élément le plus important des différences est que, tandis que la réaction de la gauchiasserie globaliste ou ignorante est la panique et/ou le déni, la réaction de la droite patriote est l’alarme et la préparation.

Ceci étant dit, jetons un œil à ce livre : Ce bouquin a été écrit 6 ans après le coup d'état Franc-Maçon de 1789, mais n'a été traduit à l'international qu'en 1971. Qualifier ce livre de dérangeant est un euphémisme. Ce qui le rend horrifiant, c'est pas les perversions sexuelles extrêmes qu'il décrit avec tous leurs détails sordides, mais les arguments terriblement convaincants et articulés, voire éloquents, qui les justifient. 

Le message est le suivant : tout est permis. Tant que ça vous plaît et que vous pouvez vous en sortir sans risquer la potence ou la lapidation, faites-le ! Vous, vos besoins, la protection juridique et la force nécessaire pour les satisfaire devraient être vos seules préoccupations. Aucun scrupule « moral » ne devrait jamais s'immiscer dans la satisfaction de vos désirs.

Ce livre est une ode à la sociopathie narcissique, un rejet de toutes les normes sociales en faveur d’un égoïsme absolument sans contrainte et je suis quasiment sûr d'être certain que c'est un des favoris de Jack Lang et de son cercle d'amis.

Le libertinage, comme l'expression elle-même, est un rejeton des Lumières, vous savez, ces grands malades nommés Rousseau, Diderot, Voltaire et j'en passe. Il était déjà bien développé et pratiqué bien avant le coup d'état maçonnique cité plus haut et, selon les historiens, la décadence morale qu'il incarnait contribua aux nombreuses causes de la révolution.

Le libertinage représente la liberté de pouvoir faire tout ce qu'on veut sans entrave ni sans réciprocité. Les éléments qui ne sont pas (suffisamment) abordés sont les implications de ce pouvoir sans entrave. Comment ça conduit inévitablement à des horreurs telles que les atrocités des révolutions françaises (les massacres de Vendée et la Terreur) et les massacres totalitaires du XXe siècle .
Comment ça mène inévitablement à une spirale où pouvoir et immoralité se nourrissent mutuellement. Parce que, surprise, quand tu donnes un pouvoir sans limites à des gens sans scrupules, ça finit toujours en bain de sang.

J'ai lu « La philosophie dans le boudoir » dans les années 2000, après avoir eu l'occasion d'en apprendre davantage sur la nature du mal, du sadisme et de la sociopathie dans ma propre vie. En tant qu'ex-capitaine de marine marchande et Biker, je peux dire sans exagérer que j'ai été exposé à plus de réalité que la plupart des normies. Pourtant, malgré toute ma compréhension, rien ne m'a autant convaincu que « La philosophie dans le boudoir ». Rien ne m'a autant marqué que cette phrase: « Il faut regarder dans l'abîme si on ne veut pas tomber dedans ».

Si vous me demandez si je crois à l’existence du mal « originel », vous serez pas le premier, et probablement pas la dernière non plus.
Ma réponse sera à côté de la plaque, car je comprends pas vraiment le sens de cette question.
Je crois pas aux « absolus » ni aux « originels », car ils impliquent un degré de finalité et d'inévitabilité, qui peut servir d'excuse. Le mal et le bien sont tous deux relatifs, car ils sont liés à des choses extérieures à eux-mêmes. Ils ne peuvent être interprétés qu'en relation avec d'autres actes. Ceci dit, je crois fermement en la capacité de l'homme à être mauvais et à produire du mal.

Je crois aussi, très fermement, que le mal, les mauvaises choses, les aspects négatifs doivent être vus, compris, dénoncés et affrontés chaque fois que c'est possible. Et une chose est sûre : l’homme est champion pour faire des saloperies. Donc je crois dur comme fer qu’il faut regarder le mal en face, le nommer, le dénoncer, et lui rentrer dedans.
Par exemple, il y a rien de mal à informer les ignorants que Macron est un psychopathe sodomite, que sa 1ère dame est un vieil homme pédophile, que la plupart de nos représentants élus, aussi bien à Paris qu'à Strasbourg, sont des pourris corrompus, que Bill Gates et Soros sont des fils de putes, que Zelensky est un enculé de vendu, que Bibi Netanyahou est un putain de khazar sioniste même pas sémite comme 90% de ses compatriotes, que Buzyn et Véran sont des criminels et je parlerai même pas des plateaux de BFM ou de LCI tellement que c'est évident qu'ils sont remplis de couilles molles et de salopes.

Le déni, le détournement de regard et le fait de faire semblant de rien voir ne feront qu'encourager davantage de mal, davantage de mauvaises choses et d'atrocités auxquelles nous serons toujours confrontés. Il n'y a pas d'endroit sûr.

Se montrer négatif à propos de saloperies et de salopards est une bonne chose.

29 août 2025

1104. Les Ruines de YHWH

 

LES RUINES DE YHWH

Ô mon Dieu, toi qui fuis l’élan de ta grandeur,
Laissant là s'effacer ta sainte indifférence,
La porte ouverte aux fous, aux âmes en laideur,
Trafiquants, assassins, meurtriers à outrance.  

Quand tu tais tes appels aux portes des enfers,
Délivrant les esprits que la tristesse ronge,
Ces démons à kippas, quittant leurs cieux amers,
Viennent hanter ce lieu où nul ne te prolonge.  

Dans ce panthéon vaste où ton nom s’évanouit,
Tu marches au cœur de l’ombre et des os entassés,
Chaque fosse à Gaza où l’humain se réduit,
Et vois que l’amour manque en ces restes glacés.  

Que font donc ces Khazars, convertis d’un vieux temps,
Sur terre d’Israël, volant l’espoir promis ?
Vois leurs pas s’enliser dans la cendre et le vent,
Sous un ciel où ton nom n’est plus qu'écho terni.  

Ce n’est point le jugement, ni l’éclat du pardon,
Mais l’odeur de la mort, tenace, qui s’élève.
Ici, tout n’est que cendres, sans espoir ni raison,
Un monde où la lumière en silence s’achève.

 -----o-----

Merci pour votre inconditionnel soutien qui me va droit au cœur
... ainsi qu'au porte-monnaie
ou
et à très bientôt !  

28 août 2025

1103. Quand Gros Nounours renverse les Euro-Poubelles


(On Web version, use BlogTranslator dropdown menu on top-right of this post to read it in your language)

QUAND GROS NOUNOURS RENVERSE LES EURO-POUBELLES

On a tous vu, les yeux ébahis, l’Empire du Chaos joueer les gros durs, en mode guerre hybride ou pas, contre les BRICS et l’Eurasie qui ose s’intégrer sans demander la permission ! Quelle audace, vraiment. Et puis quoi, une petite photo souvenir dans le Bureau Ovale, ça fait pas de mal ! L’humiliation intégrale des élites euro-poubelles 2025, alignées comme des gamins apeurés venant se faire gronder par le grand patron du cirque, la Voix de Son Maître en personne. 

On aurait dit une comédie de bas étage : la Coalition des Connards, courbée, la queue entre les jambes, pendant que Trump pliait l’Europe sur son genou telle une vulgaire brindille. Pathétique. 

Évidemment, Poutine, ce devin des steppes, l’avait vu venir de loin, genre six mois avant, avec sa petite prophétie bien sentie : « Trump va remettre tout le monde au pas, et vous verrez, ils agiteront la queue comme des toutous bien dressés. » 

En plein dans le mille ! L’humiliation à la Maison Blanche n’a fait que confirmer l’obsession maladive de ces « dirigeants » euro-poubelles : pour eux, la paix, c’est la guerre, point barre. Leur logique tordue ? Si l’Ukraine est une marionnette anti-Russie depuis Maïdan 2014, eh bien, la Russie, cette ingrate, ose répliquer avec un peu trop de panache. Inadmissible !

Le fin mot de l’histoire, c’est cette fameuse « cause sous-jacente » de la tragédie ukrainienne, que ces génies refusent d’examiner, parce que, soyons sérieux, réfléchir, c’est trop leur demander. Résultat : l’Empire du Chaos et la Russie doivent s’asseoir pour négocier un nouvel accord de « sécurité indivisible », comme Moscou l’avait gentiment proposé en 2021 – avant de se prendre un vent monumental, évidemment. 

Et maintenant, la corproration euro-poubelle s’imagine redessiner les frontières entre une Europe réarmée (mais fauchée et divisée) et une Russie qui leur met une raclée stratégique. Rêvez toujours, les amis. Trump, ce grand stratège (mdr), pense qu’il peut imposer sa « réalité » à la Coalition des Connards, qui adore jouer les va-t-en-guerre sans un sou en poche. Son plan génial ? Faire porter le fardeau de la « contenance » de la Russie à l’Europe, avec un stock d’armes US hors de prix. Bravo, quel visionnaire. 

Sauf que, surprise, c'est pas tout. C’est la Coalition des Connards elle-même qui va mener cette nouvelle saison des Guerres Éternelles, pendant que les Américains regarderont depuis leurs canapés. Stratégie à court terme ? Survivre à Trump jusqu’en 2026, saboter sa présidence, et attendre le retour triomphal des russophobes démoncrates en 2028. 
Subtil, non ?

Et puis, y’a ce vieux renard de l’État Profond, qui sort de sa tanière pour nous éclairer de sa sagesse : « La Russie traîne trop en Ukraine, laissant l’OTAN jouer ses petites diversions. » Selon lui, à force de jouer les tortues, la Russie risque de se faire doubler dans les Balkans et ailleurs. Écraser les Slaves des Balkans ? Un jeu d’enfant pour l’OTAN, apparemment, pendant que la Russie lambine dans le Donbass. Conseil du jour, amis russes : finissez cette guerre fissa et occupez-vous du bazar dans les Balkans et à Bakou, sinon ça va vous coûter cher.

Trump, lui, n’a clairement pas le décodeur pour capter ces subtilités. Il marmonne sur Fox News que « l’Ukraine ne récupérera pas la Crimée » et « ne rejoindra jamais l’OTAN », mais il semble trouver normal que la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni veuillent envoyer des troupes en Ukraine pour jouer aux « garanties de sécurité ». Une ligne rouge intergalactique pour Moscou, mais bon, Trump, hein, il a d’autres chats à fouetter en extrême-orient. 

Pendant ce temps, croire que Poutine va gentiment négocier la « paix » pendant un « cessez-le-feu » permettant de réarmer l'Ukraine ? C’est comme croire au Père Noël. Pour Moscou, la guerre se gagne sur le terrain, pas autour d’une table en dégustant des macarons. Les Russes, eux, avancent. Dernière ligne défensive ukrainienne dans le Donbass ? Slaviansk-Kramatorsk, bientôt un souvenir. Pokrovsk et Konstantinovka ? Encerclées. Une fois tombés ces bastions, y a plus rien jusqu'à la capitale Ukronazie. Et cerise sur le gâteau : un piratage informatique révèle que Kiev a perdu 1,7 million d’hommes, soit officiellement morts soit officiellement disparus du monde des vivants sur le champ de bataille sans laisser de traces. Ça calme. 

On approche du moment où que le vainqueur dictera ses conditions, sans avoir besoin d’aller planter son drapeau à Kiev. Un accord de « paix » à la sauce Trump ? Une blague qui coûterait à la Russie des défaites stratégiques majeures, genre abandonner Odessa et Kharkov aux griffes des anglais du MI6. Pendant ce temps, Moscou ferait bien de surveiller le Caucase du Sud, où la Turquie lorgne sur son corridor pan-touranique. Subtil, Erdogan, subtil.

L’Empire du Chaos, lui, continue sa croisade contre les BRICS et l’intégration eurasiatique. Le sommet de l’OCS, à Tianjin du 31 août au 1er septembre, va mettre tout ça sur la table, avec Poutine, Xi, Modi et Pezeshkian en guest stars. Message clair : BRICS et OCS doivent serrer les rangs, pas juste pour le commerce, mais pour la géostratégie. Négocier avec l’Empire du Chaos ? Oui, mais en bloc, et sans illusions. Poutine et Xi l’ont compris, Lula et Modi commencent à percuter. 

Et puis, il y a cette tentation délicieuse : Poutine offrant à Trump une sortie « magnanime » de l’Ukraine - qui la lui a joué à l'envers en jouant la proxypute de l'OTAN - en stoppant tout sur les lignes de front, histoire de sauver la face tout en encaissant une défaite stratégique. Sauf que le front « La Paix, c’est la Guerre » – de l'euro-poubelle, financiers atlantistes, néocons zombifiés – ne l’acceptera jamais. Ces gens-là ne lâchent rien. Et pendant ce temps, le front des menaces nucléaires, armes biologiques et du terrorisme se profile. La Russie a la Main Forte, prête à tout raser. L’Occident poubelle ? Une main décharnée de vieux zombie. 
Charmant tableau.

27 août 2025

1102. L'Intégrale de l'Arc à Robin

 

L'INTÉGRALE DE L'ARC À ROBIN

Les yeux de la classe avaient du mal à suivre ce qui se déroulait sur le tableau noir. La poussière de craie volait comme la fumée d'une mèche de pétard du même nom sur le point d'exploser. La main de Robin se déplaçait tel un piston, cliquetant sur le tableau dans un brouhaha d'arcs, de symboles et de paraboles. Les fractions se réduisaient à des racines carrées, les cosinus se séparaient et se rejoignaient, les intégrales se courbaient en boucles élégantes. Criii-craaa, criii-craaa, criii-cr-cr-craaa, la craie frappait de plus en plus vite, chaque coup atterrissant tel un tir de sniper. Des murmures s'élevaient dans son dos comme des étincelles jaillissant d'un fil électrique, crépitant plus fort, de plus en plus fort, plus sauvagement.

" C'est une intégrale de longueur d'arc de parabole, Robin, tu ne peux pas la résoudre ! " haleta Mme Compas.
    
Il ne s'arrêta pas, se contentant d'un sourire en coin, empli de secrets. Il fit tourner le puzzle mentalement – ​​à l'envers, puis à rebours, puis de haut en bas – le résolvant plus vite que ses doigts ne pouvaient le suivre. Puis, après un dernier coup de craie sur le tableau telle une griffe, il balança la craie en arrière comme une jeune mariée balançant sa jarretière. Sans même regarder, il le savait : plusieurs mains s'étaient levées pour l'attraper. Il se retourna et découvrit Mme Compas qui fixait le tableau d'un air qui disait qu'on venait de lui révéler la réponse à l'origine de l'univers.

" Personne ne résout ça en moins d'une semaine ", murmura-t-elle en secouant la tête, incrédule, envoyant ses lunettes glisser en bas de son nez comme si même elles n'arrivaient pas à croire ce qu'elles avaient devant les verres. Presque respectueuse, elle demanda : " Comment… comment as-tu appris à faire ça ? " 
Il haussa simplement les épaules. " J'ai lu le livre de Newton à la bibliothèque cet été."
 
La salle de classe explosa : les snickers tapèrent du pied, les poings frappèrent les bureaux, les voix s'élevèrent dans une cacophonie tumultueuse.

" Robin ! Robin ! Robin !
- Qui ça ?
- Robin ! Robin ! Robin !
- Robin qui qui ?  
- Robin Desbois ! "
  
" Aïe ? " Robin cligna des yeux, frottant l'endroit douloureux sur sa tête où quelque chose venait de rebondir. Un morceau de craie roula à ses pieds.
 
"Que se passe-t-il ? "
 
Le visage vide, il regarda Mme Compas comme une inconnue, comme une étrangère se profilant à côté de lui.
 
" Sais-tu résoudre l’équation ou pas ? "

Il se tourna vers le tableau. Les symboles défilaient devant lui ; malgré tous ses efforts pour les réorganiser, ils restaient obstinément indéchiffrables, comme écrits dans une langue ancienne que les dieux eux-mêmes avaient oubliée.
 
À bout de patience, Mme Compas rétorqua : " Répond !
- Je-je ne sais pas. "
 
" St-st-stupide ", railla un élève au fond de la classe.
- Ro-Rob- Robin, la bobine est cassée ", lança un autre.

Des rires éclatèrent dans la salle. La main de Mme Compas s'abattit sur son bureau tel un marteau, partagée entre pitié et exaspération.
 
" Silence ! " cria-t-elle. " Et toi," dit-elle à Robin, " je veux voir ta mère demain dans le bureau du directeur."
 
Tandis qu'il regagnait sa place, quelque chose lui accrocha la cheville – pas quelque chose d'anodin, mais un pied – et il s'écroula lourdement, tête la première. Un rire gronda autour de lui, profond et lointain comme le tonnerre.

---o---

Le lendemain, Robin était assis face au nouveau directeur, nommé quelques semaines plus tôt. Mr. Laurimont, le précédent directeur, avait été licencié par l'académie pour avoir traité la responsable de l'association de parents d'élèves de « Putain de Babylone » et avoir mis le courriel insultant en copie à tout le corps enseignant, y compris aux parents d'élèves. Robin ignorait ce que tout ça signifiait, si ce n'est que le collège avait fermé ses portes pendant trois jours, le temps que les parents viennent déverser leur rage lors de l'assemblée suivante, et ça avait été amusant.
  
Sa mère était assise à côté de lui, ayant troqué le regard sombre qu'elle avait porté toute la matinée contre une expression polie et reconnaissante - son déguisement habituel en présence de personnes qui, selon elle, allaient la jau -sinon la ju- ger.
 
Il y avait également dans la pièce, en plus de Mme Compas, sa professeure de français, Mme Grace, et le conseiller d'orientation, le vieux Lebranchu, dont le vocabulaire semblait se résumer à trois mots : « Dites-m'en plus ». À voir leurs regards graves rivés sur lui, tels des faucons encerclant un mulot, les mains de Robin étaient moites de sueur.
   
" Madame Desbois ", commença le directeur, " nous vous avons convoquée pour discuter de certaines choses concernant votre fils Roland. 
- Robin ", corrigea Mme Desbois.
Il cligna des yeux. " Robin ? 
- Oui, il s'appelle  Robin.
- Eh bien, ce n'est pas ça qui compte ", rétorqua-t-il en agitant la main d'un air dédaigneux. " Ce qui compte, c'est… " ses yeux s'emplirent soudain d'émerveillement et d'excitation, " … qu'il soit… exceptionnel .
- Qui ça ? demanda la mère Desbois, déconcertée.
- Votre fils, bien sûr ! Qui d’autre ? 
- Robin ?
- Oui ! " s’écria le directeur, sautant pratiquement par-dessus le bureau, rayonnant.
" Mais… mais vous avez dit qu’il souffrait du pire cas de dyslexie que vous ayez vu depuis des décennies ! balbutia Mme Desbois.
- Ah !" , entonna le vieux Lebranchu, " je l'ai examiné plus en détail. Son QI est de 150 ! 
- Oh là là ! Attendez, c'est… élevé ?
- L'un des plus grands pouvoirs qu'un humain puisse posséder. Et il n'a que douze ans !"

Mme Grace pressa ses mains contre sa poitrine. " J'ai tellement honte ", dit-elle. " Je le jugeais paresseux à cause de son orthographe et de son écriture. Il s'avère que c'était un génie qui se battait pour s'affranchir de la prison des mots ! 
- Mais son bégaiement ne le freine-t-il pas ?  demanda Mme Desbois, peu convaincue.
- Avec son génie ", déclara le conseiller Lebranchu, " le bégaiement ne signifie rien.
- Il peut résoudre un tangram de quinze pièces en quelques secondes, lâcha Mme Compas.
- Il peut identifier Chopin, Mozart, Bach, Strauss, simplement en écoutant leur musique, déclara Mme Grace.
- Il ne prend pas de notes en cours, il se souvient simplement de tout !
- Son devoir « La différence entre l'empathie et la sympathie » est le meilleur que j'ai jamais lu.
- Je l'ai lu aussi", s'exclama le directeur. " Il a mieux expliqué ça que la plupart des psychologues de renom !
- Même Kévin, le plus grand tyran de l'école, le respecte. Imaginez quelqu'un d'aussi intelligent que même les tyrans disent « Non, il est cool. »
- Découvrir son esprit ", déclara M. Lebranchu, " c’est comme redécouvrir la pénicilline."

Bouleversée, Mme Desbois s'essuya les yeux avec son mouchoir. " Mon garçon ", murmura-t-elle. " Mon petit génie." Elle le répéta encore et encore en le serrant dans ses bras.
    
Tous les professeurs autour de la table applaudirent des deux mains.
 
" Robin, tu m’écoutes ?
- Devrions-nous l’inscrire au programme pour surdoués ?
- Robin ?
- Non, ce serait bien trop ennuyeux pour lui… 
- Robin!
- Hein ? " sursauta Robin. À sa grande surprise, le visage de sa mère à côté de lui ne rayonnait pas de fierté – il était noir comme un orage, sa bouche se crispait.

Secouant la tête, elle se tourna vers le directeur et demanda : " Quand pourra-t-il commencer les cours pour enfants ayant des besoins spéciaux ?"
     
---o---
 
Pas pressé de retourner en classe, Robin alla flâner dans les couloirs maintenant vides. Au collège, il ne se sentait jamais à l'aise un seul instant. Le vieux bâtiment dégageait une énergie étrange et brutale qu'il ne comprenait pas. Même dans le sous-sol humide, dans les recoins où que personne n'allait jamais, il se sentait traqué.
    
" Pourquoi je dois aller à l’école ? avait-il demandé un jour à sa mère.
- Parce que c’est ce que font les enfants, lui répondit-elle.
- Mais j’aime pas ça, y-aller.
- Et pourquoi pas ? L'école, c'est la chose la plus facile qu'on puisse faire."
     
Ce n'était pas facile du tout. Quoi de plus dur que l'école, pensa-t-il. Mais il n'était pas à l'aise non plus à la maison. Il avait l'impression d'être en désaccord partout. Il y avait chez lui quelque chose de mystérieux qui ne pouvait être résolu, comme une étiquette de col de chemise qui le démangeait malgré tous ses efforts.
     
" Hé, passe le ballon ! " cria quelqu’un.
     
Surpris, Robin regarda autour de lui et réalisa qu'il s'était dirigé vers le terrain de basket. Alors qu'il attrapait le ballon qui rebondissait vers lui, la voix – celle de Thomas Daquin – retentit à nouveau.
    
" Regardez-les gars, c'est lui ! "
     
Thomas, l'un des héros de l'école, jouait au basket dans l'équipe du collège en plus de celle du club sportif local et arpentait les couloirs avec un air de maussaderie royale et de mépris barbare. Il se tenait maintenant sous le panier au bout du terrain, entouré d'un groupe de garçons : Kévin, Fred, qui ne semblait jamais sourire ni bavarder, et un garçon qui, pour une raison inconnue, se faisait appeler par son nom de famille, Gasol. Ils n'avaient tous qu'un an de plus que lui, mais faisaient deux fois sa taille.
     
" Hé, Robin", dit Thomas. " Tu veux nous montrer comment que tu t'y prends ? " le défia-t-il.
  
Dans la main de Robin, le ballon lui parut soudain léger, électrique, comme s'il implorait de s'envoler. Un léger sourire se dessina au coin de ses lèvres tandis qu'il dribblait une fois – boum-boum-boum –, recula d'un pas et se dirigea droit vers le panier.  Le temps ralentit. Les lumières se transformèrent en halos autour de lui.  Il lança, à plus de 11 mètres, le ballon en un arc de cercle parfait, une parabole majestueuse. Et telle une comète à peine visible, il fila à travers le cercle du panier sans même fleurer les bords.
   
Pfouit. Rien que le bruit de frottement du filet.
 
Une acclamation retentit. Les garçons accoururent. Une salve d'applaudissements s'abattit sur Robin. Thomas Daquin s'agenouilla comme un chevalier devant son roi. " Apprends-moi, messire Robin ", dit-il solennellement. " Apprends-moi."
  
Claquement
     
" Aïe !" hurla Robin en se frottant le menton.
     
Thomas avait frappé par en dessous la balle que Robin tenait encore dans ses mains, la lui envoyant au visage. Les garçons, désormais rassemblés autour de Robin, éclatèrent de rire.
" Joli shoot, tête brouillée , se marra Thomas.
- On t'avait dit de passer le ballon, pas de lui rouler une pelle.
- Pourquoi t'es si bizarre ?" demanda Kévin en frappant Robin à la tête. " Tu te balades toujours comme un zombie.
- Laisse-le tranquille, Kév.
- Quoi ? Je vérifie juste qu'il est pas en état de mort cérébrale. " dit Kévin en frappant à nouveau Robin.

Soudain, Thomas repoussa Kévin : " Arrête ça !"

Les sourcils froncés d'inquiétude, il se tourna vers Robin : " Est-ce que ça va ? "
Le menton de Robin se leva : " Pourquoi tu demandes ? "
La confusion se lisait sur son visage, Thomas répondit : " Parce que je t'aime bien ! "
 
Soudain, Thomas se tenait trop près, son visage à quelques centimètres seulement. Il était si près que Robin pouvait voir les boucles noires de ses cils, la tache dorée dans ses yeux. Il sourit – un sourire éclatant – un trait de lumière brisant les ombres de son visage.

" Je t’aime bien, Robin , répéta-t-il.
- C'est vrai ?
- Oui. Tu es un peu petit, mais t'es gentil et a-musant. Mais… " Sa voix s'éteignit.

Les joues de Robin s'embrasèrent. " Mais ? insista-t-il.
- Tu es trop bien pour moi", dit-il en baissant la tête, comme s'il était gêné.
   
Levant le menton d'un doigt, Robin sourit : " Je t'aime bien aussi. Je t'ai toujours bien aimé."
   
Sans plus réfléchir, Robin se leva sur la pointe des pieds, rapprochant sa tête de celle de Thomas.
  
" Mais qu’est-ce que c’est que tu fais… bordel !"
  
La tête de Robin continua de s'élever...

" Qu'est-ce que tu fais, mec ?"
  
...et à s'élever…, ses pieds quittèrent le sol.
 
" Putain !"
 
...une élévation qui se transforma en arc de parabole avant de redescendre et de se dissoudre en un nuage de craie dans le trou du panier de l'autre côté du terrain.

-----o-----

Merci pour votre inconditionnel soutien qui me va droit au cœur
... ainsi qu'au porte-monnaie
ou
et à très bientôt ! 

24 août 2025

1101. Big Brother veut ton selfie

 

(On Web version, use BlogTranslator dropdown menu on top-right of this post to read it in your language)

BIG BROTHER VEUT TON SELFIE

Nous devrions probablement quitter Internet. Ou pas, parce que, franchement, qui a le temps pour ça ?
Et voilà le grand complot pour "protéger les enfants" en espionnant tout le monde

23 août 2025, parce que, apparemment, le monde s’effondre en une semaine chrono. Oh, regardez-moi ça ! En SEULEMENT SEPT JOURS, le monde occidental a eu une illumination divine : les enfants existent sur Internet ! Quelle découverte époustouflante ! Après des décennies à laisser les prédateurs numériques se balader comme des touristes en tongs, à collecter les données des gamins comme des cartes Pokémon et à programmer des algorithmes pour transformer les ados en zombies accros aux écrans, nos chers gouvernements se réveillent soudainement avec une mission sacrée : « Protégeons les enfants ! » 

Pitié, passez-moi un kleenex, je suis tellement ému que j'ai les fesses qui suent. Si cet article vous donne des frissons de révolte, aimez-le, partagez-le, parce que, soyons honnêtes, ça changera probablement rien, mais ça fera super plaisir à mon ego surdimensionné. Et puis, ça lutte contre la censure, ou un truc dans ces eaux là. Youkaîdi !

13 août 2025 : YouTube, dans un élan de patriotisme digne d’un blockbuster hollywoodien, exige maintenant une carte d’identité pour regarder des vidéos de chatons  qui tombent des tables. God Bless America ! Liberté, courage, et… vérification d’identité pour du contenu en 480p. 

Le Royaume-Uni, jamais loin derrière, veut interdire les VPN, parce que pourquoi se contenter de murs quand on peut aussi brûler les échelles ? L’Irlande, elle, propose de scanner vos pensées avant que vous ne les tapiez – génial, non ? L’Australie interdit YouTube aux moins de 16 ans, parce que, visiblement, regarder des tutos Minecraft est une menace nationale. 

Et l’UE, fidèle à son amour pour les lois poussiéreuses, ressuscite des règles de surveillance dignes d’un méchant de James Bond. Tout ça en sept jours. Bravo, les gars, vous avez battu le record de la panique autoritaire.
Perso, je suis prêt à tout plaquer. Internet ? Poubelle. Blogspot ? À la trappe Et même Telegram s’ils osent demander ma carte d’identité ou mon permis d'écrire. Je suis prêt à vivre comme un ermite numérique, à graver mes posts sur des tablettes d’argile si ce besoin devient nécessaire. 

Vive la liberté ! Toutes ces plateformes qui se plient comme des roseaux sous la tempête méritent un boycott cataclysmique, genre le boycott des cartes bancaires prévu pour le 10 septembre puissance 10. Pas un petit « je désinstalle l’appli » discret, non, un exode biblique, une chute des actions qui fera pleurer leurs actionnaires dans leurs pentachaumières de Dubaï. 

Ce qu’ils veulent vraiment ? Oh, rien de bien méchant : juste scanner votre visage en continu pendant que vous regardez des niaiseries. Mesurer vos pupilles, analyser vos micro-grimaces, et transformer vos émotions en un joli tableur Excel pour leurs algorithmes. Adorable, non ? 

Apple, ces gentils philanthropes qui fabriquent des iPhones dans des usines avec des filets anti-suicide, a quand même eu le culot de dire non au gouvernement britannique. Chapeau, les gars, vous êtes quasi-presque des héros. Pendant ce temps, Spotify verrouille votre playlist de death metal derrière une vérification faciale. Parce que, oui, écouter du Metallica ou Marilyn Manson, c’est apparemment une menace pour la société. Imaginez Beethoven obligé de montrer son passeport pour jouer sa Neuvième. Ou Bob Dylan scannant sa rétine pour chanter Blowin’ in the Wind. Poétique, non ?

Ils protègent pas les enfants. Ils protègent leur petit pouvoir chéri. Chaque chanson rebelle, chaque post qui ose critiquer le système doit d’abord passer par leur base de données biométriques. Bien essayé, les gars. Supprimez Spotify, achetez des vinyles, piratez votre musique comme en 2005. Un peu d’effort, et hop, la liberté, la vraie, pas celle qu’on vous vend à 9,99 € par mois.

Au pays de Keir Starmer, 913 enfants meurent chaque année par automutilation ou suicide. Septième cause de mortalité infantile, juste après les accidents de bagnole et les cancers. Est-ce que le gouvernement a lancé une croisade contre les routes mal sécurisées ou les hôpitaux sous-financés ? Haha, bonne blague. Non, ils préfèrent scanner vos gueules pour vous empêcher de lire un thread sur Reddit. 

Pendant la plandémie de COVID qu'ils ont eux-mêmes orchestrée, ils ont enfermé les gosses chez eux, détruit leur santé mentale, saboté leur éducation, et maintenant ils blâment TikTok. Classique. Et pendant qu'en Angleterre, Channel 4 diffuse du porno soft à 21h, ils exigent une vérification d’âge pour regarder un tuto de tricottage. Logique imparable. 

Et qui récupère vos données ? Pas votre gentil gouvernement, non, non. Ce sont des boîtes privées, avec des CV qui sentent le renseignement militaire à plein nez. Authentics, dirigée par un ancien de l’unité 8200 israélienne, et AU10IX, encore des copains du Shinbet. Ils créent des « jumeaux numériques » de vous, des profils biométriques pour chaque fois que vous voulez tweeter une blague sur les chats. Rien de flippant là-dedans. 

Votre carte d’identité pour écouter du rap sur Spotify ? Elle ne va pas à Cupertino, elle atterrit direct dans une base de données d’espions. Youpi, la fête continue ! 300 000 Britanniques ont uploadé la bouille à Keir Starmer juste pour troller et saturer les systèmes de vérification. Chef-d’œuvre. Bravo les angliches ! Norman Reedus de Death Stranding est devenu l’icône improbable de la rébellion. C’est presque trop beau. Mais vous inquiétez pas, le système s’adapte. Bientôt, ce sera un scan facial en temps réel pendant que vous regardez une pub pour du shampoing. Vos émotions ? Monétisées. Votre attention ? Quantifiée. Votre liberté ? Lol, c’était quoi ce truc, déjà ?

Ils ne se soucient pas des enfants. S’ils s’en souciaient, ils n’auraient pas transformé la COVID en prison pour gamins, ignoré les vraies causes de mortalité infantile, ou diffusé du contenu explicite à l’heure du dîner. Ils ne veulent pas protéger, ils veulent contrôler. Internet est devenu trop puissant, trop libre, trop… dangereux pour eux. Printemps arabe, Occupy, WikiLeaks, GameStop, Brexit, Trump – tous ces moments où les gens ont osé penser par eux-mêmes. Quelle horreur ! 

Internet, c’est le pouvoir des gens, et ça, ils ne peuvent pas le tolérer. Google, ces gentils philanthropes du capitalisme de surveillance, a lancé son API d’identification numérique il y a onze mois. Quelle coïncidence ! Ils créent les lois, fournissent la tech, et facturent chaque clic. Votre existence ? Un abonnement Netflix. Votre vie privée ? Un péage à 2,99 balles par jour. Bienvenue dans le futur.

On a besoin d’un autre Internet. Pas un vague protocole à la mode, non, un truc parallèle, chiffré, décentralisé, où on peut parler sans qu’un algorithme ne vienne vérifier si on a le droit d’avoir une opinion. Les Amish avaient raison, finalement. Ils ont vu le piège venir et ont dit : « Non, merci, on va tricoter. »

Mais soyons sérieux deux secondes : on est à deux doigts du score de crédit social. Vérification d’âge aujourd’hui, interdiction des VPN demain, et après-demain, votre tweet sur le prix du pain sera refusé parce que votre score d’obéissance est trop bas. Youpi, la dystopie party ! Et pendant ce temps, Roblox, cette plateforme pour gosses qui vaut 25 milliards, attaque en justice les gens qui dénoncent les prédateurs pédophiles sur son site. Pas les prédateurs eux-mêmes hein, juste ceux qui les dénoncent. Logique. Montrez des preuves de grooming de gosses ? Poursuites. Exiger un scan facial pour lire Wikipédia ? Mesure de sécurité. Tout va bien dans le meilleur des mondes.
Les plateformes comme Roblox adorent le danger, juste assez pour faire peur, pas assez pour fermer boutique. Les gouvernements adorent les scandales, ça justifie leurs joujoux de surveillance. Et les boîtes de renseignement ? Elles transforment vos données en or massif. Tout le monde gagne, sauf vous. 

Et les enfants ? Lol, qui ? Les héros qui dénoncent les vrais problèmes ? Ils se retrouvent avec des avocats à payer. Les plateformes qui laissent les prédateurs courir ? Protégées par les lois. Et pendant ce temps, on vous demande votre passeport pour lire un article sur les bienfaits du yoga ou du miel d'acacias. Magnifique.

Alors, quoi ? On abandonne Internet ? Pff, dramatique. Le vrai Internet, celui où on s’organise, où on résiste, c’est notre dernier bastion. Boycottez les plateformes qui demandent votre ADN pour un like. Faites chuter leurs actions. Ignorez leurs règles. Créez vos propres réseaux, vos propres serveurs, vos propres règles. La révolution, c’est maintenant, pas après la prochaine mise à jour de leurs conditions d’utilisation. Ils veulent jouer les papas protecteurs ? Qu’ils surveillent des plateformes vides. Qu’ils scannent des fantômes. Qu’ils vérifient l’identité de personnes absentes ou d'ectoplasmes. Résistez. Boycottez. Criez. Pas demain. Maintenant. Parce que sinon, vos gosses grandiront dans un monde où que chaque pensée devra être approuvée par un algorithme. Sympa, non ?

Choisissez la liberté. Ou choisissez la commodité et regardez vos rêves devenir un service par abonnement. À vous de juger. À vous de jouer.