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10 nov. 2024

972. Comment dominer les masses ?

 

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COMMENT DOMINER LES MASSES ?
Le « Pacte pour l’Avenir » de l’ONU et ses échos de projets élitistes du Passé

La dernière version du Pacte pour l’avenir, dévoilée le 27 août dernier, ressemble étrangement aux « mesures recommandées en matière de gouvernance environnementale » prônées par la Global Challenges Foundation. Ce n’est guère une coïncidence, étant donné le penchant de cette Fondation à promouvoir une conception de la durabilité qui sert les intérêts des puissants aux dépens des marginalisés.

Le Pacte, dont l’adoption a été signée fin septembre 2024, est un exemple magistral de rhétorique alarmiste, mettant en garde contre une « profonde transformation mondiale » et des « risques catastrophiques et existentiels » qui menacent de plonger l’humanité dans un « avenir de crise et de désintégration persistantes ».

Mais faut pas se laisser tromper par ce langage apocalyptique : il s’agit simplement d’une tentative de renforcer encore le statu quo. Les auteurs du Pacte voudraient nous faire croire que les « choix que nous faisons » sont les principaux moteurs de ces risques existentiels, occultant ainsi le rôle des injustices systémiques et de la poursuite effrénée du profit qui sous-tendent l'ordre économique actuel.

Les « terribles souffrances » endurées par nos « semblables » ne sont pas un phénomène naturel, mais plutôt une conséquence directe des politiques néolibérales qui nous ont été imposées par les mêmes élites qui prétendent aujourd’hui être nos sauveurs.

La « correction de trajectoire » proposée par le Pacte n’est guère plus qu’une feuille de vigne, destinée à occulter le fait que le seul « avenir de crise et de rupture persistantes » que nous devons craindre est celui qui résultera inévitablement de la domination continue des mêmes structures de pouvoir qui nous ont conduits à ce précipice.

L’appel des Nations Unies à un système de gouvernance mondiale actualisé, sous prétexte de sauvegarder les intérêts des générations présentes et futures, tente une fois de plus de consolider le pouvoir et d’imposer un régime de contrôle draconien.

La proposition de « gestion des chocs mondiaux complexes » est un euphémisme pour l’érosion continue des souverainetés nationales et l’imposition d’une solution unique aux problèmes du monde, dictée par les mêmes bureaucrates non élus qui nous ont conduits au bord du désastre.

C’est pas une coïncidence si l’adoption de ce nouveau cadre de gouvernance a eu lieu exactement 33 ans après la diffusion de la tristement célèbre « Initiative pour la Charte de la Terre Eco-92 » lors d’une conférence à Des Moines dans l'Iowa.

Ce document, rédigé par le Secrétariat pour l’ordre mondial des clubs Cobden, a mis à nu les véritables intentions de l’élite mondiale : imposer un régime de contrôle de la population, appliqué par le Conseil de sécurité par une combinaison de coercition économique et de force militaire.

Le langage est direct et sans ambiguïté : « le Conseil de sécurité informera toutes les nations que ses souffrances en matière de population ont pris fin » et que « toutes les nations ont des quotas de RÉDUCTION sur une base annuelle » – des quotas qui seront appliqués par « un embargo sélectif ou total sur le crédit, les produits commerciaux, y compris la nourriture et les médicaments, ou par la force militaire, si nécessaire ».

Il s’agit pas d’une recette pour un développement durable ou une protection de l’environnement, mais d’un projet d’ordre mondial totalitaire, dans lequel les droits et les libertés des individus sont subordonnés aux caprices d’une élite autoproclamée.

Le fait que ce document ait été diffusé en préparation de la conférence environnementale de l’ONU à Rio de Janeiro en 1992 rappelle que l’agenda du contrôle de la population et de la gouvernance mondiale est en gestation depuis longtemps – et que la dernière incarnation de cet agenda, le Pacte pour l’Avenir, n’est que la dernière itération d’une campagne de plusieurs décennies visant à imposer un avenir dystopique à l’humanité.

Les véritables intentions de l’élite mondiale sont mises à nu dans ce document effrayant. Le Conseil de sécurité, dominé par les grandes puissances anglo-saxonnes, assumerait une autorité absolue sur toutes les nations, dictant des quotas de population et les imposant par l’étranglement économique, la force militaire ou tout autre moyen jugé nécessaire telle qu'une vaccination de masse par exemple. La notion de souveraineté nationale serait réduite à une relique pittoresque d’une époque révolue, car le Conseil de sécurité affirmerait sa « juridiction juridique, militaire et économique complète » sur chaque région du monde.

Mais c’est pas tout : le Conseil de sécurité prendrait également le contrôle de toutes les ressources naturelles, y compris les bassins hydrographiques et les grandes forêts, pour être exploitées et préservées au profit des grandes nations. Il ne s’agit là que d’un modèle de kleptocratie mondiale, dans laquelle les ressources du plus grand nombre sont pillées pour enrichir une minorité. Les documents révèlent une vision du monde dans laquelle les forts font ce qu’ils veulent et les sans-dents souffrent ce qu’ils doivent.

Le voile du secret a été levé, très légèrement, sur les Cobden Clubs, un groupe de réflexion qui colportait l’idéologie du « système racial anglo-saxon » britannique. Un document divulgué par le compagnon ingénieux du consultant en affaires George W. Hunt, a mis en lumière la véritable nature de ce rassemblement d’élite. Le contenu de ce document est un rappel important que la quête du pouvoir et du contrôle ne connaît pas de limites, pas même celles de la décence ou de la moralité.

Les étranges similitudes entre les réflexions des Cobden Clubs et les récentes propositions de la Global Challenges Foundation, de l’Institut de recherche sur l’impact climatique de Potsdam et de l’Université des Nations Unies sont un avertissement brutal : plus les choses changent, plus elles restent les mêmes.

La population mondiale est passée de 5,4 milliards à 8,2 milliards d’habitants depuis 1991, et pourtant, les solutions proposées par ces gardiens autoproclamés de la planète ne sont rien de moins que draconiennes. Les gants sont retirés et les véritables intentions de ces fous-furieux sont dévoilées.

La proposition conjointe de ces organisations est un exemple magistral de double langage, un exercice cynique de changement de nom, de rebranding de la même vieille prise de pouvoir en effort bienveillant pour « protéger » l’humanité.

Le concept de « biens communs mondiaux », autrefois une noble idée, a été détourné pour justifier la gestion collective de l’air que nous respirons, de l’eau que nous buvons et de la terre que nous habitons. L’atmosphère, l’hydrosphère, la biosphère, la lithosphère et la cryosphère doivent toutes être gérées, contrôlées et dictées par une cabale d’élites autoproclamées. La question est de savoir qui décide de ce qui constitue un « point de basculement dangereux » et qui seront les bénéficiaires de cette grande expérience de gouvernance mondiale ?

Le chant des sirènes de la gouvernance mondiale nous appelle, promettant une symphonie harmonieuse de régulation et de contrôle, tout ça au nom de la protection des « biens communs planétaires ». Mais grattez sous la surface et les véritables intentions de ce grand projet deviennent apparentes.

La structure de gouvernance « imbriquée » proposée, avec ses multiples niveaux de régulation et de surveillance par un organisme de gouvernance mondial, n’est qu’un modèle pour un régime totalitaire. La fragmentation des souverainetés nationales et les approches cloisonnées de la protection de l’environnement doivent être remplacées par une solution monolithique, universelle, dictée par une élite autoproclamée.

Et qui sont les architectes de ce grand projet ? La Global Challenges Foundation, fondée par le milliardaire financier László Szombatfalvy, avec pour objectif déclaré de développer « des modèles de prise de décision mondiaux améliorés ». Améliorés, c’est-à-dire au bénéfice de l’élite mondiale, et non des masses.

La solution proposée à ce « problème » fabriqué de toutes pièces de « surpopulation » (utiliser Google Translate pour ouvrir cette page dans votre langue) est un exemple effrayant de l’impulsion totalitaire à l’œuvre. Un nouveau traité mondial, obligeant les pays à fixer des objectifs démographiques tous les cinq ans, et un plan pour les atteindre, n’est rien de moins qu’une recette pour une ingénierie démographique à l’échelle mondiale.

Les échos de l’eugénisme et du contrôle social sont assourdissants, et la question doit être posée : qui décide qui vit, qui meurt et qui se reproduit ? La réponse, bien sûr, est les gardiens autoproclamés de la planète, qui ne reculeront devant rien pour imposer leur vision tordue à l’humanité.

La Global Challenges Foundation semble être le cheval de Troie d’un programme bien plus insidieux. Les relations de Szombatfalvy avec le président du Club de Rome, Anders Wijkman, et ses largesses au Projet de surpopulation, trahissent une affinité profonde avec la vision du monde malthusienne. Cette philosophie considère l’humanité comme un fléau sur la terre et cherche à imposer des contrôles draconiens sur la croissance démographique.

La résonance étrange entre les vues de Szombatfalvy et celles des « patriotes raciaux britanniques » et des « parrains vivants de la volonté du grand Cecil Rhodes » est plus qu’une coïncidence. L’initiative de ce dernier pour une Charte de la Terre Eco-92 est un appel clair à un Nouvel Ordre Mondial, dans lequel les « Grandes Nations du Conseil de Sécurité » dicteraient les termes de la gouvernance mondiale. C’est la recette d’une oligarchie mondiale, dans laquelle les intérêts de quelques puissants seraient primordiaux.

L’implication du Royal Institute of International Affairs (Chatham House) et de son homologue américain, le Council on Foreign Relations (CFR), ajoute un niveau de complexité supplémentaire à ce récit.

Ces organisations, nées du Mouvement de la Table Ronde, ont été conçues pour favoriser les ambitions impériales de Cecil Rhodes et de l’élite britannique. Leur objectif ultime, une fédération mondiale des nations, est un euphémisme pour un empire mondial, avec l’axe anglo-américain à sa tête.

L’idée que ces organisations ne sont que des think-tanks, des clubs de réflexion bénins, voués à la promotion de la coopération mondiale, est une fiction risible. En réalité, elles sont les instruments gantés de velours d’une élite au pouvoir, déterminée à façonner le monde à son image.

Comme l'a écrit Carroll Quigley, historien du CFR et professeur à l'université de Georgetown, dans Tragedy and Hope :
« Les principaux objectifs de cette organisation complexe et semi-secrète étaient largement louables : coordonner les activités et les perspectives internationales de tout le monde anglophone en une seule (qui serait en grande partie, il est vrai, celle du groupe de Londres) ; œuvrer au maintien de la paix ; aider les régions arriérées, coloniales et sous-développées à progresser vers la stabilité, l’ordre public et la prospérité selon des principes quelque peu similaires à ceux enseignés à Oxford et à l’Université de Londres. »

Le monde raréfié de l’élite au pouvoir est un royaume de paradoxes, où des « gentlemen gracieux et cultivés » avec un penchant pour les bonnes choses de la vie, abritent un côté machiavélique. La caractérisation de Quigley de ces individus comme étant « très préoccupés par la liberté d’expression des minorités et la primauté du droit pour tous » est un euphémisme magistral, car c’est précisément cette façade de bienveillance envers les groupes racialisés ou autres groupes déviants telle la LGBTQ+ qui cache leurs véritables intentions divisionnistes et dépopulatoires. Leur désir d’anonymat, cependant, est un indicateur révélateur de la nature hypocrite de leurs efforts.

Le Stimson Center, acteur clé des préparatifs du Sommet du Futur, est un véritable centre de pouvoir, ses fondateurs, Barry Blechman et Michael Krepon, étant membres du CFR.

Le mécène éponyme du centre, Henry Stimson, était un pilier du CFR, et son mandat de secrétaire à la Guerre des États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale ne fait que souligner la profonde influence de l'organisation dans les couloirs du pouvoir.

La relation incestueuse du CFR avec le groupe de réflexion de la Commission trilatérale, fondé par David Rockefeller, en est un exemple. Tous les présidents du CFR depuis Rockefeller ont été membres de TriCom, une véritable porte tournante de courtiers en pouvoir.

Le président actuel du CFR, David Rubenstein, est un parfait exemple de ce phénomène, avec son double rôle de président du Carlyle Group et d'administrateur du Forum économique mondial. Cette dernière organisation, principale façade officielle des activités de ces groupes, est un véritable centre d'échange pour l'agenda mondial de l'élite au pouvoir. Les liens d’influence qui lient ces entités forment un réseau complexe de pouvoir, conçu pour piéger et manipuler le système politique mondial.

Le quatrième Congrès mondial sur la nature sauvage(utiliser Google Translate pour ouvrir cette page dans votre langue) qui réunissait l'élite au pouvoir en 1987, fut une expérience révélatrice pour George W. Hunt, un bénévole qui tomba par hasard sur une cabale d'individus influents déterminés à remodeler le monde à leur image.

La conférence était un véritable rassemblement de personnalités de la Commission trilatérale, avec des sommités telles que David Rockefeller, Edmond de Rothschild et Maurice Strong. La présence du président du FMI, Michel Camdessus, et du président de la Banque mondiale, Barber B. Conable, Jr., ne fit que souligner la gravité des débats.

En écoutant les discussions, Hunt fut frappé par le cynisme et l'insensibilité des participants. Les remarques du banquier d'affaires canadien David Lank, en particulier, étaient une illustration frappante du mépris avec lequel ces individus considéraient l'homme du commun.

La suggestion de Lank de « vendre » l’ordre du jour de la conférence au public par le biais d’un processus qui contournerait la démocratie, de peur qu’il « ne dévore une trop grande partie des fonds destinés à éduquer la chair à canon qui, malheureusement, peuple la Terre », était un aveu effrayant du dédain de l’élite pour les masses.

L’utilisation du terme « chair à canon » pour décrire la population en général était un exemple particulièrement flagrant du langage déshumanisant employé par ces individus, qui considéraient le monde comme un simple échiquier à manipuler à leurs propres fins.

Le quatrième Congrès mondial sur la nature sauvage était, en fait, un rassemblement des grands prêtres du Nouvel Ordre mondial, qui se considéraient comme les seuls arbitres du destin de la planète. Leur vision était celle d’un monde dans lequel les masses étaient réduites à de simples pions, à être rassemblées et contrôlées par une élite autoproclamée.

La conférence a rappelé que l’obsession de l’élite au pouvoir pour la protection de l’environnement n’était qu’un cheval de Troie au service d’un programme bien plus sinistre, qui menaçait la structure même de la démocratie et de la liberté individuelle.

David Rockefeller a écrit dans le livre For the Conservation of Earth :
« Cependant, il est manifestement tout à fait inexact de rejeter la responsabilité des comportements environnementaux inacceptables sur l’industrialisation ou les grandes entreprises. Une grande partie de la dévastation de l’environnement mondial, en particulier dans le monde d’aujourd’hui, est due à des individus qui n’ont pas d’électricité et qui sont prisonniers d’une pauvreté extrême. La déforestation, par exemple, est souvent davantage le résultat d’actions menées par les pauvres en désespoir de cause que d’une exploitation irresponsable par les géants industriels. Environ 70 % de la population mondiale en croissance rapide dépend actuellement du bois comme source d’énergie pour cuisiner et se chauffer. Les conséquences de ce fait sont presque désastreuses. »

La classe des ultra-riches, avec son détachement olympien des luttes de l’homme ordinaire, semble nourrir un profond mépris pour les pauvres, qu’elle considère comme rien d’autre qu’une nuisance à gérer et à contrôler.

Les pauvres, à leurs yeux, sont l’incarnation de tout ce qui ne va pas dans le monde – polluants, émetteurs de carbone et destructeurs de l’ordre naturel. Ils sont « l’autre », l’ennemi de la Terre, et doivent être gouvernés par les « rois philosophes éclairés » qui savent ce qui est le mieux pour eux.

Le rapport de la Commission trilatérale, Au-delà de l’interdépendance, est un manifeste pour ce nouvel ordre mondial, dans lequel les « pratiques commerciales durables » des ultra-riches sauveront le monde des ravages des pauvres.

Il s’agit d’un document cynique et égoïste, conçu pour justifier la domination continue de l’élite sur les masses. Les auteurs du rapport se considèrent sans aucun doute comme les gardiens de la planète, chargés de la noble mission de sauver le monde des tendances destructrices des pauvres.

Le premier Congrès mondial sur la nature sauvage, organisé en Afrique du Sud en 1977, a été un événement marquant dans le développement de ce nouvel ordre mondial. La présence du banquier franco-suisse Edmond de Rothschild et du défenseur de l’environnement sud-africain Ian Player n’était pas une coïncidence, étant donné la longue histoire de collaboration entre la famille Rothschild et la société diamantaire sud-africaine De Beers. Le choix du lieu était également probablement délibéré, étant donné le rôle de Cecil Rhodes dans la création d’un monopole sur le commerce mondial du diamant.

Rhodes, l’archi-impérialiste, avait une vision d’un monde dans lequel la domination britannique était suprême, et il était prêt à faire tout ce qu’il fallait pour y parvenir. Sa « Société secrète », créée dans le but de promouvoir les intérêts britanniques et de jeter les bases d’un nouvel ordre mondial, était un précurseur de l’obsession de l’élite moderne pour la gouvernance mondiale.

Le fait que Rhodes ait pu exproprier des terres appartenant à des Africains noirs et lancer la colonisation de la Rhodésie (aujourd’hui le Zimbabwe) en toute impunité est un rappel brutal de la nature brutale et exploiteuse de l’impérialisme. Et pourtant, c’est sur cet héritage que l’élite moderne cherche à bâtir avec ses discours sur le « développement durable » et la « citoyenneté mondiale ».