Bienvenue, curieux voyageur

Avant que vous ne commenciez à rentrer dans les arcanes de mes neurones et sauf si vous êtes blindés de verre sécurit, je pense qu'il serait souhaitable de faire un petit détour préalable par le traité établissant la constitution de ce Blog. Pour ce faire, veuillez cliquer là, oui là!

19 mai 2024

903. Une affaire pressante

 

 UNE AFFAIRE PRESSANTE

« Si un gouvernement peut suspendre vos droits chaque fois qu'il estime qu'il y a une crise, vous n'avez PLUS aucun droit. Vous avez juste rien que des autorisations.» 

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Alors que nos pays avancent en somnambules face aux conséquences meurtrières de l’opération criminelle du Covid-19, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) met la touche finale à une belle saloperie appelée son Traité sur le Règlement Sanitaire International (RSI) contre la pandémie ou initiative « Une seule santé » , une prise de pouvoir mondialiste déguisée sous les saintes robes blanches de la médecine de santé publique. L'accord, qui doit être finalisé à la fin de ce mois de mai, cédera ce qui reste de votre liberté à cette bureaucratie non élue au nom de « l'équité et de l'inclusivité » mondiales, ce qui signifie davantage de confinements, une surveillance constante, des « vaccinations » forcées, des restrictions sur les médicaments, et la censure de toute personne exprimant une opinion contraire sur ces actions.

Ça vous semble familier? Oui, c’est à nouveau le Covid-19, une deuxième tentative de contrôler tout ce que vous faites et chaque choix que vous pourriez faire par une cabale de gouvernements et d’entreprises, en d’autres termes, une bande internationale de fascistes. L'OMS est une agence des Nations Unies, gérée depuis la Suisse. Vous vous souviendrez peut-être que c’est le même pays où que se trouve le siège du Forum économique mondial (le WEF/FEM, alias « Davos »). Depuis des années, le WEF/FEM publie des plans pour un régime mondial techno-fasciste sous lequel, déclare-t-il sans détour, « vous ne posséderez rien et vous serez heureux ». (Et vous boufferez des insectes.)

Ces oiseaux, eux-mêmes non insectivores, ne plaisantent pas, même si tout le monde peut voir la mégalomanie affichée, la volonté de pouvoir grandiose qui cherche à subjuguer la plèbe du monde entier – et à diminuer radicalement notre nombre – afin qu'une petite élite restante puisse accéder à une position de luxe et confortable. - une utopie moderne, techno-transhumaine et épurée de nous, les « mangeurs inutiles ». L’argent des entreprises et le dynamisme organisationnel de Davos sont à l’origine de ce qui équivaut à un stratagème de racket homicide déguisé en prévention des maladies.

Bien entendu, les sociétés pharmaceutiques occupent une place centrale dans ce mix. Ils pourraient gagner des centaines de milliards de dollars en distribuant leurs « vaccins » obligatoires – qui, vous le savez maintenant, ne seront pas correctement testés et, comme le démontrent actuellement les injections de Covid, sont secrètement conçues pour tuer autant de personnes que possible sur une longue période de temps en désactivant les défenses naturelles de votre système immunitaire, garantissant la perplexité et l'obéissance des masses trompées. Cela peut ressembler à un film de science-fiction paranoïaque, mais, hélas, la première phase a déjà eu lieu à partir de 2020. Et comme les sociétés pharmaceutiques fournissent l’essentiel des revenus publicitaires des médias d’information par câble, elles ont réussi à en tromper le plus grand nombre en ne nous laissant pas voir ce qui se passe autour de nous : beaucoup de maladies et tout plein de morts suite aux injections.

Heureusement, la nature de la mégalomanie est qu’elle accorde toujours trop d’importance à son pouvoir et va trop loin. D’une part, ce « traité » de l’OMS doit être signé par ses pays membres. Tous n’ont pas envie de le faire. L’un d’entre eux est la Slovaquie, dont le Premier ministre, Robert Fico, a été presque mortellement blessé quelques jours seulement après avoir annoncé que son pays se retirerait de l’accord. 

Et puisqu'on vient de parler de cette tentative d'assassinat sur le 1er ministre slovaque Fico, posez-vous la question sur le  timing et sur à qui profite ce crime. Comme pour l'assassinat du président haïtien, la tentative sur celui de Madagascar, l'assassinat du 1er ministre japonais Shinzo Abe et maintenant Fico de Slovaquie. Quel est le point commun entre tous ces dirigeants ? Ils se sont tous opposés aux vaccins et aux directives de l'OMS. Fico, en plus de rejeter le traité de l'OMS, s'est fermement opposé aux desiderata de l'OTAN concernant la Russie et a apporté son soutien à Orban, le président patriote antimondialiste hongrois.
Et comme l'a brillamment exposé Mike Benz dans son entrevue de Février 2024 avec  Tucker Carlson, c'est la nouvelle politique de l'OTAN/Nouvel Ordre Mondial que de s'attaquer aux peuples même qui la composent s'ils vont contre ses intérêts. Voir videos ci-dessous.

L’État de sécurité nationale et l’inversion de la démocratie
Interview Tucker Carlson - Mike Benz : Censure et guerre de l'OTAN contre les peuples
"Ce que je décris est une dictature militaire" dit Mike Benz. "Une inversion de la démocratie."
Une entrevue capitale pour comprendre pourquoi nos gouvernements occidentaux et l'OTAN se sont retournés contre leurs peuples.

L'ennemi de la Démocratie et des peuples occidentaux n'est ni Trump ni la Russie. L'ennemi de la Démocratie et des Peuples occidentaux, c'est l'OTAN.
Un  webJournal de Radio-Québec capital sinon le plus important de ces dernières années.
Un WebJournal d'anthologie à regarder jusqu'à la fin et à diffuser partout !


Radio-Québec 19/05/2024 (1h26m)

La coterie des États-Unis derrière le sénile et incompétent « Joe Biden », la Franc-Maçonnerie française soutenant Macron et ses sbires, sont désireuses de nous signer ce traité, des quatre mains et même avec leurs bites s'il le faut, en grande partie parce qu’une grande partie des grandes sociétés pharmaceutiques mondiales opèrent à l’extérieur de nos pays et louent de nombreux membres des Parlements, en particulier la plupart des partis de "gauche". 
L'OTAN, comme le WEF/FEM mondialiste s'achètent nos représentants et dirigeants au travers de la corruption financière quand c'est possible, mais aussi par le chantage (vidéos pédo-criminelles à leur insu, affaire Epstein CIA/Mossad) ; et si ces deux techniques ne fonctionnent pas, ils n'hésiteront pas à recourir aux éliminations directes de dirigeants gênants ou récalcitrants.

Selon de nombreuses Constitutions, un président ne peut pas donner suite à un traité international sans l'approbation de son Sénat par environ les deux tiers de ses membres. Le sénateur Ron Johnson (R-WI) a été la figure la plus active de cet organisme enquêtant sur les crimes de l'opération Covid-19 et en organisant des votes contre le traité, qu'il déclare être l'ensemble des 49 sénateurs républicains. Il ne pourra donc y avoir de ratification du traité de l’OMS à la majorité des deux tiers aux USA. En Fance, c'est une autre paire de manche, on connait déjà ce que ce Sénat et ce Parlement de planqués serviles ont voté dans le passé. Gabriel Anal, notre Premier ministre, vient d'ailleurs de prononcer les mots magiques: "Immunité Sanitaire" pour les représentants du peuple (pas de vaccination obligatoire pour eux).

Mais notez que le gouvernement fantôme qui dirige « Joe Biden » a fait toutes sortes de choses au mépris ouvert de la Constitution et des décisions de la Cour suprême des États-Unis sur ce qui est autorisé par la Constitution, par exemple, annuler des sommes colossales de dettes universitaires. Le régime planqué derrière « Joe Biden » est sans foi ni loi. Quiconque suit les poursuites malveillantes contre le candidat Donald Trump et la rafle massive des manifestants du 06 Janvier peut comprendre comment que ça fonctionne. Il vous est donc conseillé d’appeler et d’écrire à vos représentants élus au Congrès pour vous assurer que le pouvoir exécutif (la Maison Blanche et ses agences) comprend bien le message : pas d’accord sur le traité de l’OMS.

Il existe actuellement d’autres tendances qui pourraient nous aider à échapper à ce qui équivaut à un coup d’État mondialiste. La première est que l’éclatement économique et politique de la civilisation occidentale va dans la direction opposée à l’extrême centralisation du pouvoir que représente l’OMS. Les choses s’effondrent, merci à Vladi Poutine et au Sud Global, surtout les choses organisées à une échelle gigantesque. Il suffit de regarder le chaos qui envahit les cabinets médicaux corporatisés et les hôpitaux conglomératisés en Occident. La corruption et la dégénérescence des gouvernements nationaux, avec leurs bureaucraties colossales, ont atteint un stade que peu de personnes parmi celles qui y sont soumises peuvent ne pas remarquer. Cela a sapé leur légitimité et poussé les citoyens à ne pas se conformer à leurs diktats de plus en plus insensés.

Aux USA, en vertu de la Constitution, les tâches non définies par l'autorité fédérale sont laissées aux États. La santé publique en fait partie. En conséquence, les procureurs généraux de vingt-deux États américains ont déclaré dans une lettre adressée à « Joe Biden » leur objection au traité de l’OMS et leur intention d’ignorer les ordres de ces ordures. Malheureusement, ce n'est pas le cas en Europe. Ce qui reste à voir, c’est si les mondialistes peuvent utiliser un nouvel agent pathogène fabriqué à partir de leurs nombreux laboratoires d’armes biologiques pour attiser une nouvelle peur d’une pandémie afin de terroriser la population mondiale et de la pousser à se déplacer. Comme l'a annoncé le Dr Van Den Bossche, ils vont utilisé la pandémie de morts du vaccin pour tenter de faire croire à un nouveau virus. Ne doutez pas qu’ils tenteront leur chance, surtout au cours d’une année où de nombreux pays organiseront des élections. Et ne vous laissez plus avoir quand ils le feront.




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Ils sont en train de fausser les élections européennes !
Les médias ne parlent pas de l'affaire Pustula Van Der La Hyène et de l'achat illégal des vaccins Pfizer. Pourquoi ?
Non pas pour la protéger, mais uniquement pour que le scandale n'éclate pas AVANT les élections dans le seul but d'éviter un vote massif des partis conservateurs.
Pour preuve, un groupe d'avocat avec à sa tête Arnaud Durand (ceux qui suivent Silvano Trotta depuis longtemps se rappellent de ses émissions avec lui) avait lancé une plainte le 18 octobre 2023 pour avoir les documents relatifs aux achats des vaccins Covid de l'UE pour 71 milliards d'euros. Malgré plusieurs relances, il n'avait jamais reçu de date.
Maitre Durand a profité de notre autre action devant un tribunal belge du 17 mai, pour envoyer un nouvel email de relance le 16 mai au soir.
Miracle, le 17 au matin il reçoit enfin une date : le 7 juillet prochain. Mais les élections seront passées.
On va devoir réfléchir à une action collective urgente pour que des centaines de milliers de citoyens européens se constituent avant les élections.

Restez attentifs. On va organiser cela et les avocats d'autres pays de l'UE qui me suivent sont sollicités.
Pour exemple rien qu'en France, il y a déjà plus de 284.000 signatures et ce nombre augmente avec chaque heure qui passe... Ajoutez la vôtre et celles de vos proches ci-dessous, ça ne vous prendra pas plus de 2 minutes et confirmez vos signatures en cliquant sur le lien de confirmation de l'email que vous recevrez à suivre.
Silvano Trotta.

17 mai 2024

902. La Porte sans retour

 

LA PORTE SANS RETOUR

" Capi, capi, j'ai les résultats de notre astro-serrurier.
- Super, faites-moi voir ça.
- Pas besoin, capitaine. La situation demeure inchangée.
- Merde alors. Toujours aucune activité autour de cette putain de porte ?
- Aucune, capi.
- Fait chier. Que pouvons-nous faire d'autre ?
- Je sais pas, capi. Ça fait maintenant 28 jours qu'on est bloqués. Mon meilleur mécano a tout tenté. La Porte des Étoiles veut pas se rouvrir.
- On dirait que vous abandonnez, chef.
- C'est une technologie extra-terrestre, capi.
- Putain, je le sais que c'est une technologie extra-terrestre. Mais il doit y avoir une solution. C'est de la technologie et de la physique, pas de la magie.
- Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie, capi. Écoutez, vous savez que ce réseau de Stargates a peut-être plusieurs milliards d'années. Peut-être qu'il a tout simplement cessé de fonctionner.
- Je crois pas que ça ait rien à voir avec l'usure du temps. Ils nous ont laissés passer puis maintenant ils nous retiennent. Peut-être qu'ils veulent juste nous tester.
- Qui "Ils"?
- Ceux qui ont fabriqué ces portes.
- Vous croyez sincèrement qu'y en a encore qui traînent dans le coin ?
- Franchement, j'en ai aucune idée.
- Je pense qu'on en aurait vu des traces autour de ces putains de portes. Ils ne sont plus là. Ils nous ont donné les étoiles et maintenant ils nous les ont reprises.
- Non chef. Ils ne nous ont pas repris les étoiles. La Terre, c'est la Terre qu'ils nous ont prise. Sans la porte, nous sommes bloqués dans ce système avec ses trois planètes et puis c'est tout.
- On est peut-être en mesure d'établir une colonie viable sur l'une d'entre elles, capi. Donnons rendez-vous à nos deux autres vaisseaux présents dans ce système avec nous, capi.
- Ouais, ça pourrait être une option. Lieutenant, juste pour être sûr de pas faire une connerie, ça nous prendrait combien de temps pour rejoindre notre système solaire sans la porte ?
- Sur nos moteurs principaux, en utilisant et en alternant parcimonieusement l'over-drive et beaucoup la chute libre ?
- Ouais.
- Si nous sommes bien là où je crois que je pense que nous pourrions être, environ vingt-six milles ans, capitaine.
- Génial. Allez-y lieutenant, calculez-nous une solution pour positionnement en orbite autour de la plus fiable de ces trois foutues planètes ..."

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Merci pour votre inconditionnel soutien qui me va droit au cœur
... ainsi qu'au porte-monnaie
ou
et à très bientôt !
😍 

15 mai 2024

901. Anti-sémitisme ? Et qu'en est-il de l'Anti-goyisme et de l'anti-blanchisme ?


 ANTI-SÉMITISME ? ET QU'EN EST-IL DE L'ANTIGOY-ISME ET DE L'ANTI-BLANCHISME ?
(Par John Derbyshire)

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S'opposer aux projets de loi sur l'AntiSémitisme partout dans le monde tant qu'il n'y aura pas de projet de loi sur l'AntiGoyisme (antigentilisme) et l'AntiBlanchisme. 

La semaine dernière, la Chambre des représentants des États-Unis a adopté la loi sur la sensibilisation à l'antisémitisme, donnant au ministère fédéral de l'Éducation le pouvoir de supprimer le financement des écoles et des collèges qui tolèrent « l'antisémitisme » – tel que défini dans la loi.

D'après le récit donné dans le Washington Post, il semble que l'antisionisme pourrait être considéré comme de l'antisémitisme au sens de la loi [ House adopts Antisemitism bill over plaintes from First Amendment défenseurs , par Abigail Hauslohner, 4 mai 2024] (Le Congrès adopte le projet de loi sur l'Antisémitisme suites à des plaintes de défenseurs du 1er Amendement)

Ce truc devient vite noueux. Antisémitisme, antisionisme : y a-t-il vraiment une différence ?

Il y a une bien sûr, et de taille. En plus, l'antisionisme comporte deux factions principales :
- L'antisionisme goy ou gentil ;
Et ces deux branches se subdivisent toutes deux en sous-branches.

Un Goy (gentil) antisioniste peut être un antisémite qui n'aime pas voir les Juifs obtenir tout le temps tout ce qu'ils veulent dans quoi que ce soit ; ou bien il n'a peut-être aucun problème avec les Juifs en soi – il peut même être un philosémite convaincu et un ami d'Israël – mais il ne voit pas pourquoi nous, pays goys, devrions avoir une politique officielle de soutien total et indéfectible envers la politique d'un petit pays à la politique criminelle à des milliers de kilomètres de chez nous.

Ainsi, le 23 avril, une semaine avant que la Chambre n'adopte la loi sur la sensibilisation à l'antisémitisme, la Chambre et le Sénat ont tous deux adopté un projet de loi de dépenses autorisant, entre autres choses:
Environ 26 milliards de dollars pour soutenir Israël et fournir une aide humanitaire à la population de Gaza. Sur cette somme, environ 17 seraient consacrés à de l'armement dont 4 milliards à la reconstitution des systèmes de défense antimissile israéliens. Sur ce total de 26 milliards, 9 milliards de dollars devraient être destinés à l'aide humanitaire à Gaza, dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas et qui arrivera à bon port si les sionistes israéliens arrêtent de bloquer et détruire les convois d'aide humanitaire avant qu'ils n'atteignent Gaza.


Un nationaliste américain, même un partisan d'Israël, pourrait qualifier cela d'extravagance gouvernementale inutile. Il pourrait demander :

« N'y a-t-il pas assez de Juifs multi-milliardaires dans le monde pour investir 4 milliards de dollars dans la défense d'Israël ? Et il y a sûrement suffisamment d’Arabes riches au Qatar, en Arabie Saoudite et dans les EAU pour nourrir, vêtir et abriter les reines du bien-être de Gaza. Pourquoi les contribuables goys devraient-ils être impliqués ? »

Les juifs antisionistes se divisent en religieux et en laïcs.

Les juifs religieux antisionistes appartiennent à une secte dissidente du judaïsme orthodoxe appelée Neturei Karta . Ils croient que cela va à l'encontre de la volonté de Dieu d'établir un État juif jusqu'à l'arrivée du Messie – ce qui, selon eux, n'est pas encore arrivé. Neturei Karta a, nous dit l'ADL (Anti Defamation League = CRIF américain), « une base de soutien solide aux États-Unis ».

Les antisionistes juifs laïcs sont également nombreux et étonnamment féroces dans leur hostilité envers Israël. Chaque fois que je souhaite bonne chance à Israël, je reçois des courriels commençant par quelque chose comme : « Je suis un juif de souche, mais … », puis je me lance dans une rhétorique enflammée sur la méchanceté du gouvernement israélien et de ces colons fous .

Pour l’exposé le plus approfondi de l’antisionisme juif laïc, je vous renvoie aux essais de Ron Unz. (J'ai supposé que George Soros était un autre cas ; mais en lisant sa page Wikipédia tout à l'heure pour confirmer, ce n'est pas du tout clair.)

Il y a donc quelques distinctions fines à faire ici. Comment ces fines distinctions seraient-elles traitées par notre ministère fédéral de l’Éducation dans le cadre de cette nouvelle loi proposée ?

Comment, pensez-vous? Comment les dirigeants de notre bureaucratie fédérale gèrent-ils toute question complexe ?

Avec autant de finesse et de considération réfléchie que le singe proverbial essayant de devenir intime avec un ballon de football, voici comment.

(Au fait : qu’est-il arrivé aux conservateurs qui voulaient se débarrasser du ministère de l’Éducation ? Cette foutue chose ne sert à rien. Donald Trump a-t-il une politique déclarée à ce sujet ?)

Désolé : revenons au projet de loi antisémitisme. Bien entendu, ce n’est pas encore une loi tant que le Sénat n’aura pas voté et que le président n’aura pas signé.

La première n’est pas impossible : la Chambre a adopté le projet de loi par 320 voix contre 91. Sur cette bonne majorité de 320, 133 étaient démocrates, ce qui veut dire que 187 étaient républicains. Quant au président qui le signera, cela dépendra de la peur qu'il ressent à l'égard des électeurs musulmans du Michigan et du Minnesota qui pourraient lui tourner le dos au mois de Novembre .

Quelle est ma position à ce sujet ?

Je suis contre le projet de loi sur l'antisémitisme. Sur le plan législatif de ce projet de loi, je suis donc un anti-antisémite.

L'antisémitisme n'est pas agréable, mais c'est un point de vue qui existe forcément à un certain niveau dans une société multiethnique. Ce point de vue a droit à la liberté d'expression, sinon il ne fera que s'envenimer en silence.

Et qu’en est-il de l’anti-gentilisme ou anti-goyisme ? Lorsque, il y a quatre ou cinq générations, un grand nombre de Juifs d’Europe de l’Est ont émigré vers les États-Unis et la Grande-Bretagne, ils ont apporté avec eux la vieille hostilité du ghetto envers les goys brutaux et ivres. Une partie de cela a survécu jusqu’à nos jours ; dans les films "Borat" de Sacha Baron Cohen , par exemple.

Stimulé par le mouvement des droits civiques et la grande révolution de la pensée des années 1960, une partie de cet anti-gentilisme/anti-goyisme s’est transformée en anti-blanchisme. C'est une juive, Susan Sontag , qui nous disait en 1967 que « la race blanche est le cancer de l'histoire humaine » [ Partisan Review, hiver 1967, p. 51-58 ]..
Étant donné que Mme Sontag était aussi blanche que moi, que devrions-nous penser de son utilisation du mot « blanc » ?

Est-il déraisonnable de supposer qu’il ne s’agit que de paroles paresseuses pour les « Gentils/Goys » ?

Et ainsi de suite jusqu’à présent. Il y a quelques semaines, tout le monde – y compris VDARE.com – commentait un nouveau livre intitulé White Rural Rage (Rage Rurale Blanche) qui, selon le texte de présentation d'Amazon, met en garde ses lecteurs contre la « menace existentielle » posée aux États-Unis par les rednecks (classe ouvrière) en colère.

Les deux co-auteurs du livre sont nommés… quoi ? Pouvez-vous deviner? O'Flanagan et MacGregor ? Cholmondely et Featherstonehaugh ? Non; non, non, ce sont Schaller [ Tweetez-le ] et Waldman [ Tweetez-le ]. Deux juifs aschkénazes non-sémites..

Euh-huh.

Ce qui constitue réellement une menace existentielle pour les États-Unis, c’est la politique de Grand Remplacement menée avec énergie par l’administration actuelle. Les principaux acteurs de cette politique sont le secrétaire à la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, et le procureur général, Merrick Garland , encore deux juifs tout comme 85% du cabinet ministériel de Joe biden.

Est-il vraiment exagéré de considérer l’anti-blancheur comme une descendance directe de l’anti-gentilisme/goyisme des ghettos ?

Mon impression très forte en étudiant le discours social et politique actuel dans le monde occidental n'est pas qu'il y a trop de choses dont nos lois nous permettant de parler librement, mais qu'il y a beaucoup trop de choses dont nous ne sommes pas censés parler.

Encore une fois : concernant ce projet de loi que la Chambre a adopté la semaine dernière, qualifiez-moi d'anti-antisémitisme.

Antisémitisme, antigentilisme/antigoyisme, anti-blanchisme,… Je suis ici du côté de Mao Tsé-toung : 百 花 齊 放, 百 家 爭 鳴( Băihuā qífàng, băijiā zhēngmíng )—” (Que cent fleurs fleurissent, que cent écoles de pensée rivalisent.)

Une note en bas de page sur la notion d' anti-gentilisme/anti-goyisme :
En 1985, dans National Review , le regretté Joe Sobran nous rappelait qu'en matière de négativité entre les minorités et la majorité dans une société multiethnique, la négativité peut aller dans les deux sens.

Je vais juste vous donner un extrait de son article : c'était l'article de couverture, occasionné par l' incident de Bernard Goetz au cours duquel un homme blanc avec une arme de poing sans permis a résisté à quatre agresseurs noirs armés de tournevis. Je l'ai en fait tiré du chapitre 5 du livre de Peter Brimelow, Alien Nation (Nation Etrangère): Common Sense About America's Immigration Disaster , dans lequel Peter travaille sur le même sujet.

Le langage politique américain actuel, a déclaré Sobran :
"… regorge de mots pour décrire l'hostilité de l'indigène à l'égard de l'étranger, de la majorité à l'égard de la minorité, du bobo respectable à l'égard du marginal , du blanc à l'égard du noir, du chrétien à l'égard du juif, etc. Nous avons des préjugés, de l'intolérance, du racisme, de l'antisémitisme, du nativisme, de la xénophobie, des préjugés, de la discrimination, etc. Mais ces mots sont eux-mêmes préjudiciables : ils résument, unilatéralement, une vaste gamme de sentiments et de comportements sans admettre des réalités morales réciproques : l'hostilité du juif contre le chrétien, du noir contre le blanc, du marginal contre le respectable, de la minorité contre la majorité, de l'étranger contre le autochtone. , anormal pour la normale…, de l'homosexuel ou transexuel envers l'hétérosexuel, etc.
… Si nous pouvons résumer les pires attitudes d’un côté dans le terme « nativisme », alors nous devrions avoir un terme tel que « aliénisme » (avec mes excuses à la profession psychiatrique) pour résumer celles de l’autre ."
Les autochtones sont agités , par Joseph Sobran, National Review , 22 février 1985

(Le mot « aliéniste », devrais-je expliquer aux auditeurs qui n'étaient pas là en 1985, est un vieux terme pour désigner un « psychiatre »).
Il y a bien sûr plus à dire. Il y a par exemple l’équilibre des pouvoirs : quel parti a le plus probablement le pouvoir de pousser l’autre parti ? Bien sûr, c'est celui qui compte le plus de voix : la majorité.

Cela donne aux minorités une sorte de revendication morale sur leur aliénisme que les majorités ne peuvent pas revendiquer en raison de leur nativisme, de leur xénophobie, etc. Cette revendication morale peut alors générer une culpabilité irrationnelle chez la majorité. Je veux dire, ce ne serait qu’une culpabilité rationnelle s’ils bousculaient réellement la minorité.

Quelque part dans cette voie, il y a une explication à la plus étrange de toutes les pathologies sociales, l’anti-blanchisme blanc qui se retrouve dans le wokisme.

Tout cela mis à part, Sobran avait raison de souligner que la négativité ethnique fonctionne dans les deux sens et nécessite plus de vocabulaire qu’elle n’en avait en 1985… ou qu’elle n’en a pas encore.

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John Derbyshire écrit une quantité incroyable sur toutes sortes de sujets pour toutes sortes de médias. (Cela n'inclut plus National Review, dont les rédacteurs ont eu une sorte de colère et l'ont licencié. ) Il est l' auteur de We Are Doomed: Reclaiming Conservator Pessimism et de plusieurs autres livres . Il a fait publier deux livres par VDARE.com com : FROM THE DISSIDENT RIGHT ( également disponible en Kindle ) et FROM THE DISSIDENT RIGHT II: ESSAYS 2013 .

(Traduit et Republié depuis VDare avec la permission de l'auteur ou du représentant)

13 mai 2024

900. Bas les masques


 BAS LES MASQUES

Les relents d’anxiété qui obscurcissent tant de cerveaux dans nos pays occidentaux en difficulté commencent à se dissiper au fur et à mesure que chaque récit servi par l'état profond fasciste des renseignements occidentaux - 5 eyes, FBI, Mossad, Shin Bet,  DGSE/DGSI et autres - commence à se faire barbant, chiant, ennuyeux et aussi impuissant qu'un escargot châtré. 
Le pire mème médiatique – selon lequel une bureaucratie vicieuse « défend notre démoncratie » – fait désormais se plier en deux la salle entière lorsqu'il est répété sans cesse par des abrutis vendus tels que David Pujadas, Brunet et Broussouloux, Vincent Hugueux et Guillaume Roquette, Anne Nivat, les Généraux d'opérette et Gamelins de plateaux Trinquand, Yakovlev et Richoux ainsi que leurs suce-bite Xavier Tytelman, l'imbuvable  Renaud Pyla, puis le traitre Sergeÿ Jirnov sur LCI*, Prisca Thévenot, la porte-baratin du "Poudré" sur le perron de l'Elysée, Pustula Van Der Lahyène dans les rues de Butcha, Richie Sunak devant le 10, Downing Street ou Jen Psaki, la porte-manteaumensonge de la Maison Blanche. Tout le monde comprend qu’ils veulent « défendre leur démoncratie » en annulant nos libertés d’expression, en nous poussant à la faillite et en volant ce qui reste de nos affaires.
* Mille excuses aux dizaines d'autres saloperies de vendus que j'ai omis de citer.

De même pour le reste, à savoir : que leurs actions en Ukraine sont un « combat pour la liberté », que la « suprématie blanche » se cache juste derrière nos yeux, prête à se jeter sur les « marginalisés » (qui dirigent en fait les choses, et le font très bien mal), que « Joe Bidono et Manu Macrotte » ont redressé l’économie de leurs pays, que le « droit de vote » signifie que les immigrants ont le droit de voter, que la fraude électorale est un « gros mensonge » (et que "l’émeute" du 06 Janvier à ce sujet était une « insurrection » ), et que les vaccins Covid étaient « sûrs et efficaces ».

Aucune de ces tentatives de persuasions débiles et malhonnêtes ne fonctionne plus, et toute la machinerie de persuasion est bien en vue comme autant de chariots puants de carnaval chargés de transexuelles. Un par un, les chariots s'envolent, dispersant des débris et des morceaux des corps de ces pauvres tarlouzes qui montaient dans les chariots partout dans le parc des expositions. Ainsi, la peur monte chez ceux qui dirigent ce carnaval. Des justiciers se tiennent prêts à arrêter les forains sordides avec leurs dents branlantes, leurs traces d'aiguilles dans le creux des coudes et leurs narines enfarinées. D’ici peu, ils se retrouveront dans les salles d’audience et devant les poteaux d'exécution. . . .

Les autorités vicieuses ont organisé le carnaval et tous ses chariots pour détourner l’attention du public des crimes commis pendant et après les élections depuis 2016, d'un côté comme de l'autre de l'Atlantique. Les discours vains de Donald Trump sur l’emprisonnement d’Hillary Clinton ont touché les nerfs de toute une bureaucratie fédérale, depuis les couloirs du Congrès jusqu'aux bastions des Clinton et des Obama.

Les Clinton avaient littéralement acheté l’appareil du Parti Démoncrate sous la Convention Nationale Démoncrate, en utilisant l’argent qu’ils avaient injecté dans la fondation Clinton dans le cadre d’opérations telles que l’accord Uranium One, l’accord de transfert de technologies de guerre de Skolkovo et les fonds de secours d'urgence après le tremblement de terre en Haïti. 
Ils étaient sûrs que "l'acte de propriété" sur la Convention Nationale Démoncrate garantirait l’élection d’Hillary. Cela garantissait en tous cas qu'elle surmonterait les victoires de Bernie Sanders aux élections primaires et des délégués qui les avaient accompagnés, même après que la publication de Julian Assange sur Wikileaks ait révélé au monde entier comment les Clinton avaient acheté et payé la Convention Nationale Démoncrate et l'ensemble de la Convention de Philadelphie. Appelez ça la naissance du culte de la « désinformation », dans lequel tout ce qui était vrai se vit transformé en un « grand mensonge ».

Le problème était qu’Hillary avait perdu cette élection. Quelle surprise! Il s’est avéré qu’acheter la Convention des Démons n’était pas suffisant. Des « minables » avaient commis l’impensable : ils avaient balancé suffisamment de leurs votes puants pour élire Trump, le Golem doré de la grandeur, qui était aussi surpris que quiconque et vraiment pas préparé à bricoler une véritable administration gouvernementale – dans le processus duquel Donald J. Trump a été complètement dépossédé de sa présidence par la bande de la tarlouze démoniaque sortante Obamesque. 
Ils ont alors comploté devant les lumières du sapin de Noël de la Maison Blanche pour s'en prendre à l'intrus avec tout ce qu'ils avaient, en commençant par l'ablation chirurgicale d'une personne spécifiquement nommée comme l'une des plus dangereuses pour leurs gueules, le conseiller à la sécurité nationale Mike Flynn, qui connaissait tous leurs sales petits secrets ainsi que la taille des petites culottes de tous les cadavres planqués dans leurs placards. . . et à partir de là, quatre années de Russie, Russie, Russie. . . .

La manière dont « Joe Biden » a été élu n’est plus un mystère pour quiconque possède plus de la moitié du quart de la cervelle d'une bernique. Il est parfaitement évident, malgré le récit du « gros mensonge », que les élections de 2020 ont été alimentées par une véritable orgie de fraude électorale et d’ingérence directe de la part d’agences malhonnêtes, en particulier celles qui s’appuient fortement sur Facebook, Twitter et Google pour manipuler ce que le public a réellement vu. " Ne croyez pas vos yeux menteurs", ils l'ont dit à la population. 
Ce qui est un mystère, c’est pourquoi ils ont choisi « Joe Biden » pour représenter la cabale autour de Barack Obama qui dirigeait réellement la mascarade. Jamais auparavant dans l’histoire des États-Unis un président n’avait laissé une trace aussi gluante de pots-de-vin et de corruption que ce dernier. 
Tout comme ils avaient dépensé toute leur énergie les quatre années précédentes à saper Donald Trump, ils ont dû passer les quatre années suivantes à soutenir et à défendre l'indéfendable « Joe Biden », puis à essayer désespérément de protéger leurs fesses d’un retour de Trump. Pendant ce temps, ils se sont lancés dans leur mission de détruire le pays suffisamment pour ouvrir la voie à l’établissement d’une utopie transhumaine publique-privée d’« équité » crypto-marxienne (vol de propriété).

Tous ces tours de passe-passe politiques ont réveillé les miasmes d’anxiété qui ont assombri les habitants de cette république en proie à de graves difficultés, et le coup presque final qui leur a été porté a été l’opération Covid-19, déclenchée par le faux test PCR, qui a maintenant laissé un nombre incalculable de citoyens sur le carreau, morts ou blessés par les vaccins, handicapés ou sur le point de mourir prématurément – ​​un affront assez grotesque à la démocratie. 
Les victimes commencent à s'en rendre compte. L'OMS vient de se prendre un pied dans le cul avec la non-ratification de son traité Plandémie. Les procès contre les politiques et contre les pharmaceutiques prolifèrent partout autour du globe. La Planète entière se retourne contre l'Israël Sioniste, l'Occident Marxi-Nazi et leur création hybride ukrainienne Nazi-Sioniste. (Je vous invide à regarder la vidéo très explicite et convaincante de Lucien Cerise à ce sujet en bas de ce post.)

La batterie de procès et de poursuites judiciaires visant à mettre Trump totalement en faillite s’effondre désormais de partout à la fois. L'avocat spécial Jack Smith effectue des exercices d'incendie chinois autour de la machine à café Keurig de son bureau. Lorsque le festival de farces dans la salle d'audience du juge Juan Merchan se terminera, que le jury verra le spectacle pour la farce qu'il est, le Golem doré de la grandeur sera de nouveau en liberté parmi les électeurs. S'il est assez intelligent pour choisir un homme capable qui représente quelque chose comme une « assurance contre l'assassinat » – disons, Vivek, Tulsi Gabbard ou JD Vance – alors la cabale d'Obama et l'état profond qui la protège seront balayés du pouvoir et goûteront au vrai pouvoir: un filet d'une nouvelle sorte de droit en fait associée au mot justice .

Ils manquent de moyens pour éviter ce qui les attend. Tout ce qui leur reste, ce sont les recours les plus désespérés : la guerre, l'effondrement de l'économie, une autre opération d'armes biologiques contre leurs propres populations, ou un véritable coup d'État. Et même ceux-là ne fonctionneront probablement pas. Le boucan qu'ils ont fait a réveillé trop de monde. Tout ce qu'on peut souhaiter à cette bande de tordus mécréants et démoniaques maintenant que le pot aux roses est dévoilé, c'est qu'ils se retrouvent fissa devant les plus beaux et les plus droits des poteaux roses et qu'on en finisse avec ces sous-merdes inhumaines.

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10 mai 2024

899. Un pont trop loin

 


UN PONT TROP LOIN

Une salle de jeux dans l'aile psychiatrique pour ados d'un hôpital pas trop loin du Kremlin. Pas celui de Bicêtre, l'autre. Des puzzles et des boîtes de jeux de société sont éparpillés sur le sol. Une table en plastique dépliée en son centre, étonnamment en bon état. Un infirmier et une adolescente sont assis l'un en face de l'autre autour de cette dernière. Des papiers et des feutres de couleur sont étalés devant eux. Aucun des deux ne veut être là. La fille, Alyona, dessine. 

" …et où te trouves-tu sur ce pont ?" lui demande l'infirmier

Alyona demeure silencieuse et continue à griffonner. Elle attend. 

" Dessine-toi. Tu peux être où tu veux sur ce pont, n'importe où.
- Je suis pas encore prête. Je dois mettre de l'eau en dessous.
- Prends tout ton temps, Alyona."

L'infirmier détourne le regard et se concentre sur une horloge invisible. Elle semble presque faire tic-tac. 

" Je suis juste là." dit Alyona. 

Elle fait glisser le dessin vers l'infirmier. Il le regarde, touche le bonhomme allumette placé en plein milieu d'un pont suspendu pas trop mal dessiné. 

" De beaux cheveux blonds. Je les aurais dessinés comme ça, moi aussi."

L'infirmier sourit, invitant. Alyona maintient un contact visuel, un peu désolée pour lui. Elle reprend sa feuille et prend un feutre noir. 

" J’adore ton pont. J'en ai jamais vu un chouette comme ça–
- C'est le Golden Gate, le célèbre pont de San Francisco en Californie. C'est le pont du monde où s'aventurent de nuit le plus de piétons solitaires depuis qu'Arnold Schwarzie puis Gavin Newsom ont pris les rênes de cet état" 

Un silence pesant s'installe pendant un moment. Une question taraude la langue du soignant. 

" Ta maison te manque-t-elle ?
- C'est pas la raison pour laquelle mon pont ressemble à ça, je viens juste de penser au pont le plus connu du monde et il se trouve jusque que c'est celui de San Francisco. C'est pas chez moi, je viens pas de Californie. 
- Ben d'où viens-tu alors ? 
- De Pensacola, dans le sud de la Floride. 
- Ça a dû être un sacré changement de te retrouver ici à Moscou en Sainte Russie. 

Alyona continue à griffonner. Elle dessine ce qui ressemble à des vagues à la surface de l' eau sous le pont. Elle garde le silence jusqu'à ce que le moment idéal pour le rompre se présente. Elle sait bien faire ça.  

" J'ai toujours voulu venir ici, dit-elle, avant de se coller le bout de son crayon entre les dents. 
- Je le sais, mais le dépaysement peut s'avérer-
- Ça n'a pas été difficile du tout." 

L'infirmier hésite, quelque peu intimidé par la jeune fille et désormais prudent. Il prend une feuille de papier et un feutre. " Je vais dessiner avec toi si tu veux bien, pour te tenir compagnie." 

Il rapproche sa chaise de celle de l'adolescente. 

" Tu n'es pas un très bon infirmier, tu sais." lui balance Alyona en retirant le crayon de sa bouche. 

L'infirmier relève la tête. Alyona vient de le piquer au vif.

" Vous ne pouvez pas suivre chacun d'entre nous dans les salles." continue cette dernière. " Ce n'est pas bon pour un hôpital de ne pas être attentif à ses patients.
- Nous visitons nos patients toutes les quelques heures. 
- Vous ne l'avez pas fait aujourd'hui. J'étais dans ma chambre toute la matinée, j'en suis jamais sortie. Même pas pour aller aux toilettes. Personne n'est venu me rendre visite, et puis ma mère a appelé mais j'avais rien à lui dire. Aucune nouvelle. Le médecin n'est pas venu, vous non plus, personne n'a vérifié mes signes vitaux ou pris ma température. Vous devriez être plus attentifs." 

L'infirmier hausse les épaules: " C'est samedi, il y a moins de personnel pendant les weekends. 
- Alors c'est la raison pour laquelle vous êtes ici ?"

L'infirmier est confus. Son clapet reste aussi coi que celui d'une tanche. Il ne voit pas trop où qu'elle veut en venir.

" Parce qu'on est samedi ? Vous êtes le personnel du samedi …"

Il ne sait pas s'il doit se sentir offensé. " Refais-moi voir ton pont." 

Alyona lui fait à nouveau glisser le papier. Il est plus travaillé maintenant, son pont plus défini. Elle a rajouté des détails.

" Joli coup de crayon. J'adore les mouettes. 
- Merci" rétorque Alyona. Le cœur n'y est pas mais il lui reste de la courtoisie.
 " Et que fais-tu sur ce pont ?"
Alyona connaît la bonne réponse. " Je le traverse pour aller de l'autre côté.
- Lequel ?
- Celui-ci. Sur la droite." Elle montre le côté droit du papier. 

L'infirmier expire , soulagé : " Bien, c'est très bien. 
- Non, c'est bien, juste bien. 
- D'accord. 
- Qu'est-ce que vous espériez que je vous dise ? 
- Juste ce que tu as dit. 

Ils savent tous les deux qu’ils se mentent pire que des pharmaciens.

" Je peux avoir du vert ?"

L'infirmier lui tend un feutre vert. " Vers quoi te diriges-tu ? Qu'est-ce qui t'attend de l’autre côté du pont?"

Alyona lève presque les yeux au ciel. Elle avait prédit cette question, elle avait donc préparé une réponse appropriée. Lorsqu'elle la donne, son ton est drôle. " L'académie du Bolchoï. Je retourne à mes cours. Je suis prête à danser à nouveau et à travailler dur. Je peux y retourner maintenant. Je suis vraiment prête… Vraiment. 
- C'est vrai, on m'a dit que tu dansais. 
- Oui.
- Tu dansais dans ton pays aussi ? À.. à.. Pensacoca… dans le sud de la Floride ?
- Pensacola. Oui. 
- Tu dois être très douée. On n'entre pas comme ça à l'académie du Bolchoï. Et comment ça s'y passe, c’est dur ? J'ai entendu… des histoires." 

Alyona ne répond pas. Elle ne confirme ni ne nie ces histoires. 

" Tes parents doivent être fiers de toi, propose l'infirmier avec un sourire. 
- Oui, vraiment très fiers. Il m’a fallu neuf ans de formation à Miami pour arriver ici et des milliers de dollars de préparation. Ma mère a dû accepter un autre travail, mais cela en valait la peine. Elle l'a fait pour moi. Ils étaient si heureux que je sois arrivée ici. Ils sont toujours aussi heureux. J'aime les rendre heureux. C'est le moins que je puisse faire après tout. 
- Ils te manquent pas trop ?

C'est le calme à nouveau, hormis les crissements des coups de feutre sur le papier qui sont audibles, palpables. 
" Ma mère vous a appelé, ou peut-être pas vous, mais quelqu'un de l'hôpital  ?  
- C'est exact. Elle nous a appelés." 

Alyona hoche la tête. Cet aveu discret change quelque chose entre eux. C'est gênant maintenant. C'est comme si qu'ils venaient de mordre la queue d'un chat. 

" Et que vous a-t-elle a dit ? 
- Dis-moi d'abord ce qu'il y a de l'autre côté du pont.
- Et qu'est-ce qu'il y a de l'autre côté du vôtre ?" lui répond Alyona, provocante.

L'infirmier ramasse sa feuille et la montre à Alyona. C'est lumineux et coloré. Un pont ostensiblement joyeux ; il veut qu'elle sache que c'est un pont heureux, pas un pont triste comme celui des Soupirs. Il lui montre le croquis d'un chien près du bord droit. 

" Voici Kostya, mon chiot. Il est pétillant, il lèche toujours mes bottes en premier quand je rentre à la maison et il aboie et aboie et oh, les voisins se fâchent, mais que peut faire Kostya ? C'est juste un chiot.  
- Ça doit être sympa. Être juste un chiot. 

Alyona détourne le regard. Elle s'en tape de l'histoire des humeurs du clébard. 

" Qu'est-ce qui t'attend de l'autre côté du pont ? insiste l'infirmier.
- L'académie de danse. Je vous l'ai déjà dit. 
- Tu veux vraiment y retourner ?" Il y a comme un doute dans la voix de ce dernier.
- Je dois y retourner. J'ai déjà raté trop de cours et je ne suis vraiment pas en forme. Les autres filles passeront devant, je perdrai ma place. C'est déjà arrivé… Je sais qu'il ne me reste plus beaucoup de temps. S'ils me mettent dehors, je… je…"

Linfirmier remarque la soudaine agitation d'Alyona et tente de la calmer: " Ne t'inquiéte-pas de tout ça. Tu es toujours en convalescence.
- Vraiment ?"

Elle arrange ses cheveux. Ils ont l'air en désordre. L'infirmier l'observe. Alyona recommence à gribouiller. 

" Tu as l'air très sérieuse. Ton pont aussi. 
- Je suis désolée." dit-elle d'un ton sarcastique. "Voulez-vous que j'utilise plus que quatre couleurs ? C'est ce que vous avez fait. C'est comme ça que je sais que vous n'êtes pas sérieux. Ou triste. 
- Tu n'es pas obligée d'ajouter d'autres couleurs si tu ne le souhaites pas. 
- Mais vous le voulez. Cela vous fera vous sentir mieux. Passez-moi un bleu. 

L'infirmier lui tend un feutre bleu. 

" Qu'aimeriez-vous que je rajoute ensuite ? Une sucette arc-en-ciel ? La Place Rouge ? Des chars Abrams ou Léopard détruits ? Des anges dans le coin en haut à gauche ? Vous aimeriez ça ? Plus que votre stupide chiot ? 

L’infirmier ne mord pas à l’hameçon. Il observe. Un coin de sa bouche se contracte, trahissant un froncement de sourcils. Ils ne l'ont pas préparé à ça lors de son stage en psychiatrie. Il continue. " Tu as mis des vagues sous ton pont. Intéressant. À quelle hauteur se trouve ton pont de la surface de l'eau ?
- J' ai pas mesuré." répond-elle, pleine de sarcasme. " Lors de ma prochaine visite, je veillerai à le faire et je vous préviendrai aussi sec.
- Super Alyona, à tout moment, si ça te dérange pas…
- Qu'est-ce que voulait ma mère ?" 

L'infirmier hésite. " Elle était… inquiète."

Un moment de tension. Alyona regarde son dessin et colorie la berge entre le tablier du pont et la surface de l'eau. Quelque chose dans la réponse de l'infirmier lui plaît autant que ça l'énerve et l'exacerbe. " Eh bien, elle ne devrait pas l'être. J'allais juste me promener. Pour prendre de l'air frais et me requinquer."

L'infirmier s'éclaircit la gorge et sourit pour combler le fossé qui se creuse. Il semble empathique, inquiet. " Tu sais Alyona, moi aussi j'aime marcher." ( pause) " Mais d'habitude, je le dis à quelqu'un quand je vais me promener. Juste au cas où quelque chose m'arriverait. Alors ils savent où je suis et ne s'inquiètent pas pour moi." Tout ça dit d'un ton un peu paternaliste, limite infantilisant. 

Alyona n'apprécie pas ce genre de confidences secrètes. Ses yeux sont rivés sur son papier, sur son pont. " Vous m'avez l'air bien jeune pour être infirmier. 
- J'ai vingt-deux ans. Et ne change pas de sujet, répond ce dernier, pris au dépourvu. 
- Vous n'avez donc que huit ans de plus que moi. 
- Huit ans, c'est long." lui répond l'infirmier qui est un surdoué. " J'ai un diplôme de médecine, et un autre en psychiatrie, donc-
- Donc vous vous croyez plus intelligent que moi… Dîtes-moi : Si vous étiez triste et à l'hôpital et que je vous demandais de me dessiner un pont comme vous me l'avez demandé, sauriez-vous ce que je vous demande exactement ? 
- Alyona, allons, c'est juste un simple exercice, une façon pour nous de communiquer. Si tu venais d'essayer... 
- Il est trop tard pour communiquer. Vous ne m'avez pas suivie. Vous ne m'avez pas surveillée ni aucun de vos autres patients. Le monde ne s'arrête pas seulement le samedi. Les gens n’arrêtent pas de penser, de faire des choses qu’ils ne sont pas censés faire. Je suis ici pour dessiner ce pont parce que vous avez eu de la chance. Ma mère a appelé et vous êtes arrivé juste au bon moment, parce que vous saviez déjà ce que vous cherchiez. Ça aurait pu être pire." 

L'infirmier se lève presque de sa chaise. Il ne sait plus quoi dire ou faire, mais continue sa mascarade autour du pont comme s'il se trouvait en Avignon. Il ne dira pas ce qu'Alyona veut qu'il dise à voix haute. Il redirige. " Ton pont se trouve-t-il vraiment en Amérique ?
- Oui, en Amérique. Mon Dieu, tout tourne autour de ce stupide pont…" Elle en rit presque de frustration.
- Donc il n'est pas ici, à Moscou ?
- Non. Sinon j'aurais mis de la neige et une photo de Lénine. 
- Donc, tu veux rentrer chez toi.
- Hé ho, j'ai pas dit ça." 

L'infirmier insiste : " Ton pont est en Amérique. Le mien est ici à Moscou. On situe son pont là où on veut être.
- Et si je dessinai du feu et des cornes de bouc autour de mon pont, cela signifierai-t-il que je veux aller en enfer ? Peut-être que j'aime juste gribouiller !

L'infirmier se creuse les méninges. Il cherche sa prochaine étape. " Tu étais sur le toit aujourd'hui. J'y suis monté pour te chercher et je t'ai vue. Tout le monde te cherchait quand tu as disparu. Ta mère appelle et pleure à plus de huit mille kilomètres d'ici. Que faisais-tu là-haut ?
- Ne me posez pas de questions là-dessus. Recommencez. Posez-moi d'autres questions sur mon pont. 
- Je pensais que tu en avais marre de parler de ton pont. 
- J'ai changé d'avis. Interrogez-moi encore ! À propos de mon pont !" 

L'infirmier regarde Alyona. Elle le fixe droit dans les yeux. Il pose ses mains sur la table, à mi-chemin pour l'atteindre. Elle ne recule pas.

" Tu pourras toujours danser si tu rentres chez toi en Amérique. Tu n'as pas besoin de retourner au Bolchoï. Tes parents seront toujours heureux de te revoir. Tu es hospitalisée depuis deux semaines, enfermée dans une chambre. Tu peux à peine marcher et ni les autres patients ni tes colocataires, ne savent rien de toi, ni ton nom ni même si tu peux parler. Je sais que c'est dur pour toi. Tu es maigrichonne, tu es épuisée, tu restes assise là à me mentir, mais pas assez bien pour me convaincre de te laisser partir. Eh bien, je ne peux pas te laisser partir. Tu peux me le dire si tu veux tout abandonner et rentrer chez toi, tu n'as pas besoin de me montrer ou de prouver que tu en as assez. C'est simple : dis-moi simplement où se trouve ton pont. J'ai besoin que tu le me dises.
- J'en ai marre de dessiner. Et de parler. 
- Je vais devoir te garder ici, tu le sais, n'est-ce pas ? Je vais appeler ta mère…
- Je pourrai lui parler ?
- Pas tant que tu ne te seras pas ouverte avec moi. Pour le rapport médical. Nous devons savoir ce que nous devons faire de toi."

Alyona se lève de sa chaise. Elle se dirige lentement vers le devant de la pièce. Son dos tourne le dos à l'infirmier, et elle fait face à un public. Elle écarte les bras et lève la tête. De loin, son corps imite une croix. Elle parle dans cette position comme si elle proclamait une prophétie. " Vous m'avez demandé de dessiner un pont. Pas une maison, pas un bateau ou une prairie. Un pont. Vous savez pourquoi les gens vont sur les ponts quand personne ne les regarde ? Seuls la nuit, dans le noir, quand leur famille dort à plus de huit mille kilomètres de là. Vous savez où je suis sur le pont. Je n'ai pas besoin de le dessiner et je n'ai pas besoin de vous le dire. Vous savez exactement où je me trouve sur le pont et ce que je vais faire ensuite." 

L'infirmier court pour la retenir. Il ne voulait pas que ça en arrive là. Les vagues sous le pont d'Alyona prennent vie. Elles résonnent dans toute la pièce et le remplissent d'effroi. Il les entend gronder, juste avant qu'elles n'engloutissent quelque chose d'humain.

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