Bienvenue, curieux voyageur

Avant que vous ne commenciez à rentrer dans les arcanes de mes neurones et sauf si vous êtes blindés de verre sécurit, je pense qu'il serait souhaitable de faire un petit détour préalable par le traité établissant la constitution de ce Blog. Pour ce faire, veuillez cliquer là, oui là!

30 juil. 2023

798. Pavillon gris


Pavillon gris

Je quadrillais ma passerelle,
Ignorant de ces amours belles.
Ô mais dis moi, puissant Neptune,
D’où me tomba cette infortune ?

Fieffé gredin ou pharmacien ?
C’est toi qui me dictas ces liens !
Me diras-tu, vieil abyssin,
Qu’était mon visage en son sein ?

Sont retombés les alizés,
M'ont quelque peu désarçonné,
Sirène atone et désolante,
Folle envie d’elle en la tourmente...

Ma barre est gauche et de guingois,
Voudrais crier, n’ai plus de voix,
Au grand pavois ne puis hâler
Que pavillon des vétustés.

28 juil. 2023

797. Barbaque de combat

 

BARBAQUE DE COMBAT
ou
Battle Steak Galactica
(Vegans et petits n'enfants, passez votre chemin)

"Voilà le truc, fiston. La prochaine fois qu'y aura besoin de tirer avec le canon à particules de notre vaisseau sur un de ces démoniaques enfoirés de toxidentaux, occupe-toi juste de tes oignons et fais pas de vagues. Si notre vaisseau se mange une prune sévère et que tu casses ta pipe, y a de fortes chances que ce soit indolore et rapide. T'as pas à t'en faire pour ça. Fais juste ton taf et fais le bien et t'auras peut-être une chance de t'en sortir et même de pouvoir retourner taquiner l'esturgeon sur la Volga si Saint Georges est avec toi. Et si c'est le cas, si on sort vainqueurs de leur contre-offensive, alors sonnera l'heure de la barbaque de combat.
Ce que tu devras faire à ce moment là, fiston, ça sera de filer aussi vite que tu le pourras vers les frigos de cambuse de l'économat, d'accord ? Vas-y aussi vite que tu pourras, parce que tous les vieux briscards comme moi tenteront d'y arriver avant toi. Fonce droit comme un boulet le long des coursives - il y a pas de gravité dans les coursives en fin de combat de toutes manières, c'est plus pratique pour la limitation et la mitigation des dégâts.
Quand t'arriveras devant l'économe, demande lui ta barbaque. Dis-lui que tu veux ta barbaque de combat. Il saura ce que c'est.
Alors tu prendras le paquet qu'y te donnera et tu retourneras fissa à la batterie de canons à particules principale. Faudra que tu sois en bons termes avec les mécanos-armuriers avant ça. Fais leur du blablabli et du blablabla et des compliments sur les photos de leurs femmes, de leurs enfants et de leurs babouchkas en passant devant eux jusqu'à temps que t'arrives à la trappe d'accès au réseau de dissipateurs thermiques primaires. Fais hyper gaffe, enlève pas tes gants, elle sera brûlante.
Ce que tu feras, c'est que t'ouvriras le paquet sous vide de ce morceau de barbaque ennemie récoltée congelée dans l'espace avec nos filets spatiaux juste après la destruction d'une leurs escadrilles de Léopards 5 ou d'Y16, et tu laisseras flotter cette dernière juste devant le faisceau de dissipateurs. L'approche pas à moins de 5cm de ces saloperies. Si le combat a quelque peu duré, elles seront chauffées à blanc.
Retourne ta barbaque de temps à autres. Elle sera prête quand elle sera décongelée, grillée et légèrement raffermie.
Rien n'arrive à la cheville de la chair d'Ukronazis cuite comme ça, fiston, je peux te jurer ça sans être sûr de pas me tromper. 
Sauf peut-être celle de ces mercos néo-nazis de l'UE qu'ont eu la mauvaise idée de venir prêter main forte à ces tocards, hyper raffinée et tellement tendre et savoureuse, on croirait de la langue de bœuf meuf !
Ahhh, putain, j'en ai l'eau à la bouche rien que d'y penser !"

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27 juil. 2023

796. Transition partielle en 2 checkpoints

 

TRANSITION PARTIELLE EN 2 CHECKPOINTS

Soyons patients mais fermes. Les choses avancent et s'accélèrent. Voyez tout ce qui s'est accompli entre ces deux checkpoints en 17 derniers mois !

Souvenez-vous. Nous y sommes. Le fameux 22/02/2022 ou 1er marqueur... Ce rdv avait été donné en juillet 2020 et le compteur du site lemondevachanger.fr comptait les jours et les heures depuis septembre 2020. Ce n'est que récemment qu'on a pu voir le plan agir réellement, et cette date si lointaine avait été donnée pour éviter les faux espoirs de ceux qui se précipitaient vers les faux sauveurs. On avait également précisé que ce live serait le premier d'une série de 7. Ce premier marqueur annoncait le début, le rendez-vous pour le 2nd marqueur est dés à présent fixé pour le 21/07/2023. Le dernier annoncera la fin de la période de transition qui va durer un certain temps. Souvenez-vous, deux jours après ce Live, l'armée russe entrait en Ukraine et nous étions en pleine folie vaccinatoire.

Le 22/02/2022, lors de notre premier checkpoint qui s'appelait "La Transition Commence", on s'est donné RDV pour ce vendredi 21/07/2023. On avait aussi donné le titre, "Tout le monde comprend". Dans ce 2ème checkpoint, nous allons faire le point sur la transition, car nous entrons bientôt dans une nouvelle étape. Nous allons également donner la prochaine date et le prochain titre également. En ce qui concerne les sujets abordés, tout est dans la vignette.

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Un super grand merci à Leo, Rudy et Niko
du site des DéQodeurs et des Ambassadeurs du Nouveau Monde ADNM pour leur énorme travail de réinformation et d'éveil.



Pour les soutenir financièrement, c'est ci-dessous



25 juil. 2023

795. Se réveiller moins cons - Pédocriminalité

   


SE RÉVEILLER MOINS CONS
Pédocriminalité


Avec Jean Dominique Michel. Il s'agit de nos enfants, faites du bruit !


Une compilation très dense et violente sur la pédocriminalité en France. De nombreux extraits de vidéos publiées depuis ces 20 dernières années. Montage anonyme. Une bonne vue d'ensemble sur le sujet pour ceux qui le découvrent.

 L'Ukraine, Washington DC et Hollywood au centre de la pédocriminalité. Les médias sont terrifiés par la série en quatre partie que Mel Gibson va sortir en juillet. Un business plus important que celui de la drogue ou des armes. La censure est totale. Et les élites ont toutes les raisons d'être terrifiées...

« L’institution judiciaire se comporte de manière criminelle » Morad El Hattab (0h52m)
La défense et la protection de l’enfance sont l’un des combats qu’il mène avec courage. Homme de foi, Morad El Hattab est écrivain, géopolitologue, président de l’Alliance pour la France. Depuis des années, il tente d’alerter les pouvoirs publics sur le phénomène grandissant de la pédocriminalité internationale et nationale. Il constate par ailleurs avec stupeur que l’ASE, l’Aide Sociale à l’Enfance, organisme d’État de plus en plus controversé, c’est, dit-il, « 10 milliards d’euros par an. On découvre que 70 % des enfants qui sortent de là sont illettrés, 40 % SDF et ce dès l’âge de 18 ans. Qui admettrait une telle gabegie financière ? Un tel massacre concernant le bien-être et la sécurité des enfants ? »
Le 3 juin dernier, Morad El Hattab était près de Saint-Malo, en Bretagne, pour donner une conférence. Il a ensuite répondu aux questions d’Armel Joubert des Ouches, journaliste au magazine Nexus, dans un entretien passionnant de près d’une heure.

Reportage édifiant (16mn 🇨🇵) sur💀💀💀 la traite des enfants et le cœur d’Hollywood gangrené par la pédophilie des élites💀💀💀.
Mel Gibson est sur le point de les exploser tous❗
Mel Gibson a fourni des “renseignements précieux” sur les enfants considérés comme vulnérables aux trafiquants d’enfants en Ukraine, selon le fondateur de l’organisation caritative anti-trafic sexuel Opération Underground Railroad (OUR) de Tim Ballard.
Des vérités vont tomber bientôt concernant les trafics d’enfants dans le monde.
Elon Musk demande à ce que la liste des élites pédophiles soit publiée sur Twitter.
Le public va-t-il se taire ❓
Tim Ballard, ex agent du FBI, et Mel Gibson exposent les traffics sexuels et les traffics d'organes d'enfants à Hollywood et en Ukraine ainsi que la pédo-criminalité chez les élites. Le montant de ces traffics s'élève à 34 milliards de dollars annuels et dépassent ceux de la drogue ou du traffic d'armes. 800 000 enfants disparaissent chaque année aux USA, 220 000 en Grande Bretagne et plus de 100 000 en Allemagne.
En France, ce serait autour de 80 000.

Le Dr Jordan B. Peterson discute du nouveau film "Sound of Freedom", avec la star Jim Caviezel et l'inspiration réelle Tim Ballard. Le film détaille le travail de Ballard en tant qu'agent spécial pour lutter contre le trafic sexuel et le commerce sexuel des enfants. Ils approfondissent la psychologie de la pédophilie, la nature du bien et du mal et comment une foi constante en Dieu a guidé les trois. Tim Ballard est le fondateur et PDG d'Operation Underground Railroad (OUR), qui localise et sauve des enfants en danger victimes de réseaux de trafic sexuel. Auparavant, il a accumulé une décennie d'expérience en tant qu'agent spécial au sein du département de la sécurité intérieure, travaillant comme agent d'infiltration pour l'équipe américaine de saut du tourisme sexuel impliquant des enfants. Jim Caviezel est un acteur américain de premier plan et un nom familier en grande partie pour son interprétation de Jésus-Christ dans "La Passion du Christ, » (suite à venir en 2024). Il a eu une carrière de plusieurs décennies à la fois à l'écran et hors écran et est un défenseur de la foi dans le monde moderne.

Des pseudo-journalistes criminels nous ont fait croire pendant vingt ans que l'horreur de l'affaire Epstein n'était qu'une fumeuse "théorie du complot", de même que toute idée qu'il y eût dans le monde des réseaux puissants et organisés consacrés entièrement au trafic le plus immonde, le plus sordide et le plus abominable qui soit: celui des enfants. Las! Si le vrai journaliste doit se faire appeler complotiste, qu'il en soit ainsi, et que ce titre soit aujourd'hui le plus noble, le plus héroïque et le plus courageux qui soit!
D'une part l'Université de Stanford et le Wall Street Journal viennent de révéler l'existence d'un réseau pédo-criminel massif sur Instagram, dans lequel les enfants, réduits à l'état de marchandises, étaient appelés des "pizzas" - ce qui n'est pas sans rappeler une autre "théorie du complot" tant fustigée par les criminels pseudo-journalistes qui se reconnaîtront par delà leur honte.
D'autre part Mel Gibson vient de sortir, après avoir passé de très nombreux obstacles aussi suspects qu'insensés, un film choc tiré de l'histoire vraie du héros anti-pédo-criminalité Tim Ballard. Si ce film censuré de partout a dépassé les scores du dernier (et pitoyable) Indiana Jones, la réaction des Média de Grand Chemin est à vomir: du Guardian à CNN en passant par la BBC, on est prompt à disqualifier ce courageux ouvrage cinématographique de "théorie du complot Qanoniste". Le trafic international d'enfants est bien réel, il bénéficie bien à des réseaux extrêmement puissants, comme nous le rappelle Karl Zéro qui lutte contre lui depuis dix ans.

Jacques Thomet a effectué toute sa carrière de journaliste à l’AFP, où il a travaillé pendant plus de 30 ans. Il a notamment exercé en tant que correspondant dans plusieurs pays d’Amérique du Nord et du Sud avant de revenir à Paris où il a été rédacteur en chef. 
Depuis 2006, Jacques Thomet poursuit son travail d’investigation de façon indépendante. Ses enquêtes l’ont amené à écrire plusieurs ouvrages sur l’affaire Ingrid Betancourt, l’AFP et l’affaire Outreau. 
Dans son dernier livre intitulé La Pédocratie à la française – La chute des intouchables, paru aux éditions Fabert, Jacques Thomet expose les résultats de dix années passées à enquêter sur la pédocriminalité en France. 
Un livre dans lequel il dénonce « l’insupportable omerta en France sur les viols d’enfants », le silence, voire parfois la complaisance des médias, « la cécité de l’État », « l’impunité des prédateurs dans l’élite » et les complicités « actives ou passives » dont ils bénéficient au sein de la magistrature et des forces de l'ordre, le crime organisé autour de réseaux pédocriminels, ainsi que « l’inertie judiciaire et policière » dans le cadre de plusieurs affaires. 
Quel regard porte Jacques Thomet sur la façon dont les médias couvrent le sujet de la pédocriminalité ? 
Comment expliquer « la mansuétude judiciaire » à l’égard des pédocriminels ? La France est-elle « l’eldorado des pédophiles » comme le déclarait Me Marie Grimaud en 2018 ? 
En quoi l’affaire Outreau constitue-t-elle « un Hiroshima de l’enfance » selon Jacques Thomet ? Quel a été son impact sur les procès d’affaires pédocriminelles qui ont eu lieu depuis ? 
Y a-t-il un déni de l’existence de réseaux pédocriminels en France ? Que valent les accusations de complotisme parfois avancées lorsque le sujet est abordé ? Comment faire la part des choses ? 
« La chute des intouchables » est-elle inéluctable ou les affaires Matzneff et Duhamel sont-elles des épouvantails ? 

Voici une interview exceptionnelle de l'avocat français Morad El Hattab par Nexus qui prouve avec des faits et des noms l'implication de plusieurs personnalités politiques et influentes dans la protection de pédocriminels et de réseaux pédocriminels, allant jusqu'à l'élimination physique (meurtres) de policiers enquêteurs sur les ramifications de l'affaire Epstein à Paris et s'étant approchés trop prés de la vérité. La France est véritablemement "Pedoland".

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Retrouvez toutes les posts de la série Se réveiller moins cons ici !

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23 juil. 2023

794. Une histoire de Blob: La Chute



UNE HISTOIRE DE BLOB: LA CHUTE

"S'il n'y avait pas de doubles standards, ces enculés de progressistes-mondialistes n'auraient aucun standard du tout." 

Vous le savez peut-être pas en ces jours paresseux, parfois chauds, parfois plus frais, souvent secs autant que pas secs du milieu de l'été, mais les choses deviennent assez incontrôlables dans la république américaine. 
Robert F. Kennedy, Jr. a fait exploser le Parti démocrate avant-hier lors de l'audience du sous-comité de la Chambre sur la militarisation du gouvernement, agissant comme un humain normal tout en étant attaqué par un troupeau de harpies criant désespérément "Russie, Russie, Russie", comme si que ça signifiait plus rien. Il les a qualifiés de pires que les McCarthyites des années 1950, a réprimandé leurs grossièretés insensées soutenant la censure et les a laissés dans un état de disgrâce terminale.

Il se trouve qu'il se présente à l'investiture de ce même parti démoncrate qui s'assomme pour le détruire. Pour gagner ce gros lot, il va devoir soumettre un millier de démoncrates de premier plan à un acte exténuant de repentance et de contrition - et vous devez alors vous demander : qui voudrait même gagner le soutien de créatures aussi viles que Debbie Wasserman Schultz, de Jerrold Nadler et surtout d'Adam Schiff, et encore moins être associé à eux dans le même club d'enculés de première ?

Ailleurs autour de la scène cette semaine, on a les singeries de plus en plus dégénérées du FBI alors que les dénonciateurs sortent des fourrés révélant la pourriture derrière le réalisateur Chris Wray et son patron l'infâme et insipide Procureur Général Merrick Garland. 
Ce Blob glouton, empli de turpitude du Deep State, a grandi et s'est infecté avec tant de dissimulations qui se chevauchent qu'ils ont plus assez de carpettes pour balayer leurs crimes sans parler de leurs merdes à la puanteur si pestilentielle qu'elle passerait de toutes manières sans la moindre difficulté à travers la trame la plus serrée du plus perçant épais des tapis persans. 
Les méfaits massifs d'Hillary Clinton à Skolkovo, la Silicon Valley moscovite et avec Uranium One, branche du groupe nucléaire russe Rosatom, ont ouvert une voie directe à travers le coup d'État ukrainien de 2014, au RussiaGate, à l'opération mondiale de trafic d'influence de la famille Biden et à tous les actes mensongers entre les deux, y compris les mensonges de la FISA, le piège du 06 Janvier, des centaines de poursuites malveillantes et trompeuses, la fraude Covid-19, la censure et la tyrannie médicale,

Et qui c'est qu'a eu l'idée brillante, de toute manière, d'installer cet escroc dégoûtant et incompétent nommé "Joe Biden", comme chef d'État ? Ils savaient sûrement bien avant 2019 que son fils, le convoyeur de fonds, extirpait des pots-de-vin en Ukraine, en Chine et ailleurs, en même temps qu'il fréquentait des putes et trafiquait des gosses tout en détruisant son cerveau avec du crack et en buvant un demi-litre de vodka par jour. 
Et on nous raconte que la CIA et le FBI étaient au courant de rien de tout ça, même avant octobre 2019 lorsque l'ordinateur portable de Hunter bourré de preuves graphiques, plus salaces les unes que les autres, leur est tombé entre les pognes ? S'ils savaient rien de tout ça, alors à quoi que ça sert d'avoir une communauté du renseignement ?

Je suppose que c'était l'idée à Obama de coller "Joe Biden" à la Maison Blanche dans le vain espoir d'utiliser ce criminel captif pour éviter toute responsabilité pour les saloperies susmentionnées qui se sont produites pendant les deux mandats de cette pédale mariée à une femme à bite. La mission était à l'origine celle d'Hillary Clinton – elle-même avait beaucoup en jeu – mais elle a bâclé le boulot en 2016 en permettant à Supertramp Trump de se glisser à la 1ère place du Hit-Parade. C'est marrant de regarder en arrière et de voir comment que le puissant Blob glouton s'est figé après cette élection - comme un macrophage géant - pour encercler et éliminer Trump, qui savait apparemment pas pendant de nombreux mois à quoi il était confronté : toute la bureaucratie permanente de l'état profond mondialiste. De toute évidence, le Blob n'a réussi qu'en partie à désactiver Trump, qui a travaillé assidûment depuis 2021 pour rassembler la plus grosse moitié du pays de manière militante contre le Blob glouton et son Blobisme,

Le problème, c'est que le Blob lui-même est devenu un trouble immunitaire pour le régime connu sous le nom des USA, et menace maintenant de détruire tout ce que le pays représente et tout ce qui est déployé sur le paysage d'un océan à l'autre, si les bombes nucléaires hypersoniques venaient à prendre leur envol je veux dire. Ce sont des semaines dangereuses à venir. La pédale est au plancher… le caoutchouc chauffe sur le bitume, et nous semblons assister à un dénouement de type Thelma et Louise version maousse..

Le Blob lui-même, avec le Parti démoncrate en son noyau, et les organites maléfiques Mitch McConnell, Lindsey Graham et leurs semblables flottant dans le réticulum endoplasmique, est devenu fou en tentant de protéger son précieux trophée de bowling sacré du libéralisme, Barack Obama pour pas le nommer, de tout examen . 
Appeler Obama à rendre des comptes, bien sûr, serait considéré comme l'acte ultime du "racisme suprémaciste blanc" américain, un endroit où trop de gens ne souhaitent pas aller de peur de s'y piquer. Ainsi, il peut échapper à la responsabilité jusqu'à ce qu'il (et le reste des américains) soit parti et que l'histoire le rattrape.

Mais se doute-t-on désormais que " Joe Biden " doit partir, et le plus tôt possible ? Il y a sûrement suffisamment de preuves pour organiser une destitution à la Chambre et la relancer aussi rapidement que les démoncrates ont accéléré leurs deux destitutions de Trump. 
Une destitution forcerait, bien sûr, un procès au Sénat. C'est probablement le seul événement d'actualité que le New York Times , le Washington Post, et CNN ne peuvent pas fuir - comme ils se sont planqués lors des audiences de dénonciation de cette semaine et de la solide performance de Robert.F. Kennedy contre les militants de la censure de la Chambre. 
Dans un procès au Sénat, la pourriture sera finalement exposée devant le peuple pour la juger, que le Sénat se résolve à condamner "Joe Biden" ou non. 

Quoi qu'il en soit, ça mettra fin à la prétention de ce président gâteux et criminel en plus d'être traître, de se présenter à la réélection, et au cas où qu'il serait condamné, ses pouvoirs de grâce ne s'étendent pas à cette procédure extraordinaire du Sénat. 
Puis il sera temps de s'occuper de la Kamala Harris et pourquoi pas ensuite de ses mères maquerelles, la Clinton et la Pelosi...

21 juil. 2023

793. Le sonneur spoiler de Kermelin

 

LE SONNEUR SPOILER DE KERMELIN
(En Bretagne, on aime pas les cachotteries,...,)

La forêt n'en avait rien à cirer de leur bien-être, elle ne voulait pas d'eux chez elle. Des feuilles mortes craquaient sous leurs pieds et des corbeaux silencieux siégeaient tels de sinistres inquisiteurs juste au-dessus dans les branchages. L'odeur humide de l'automne pourrissant était faussement mielleuse, et une boue noirâtre s'accrochait à leurs basques, les empesant et les tirant vers le bas. Le soleil n'atteignait jamais les sentiers, même les jours les plus brillants, et lorsqu'il se couchait, les ombres étouffaient les sentiers.

Youenn leva haut sa torche. La flamme orange et scintillante taquinait l'obscurité et même un chouïa plus que ça. Elle n'apportait pourtant aucune chaleur contre les vents qui annonçaient l'hiver.

" Lukaz ! " appela-t-il d'une petite voix. Le nom était doux, léger et avalé par l'obscurité qui l'entourait. Un maigre repas qui ne lui valut pas un écho.

" Lukaz ! " appela Maïwenn, la femme à Youenn. D'une main, elle serrait fort son châle contre sa poitrine, et de l'autre, elle brandissait sa propre torche. " Lukaz ! Lizig !"

Aucune réponse.

Combien de fois avaient-ils appelé ces noms, sans jamais se demander s'il y aurait une réponse ? Une dizaine de fois par jour ? Cent ? Parfois un appel affectueux, d'autres fois une sévère réprimande. Oh, ce qu'il donneraient maintenant, pour entendre Lukaz inventer une autre excuse pour se dérober à ses corvées - il accepterait volontiers le mensonge du garçon. Ou pour entendre Lizig se lamenter sur ses attentes au bourg voisin du Faouët, sur le fait que personne ne pouvait y être assez bon. Il lui jurerait qu'il lui trouverait un prince ou passerait le reste de sa vie à le dégotter. Il donnerait n'importe quoi pour ça, et s'il tombait sur le diable lui-même, il offrirait jusqu'à son âme.

Mais le Diable avait plus de bon sens que de parcourir ces bois.

Youenn regarda autour de lui et vit de lointains points de lumière dans la forêt. De minuscules yeux rouges clignotaient constamment, des branches noires essayant de les gratter. Des cris étouffés s'élevaient de ces gens, les autres habitants du bourg, tous criant les noms de leurs progénitures dans le vide.

" Erwann !"

" Solenn !"

" Katell !"

Toujours aucune réponse.

La forêt exhala une autre respiration sifflante de charogne et toutes les lumières disparurent. La torche de Youenn crachota de détresse, le feu presque arraché de la torche par une saute de vent. Il l'abaissa pour la protéger de son corps, pour la protéger comme il aurait pu protéger ses enfants. Comme il aurait dû le faire.

Il se mit à pleuvoir. Des gouttes aussi froides que du fer transpercèrent la crasse de son visage. Sa torche sifflait à chaque fois qu'elle était poignardée par les gouttes glacées. Maïwenn s'enfonça plus profondément dans son châle et Youenn enroula son bras autour d'elle, incapable de dire qui des deux frissonnait le plus.

Quelques lumières lointaines réapparurent. Que ce soit à cause de la pluie, ou du vent, ou… mais non. Ils avaient tous juré qu'ils chercheraient jusqu'à ce qu'ils trouvent quelque chose. Jusqu'à ce qu'ils les retrouvent . Leurs enfants étaient perdus et seuls et avaient besoin d'aide.

Maïwenn grinça. Elle était à bout de larmes et trop fatiguée pour paniquer. " Vous auriez dû le payer pour nous avoir débarrassés des rats."

Il ne pouvait pas dire si elle l'avait vraiment dit, ou si c'était la même voix qui le harcelait depuis le matin. La voix qui n'offrait ni quartier ni sursis. La voix qui ignorait chaque fois qu'il était d'accord, chaque fois qu'il suppliait de faire les choses correctement. Ce n'était pas le Diable qui le tourmentait, car lui aussi ignorait toutes ses supplications, toutes ses offres de réparation.

Qu'est-ce que c'était que mille lurs d'argent ? Des réparations aux piles du pont ? De nouvelles ardoises sur le toit de l'église ?

" Un salaire honnête pour un travail bien fait ", avait dit le joueur de cornemuse.

Mais comment Youenn, maire du village, pouvait-il justifier de payer quoi que ce soit à ce sournois sorcier ? Le diaboliste vagabond était probablement le cousin de celui qu'avait maudit l'autre bled là-bas dans la lointaine Bohême du nord en premier lieu. Mais ça, Youenn et ses administrés ne pouvaient que l'ignorer.

Pourtant, s'il avait une seconde chance de payer maintenant, il la saisirait. Au final, mille lurs d'argent leur avaient coûté l'âme de Kermelin.

" Vous auriez dû le payer", gémit à nouveau Maïwenn. Elle écarta son bras tandis qu'ils continuaient à marcher péniblement à travers les bois obscurs.

Nous aurions dû, pensa-t-il, mais peu importe. L'acte était fait, les dés jetés. Son regard tomba sur ses pieds. Ils étaient tellement incrustés de boue qu'ils se fondaient dans le sol. Il ne pouvait pas dire où ils finissaient et où commençait la terre, et la boue l'agrippait, l'entraînait vers le bas. Je suis déjà à moitié dans la tombe. Mon seul espoir est de retrouver nos enfants, et je n'aurai pas de repos tant que nous ne l'aurons pas fait. C'est seulement ainsi que je serai racheté.

Et puis nous nous vengerons de ce maudit sonneur de biniou.

Le sol était une mer huileuse, trop profonde même pour les ombres. Youenn ne remarqua jamais quand le chemin se mit à descendre. Son pied s'abattit violemment dans le vide, et il dégringola soudain une pente. Avec chaque roulade, la boue glaciale l'incrustait davantage, couvrant ses vêtements et sa peau, effaçant ses yeux, obstruant ses oreilles. Il tenta de crier en tombant, mais la boue avait rampé jusque dans sa cavité buccale. Il saisit sa langue, l'enfonça dans sa gorge. Enterrant son souffle.

Il roula pendant une éternité, les jambes brisant des arbustes et ses bras cognant des pierres. Son corps apprit le langage des ecchymoses et des fractures, et quand finalement il s'immobilisa, une quinte de toux brûlante s'empara de lui. Il pouvait à peine se mettre sur les mains et sur les genoux, exhumant la saleté de son gosier en vagues destructrices. Vertiges. Blessures brûlantes. Sueur froide. Et quand il ouvrit enfin les yeux, il était dans une obscurité totale.

Tout ce qu'il pouvait entendre était le clapotis de la pluie, et la seule odeur était la puanteur des sous-bois en décomposition. Ses mains s'enfoncèrent dans la boue figée, mais il trouva aussi ses doigts s'enroulant autour de choses plus dures – des pierres, peut-être, ou des racines. Peut-être, imagina-t-il, venait-il de s'agenouiller devant un grand arbre qui le jugerait.

" Youenn !" il entendit une voix faible. Il la chercha, incapable de placer le son et chaque tour de son cou un nouveau choc de douleur, mais alors il vit une mince lumière derrière lui. Maïwenn glissa prudemment là où Youenn était tombé, tenant précairement sa torche.

" Je suis là !
- Youenn !" Sur un terrain stable, elle remonta ses jupes et s'approcha de lui.

Il se mit à genoux. Lorsque le petit cercle de lumière de sa torche l'enveloppa, il se regarda. Il était sûr qu'il saignait, mais il ne pouvait pas distinguer le sang de la flotte. Peu importait de toute façon. La boue s'accrochait à lui, durcissait sur sa peau. La pluie ne servait plus qu'à combler les fissures et les crevasses. Il ne pouvait même plus voir ses mains.

Mais il vit ce que ses mains tenaient. Les pierres, ou les racines autour desquels ses doigts s'étaient enroulés. Des trucs courbés, courts, fissurés. Blanchâtres.

Ils jonchaient le sol au bas de la pente : un étrange jardin de tiges blanc-cassis cassé, teintées de rouge comme avec du jus de fruits des bois. Certaines minuscules, certaines aussi longues que ses avant-bras. Des pierres blanches lisses et sphériques parmi les tiges - rondes, avec des trous noirs, presque comme des yeux.

Maïwenn émit un bruit, un halètement animal. Sa main tremblante couvrit sa bouche, ça tombait bien, elle n'avait pas les mots.

Une lueur attira l'attention de Youenn, une lueur dans l'ombre. Une paire d'yeux. Ensuite une autre. Puis, d'innombrables yeux tout autour d'eux, juste au bord du cercle de lumière. La pluie vint à bout de la flamme sur la torche de Maïwenn, les plongeant à nouveau dans les ténèbres.

Il entendirent les rats avant de sentir leurs morsures.

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17 juil. 2023

792. Prise de conscience de la situation


PRISE DE CONSCIENCE DE LA SITUATION

Dans tous les domaines, maladies, handicaps, cancers, cardiologie, autisme, fertilité… Ils se sont plantés, pire, ils se sont vautrés !!! Soit, ce qui est probable, volontairement, soit, les chances en sont égales, en le faisant volontairement et expressément exprès.
Et si le Dr Geert Vanden Bossche avait raison ? Le virologue néerlandais, ex membre de GAVI et de la fondation Bill & Melinda Gates, a déclaré au début de l'épisode de Covid-19 en 2020 que vacciner le monde en pleine épidémie était insensé car cela entraînerait le virus à évoluer plus dangereusement tout en désactivant le système immunitaire humain.

La semaine dernière, il a averti que le monde était à quelques semaines d'une telle épidémie de variante d'évasion immunitaire nouvelle et mortelle que ça allait entraîner une vague choquante de maladies et de décès parmi les personnes qui ont reçu plusieurs doses de vaccins Covid-19. 
Il y a déjà 13 millions de décès dus au vaccins reconnus et répertoriés officiellement  dans le monde, et ce en se basant sur des déclarations qui, selon les experts, ne représentent qu'entre 1 et 10% de la réalité. Calculez vous-mêmes la fourchette du chiffre réel..
Pour la France, on a pas de chiffres parce que soit disant, les services de l'état ont "oublié" fort à propos de les collecter. 
L'hécatombe se produira en plus d'une augmentation déjà accélérée des effets indésirables latents des vaccins se manifestant par des cancers agressifs, des troubles sanguins, des lésions cardiaques, des maladies neurologiques et bien plus encore.

À ce stade de la saga Covid-19, la civilisation occidentale en général, et l'Europe et les États-Unis en particulier, ont sombré dans une psychose de groupe épique à la suite du niquage mental géré et induit par leurs propres gouvernements en collusion avec une industrie pharmaceutique métastasant sur l'argent comme un cancer agressif se nourrit de sucre dans un corps humain. 
Les citoyens craintifs et lobotomisés ont avalé toutes sortes d'irréalités qui leur étaient imposées au moyen de la propagande et de la censure.

On sait toujours pas avec certitude comment, qui et pourquoi, exactement, la Covid-19 s'est déchaînée sur le monde - mais on a notre petite idée qui s'affine de jours en jours-, et les agences de santé publique ne veulent pas que vous le sachiez. 
L'acte peut-être le pire et le plus malhonnête a été la suppression officielle des traitements efficaces avec des antiviraux courants et sûrs qui auraient pu sauver des millions de vies. Et tout ça juste pour préserver la protection contre la responsabilité des fabricants de vaccins grace aux autorisations d'utilisation d'urgence. 
En fait, les gouvernements ont depuis le début des opérations milité et militent toujours contre la vente et l'utilisation de l'ivermectine et de l'hydroxychloroquine, qui pourraient être prises à titre prophylactique en prévision d'une nouvelle épidémie.

Donc donc donc, si ces populations ont été rendues folles par les autorités qui ont attisé leur peur et en ont profité, que se passera-t-il si cette peur se transforme plutôt en colère ? 
Parce que c'est exactement ce qui se passera lorsque les Européens, les Américains, et peut-être même d'autres, réaliseront qu'ils ont été victimes de la plus grande fraude meurtrière de l'histoire. 
Cette colère va chercher des cibles, et ils vont les trouver très facilement et les pendre par les couilles aux réverbères, aussi bien leurs propres représentants gouverne-mentaux que - et comprenez-le - les mecs et les bonnes femmes de l'establishment médical et médiatique qui ont trahi leurs patients comme leurs auditeurs de manière si horrible.

Il est tout simplement impossible de dire exactement comment que ça se déroulera sur le terrain. Y-aura-t-il des tripes sur les trottoirs ou des têtes dans les caniveaux ? Difficile à dire sans boule de crystal. 
Des gouvernements tombent déjà - Espagne, Pays-Bas - mais il ne s'agit pour l'instant que de simples chutes parlementaires selon les procédures politiques habituelles. 
De nombreux pays n'ont pas de telles procédures pour changer de gouvernement en temps de crise. Au lieu de ça, nous avons un président embourbé jusqu'au cou dans le scandale de la corruption et la brutalité de son exécutif, et des partis politiques sombrés dans la corruption, et aucun moyen de s'en débarrasser, sauf des élections dans près de deux ans - des élections que de moins en moins de monde croient honnêtes.

Cette crise de mauvaise foi et de maladie se produit en même temps que la civilisation occidentale entre dans une crise tout aussi vicieuse de l'économie et des finances.
L'Europe et l'Amérique sont fauchées comme les blés. Tous jouent à des jeux avec leurs systèmes bancaires conjoints et leurs devises. 
Toutes sont des économies de désindustrialisation strictement basées sur la production industrielle de biens qui ne sont plus produits, et prétendant les remplacer par des économies de vapotage informatique. Cela ne peut pas fonctionner et ne peut que mal se terminer par un effondrement du niveau de vie.

Ces dernières années, une apparente coalition d'élites mondiales, fonctionnant dans des organisations telles que le Forum Économique Mondial, l'OMS, l'UE, le FMI, les banques centrales et d'innombrables ONG, ainsi que des unités de renseignement obscures et ce qui reste des anciens médias d'information, ont promu des programmes de contrôle descendants de plus en plus désespérés pour empêcher une rupture dans un désordre économique et politique généralisé. 
Leurs efforts basculent de plus en plus vers le faux-semblant.

Essayer d'imposer les monnaies numériques de banques centrales et les passeports sanitaires ? Vous n'obtiendrez qu'un chaos de solutions de contournement, de non-conformité et probablement d'opposition violente. Continuez cette guerre stupide, déshonorante, perfide et inutile en Ukraine et vous courez le risque de transformer la civilisation occidentale en un ensemble assorti de cendriers.

Comme vous pouvez le voir, il y a déjà eu suffisamment de méfaits officiels, de crimes et de mensonges pour énerver gravement la population. 
Si le Dr Vanden Bossche a raison, nous nous dirigeons peut-être vers le choc final d'une époque maléfique. Une sorte de correction monumentale s'imposera. Le peuple aura besoin d'un moyen de retrouver une autonomie crédible, soit par un changement de personnel dans chaque lieu de pouvoir, soit par une révision de la structure et de la procédure. 
Pour l'instant, il y a peu de chance que nos institutions puissent gérer l'une ou l'autre de ces options. Il faut maintenir la conscience de la situation tandis que nous nous glissons dans l'inconnu.

Le Grand Réveil dénoue les couches de corruption et dévoile un chemin vers un avenir meilleur qui nécessitera sûrement certains outils pour l'écrémage des mondialistes et leurs complices ayant promu ce crime contre l'humanité. 

Lesquels choisirez-vous ? Des baïonnettes, des serpes ou des crocs de boucher ?
Préparez-vous à être inspirés !


Et pour finir, une petite vidéo au cas où que tout ça serait pas assez clair:
Un poids lourd du journalisme d'investigation déballe du lourd sur les interdictions faites à l'Ivermectine et à l'Hydroychloroquine afin d'imposer les vaksins tueurs. Complicité de l'AFP et des médias. Complicité criminelle des gouvernants et des administrations de santé. Jean Loup Izambert vient nous présenter son nouveau livre "Tous vaccinés, tous en danger."
C'est notre ami Claude Janvier qui officie dans son émission Libres Paroles, l'émission littéraire et politique qui sera la tribune dans laquelle Jean Loup Izambert nous détaillera les résultats de son enquête.
Du lourd !

15 juil. 2023

791. Six secondes d'Éternité

 

SIX SECONDES D'ÉTERNITÉ

" La première étape," dit doucement le vendeur, " consiste à choisir lequel de nos forfaits 'Au-Delà' correspond le mieux à vos besoins."

Gaspard regarda fixement l'éventail ahurissant de vignettes devant lui : 'Millennium Plus', 'Douze mois parfaits plus que parfaits' et 'Le top du top des six minutes du monde de votre vie' étaient tous tout aussi déroutants. " Peut-être pourriez-vous me présenter certains de vos best-sellers ? " se hasarda-t-il.

" Bien sûr que plus que bien sûr, Monsieur." La déférence et le sourire qui l'accompagnaient étaient juste un tout petit peu trop parfaits – presque posés, pourrait-on dire sans être sûr de pas se tromper. Là encore, 'Au-Delà S.A.' était actuellement en tête du peloton en matière de soins post mortem : d'innombrables célébrités avaient vanté l'entreprise et la valeur des actions doublait presque chaque semaine.

" Nous fonctionnons sur une structure pyramidale, pour ainsi dire", commença le vendeur.
Notant l'expression dubitative sur le visage de Gaspard, il se dépêcha de clarifier. " Je ne parle pas d'un système pyramidal, bien sûr – nous ne vous demanderons pas de vendre quoi que ce soit ou de recruter de nouveaux membres. Nous avons beaucoup trop de succès pour ça. Non, ce que je veux dire, c'est une sorte de pyramide du temps, si vous voulez, avec une base de dix millénaires diminuant progressivement jusqu'à six secondes au sommet. L'expérience devient plus personnelle au fur et à mesure que l'on monte, d'où la diminution rapide de sa durée.
- Mais je vois que c'est le même prix pour dix mille ans et pour six secondes.", objecta Gaspard. " Tout ça n'a aucun sens."

Le vendeur soupira. " Vous payez pour la qualité ou pour la quantité, Mr. Meuzan – vous ne pouvez pas avoir les deux. Maintenant, pourquoi ne pas mettre le casque et tester vous-même des exemples du programme ? Après tout, vous n'achèteriez pas une nouvelle voiture sans l'avoir d'abord testée, n'est-ce pas ?"

Gaspard accepta de poser sur son nez les lunettes audio 3D proposées et les glissa sur ses yeux. Rien ne se passa. "Pourquoi que ça marche pas ?" demanda-t-il
- Si vous voulez bien simplement toucher du doigt le bouton 'Démarrer' sur l'écran, Monsieur, le programme vous guidera au travers des dix possibilités pour vous permettre de choisir l'expérience 'Au-Delà' optimale pour le moment où vous en aurez besoin."

Tu veux dire quand que je serai mort, se dit Gaspard. Et pourquoi pas ? De nos jours, personne n'avait plus besoin de cesser d'exister une fois que son corps avait cessé de fonctionner. L'époque de la congélation cryogénique était révolue depuis longtemps et la prolongation de durée de vie de la mémoire était la nouvelle voie à suivre.
Dix millénaires semblaient être une aubaine pour le prix proposé. Il toucha l'écran qui flottait en l'air devant lui et attendit de voir ce qui allait se passer.

C'était comme s'il regardait une vidéo accélérée. Au début, il ne vit rien d'autre qu'une noirceur totale, puis un brillant éclat de lumière brisa la noirceur d'encre et parsema le ciel d'innombrables étoiles. Il concentra son attention sur un astre qui semblait briller moins vivement que les autres et se retrouva à dégringoler vers lui, attiré par une force inconnue.
De son point de vue dans le firmament au-dessus de la surface, il regarda la terre stérile se fissurer et des sources jaillir, se gonflant progressivement pour devenir des rivières et des océans. La végétation se mit à pousser là où la terre était arrosée : des plantes et des arbres fleurirent ; des bois et des forêts commencèrent à parsemer la planète. 
Ensuite, la vie commença à grouiller dans l'eau : il remarqua des arthropodes, puis des crustacés et des poissons qui se déplaçaient sous les vagues. Au bout d'un moment, des créatures rampèrent hors de la mer jusqu'à la terre ferme, leurs membres prenant forme au fur à mesure de leur progression. Certains des lézards se précipitèrent dans la forêt; d'autres s'étendirent sur des rochers ; et un autre groupe fléchit ses puissantes pattes antérieures en ailes et s'envola dans le ciel. 
Peu à peu, les lézards forestiers évoluèrent en sous-espèces, différant par leur taille et leur forme. Certains chassaient les plus petits, tandis que d'autres se contentaient de grignoter de l'herbe et des feuilles, mais au fur et à mesure que la température se refroidissait, les créatures s'évanouissaient en poussière.

" Si vous choisissez notre forfait 'Déca-Millennium'", commença une voix off pétillante, " vous pourrez voir dix mille ans de l'histoire de notre univers en temps réel. Imaginez être témoin du 'Big Bang' ou regarder la vie commencer lentement à évoluer. Veuillez noter que vous ne serez qu'un spectateur dans ce processus et que vous ne pourrez interagir avec aucune des créatures que vous verrez. L'évolution humaine se produit progressivement sur une période d'au moins six millions d'années, vous devez donc réfléchir attentivement où vous souhaitez vous placer dans l'histoire si vous choisissez cette option."

Cela ressemblait à dix millénaires où il ne s'était potentiellement pas passé grand-chose. L'option des dix siècles était-elle meilleure ? se demanda Gaspard en appuyant sur l'écran devant lui.

Encore une fois, le temps sembla filer. Des gens mal fagotés (des serfs ? des paysans ?) vaquaient à leurs occupations, labourant des champs et construisant des villages qui se transformèrent progressivement en petites villes puis en villes. Ce n'était pas terriblement excitant. Ce n'est qu'à la fin de l'échantillon que Gaspard commença à reconnaître des personnes et des lieux dont il se souvenait depuis sa plus tendre enfance. " Bonté divine !" s'exclama-t-il, stupéfait. " C'est tante Agathe ! Mais elle est morte il y a des années !   
- Selon vos préférences personnelles," interrompit la voix off comme si elle était activée par son commentaire, " vous pouvez choisir d'inclure votre propre durée de vie dans le délai imparti. Veuillez noter que vous ferez l'expérience de la vie exactement comme elle l'était la première fois. Notre technologie de pointe récupérera vos souvenirs cachés et oubliés pour garantir que tout est une copie exacte de la vie que vous avez vécue."

Gaspard ôta les lunettes de son museau et toisa le vendeur d'un air accusateur. " Vous voulez dire que je viens de revivre toute ma vie et puis c'est tout ?
- Dans le cadre de vos dix siècles choisis, oui," répondit la forme de vie artificielle. " C'est un pack assez populaire -
- Vous devez être en mesure de m'offrir quelque chose de mieux que ça." Quel était l'intérêt de prolonger sa vie si la majeure partie de cette dernière était passée à regarder une sorte de Netflix cosmique avant de vivre et de mourir exactement de la même manière qu'il l'avait fait auparavant ?

"Si vous vouliez essayer les autres échantillons gratuits, Monsieur..."

Et donc Gaspard demanda au programme informatique de lui montrer ce qu'il allait vivre pendant dix décennies, dix ans puis un an. 
Dix décennies, ce n'était pas sa tasse de thé, décida-t-il. Vraiment, c'était exactement comme l'option des siècles, sauf qu'y avait moins de soupe à regarder avant de revivre sa vie – dix fois. Douze mois par contre...

" Alors je peux choisir n'importe quel mois ?" demanda-t-il.
- Tous  les douze mois à compter de votre propre expérience, monsieur. 6 pour la moitié du prix. Beaucoup de gens choisissent de revivre les six premiers mois de leur mariage – alors qu'ils traversaient encore leurs périodes de 'lune de miel', pour ainsi dire." Un rire gêné accompagna ce commentaire. " Et vous aurez cent répétitions de votre choix pendant douze mois consécutifs avant que le programme ne s'efface."

"Et si j'essayais l'option six semaines ?" Gaspard pensa qu'il pouvait voir un schéma émerger.

" Mille répétitions."

C'était mieux comme ça, se dit-il en se léchant les babines. Mais quelles six semaines choisirait-il ? Ces deux semaines de plongée aux Seychelles avaient été incroyables, mais elles avaient été précédées d'une période de travail incroyablement stressante ; puis, une semaine après leur retour à la maison, il avait découvert que Marie avait eu une liaison – avec Gilles, son copain, son poteau. Il ne pouvait pas avoir les Seychelles sans éviter l'enfer du travail des semaines précédentes ou la douleur et le chagrin des semaines suivantes.
 
"Alors, je suppose que l'option de six jours permet dix mille répétitions, alors?"

Il pouvait choisir les six meilleurs jours de ses vacances ; sauf que, maintenant qu'il y repensait, il se souvenait d'avoir eu une attaque d'empoisonnement alimentaire à mi-parcours de leur séjour - il ne voulait pas revivre ça, et encore moins revivre ça dix mille fois. D'ailleurs, Marie avait semblé un peu distante, même alors. Elle devait se sentir coupable de cette liaison, même s'il avait supposé à l'époque que c'était plutôt dû au symptôme du débarquement prochain de ses anglaises qu'elle avait abondantes.

L'écran devant lui scintilla et une liste de spécifications apparut. Il avait raison : six jours à dix mille répétitions ; six heures cent mille fois; six minutes répétées un million de fois ; et, enfin, l'expérience 'Éternité' : six secondes en boucle continue jusqu'à la fin des temps.

Ce dernier forfait était ridicule : que pouvait-on faire en six secondes ? Mais six heures pourraient être une possibilité. Et s'il choisissait le jour de son mariage avec Marie ? Il pourrait l'épouser cent mille fois, et à chaque occasion, elle le regarderait dans les yeux et lui promettrait de l'aimer pour toujours. 
Il commença à travailler sur les horaires. Le mariage devait commencer à onze heures, bien qu'il ait été à l'église bien avant cela, attendant nerveusement dans son costume du matin, terrifié à l'idée qu'elle puisse changer d'avis à la dernière minute et le laisser tomber devant l'autel. Elle n'était pas arrivée avant onze heures vingt-cinq - presque une demi-heure de retard - mais tout le monde avait souri et avait dit que c'était la prérogative de la mariée et n'était-elle pas ravissante - même Gilles, son garçon d'honneur, le lui avait confirmé -  et il n'aurait jamais pensé que Marie l'eut trouvé particulièrement attractif jusque là.

Peut-être devrait-il commencer les six heures à partir du moment où qu'il s'était retourné et l'avait vue remonter l'allée dans sa direction - une vision de la perfection en satin et dentelle blanc cassé sans compter la lingerie fine qui devait se trouver en dessous ? Onze heures et demie, une heure pour le service, puis ils avaient eu des photos après - sauf qu'il s'était mis à pleuvoir comme vache qui pisse et que, de frustration, Marie avait jeté son bouquet à la gueule du photographe et s'était enfuie jusqu'à l'éclaircie. Voulait-il vraiment revivre sa colère des milliers de fois ?

Mais leur nuit de noces - c'était définitivement quelque chose qu'il revivrait avec plaisir encore et encore. La façon dont elle avait baissé les yeux quand il avait dégrafé sa robe et l'avait faite glisser autour de ses chevilles, dévoilant ce caraco aussi translucide que son voile de mariée, miam… Cela avait semblé un moment de pure perfection. Peut-être que dix minutes étaient tout ce dont il avait besoin après tout - il pouvait vivre sans la cérémonie de mariage tant qu'il pouvait apprécier le sentiment de savoir qu'elle était sienne et que rien ne pouvait l'éloigner de lui.

Un souvenir à moitié oublié ressurgit soudain. Alors même qu'il l'avait regardée, pris dans l'émerveillement de savoir que c'était sa femme et qu'il était sur le point de vivre la nuit la plus merveilleuse de sa vie, et trois secondes après le début de leur premier coït nuptial, on frappa avec insistance à la porte de la suite 'Lune de Miel' et l'un des huissiers, Michel, s'était excusé, expliquant que les costumes loués devaient être rendus au magasin le lendemain matin, et même si c'était techniquement le travail du garçon d'honneur de le faire, Gilles avait disparu avec l'une des demoiselles d'honneur et donc Gaspard devrait remettre son pantalon et aider Michel à retrouver le blazer manquant. À l'époque, il avait sincèrement pensé que sa nuit de noces avait été gâchée.

Peut-être pas ces dix minutes, alors. Devait-il choisir un moment antérieur dans leur relation, comme le moment où il avait proposé, ou la première fois qu'il l'avait embrassée ? 
Le problème était que, aussi merveilleuses qu'aient été chacune de ces expériences, il ne pouvait pas dire avec certitude qu'elles avaient été parfaites pendant l'intégralité des dix minutes qu'elles avaient duré. 
Quand il avait fait sa demande à Marie - la surprenant dans leur parc botanique local en se mettant à genoux et en lui glissant un élastique autour du doigt – elle avait pensé qu'il plaisantait. Rétrospectivement, il supposa qu'il ne pouvait pas la blâmer – après tout, un élastoc n'était pas aussi conventionnel qu'un diamant ; mais il avait honnêtement pensé qu'elle trouverait l'idée mignonne, ou du moins rigolote, sans parler de vouloir choisir elle-même sa propre bague de fiançailles. (Il savait à quel point elle était spéciale.) Il avait toujours le paquet d'élastiques vide maintenant, trente ans après qu'elle l'ait quitté, côte à côte dans un double cadre avec une photo de son doigt portant la "vraie" bague. Stupide, vraiment, d'être si sentimental.

Son esprit plongea plus loin dans le passé. Même leur premier baiser n'avait pas été sans problème. Il avait tout planifié avec tant de soin, garant sa voiture devant la maison de ses parents à la fin de leur premier rendez-vous et se penchant pour l'embrasser, ne réalisant pas qu'elle essayait de détacher sa ceinture de sécurité à ce moment-là. Il s'était pris le crâne à Marie en pleine poire et, pendant un instant, il avait cru qu'il s'était pété la mâchoire. Elle avait insisté pour l'emmener à l'intérieur et lui faire une poche de glace avec un sac de petits pois surgelés enveloppé dans un torchon ; et tandis que le geste l'avait rassuré sur le fait qu'elle tenait à lui, le baiser qu'elle lui avait ensuite déposé sur le front lui avait semblé plus platoné que passionnique.

C'était peut-être pour ça que les choses n'avaient pas marché entre eux, pensa-t-il maintenant. Ses sentiments pour elle avaient toujours été plus intenses que les siens pour lui. Dès l'instant où il l'avait vue pour la première fois, à travers une pièce bondée, il avait su qu'elle était faite pour lui. Ces six secondes où il s'était simplement tenu debout et l'avait reluquée, conscient que c'était la fille qu'il voulait épouser, étaient probablement les plus heureuses de sa vie. Si seulement il avait pu s'arrêter ici et maintenant - avant qu'il ne la connaisse plus profondément ; avant qu'elle ne lui brise le cœur.

Et c'est alors qu'il sût. S'il y avait un moment parfait qu'il voulait revivre pour l'éternité, c'était bien celui-là.

" Ahem." Le vendeur toussa discrètement. " Si Monsieur veut continuer...
- Non. J'en ai assez vu, merci." Gaspard retira ses lunettes une seconde fois et les rendit à l'androïde. " Je pense que je vais opter pour le pack 'Éternité' après tout.
- Très bien Monsieur. Et avez-vous sélectionné le moment précis que vous vouliez ?"

Gaspard hocha la tête.

" Alors je vais juste vous câbler, monsieur, afin que nous puissions récolter cette mémoire pour vous."

Alors que des doigts presque humains attachaient des diodes souples à son crâne, Gaspard prit une profonde inspiration, conscient que son rythme cardiaque s'était accéléré. Et puis il fut de retour dans le passé, levant les yeux de sa conversation avec Gilles pour voir entrer une belle femme plantureuse de l'autre côté de la pièce. " Bonté divine, qui est cette divine beauté ?"
Gilles haussa les épaules. " J'en sais rien, mon pote, mais putain, qu'est-ce qu'elle a l'air bonne !."

Mais déjà Gaspard savait, sans l'ombre du moindre doute, que c'était la femme qu'il voulait épouser.

Il allait contempler pendant six secondes sa taille de guêpe, le mouvement de ses hanches parfaites et le balancement de sa poitrine resplendissante pour l'éternité. 
La boucle idyllique d'un chouette gif animé.

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