MYSTÉRIEUSE ARLEQUINE
Chlôros, si verte de peur tu te montres
Lorsque la vie trop durement t’affronte,
Mais c’est aussi parfois la jalousie
Qui baigne d’émeraude ton esprit.
Verts sont aussi tes espoirs silencieux
Quand tu lèves les yeux vers les cieux et ton Dieu
Comme marin perdu cherchant son bateau-feu.
Bleus sont les mots de ton cœur bien-aimant
S’adressant à l’âme de ton amant,
Bruegel l’ancien pourtant nous a bien dit:
« Bleue, la couleur par le menteur choisie
Masquera ainsi la couleur du délit ».
À tes veines bleutées de lapis-lazuli,
Peur bleue est assassine et donne le glacis.
Rouges les feux de ton cœur amoureux,
Pourpre la peau de l’esprit coléreux,
Carmin néfaste élu par Apopis
Comme par Seth, meurtrier d’Osiris.
Teintes de joie en rues de Srinagar
Comme de morts impies sur sanglants étendards
Soutenant les rubis des couronnes des tsars.
Jaune orangé couleur de ta sagesse,
Verdâtre confie toute ma traîtresse.
Or moulé sacré de maintes couronnes
Miné au royaume de Perséphone,
Regards rivés sur lui tel Héliotrope,
La couleur du Soleil qu'on voit sans télescope
Se levant, se couchant comme lent stroboscope.
Blanche héroïne exprime pureté,
Telle complexion fragile santé.
Quand ce n’est la peur qui fleure ta peau,
C’est la mort qui a eu le dernier mot.
Page blanche qu’on ne peut que noircir,
Blancheur de la toge dont on vêt les martyrs,
Neige qui recouvre nos moindres souvenirs.
Noires tes idées face à l’inconnu
Tout comme ma colère en crise aiguë
Vomit porphyre telle Héphaïstos.
Mort que peste a choisi pour sacerdoce,
Veuve noire drapée de popeline,
Dis moi, que caches-tu, mystérieuse Faustine ?
Dévoile moi ton âme, insondable Arlequine.
Chlôros, si verte de peur tu te montres
Lorsque la vie trop durement t’affronte,
Mais c’est aussi parfois la jalousie
Qui baigne d’émeraude ton esprit.
Verts sont aussi tes espoirs silencieux
Quand tu lèves les yeux vers les cieux et ton Dieu
Comme marin perdu cherchant son bateau-feu.
Bleus sont les mots de ton cœur bien-aimant
S’adressant à l’âme de ton amant,
Bruegel l’ancien pourtant nous a bien dit:
« Bleue, la couleur par le menteur choisie
Masquera ainsi la couleur du délit ».
À tes veines bleutées de lapis-lazuli,
Peur bleue est assassine et donne le glacis.
Rouges les feux de ton cœur amoureux,
Pourpre la peau de l’esprit coléreux,
Carmin néfaste élu par Apopis
Comme par Seth, meurtrier d’Osiris.
Teintes de joie en rues de Srinagar
Comme de morts impies sur sanglants étendards
Soutenant les rubis des couronnes des tsars.
Jaune orangé couleur de ta sagesse,
Verdâtre confie toute ma traîtresse.
Or moulé sacré de maintes couronnes
Miné au royaume de Perséphone,
Regards rivés sur lui tel Héliotrope,
La couleur du Soleil qu'on voit sans télescope
Se levant, se couchant comme lent stroboscope.
Blanche héroïne exprime pureté,
Telle complexion fragile santé.
Quand ce n’est la peur qui fleure ta peau,
C’est la mort qui a eu le dernier mot.
Page blanche qu’on ne peut que noircir,
Blancheur de la toge dont on vêt les martyrs,
Neige qui recouvre nos moindres souvenirs.
Noires tes idées face à l’inconnu
Tout comme ma colère en crise aiguë
Vomit porphyre telle Héphaïstos.
Mort que peste a choisi pour sacerdoce,
Veuve noire drapée de popeline,
Dis moi, que caches-tu, mystérieuse Faustine ?
Dévoile moi ton âme, insondable Arlequine.