La récente lettre adressée à Bush par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad est un document intéressant, très similaire à celle adressée par le vieux Jimmy Carter à Khomeiny durant la crise des otages américains. Dans les deux cas, le destinataire de la lettre se trouve dans un état de confusion avancée eu-égard à sa propre religion, donc l’expéditeur a l’amabilité de lui proposer de lui venir en aide.
Cette fois ci donc, c’est l’iranien qui est l’agresseur passif, exprimant plus de tristesse que de colère. Ahmadinajab essaie de faire comprendre à Bush qu’ils jouent tous deux dans la même équipe – celle des enculés de théocrates intolérants – alors pourquoi ne pas en rester là et faire amis-amis ?
Il se trouve – non vous n’allez pas rêver ce qui suit – que je me trouve en parfait accord avec les arguments avancés par l’iranien, et je ne doute pas que la majorité d’entre vous en fera autant après avoir lu la bafouille. Les deux présidents sont des tarés congénitaux interchangeables, leurs croyances religieuses des accidents géographiques. Le mieux qu’on puisse espérer pour chacun des deux, c’est une éviction rapide suivie d’une longue retraite dans l’oubli et la disgrâce.