212. Questions cosmiques?

C’est comme tictac, le gros codile de chez Peter Pan, ou comme le temps, il fait rien qu'à tous nous cavaler au cul. Tout le temps. Enfin, c’est sur ça que je rumine ce soir, surtout quand je pense à ça.
Nous sommes le 30 septembre, le centre SETI d’Aussaguel vient d’envoyer un message numérique vers Alpha du Centaure ou sa proche banlieue, - que ses hypothétiques destinataires recevront hypothétiquement, si leur officier radio ne fait pas grève ou n'est pas en pause café, dans environ 45 ans. Comptez en à peu près autant pour une hypothétique réponse.

Tellement de questions, si peu de réponses.

Mais si vous en avez, je me ferai un devoir de vous répondre…
Seulement, je vous demanderai de pas me poser de questions sur ma journée ou sur comment je me sens aujourd’hui. Ni sur mon boulot ou sur mes relations sexuelles avec Marylou.

Dina, – c’est notre chatte - va très bien, aussi ne vous prenez pas la tête pour ce qu’on risque de retrouver dans sa litière.
Vous pourriez m’interroger sur l’état de ma santé mais c’est probable que vous trouveriez ma réponse fort ennuyeuse. 
N’essayez pas non plus de me faire avouer quels films j’ai loués ou piratés dernièrement. J’ai bien vu une redif de "Million dollar hotel" comme vous l’avez peut-être lu et oublié y a pas longtemps, mais je suis sûr que vous êtes à des années lumière d’altitude au dessus de ce genre d’inepties de toutes manières...

Pour ce qui est de ce que je suis entrain de faire, de créer ou d’accomplir en ce moment - ouais, ben évitez ce genre de questions aussi sauf si ça vous cause vraiment une occlusion intestinale - parce que ça fait pas de bien de commencer à parler de quelque chose d’interessant et de se retrouver sur la liste d’attente pour un meilleur scoop.
Mais, bon, j'serai sympa ce soir, allez y quand même, posez votre question...

211. The Million Dollar Hotel

Les critiques n’ont pas toujours été tendres avec The Million Dollar Hotel de Wim Wenders - auteur entre autres de Paris-Texas - co-produit par la bande à Bono de U2 qui est à lui-même à l’origine d’une grande partie de la bande musicale avec d’autres musicos aussi doués qu’Eno ou Daniel Lanois, le plus new-yorkais de nos cousins québécois. Mais sorties de leur contextes visuels, les chansons du film n’en demeurent pas moins des chefs-d’œuvre. 
J’ai re-regardé ce film la nuit dernière sur Paris Première, une des rares chaînes à pas trop se foutre de nos gueules au niveau de ses choix cinématographiques. Et j’en ai eu le souffle coupé une fois de plus ! Putain de film psychédélique comme j’aimerais en voir plus souvent. Chaque rôle semble avoir été choisi avec des pincettes en or. Alors, après vous avoir parlé de Million Dollar Baby, je m'en vais donc essayer de tenter de vous faire aimer celui-ci:

J’adore Héloïse - non non, c’est pas celle d’Abélard - interprétée par Milla Jovovitch, surtout la scène où elle plie son bras pour le ramener contre sa tête, si lentement, si délicatement qu’on dirait un nouveau-né - appétissant, je le concède - .

L’apparence supposée attardée de Tom-Tom (Jeremy Davies), le rôle de Mel Gibson en flic mutant né doté d’un 3ème bras dans le gras du dos et qui doit s’efforcer de pénétrer l’univers de paumés - mais le sont-ils vraiment ou ont-ils trouvé là le moyen de vivre pleinement leurs vies en dehors des arcanes d’un système abhorré? - de la faune underground qui peuple cet hôtel de L.A. réquisitionné par la ville pour héberger ces gens qu'on voudrait cacher.

L’ambiance eighties, et même sixties, à la mode Warhol, pendant la petite sauterie lors du vernissage médiatisé des toiles bitumées d’Israël - Izzy - Goldstein ; le Velvet Underground - on a droit à un « Satellite of Love » de Lou Reed sur une scène d’un romantisme époustouflant et à une reprise hispanisante de « I am an Anarchist » de Johnny Rotten quand Tom-Tom pète les plombs dans un délire total entre les quatre murs de sa turne. Ou encore le pseudo Beatles qui chante "I'm the eggman, I am the Walrus" à un Gibson déguisé en un agent du FBI consterné...

Et toujours ce même cinquième beatles déjanté qui semble régner sur cet univers loufoque comme un politicien de chez nous : quand il s’agit de passer aux votes et qu’il a distribué les bulletins, il explique que le O c’est pour Oui et que le N, c’est pour Naturellement au cas ou quelqu'un ne l'aurait pas compris du premier coup. Non mais sans dec, ça vous rappelle pas nos démocraties ? Ou cette autre sortie cocasse, « Qu’on fasse tous les idiots, okay. Mais nos dirigeants devraient pas en faire de même ».

Ben oui quoi, c’est vrai, c’est pas pour ça qu’on les paye, merde…

Puis là où je me suis bien vautré, c’est là où le marchand d’art sort sa tirade sur la merde que représente pour lui les « Paint it black » sur toiles volées - à cet instant du film, on ne sait pas encore qu’elles le sont - du fils défunt du juif milliardaire.

Le fil est très mince entre l’art et la merde, dit-il, parfois les artistes eux-même ne s’en rendent pas compte. C’est le marchand d’art qui fait l’art et non le contraire…, putain, vous trouvez pas ça aussi profond sinon plus que le décolleté de Madonna ou de Britney Spears???

Mais le plus beau, le plus terrassant, c’est la réponse de Tom à Héloïse à sa question sur l’amour. Il ne peut être décrit comme on décrit un arbre ou la mer, c’est l’œil par lequel on voit, le pêcheur caché dans le saint, la lumière dans la peinture.

Ne le manquez pas la prochaîne fois!

210. Ça roule pour moi...

Quoi de neuf chez vous aujourd’hui? Rien?

Ben en ce qui concerne ma pomme pas grand chose non plus en fait à part le fait que j’ai une fois de plus la mâchoire en compote grâce au tripatouillage de mon maxilliaire inférieur par mon enfoiré de khmer rouge de dentiste nazi pas plus tard que ce matin.

Et tandis que je me dirigeais à pince pour mon rendez-vous de 11 heures vers son salon de torture exotique, d’un pas traînant, tentant tant bien que mal de vaincre la marche arrière vers laquelle semblaient à tout prix vouloir se diriger mes baskets pouraves, voilà t’y pas que je me retrouvai dans une de ces situations de merde comme j’en raffolais tant quand j’étais plus jeune et que j’avais de bonnes dents, genre celles qui vous les font grincer.

Et pas sous la roulette du nazi cité plus haut.

Le genre de situation qui vous donne envie de benner vos poubelles par la fenêtre ou de vous enterrer tête la première sous un tas de coussins épais.

Donc je marchais le long du port de plaisance en direction de la tanière de cet enfoiré pour m’en faire dévitaliser une de plus parmi la longue série prévue de longue date, quand j’aperçus un groupe de jeunes venant de la direction opposée.

Deux mecs et une nana qui ressemblait aux deux premiers. Un des larrons affichait ce regard suspicieux qui dit, « Je suis un mauvais garçon, et j’adore ça. » Il portait aussi sous le bras un paquet de journaux publicitaires gratuits.

Tandis que cette troupe se rapprochait, je le sentis venir. Ils causaient fort et s’esclaffaient de brusques risées de joie sinistre.

Celui qui portait les journaux demanda à la vieille qui me précédait d’une dizaine de pas si elle voulait un journal gratos. Ce à quoi elle répondit poliment « non. » et le jeune lui rétorqua, « Pas de blème, je t’en donne un quand même. » Sur ce, il lui en balança trois ou quatre exemplaires dans le dos et entre les omoplates.

Je pense que la vieille était trop choquée pour réagir parce qu’elle se retourna même pas et continua sa bonne femme de chemin. Elle tira juste un poil sur son col pour le remonter et progressa de son pas traînant. Je ne réagis pas non plus. Quelque chose en moi me disait, « Laisse les aller, et peut être qu’ils te laisseront tranquille. » Même si mon autre hémisphère voulait défendre l’honneur bafoué de la dame.

Mais je savais par mon expérience passée, que mes remontrances ne feraient qu’exciter leur belligérance.

Alors vînt mon tour de croiser ces oiseaux de proie. Tandis qu’ils se rapprochaient, j’essayai d’afficher le regard le plus téméraire et le plus endurci qui soit. Le genre de regard qui dit, « Si vous m’faîtes chier, j’vous écrabouille les vertèbres. »

Ce regard aurait pu fonctionner dans la cour d’une école primaire de banlieue chic mais pas ici dans la rue où je n’étais rien qu’un pèlerin de plus en route pour la torture. Aussi quand le porteur de journaux arriva à ma hauteur avec son regard menaçant, je compris illico que j’allais y avoir droit.

- « Hey m’sieur » qu’y me dit, « Tu veux un journal ? »
- « Non, » je lui dit, en espérant l’effrayer par ma réponse froide comme un frigidaire. Mais c’est moi en fait qu’avais les chocottes. La trouille d’être humilié en public. Effrayé de ma réaction si jamais l’animal décidait de me canarder ses journaux dans le dos. Merde les mecs, foutez moi la paix. Siouplaît.

Il n’y eut pas de réponse de sa part. Tout ce que j’entendis, c’est le rire de quelques mouettes et la voix d’un mec en contrebas sur un canote demandant à quelqu’un de lui passer un seau. J’y avais échappé. Ces connards n’allaient pas se la jouer avec moi. J’étais invincible. Comme Superman.
Bang ! C’est le bruit que fit la liasse de journaux en m’atterrissant sur la nuque. Le tout très vite suivi d’une explosion de rires joyeux.

- « Putain, le shoot à trois points, Kaya! » s’exclama la gonzesse, amenant instantanément ma pression sanguine en zone critique.
Nom de Zeus, j’allais pas laisser ces branleurs s’en tirer comme ça. Fallait que je sauve la face.
- « Hey ! », que je leurs dis, en m’agenouillant pour ramasser le tas de journaux, « C’est quoi votre problème ? » Ah, quelle inspiration !!!
- « Hey, c’est quoi notre blème ? » me répondit en écho l'un des rufians, faisant de son mieux pour imiter Vincent Cassel dans la Haine de Kassowitz.- « Renvoies si t’as des couilles ! » me cracha la gonzesse prête pour la guerre.

Ça rigolait de partout si j'ose dire. Le bas de ma nuque suait comme un robinet qui fuit. Je trouvai rien à répliquer. Zip. Nadazéro. Une partie de moi voulait les charger comme un taureau enragé sous PCP, l’autre savait que toute action serait futile. Sinon dangereuse. Je serrai même pas les poings; en fait, la seule chose que je trouvai à serrer furent mes dents et ma rondelle.

Alors je leur balançai un dernier regard méprisant avant d’en faire de même avec le paquet de journaux dans une corbeille qui se trouvait là puis je repris ma marche désormais effrénée en direction de chez mon tortionnaire.

Impatient que j’étais de me retrouver en territoire amical sous le réconfort de sa délicieuse roulette.

209. Deux poids, trois mesures...

Je suis entrain de perdre ma guerre domestique.

Si vous êtes célibataires, si vous ne vivez pas jour et nuit avec quelqu’un et n’avez nulle part ailleurs où vous réfugier à part l’endroit où vous et cette personne lavez votre linge sale, alors vous n’avez pas la moindre idée de ce que je veux dire quand je vous parle de guerre domestique.

Vous n’entravez rien aux batailles quotidiennes concernant le tour de qui ce sera aujourd’hui de faire la vaisselle, ou pourquoi une magnifique pile de paire d’assiettes peut sembler aussi droite que la tour de Pise pour l’autre partie, ou, combien important… ou dirai-je plutôt combien vital, le contrôle absolu de la télécommande du téléviseur peut devenir si vous souhaitez passer une soirée pénarde.

Vous ne savez rien des échauffourées thermostatiques gagnées ou perdues selon la proximité ou non d’une couverture chauffante sur votre sofa, et vous n’aurez jamais la moindre idée de comment le fait de concéder la moindre petite victoire à votre autre vous – comme par exemple qui va lever son cul pour fermer la fenêtre – pourrait causer votre chute et vous transformer en eunuque imminent.

Et tout ça devient de plus en plus imminent en ce qui me concerne avec chaque jour qui passe.

Tout ceci devint tout à fait clair pour moi une certaine nuit de la semaine qui vient de passer tandis que j’étais confortablement assis dans le canapé entrain de mater un match de foot et que Marylou décida de m’y rejoindre.

Et par « m’y rejoindre », je veux dire qu’elle me rampa littéralement dessus, s’introduisit par moult gymnastiques entre mon corps torturé et l’accoudoir du canapé contre lequel j’étais moi-même accoudé en premier lieu, qu’elle me poussa en se tortillant les fesses et les épaules jusqu’à ce que finalement elle trouve sa place avec sa tête sur mes cuisses et ses gambettes balancées par dessus l’accoudoir de tout à l’heure, pour enfin m’envoyer un direct du gauche dans l’estomac avec sa nuque jusqu’à ce celle ci soit tout à fait confortable.

Et c’est à ce moment là que sa tête choisit de se mettre à causer.

Maintenant les mecs, repensez à votre jeunesse quand vous pensiez que votre père était un abruti. Souvenez vous, quand votre mère lui parlait ou lui ordonnait de faire quelque chose et qu’il n’avait jamais l’air d’entendre ce qu’elle disait. 

Et plus tard, il vous demandait tout le temps de lui répéter ce que votre mère venait de lui dire parce qu’il s’en souvenait plus. 

Ben je pense pas que c’était parce que votre père était si abruti que ça, je pense qu’il s’agissait plus d’un instinct de survie parce que dès que Marylou a commencé à causer, soudain, comme par enchantement, j'entendais plus rien de ce qu'elle m'disait.

Comme par magie.

L’instant précédent, elle déblatérait sur un truc dont je n’avais rien à secouer, comme par exemple combien elle se faisait chier parfois au bureau de poste, ou sur la belle robe qu’elle avait vue en solde dans la boutique de marque de la rue Bichon ou sur autre chose d’aussi sensationnel, et la seconde suivante j’entendais plus rien de ce qu’elle me contait sinon la voix de Thierry Roland ou de son ami Largué racontant comment Marseille était entrain de botter le cul du PSG.

Comme je viens de vous le dire, féérie et magie pure.

Voyez vous, à un moment donné, la louve intestine interrompit ses inepties et commença à s’endormir. Sur mon ventre, rappelez-vous.

Et ça commença à devenir un petit peu inconfortable. Pour moi je veux dire. Ne voulant pas la réveiller trop virilement, je lui tapotai gentiment l’épaule en lui demandant d’aller s’allonger plus loin car si c’était confortable pour ses petites fesses et sa petit tête, et ben ça devenait tout le contraire pour les miennes.

Sans même déplacer ne serait-ce que le moindre gramme de son anatomie, Marylou me répondit, « Je suis tellement bien et tu fais un si bon oreiller que je pense que je vais rester où que je suis jusqu’à la fin de ton match ».

Ce qui m’amena à cogiter.

Voyez vous, si c’était elle qui avait été assise à regarder confortablement une de ses émissions favorites - genre un défilé de mode de Jean Paul Gauthier ou un truc vaporisant dans ces eaux là - et que je m’étais pointé et m’étais incrusté dans le canapé comme elle venait de le faire, et que je m’étais mis à me servir de son corps comme d’un oreiller, et que je m’étais mis à lui causer de trucs dont elle n’a rien à secouer - genre la beauté sensuelle des lèvres pulpeuses de Sophie Marceau ou la couleur des gazelles que je croise habituellement dans les ports bordant l’atlantique sud – comme elle venait de le faire pour moi, eh ben je pense pas qu’elle aurait été aussi compréhensive et complaisante que moi.

Et en plus, pour pas être en reste, si son corps ressentait autant d’inconfort que le mien en cet instant là, avec sa nuque me perforant l’estomac, et qu’elle me demandait de m’arracher et que je ne le faisais pas, je suis pratiquement sûr et quasiment trois-quarts certain qu’elle se serait mise en colère et qu’on aurait eu une espèce de dispute où elle m’aurait traité d’insensible, d’indélicat ou autres termes incommensurables connus seulement d’elle, de sa cervelle et de son vocabulaire. En d’autres termes, elle aurait cru qu’elle pourrait s’en tirer avec ce genre de comportement tandis que moi, je le pourrais pas.

Tout compte fait, elle aurait appliqué deux poids, trois mesures, comme le gouvernement de l’état sioniste ou les hommes politiques en vogue de la francozone. Incroyable, non ?

Alors je me suis dit que c’était tout à fait anticonstitutionnel. En fait, ça m’a tellement fait cogité les neurones que j’ai pas pu m’empêcher de lui expliquer mon raisonnement. 

Je lui ai expliqué dans les détails et sans fioritures ma position, et qu’elle ne devrait pas pouvoir s’en tirer à si bon compte avec ce type de comportement, et qu’est ce qui pouvait bien lui faire croire qu’elle le pouvait et pas moi ?

Et vous savez ce qu’elle a osé me répondre, la volage ? Elle a ouvert ses beaux yeux bleus, m’a regardé depuis le creux de mon estomac en souffrance et m’a répondu texto : « Mais parce que je suis belle et que tu m’aimes plus que tout, mon gros chat. » Puis elle a refermé ses jolis yeux.

Point, set et match. Je vous l’avais dit, foutu de chez foutu je suis…

208. Tous les matins, on perd la mémoire...

Ce post ne vous est pas gracieusement offert grâce au soutien financier de "CAJOLINE"

Vous savez comment, lorsque vous êtes sous la douche, votre esprit semble s’aventurer au fond de la grande faille philosophique pour en ramener tout un tas de pensées étonnamment profondes. 

Vous savez de quoi je parle, le genre de grandes Questions Fondamentales telles que "Quelle est la couleur du silence ?" ou "À quelle vitesse se déplace l’obscurité ?" ou encore "Comment qu’ils font ces politiciens véreux dans les démocraties occidentales pour toujours trouver le moyen de trouver des millions de pèlerins innocents pour voter pour eux pour toujours mieux se faire enculer ?" ou, si vous n’avez pas saisi le concept, "Comment font ces mecs dans les films américains pour toujours arriver à recruter des milliers d’hommes de main prêts à se faire trucider pour les intérêts du plus méchant ?"

Honnêtement, vous vous posez pas ce genre de question sous la douche ?

En tout cas, avez-vous jamais remarqué que lorsque vous avez fini de vous doucher et que vous avaient achevé d’essuyer méticuleusement vos testicules, et que plus tard vous atterrissez devant votre journal intime – ou devant votre blog – pour noter pour la postérité ces pensées profondes inspirées par l’eau de la douche, vous ne vous souvenez jamais, JAMAIS, de ce qu’elles étaient ? 

Qu’elles ont disparu, comme la rosée du matin, pour ne plus jamais se laisser re-capturer ?
Suffisant pour vous faire pleurer de frustration, non ?

Bon, eh bien j’ai de bonnes nouvelles pour vous qui souffraient en silence de cette maladie honteuse. J’ai finalement découvert comment remédier à ce grand mal qui nous touche tous. En fait, ce ne fut pas bien compliqué, je n’eus qu’à éliminer tous les facteurs d’influence externes jusqu’à ce qu’il ne reste plus que la cause originelle du problème. 

Après des heures de recherche, dont 28 douches, j’ai finalement découvert cette cause originelle.

Votre serviette.

Vous avez bien lu, votre serviette. Ne vous laissez pas attendrir par sa douceur cotonneuse imbibée de ‘Cajoline’ car cette soi-disant serviette innocente est en réalité un outil contrôleur de pensées insidieux utilisé par le gouvernement pour garder sous contrôle les citoyens innocents que nous sommes. Bon, il est vrai que je n’ai pas la preuve scientifique de ce que j’avance pour affirmer ma théorie, mais j’ai fait les observations suivantes :

- Quand je suis sous la douche, je suis mouillé.
- Quand je suis mouillé, je me pose des questions d’une haute valeur intellectuelle et philosophique.
- Ces pensées sont encore là quand je sors de la douche.
- Quand je sors de la douche, je suis encore mouillé.
- Quand j’attrape la serviette et commence à me sécher, une grande faille se forme dans le continuum espace-temps qui me pompe les idées de la tête dans la serviette en me laissant une sensation de perte énorme.
- Quand je quitte la salle de bain, je ne me souviens absolument plus des pensées d’une grande valeur intellectuelle et philosophique qui m’ont traversé sous la douche et je ne suis plus mouillé.

Ces observations ne conduisent qu’à une seule conclusion ; l’eau utilisée pendant la douche interfère avec les rayons abrutissants et contrôleurs de pensée diffusés par le gouvernement. Et que les serviettes leur rendent le contrôle sur nous en absorbant non seulement l’eau, mais aussi nos pensées, nos espoirs et nos rêves.

Enculées de serviettes. Putain de cajoline. Qu’elles aillent toutes deux brûler en enfer.
Heureusement, j’ai réussi à déjouer ce complot gouvernemental insidieux et à tous vous alerter en refusant d’utiliser ma serviette et de me sécher ce matin. 

Bon, j’admets que maintenant, je suis légèrement frigorifié, à poil et mouillé, surtout que Marylou a pas encore mis le chauffage comme elle le fait tous les matins en partant au boulot par mesure d’économie et que je crois qu’il va pas tarder à neiger si j’en crois la météo, mais au moins je me rappelle de ce à quoi je pensais sous la douche. Ce qui veut dire que suis plus futé que le gouvernement même sans mes pantalons doublés de papier aluminium.

207. Le cachet de la poste fera foi.

Bonjour les philosophes, en vlà une belle journée claire et ensoleillée en ce radieux matin de septembre. Tellement belle que ça me donne envie de pisser sur vos rosiers. Pourquoi sur vos rosiers me demanderez vous ?
Bon, et ben disons que j’espère seulement que la chaleur issue de mon corps les aidera à passer l’hiver. On a un sérieux besoin de verdure dans notre monde sans couleurs. 

Puis je tiens à profiter que Marylou est dans son bureau de poste pour me laisser aller, même si c'est rien qu'un tout petit peu.
Sinon, rien de spécial aujourd’hui alors vous pouvez retourner vous coucher. Ou bosser, baiser, vous bourrer la gueule, faire votre lessive, prendre une douche, vous masturber ou quoi que ce soit que vous faites quand vous n’êtes pas entrain de perdre votre temps sur ce blog.

Ici, à la rédaction, nous apprécions tout particulièrement vos passages sur nos pages et nous aimerions que vous le fassiez plus souvent, surtout si vous nous ramenez de la bière, de l’herbe ou du tosh, des femmes ou du whisky. 

Si vous pouviez ramener ne serait-ce que l’un de ces ingrédients, optez de préférence plutôt pour les nénettes siouplaît, parce que je commence à en avoir ras la couenne des femmes en .jpg ou en .bmp.
Merci de vous rappeler de pas l’oublier parce que si c’était le cas, vous oublieriez aussi de venir sur ce blog, ce qui veut dire que vous oublieriez en même temps de ramener les gonzesses, ce qui veut dire qu’une fois de plus, faudrait que je patiente pour satisfaire sexuellement vos rêves les plus fous.

Bon, maintenant je crois que vais retourner me coucher, ce post sera posté demain après midi même si officiellement, la poste est fermée ce jour là et que mon voisin de table copie toujours sur moi mais je me suis dit que puisqu’il a déjà commencé à mater ma copie, je posterai le mien aujourd’hui vendredi avant qu’il ai le temps de poster le sien pour attirer toutes les nénettes.
C’est pourquoi je vais poster ce post dès aujourd’hui en dépit du fait que le cachet de la poste officiel est daté de demain, en priant le ciel - oui je sais, je suis mytho parfois mais soyez Zen siouplaît et essayez de suivre - que je ne vous égare pas, parce que ça pourrait vous causer une grande consternation et vous auriez de grandes chances d’être si confus de votre  consternante confusion que vous pourriez oublier, et nous savons tous que si vous oubliez, vous oublierez aussi ce post, que je poste aujourd’hui même même s’il est daté de demain et que de ce fait, vous oublierez de me poster un commentaire comme ça vous arrive si régulièrement.

Bonjour, bonne nuit, bonne après midi et bonsoir. Où que vous trouviez. Et souvenez vous de la devise d’M56 : « Quelle que soit votre destination finale, vous y êtes déjà. »

206. Le Mensonge

Cet article ne vous est pas gracieusement offert grâce à l'appui financier de "FRANCE INTER" ni d'"EUROPE 1"

Joseph Goebbels disait : « Si vous répétez un gros mensonge assez souvent, les gens finiront éventuellement par le croire ». Il ne fait aucun doute que Goebbels avait là un argument de poids.

Il existe des millions de « vérités » en suspension dans l’air qui n’ont jamais été prouvées, ou qui, si elles l’ont été, l’ont été trop tard. Repensez à l’Iraq.

Winston Churchill disait : « Un mensonge fera la moitié du tour du monde avant que la vérité n’ait eu le temps d’enfiler son calbute » - enfin quelque chose qui ressemblait à ça. Je trouve que Churchill était plutôt optimiste. Apparemment il semblait croire qu’éventuellement, la vérité serait alertée et adoptée. Je suis juste un tout petit peu plus sceptique que lui.

Vous prendrez bien un nuage de lait dans votre thé ?

Par exemple, la Grande muraille de Chine n’est pas visible depuis l’espace ou, si l’on définit l’espace comme l’endroit d’où l’on peut voir cette grande muraille, alors cette muraille n’est pas unique du tout. L’autoroute A6 l’est tout autant sinon plus.

La plupart des gens semblent croire le contraire. De la même façon, les lemmings ne se jettent pas du haut de falaises pour se noyer. Il n’existe pas de preuves historiques de la vie du Christ. Ronald Reagan n’a pas fait chuter l’empire soviétique grâce à ses dépenses militaires. Les bourdons sont aérodynamiques et n’enfreignent aucune loi de la physique. La circoncision est un acte très sain.

Nicolas Sarkozy Lénine croyait « qu’un mensonge suffisamment rabaché deviendrait vérité ». En voici une affirmation autrement plus sombre et sérieuse que celles de Goebbels ou de Churchill.

Lénine, croyant apparemment que la perception humaine reflétait la vérité, disait donc qu’un mensonge pouvait tourner en vérité. 

Si l’histoire n’est rien qu’une narration, un simple changement de cette narration pouvait changer l’histoire. Si on l’on pouvait faire croire au grand public que Luke Skywalker avait été le premier homme à marcher sur la Lune plutôt que l’ami Pierrot, alors Neil Armstrong pourrait aller se faire mettre.

Comme le commandant Henry dans l’affaire Dreyfus à la fin du siècle dernier, comme Bush et sa clique avec les fausses photos satellites sur l’Irak, comme Mel Gibson et sa Passion du Christ, certains tentent d’altérer l’histoire afin d’altérer le présent.

Comment nous, gens de peu de biens ou de peu de foi, sommes nous supposés stopper ces assauts ? Ouais, ben je suppose que tout ce qu’on peut faire, c’est de les contredire et de les envoyer chier sans oublier de les enculer chaque fois que c’est possible.
Mais révéler une vérité n’est toutefois rien de plus que le traitement d’un symptôme. Les menteurs courent toujours avec un agenda prévisionnel.

Alfred Adler - Juif autrichien comme Freud mais pas tout à fait son copain - disait qu’un mensonge n’avait aucun sens sauf si la vérité pouvait s’avérer dangereuse. Ça c’est sûr. Derrière chaque mensonge se planque une raison pour le propager.

Y a quelqu’un là qui a des connections dans le Sentier qui veut nous faire croire que les Chinetoques sont des petits couturiers immoraux qui cassent les lois du marché; 

y a quelqu'un dans les Hauts de seine qui veut nous faire croire que si la France va mal, c'est la faute aux sans papiers; 

y a quelqu’un là bas au Texas qui veut nous faire croire que l’Iran est en train de se construire une bombe atomique quand chacun sait que la ruée dans les brancards de Bush, c’est la décision des iraniens de ne plus accepter de dollars mais des Euros contre leur pétrole.

Y a un Niko des Carpathes* qu’essaie de nous faire croire que les théories de Le Pen ou De Villiers ont du bon et qu’elles augmenteront la taille de nos bas de laine; 

y a cet autre mec qu’essaie de nous faire croire que ce monde est mystique quand chacun sait qu’il y a pas plus matérialiste que lui (ce mec et le monde); 

et y a encore cet autre qui ne veut pas qu’on altère quoi que ce soit sur les zizis de nos petites têtes blondes.

Putain, ils ont dû s’en faire fondre, des neurones, pour nous désinformer aussi bien. Quoiqu’en fait, peut-être pas tant que ça. Mais quoi qu’il en soit, c’est clair qu’une conspiration spacio-temporelle pour une domination mondiale est en branle et qu’elle craint la vérité; et que par chez nous, elle passe souvent par Elkabbach , France Inter ou Europe 1.

Putain, mais qu'est ce que j'attends pour aller vendre ça à mon idole José Bové?

* "Bruegel l’ancien pourtant nous a bien dit:

Bleue, la couleur par le menteur choisie

Masquera ainsi la couleur du délit".

205. Ces petites choses qui font la vie.

La mariée pénétra dans les toilettes accompagnée de deux de ses amies l'aidant à soutenir sa longue robe, son voile et sa traîne vaporeuse tandis qu’elle s'apprêtait à uriner. Elles étaient jeunes, belles, respiraient le bonheur et le cognac adouci d'un doigt de cherry. L’une d’entr’elle était sur le point de perdre son combat contre les forces de la gravité.

Le marié pissait en solitaire et en silence, col ouvert et cravate relâchée. À travers la petite ouverture donnant sur l'extérieur, il regardait la pelouse, les bosquets, et, dans le pré voisin, deux chevaux en pâture semblant rêver sur la musique s’échappant de la salle de bal.
Il s’adossa contre le chambranle et un étrange sourire traversa son visage en constatant que sa vie venait de prendre un tournant dont il ne reviendrait pas.

Treize ans plus tard, un matin de septembre, dans un hôtel, tandis qu’il était sur le point d’en finir avec son rasage matinal , elle entra dans la salle de bain, souleva sa jupe et baissa sa culotte avant de s’asseoir sur le trône. Leurs yeux se rencontrèrent dans le miroir. Quand elle en eut terminé, elle se leva, s’approcha de lui et lui caressa l’épaule. « Tu m’offres un petit déj’ ? » lui souffla-t-elle à l'oreille.

J’ai calculé qu’en moyenne, les humains mettaient 20 secondes pour vider leur vessie. Plus ou moins 6 ou 7 secondes. Chez les hommes, il s’agit d’un acte solitaire, quasi méditatif.
Chez les femmes, il s’agit plus d’un acte social, partagé et souvent passé à converser.
Nous autres, les mecs, sommes différents des autres mammifères – nous n’utilisons pas l’urine pour marquer notre territoire.
Elles si. Mais elles ne se soulagent qu’en présence de ceux qu’elle aiment : mères, sœurs, amies, filles et fils, époux, amants, des mecs comme moi.

Si une femme vous laisse participer à ce rite, c’est que vous faites partie de son territoire sentimental et vous êtes béni du feu de dieu.

204. Niko verse dans le rock merdique, Sardou enrage...

La participation de Johnny Hallyday à l’Université d’été de l’UMP vient confirmer la rumeur qui enflait depuis quelques semaines dans le microcosme culturel : en cas de victoire de Niko à la présidentielle, Johnny Hallyday deviendrait ministre de la culture de son premier gouvernement. Assailli de questions sur cet engagement politique inattendu lors de sa dernière apparition publique, le rocker grabatisant a notamment déclaré que "c’est la première fois qu’une université voulait bien de moi, ah que j’allais quand même pas refuser".

Il a en outre tenu à rappeler avec une touchante modestie que, tout récemment, il avait même échoué au certificat de belgitude.

Alors que se passe t’il dans la tête de notre vieillissant rocker national importé de Belgique ? Ses ventes ont elles furieusement baissé du fait de la pénétration grandissante sur le marché de tubes Rap et RnB issus des ghettos ? Un petit coup de kärcher dans les bacs à CD serait il souhaitable ?

Et Sarko, qu’est ce qu’il veut exactement ? Il change d’élément ou quoi ? Fini le kärcher, maintenant il veut « Allumer le feu » ? Et avec quoi ? Une bande de vieux papys de soixante balais qui vont ressortir les vieux perfectos, les vieilles Malaguti ou autres Gitane Testi du fin fond du garage et lui servir de service d’ordre ?

À l’annonce de la venue de Johnny, Michel Sardou a aussitôt rendu les tongs distribuées cet été par la caravane de l’UMP à ceux qui ont l’habitude de voter avec leurs pieds, jugeant "parfaitement inqualifiable cette OPA sur le populisme menée par un artiste en réalité beaucoup moins à droite que moi".
Eddy Mitchell s’est pour sa part contenté d’une sibylline déclaration sur "les ravages de la came et de la liche dans le milieu du show binz".

203. Pas de rupture de stocks, nous avons la corne pompe d'abondance!

Cette bande annonce vous est pas gracieusement offerte grâce à l'appui financier de "KARL LAGERFELD"

Le Sage ne regarde pas dans le blanc des yeux un pénis turgescent sur le point de lui cracher à la gueule, ou alors pas longtemps - ou alors comme Victoria Abril en bas de l’immeuble dans Kika, mais avouez tout de même que dans ce cas précis, y avait comme qui dirait un effet de surprise sidérant ou de sidération surprenante. Ou de curiosité. Ou les deux trois à la fois.

J’ai toujours pensé que si quelqu’un devait encaisser, il devrait le faire religieusement. Reniflant l’opportunité créée par mon post d’hier sur la fraude à l’Extase, je me suis retrouvé motivé pour bouger, et pour bouger fissa, vers mes terres d’abondance. J’ai refusé de penser petit, il n’y aura pas de T-shirts, de pins ou de casquettes marquées de mon logo, à essayer de vendre en soldes à prix Foirfouille. Je vois grand, je vois gros, je vois comme Sarko.

Voyant voler des trompettes entre les nuages et les entendant claironner dans le lointain, je me suis dis que le Jugement dernier devait approcher. Qu’auraient donc fait les rois mages sans un accès facile et fléché vers le Carrefour ou le Casino du coin, hein quoi ? Vous n’avez sûrement pas envie de vous présenter les mains vides lorsque descendra le Prince de la Paix. Gardien de la paix publique et gardant à l’esprit ce riche filon potentiel, je me suis acoquiné avec les bons papas de Rome et de la Mecque. 
Conscients désormais que leur fraude à l’Extase était dévoilée au grand jour, ils étaient très inquiets que leurs revenus ne plongent dans les abysses. Notant que de nombreuses idées de cadeaux se trouvaient emmêlées à mon post sur l’Extase finale, ils ont finalement accepté de mettre à ma disposition leur puissance considérable pour m’assister dans la distribution de mes produits. 
Ainsi, nous vous apportons ensemble notre catalogue de cadeaux de l’Apocalypse, ainsi que, évidemment, des démonstrations de notre joie. N’hésitez pas à acheter autant d’articles que vous le voulez, fermez les yeux devant vos excès, nous avons des millions de chaque article en stock. Laissez vous guider par votre carte de crédit.

Catégorie # XTC7890A Kit d’injection Extase ADN de luxe.
Avec cet élégant kit de seringues, vous pourrez vous auto-injecter le sang d’un membre de votre tribu d’Abraham favorite. Lorsque vous entendrez sonner les trompettes du Jugement, injectez vous une dose de cette seringue brevetée droit dans les veines, et Dieu/Yahvé/Allah n’y verra que du feu sur ce qu’il sera entrain de se passer avant que l’émeute n’éclate aux portes de la gare routière.

Prix selon l’origine tribale du sang :
Lévi : 129,99 euros
Siméon : 135,99 euros 
Zébulon : 175,99 euros
Aser : 39,95 euros (origine Ethyopie)
Veuillez ajouter 35,00 euros pour emballage, expédition et bénédiction.

Catégorie # XTC7890AD Déflecteur anti-Extase (Kippas)
Pour les gens de confession juive et pour tous ceux qui décidément ont trop de fun ici bas pour souhaiter quitter ce monde, nous avons créé une ligne de couvre-chefs qui vous assurera l’oubli total. Imprimés sur le dessus en caractères gras, et clairement visibles depuis des kilomètres d’altitude – grâce à l’utilisation d’une peinture spéciale réfléchissante développée par un partenariat entre la Nasa, Halliburton et Ripolin - les mots « Pédé et fier de l’être ». Portez en une le jour du jugement dernier, et vous serez surs de rôtir en enfer avec Bush et sa clique.

Prix par couleur :
Mauve : 82,99 euros 
Rouge : 84,99 euros 
Noir : 85,99 euros

Pour des kippas sans étoile de David, veuillez rajouter 20,00 euros.

Catégorie # XTC76890AD Super propriétés anales anti-Extase
Résidences en co-propriété : 475 000 euros
Longères vendéennes : 875 000 euros
Mansions style Tudor : 1 375 000 euros

Frais de déménagement de votre domicile à Davos facturés séparément.

Et n’oubliez pas, mes amis, vous devez agir vite : Selon Karl Lagerfeld et sa boule de cristal à 2000 boules, l’Apocalypse tombera beaucoup plus tôt que prévue cette année…

Ah, j’allais oublier, si vous connaissez des gens du Sentier ou des médias, faites passer ce message. On cherche des donneurs. Contreparties alléchantes. Contacter l’étude de Maître Dantesque, 4ème enfer à droite en descendant, qui traitera les dossiers.

202. Je persiste et je signe, na!

Ah la la, bandes d'heureux veinards que vous êtes, deux posts dans la même journée. Venez pas me dire que je vous traîte mal, hein!

Bon, pourquoi un deuxième post? Eh bien tout simplement pour répondre en ligne aux commentaires acerbes mais toutefois polis - je parle pour le premier d'entre eux - sur mon post précédent.

Bon, vous êtes entièrement libres – je m’adresse pas spécifiquement ici à cette angevine personne mais aux fachos, aux fanatiques, aux racistes, aux sionistes, à tous les adeptes de quelque religion que ce soit et plus particulièrement les fondamentalistes, les politiciens, les terroristes et les bigots de tous poils, etc… - de me détester et de laisser cette haine vous remonter jusqu’à la glotte jusqu’à faire frissonner vos émotions, vous êtes entièrement libres de perdre votre temps pour me poster votre merde , me l’envoyer par mail ou de me cracher votre venin dans des salons soit disant philos.

Je préviendrais jamais les instances du pouvoir en place de toutes façons aussi pouvez vous dormir tranquiles sur les quelques granulés qui vous tiennent lieu de cervelle. Je voudrais rajouter qu'en ce qui concerne certains d’entre vous, je suis tout particulièrement vraiment super hyper content que vous me haïssiez, parce que si vous m’appréciiez, il me faudrait sérieusement réexaminer ce qui déconne chez moi.

Si vous êtes un de ces anonymes qui me détestent, sachez donc que tout ce que vous réussirez à faire en me postant votre bile amère, c’est de me faire me plier de rire en m’apportant une grande joie, même si c’est aux dépends de vos émotions les plus intimes !
Mais au moins, tandis que vous perdez votre temps à lire le blog d’une personne que vous détestez et perdez encore plus de temps à lui signifier votre haine ou vos atermoiements au lieu de faire quelque chose de plus constructif, comme de vous tirer une balle dans la tête ou vous enfoncer une courgette chauffée à blanc dans le cul, vous pouvez toujours prendre une petite pause et vous poser la question suivante : « Qui est le vrai perdant ici ? ». Merci de votre visite, vous avez contribué à l’avance de mon compteur et à la popularité de ce blog….

Enfin, pour répondre de manière plus personelle au sieur angevin en référence, je le renvoie avec bienveillance à mon poste 156 intitulé "Le respect, ça se mérite" et tout particulièrement aux deux derniers paragraphes, ceci accompagné de mon plus profond respect.

201. Problèmes de billeterie

Demain très exactement, ça fera 33 ans que je fuyais le plancher des vaches pour me faire marin et devinez qui c'est qu'est passé ce matin pour me le rappeler et fêter ça? Devinez? Je vous le donne en mille: Les Témoins de Jéhova et leur littérature merdique. Dîtes trente trois. Hey, ça vous fait pas des frissons dans le bas du dos ?

Parce que 33 ans si je ne me trompe, c’était aussi l’âge qu’avait le Crucifié quand il quitta lui aussi ce plancher pour un monde qu’on dit meilleur. Enfin, d’après les historiens des descendants des crucifieurs…
Ce qui m’amène à me poser tout un tas de questions et de réflexions non pondérées sur la Piété qui semble régner sur notre monde d’aujourd’hui.

Vous êtes vous montrés pieux. Vous êtes vous prosternés à la mosquée tous les vendredis, assis devant la télé tous les soirs, trempé vos doigts dans le bénitier à l’église tous les dimanches et prié en vous balançant le tronc d’avant en arrière à la Synagogue tous les samedis. Pas dans une de ces fausses églises ou temple des quatre jeudi ou des quatre saisons.

Non, dans une vraie mosquée, église ou synagogue qui interprète littéralement les écritures coraniques, bibliques ou talmudiques. Vous avez accepté Mahomet dans vos poils de barbe, Yahvé sous votre Kippa et Jésus dans votre muscle cardiaque et jusque dans vos testicules. Et vous essayez de faire tout ce que Dieu, Allah ou Yahvé vous demande. Vous êtes un fou de de Dieu-Allah-Yahvé et vous êtes prêts pour l’Extase.

Mais avant de tout vendre et d’envoyer le pognon au grand Pape, au grand Rabbin ou au grand Imam, avant de vous barrer vous planquer dans les collines, le désert ou le djebel, j’ai pensé qu’il fallait que je vous parle. C’est des 144 000 élus que je voulais vous causer, ce qui est le nombre d’âmes que le Saint Livre originel des 3 religions monothéistes a appelé à l’Extase.

Pas celui des tétra-pack, non, là je parle de la version originale. Vérifiez vous-mêmes, Révélations, chapitre 7, versets 1 à 8. Seulement 144 000 et pas une âme de plus.

Vous allez me répondre, pas de problème, nous ne sommes que 375 dans la congrégation de ma mosquée, de mon église ou de ma synagogue. Combien de Juifs dans votre congrégation si vous priez à l’église ou à la mosquée ? Probablement aucun. Ce qui, mine de rien, augmente vos chances, car les Juifs formeront la majorité des élus. Pourquoi ? Eh mais, vous avez oublié de considérer leurs tribus. Et il ne faut surtout pas oublier de compter les tribus d’Israël.

Mais avant de considérer ces tribus, considérons le nombre 144 000, i.e. le nombre d’humains qui auront leurs billets pour l’Extase. Okay, il n’y a que 375 membres dans votre congrégation, mais n’êtes vous pas d’accord avec le fait que quiconque accepte Allah/Dieu/Yahvé et interprète littéralement les écritures devrait avoir droit à son billet d’office ? C’est aussi mon avis, alors regardons ces chiffres de plus près.

375 Membres de votre congrégation
10 000 000 Téléspectateurs assidus d’émissions religieuses télé-évangélistes
6 150 000 Témoins de Jéhova
13 000 000 Coptes égyptiens, maronites libanais et sectes chrétiennes diverses
29 150 375 Total

Je ne compte ici que quelques sectes chrétiennes, il y en a plein d’autres et de bien plus importantes (je parle en termes de quantité, pas de qualité). De plus, notez je vous prie que les versets cités plus haut sont antérieurs au Christianisme donc à l’Islam. Et notez aussi que je n’ai compté ni les Juifs ni les Musulmans.

29 150 375 Âmes vivant dans la crainte de Dieu (sans compter les Juifs, les Musulmans, les Papistes et autres protestants)
144 000 Places dans le bus de l’Extase
29 006 375 Âmes vivant dans la crainte de Dieu laissés en arrière

29 006 375, un chiffre énorme, vous trouvez pas ? Ces gens là ne monteront pas dans le bus pour l'autoroute de l'Extase. Scotchés qu’ils seront à pourrir au fond de leurs tombes.

Comme la plupart des mecs comme moi, vous devez commencer à mater ce chiffre de 144 000 en vous demandant quelles sont vos chances.
Si vous descendez de la tribu de Ruben, de Juda, de celle d’Aser, de Lévi, de Manass, de Siméon, d’Issachar, de Nephtalim, de Za… ou Zébulon, de Dan, de Benjamin ou finalement de Gad, vous avez une chance. Chaque tribu a 12 000 places dans le bus. Ce sont des tribus juives, au cas où vous l’ignoreriez. Lisez vous-même si vous ne me croyez pas. Ça demande un peu d’arythmétique, aussi veuillez oter vos pompes et vos chaussettes, appelez à l’aide 7 199 de vos meilleurs amis ou parents, et vous aurez exactement le nombre de doigts et d’orteils qu’y faut pour compter jusqu’à là sans vous tromper.

Il est probable que vous ne savez pas si vous descendez d’une de ces tribus, en fait, vous n’en avez peut-être même jamais entendu parler. Mais ce sont les seuls dont l’ancien testament commun aux trois religions nous certifie qu’ils seront bien dans le bus.

Comment alors commencer à déterminer si vous êtes porteur du sang d’une de ces tribus? Un test ADN est hors de question, car en bon croyant que vous êtes, vous n’y croyez pas du tout, même pas une pico-seconde. Pour la première fois de votre vie, je parie que vous commencez à rêver que vous êtes un Juif kasher.

Alors, retour à nos calculettes pour tenter de déterminer vos chances. D’après de savants calculs de notre rédaction, vous avez plus de chance de gagner le gros lot du Grolotto qu’une place dans le bus de l’extase. Souvenez-vous qu’avant d’avoir pris en compte toutes les autres congrégations fondamentalistes, on s’était arrêté à 29 006 375 âmes laissées derrière. Celles-ci resteront donc scotchées ici-bas avec les dealers, les homos, les UMPistes, les Hindous et les Sikhs, les lesbiennes, les prêtres catholiques pédophiles, les humanistes séculaires, Bernadette Chirac et Tom Cruise. Exactement votre idée du Paradis, n’est-ce pas ?

Après avoir demandé à votre prêtre, votre Imam, votre Rabbin ou votre télé-évangéliste pourquoi il vous a promis le paradis et l’Extase quand vous aviez plus de chance d’être téléscopés par un astéroïde, revenez me voir. Peut-être pourrons nous améliorer les choses ici sur Terre afin que vous puissiez tolérer de rester ici-bas beaucoup plus longtemps que vous ne le pensiez.

L’échantillon de parodie et de philosophie enrobé de satyre ci-dessus vous a été apporté par Itzak Benoît Khameny. Qu’Allah-Dieu-Yahvé te bénisse, Ducon , M56 te remercie du tréfonds de son string léopard. 
Mais t’iras quand même brûler en enfer, pauvre tâche!

200. Chérie, j'ai rétréci les saints bouquins

Imaginez qu’on prenne l’œuvre de Shakespeare nommée Hamlet et qu’on la réduise à « Être ou ne pas être, ouais, je pense plutôt que j'ai rêvé. » Ceci permettrait à un groupe de gens immensément plus considérable de se targuer d’avoir lu Shakespeare. D’un autre côté, ça ferait totalement l’impasse sur l’histoire du Roi visitant le système digestif d’un indigent. Pour tous ceux qui sont comme moi en quête d’émotions, avouez que c’est quand même le meilleur morceau…

Je vais pas leurs distribuer de bons points, mais certains ont déjà utilisé ce subterfuge avec des livres encore plus volumineux, genre la Bible, le Coran ou la Torah. En fait, ils les ont tellement condensé que vous pouvez vous les procurer à l’épicerie du coin, qu’elle soit Halal, Kasher ou du troisième type. Vous n’avez qu’à acheter le tetra-pack de lait avec la croix, l’étoile ou le croissant dessus.

Je lui ai pas encore demandé, mais un mec que je respectais beaucoup - un second capitaine malgache – doit se faire des occlusions à ce niveau là. Ce cher homme était constamment entrain de se remuer les tripes à essayer de sauver ses frères humains comme ses frères marins de la damnation éternelle.

Une de ses complaintes majeures – et une des miennes accéssoirement – c’était que les gens ne lisaient pas les livres saints avec assez d’attention. Ils faisaient l’impasse sur les choses qui nous parlent de nos obligations envers notre foi. La plupart de ces lecteurs volages s’arrangeaient pour lire les parties des livres saints qui les intéressaient. Pour quelques « étranges » raisons, ils passaient à côté de la plus grosse partie de l’essentiel. Un peu comme des gosses qui voient trop bien le Kinder Surprise dans la boîte à bonbons, mais oublient de se rendre compte qu’ils ont pas terminé leurs devoirs.

Comment sommes nous supposés apprendre les concepts derrière les clichés pris dans les livres saints et lire aussi en même temps les dates de péremption sur les tétrapacks de lait UHT ? En plus, il y a plein de gens qui ne rincent jamais ces derniers. Pensez aux mauvaises odeurs le jeudi vendredi - merci Rose fuschia de m'avoir remis dans le droit chemin de la dévotion - à la Mosquée, le samedi à la Synagogue et le dimanche à la Madeleine.
J’ai décidé de résoudre le problème. Je suis conscient que la plupart des humains possèdent la capacité de concentration d’un cafard collé à l’écran d’un téléviseur pendant le JT de TF1. En plus d’être un danger potentiel, les tétrapacks de lait sont couverts de mots que personne ne lit jamais. J’écris donc de nouvelles versions des livres saints, il y en aura pour toutes les croyances et toutes les dénominations. Et chaque ouvrage tiendra dans son intégralité sur un stylo Bic. (Mon vœu le plus cher, c’est d’espérer que certains de mes lecteurs apprendront à écrire.)
J’en ai dejà récrit 6 :

Catholiques : « Parce qu’on vous le dit. »
Protestants : « Jouons au Golf ! »
Juifs : « Chèques et cartes bleues acceptées. »
Musulmans : « A genoux, …les jambes en l’air c’est pour l’autre monde ! »
Baptistes : « Arrêtez de tripoter ça ! »
Scientologistes : « Aboulez l’oseille ! »