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20 févr. 2024

867. Le Néonazi Alexeï Navalny a cassé sa pipe ?


LE NÉO-NAZI ALEXEÏ NAVALNY A CASSÉ SA PIPE ?
(Paix à sa pipe son âme)


"L'opposant russe Alexeï Navalny, emprisonné, est décédé, a rapporté vendredi après-midi le service pénitentiaire de la région de Yamalo-Nenets, où il purgeait sa peine.
L'homme de 47 ans a commencé à se sentir mal après une promenade et a perdu connaissance, selon un communiqué. Les médias russes ont indiqué que les médecins avaient déclaré Navalny mort peu après 14 heures, heure locale.
"Toutes les mesures de réanimation nécessaires ont été prises, mais elles n'ont pas abouti à un résultat positif", ont souligné les autorités.
La cause du décès est en cours d'établissement. Cependant, selon une source du service russe de RT, l'opposant présentait des caillots de sang .
Navalny a été emprisonné début 2021 dans le cadre d’une affaire de fraude de longue date impliquant le détaillant français Yves Rocher. L'été précédent, il avait attiré l'attention de la communauté internationale après un empoisonnement présumé dans un avion au-dessus de la Sibérie, qui avait conduit à son transfert par avion médicalisé en Allemagne aux frais d'une ONG proche de Soros and co. À son retour, il a été condamné à la première de plusieurs peines de prison.
Initialement, il avait été placé dans un établissement de haute sécurité dans la région de Vladimir. En 2023, il a été condamné à 19 ans de « régime spécial » pour « extrémisme ». À la fin de l'année dernière, il a été transféré dans la colonie « Polar Wolf » à Yamalo-Nenets, située à 40 km au-dessus du cercle polaire arctique.
Le Kremlin a déclaré que le président Vladimir Poutine avait été informé de la mort de Navalny. Le porte-parole Dmitri Peskov a adressé des questions au Service fédéral des pénitenciers, ajoutant que la cause n'était pas claire pour le moment.
L'avocat de Navalny, Leonid Soloviev, a refusé de commenter, mais a expliqué que son client avait tenu une réunion mercredi. "Tout était normal à ce moment là", a-t-il insisté.
Navalny avait participé jeudi à une audience du tribunal par liaison vidéo, a rapporté TASS, citant le service de presse du tribunal."

Il est plus que probable que Poutine n'y est pour rien dans sa mort. Sérieux, je dis pas ça juste pour plaisanter. Il n'y avait aucun avantage évident à tuer ce Néo-nazi, surtout quand on sait qu'il était déjà condamné à pourrir en Sibérie pour le reste de sa misérable vie.  Alors peut-être bien qu'un gardien de prison tchétchène ou qu'un taulard de la même ethnie l'a-t-il aidé dans son trépas, ce Nazi ayant appelé à tuer tous les tchétchènes et autres russes musulmans comme des mouches à merde ou des cafards. (voir vidéo ci-dessous)


De plus, faut noter que Navalny était probablement triple vax. La chronologie a été vérifiée. Après le faux empoisonnement de 2020, il se trouvait en Allemagne à la fin de cette année là lorsque le vaccin Pfizer a été distribué pour la première fois comme « mesure d’urgence » et il se trouvait dans un établissement de santé où il aura obligatoirement reçu le vax Covid. Plusieurs organes de presse affirmant qu'il a reçu quatre doses.
Les premières analyses de son post-mortem témoignent d'ailleurs de caillots dans le sang à l'image des millions d'autres morts subites comme en causent ces caillots tout autour de la planète depuis l'introduction de ces putains d'injections..

Toutefois, si le Kremlin l’avait effectivement tué comme l'affirment catégoriquement nos merdias de masse, nombreux sont ceux, à côté des tchétchènes, qui le soutiendraient. Nombreux sont ceux en Russie à avoir demandé sa pendaison bien avant le faux empoisonnement pour appel au génocide des musulmans en Russie. La Russie appartient à Vladimir Poutine, autrement dit au Marteau du Christ. Appeler à la destitution de Poutine n’est pas différent que d’appeler au régicide au Moyen Âge.

Bien entendu, n’importe qui, à tout moment de l’histoire, avait le « droit » de contester la légitimité du roi. Les gens peuvent dire et faire ce qu’ils veulent. Mais comme le dit le proverbe : "Si vous voulez tirer sur le roi, vous feriez mieux de ne pas le rater".

Une histoire brève et stupide

Alexeï Navalny était un escroc et un agitateur politique de longue date, à la manière d’un subversif russe classique. De manière hilarante, c’était un néonazi qui appelait à l’éclatement de la Fédération de Russie afin de résoudre la question des musulmans à Moscou. Il était de fait raciste à en juger par ses vidéos clips.

Sa seule stratégie consistait à faire appel au problème de l’immigration intra-russe. C’était la seule ligne sur laquelle n’importe qui peut attaquer Poutine.

Bien entendu, les Juifs Khazars n’ont aucun problème à promouvoir l’idéologie qui leur profite. Ils promeuvent l’extrémisme islamique au Moyen-Orient, ils n’hésiteront pas à promouvoir le néonazisme anal quand ça leur convient. Et cela peut clairement très bien leur convenir. L’idéologie d’État de l’Ukraine est le néonazisme, et pourtant, d’une manière ou d’une autre, ils tolèrent un dirigeant juif, khazar lui aussi.

Malgré un ridicule 2% à 3% dans les sondages présidentiels les plus favorables de Navalny aux présidentielles 2018, l’Occident l’a totalement soutenu en tant que principal opposant capable de renverser Poutine quand il a commencé à ajouter la "démoncratie" et l’homosexualité à son programme néo-nazi (tout comme les néo-nazis l’ont fait en Ukraine – la frontière est très fine entre un néonazi et un néonazi philo-transsexuel (comme Macaron). On sait pas s'il travaillait avec eux depuis le début. Il aurait pu le faire, mais c'était probablement pas le cas, car si ç'avait été le cas, ils ne lui auraient pas permis d'être impliqué dans toutes ces agitations extrascolaires avec les Pussy Riots comme aux JO de Sotchi, qui équivalaient à une entreprise criminelle (en plus d'activités révolutionnaires, il a été reconnu coupable d'importants crimes et fraudes à l’exportation).



Ainsi, il n’a eu que très peu de succès, car même si de nombreux Russes sympathisaient avec son racisme et estimaient que le gouvernement russe devrait faire davantage pour protéger les Russes de la concurrence déloyale des ethnies du Caucase en matière de coût du travail, en particulier à Moscou, il ne suffit pas d’amener qui que ce soit à soutenir un projet de loi avec la complicité occidentale évidente qui tente de briser et morceler la Russie pour pouvoir la piller à donf.

Alors ils décident d’empoisonner le gars. Il n’y a aucune chance que le Kremlin l’ait empoisonné et ne l’ait pas suffisamment empoisonné pour réussir à le tuer. On sait que le cyanure tue en moins de 30 secondes et ça depuis Mai 1945. Tout ça n'a aucun sens. Si le Kremlin voulait le tuer, il possède des poisons encore plus rapides et efficaces que le cyanure, ou alternativement quelqu’un serait passé en voiture et lui aurait balancé une rafale de plomb fumant, et cela aurait pu être imputé à l’un de ses différents ennemis dans la pègre russe dont lui-même faisait partie. Ils n'utiliseraient pas un poison bizarre en se trompant de dosage pour qu'il survive, pour ensuite lui permettre d'être transporté par avion vers l'Allemagne pour découvrir plus tard qu'il a été empoisonné par le Kremlin. 
Aucune partie de cette histoire n’a de sens. Ainsi, soit il s'est légèrement empoisonné lui-même pour faire le buzz anti-Poutine, soit une autre entité l'y a aidé, avec une dose très spécifique qui garantissait qu'il ne serait pas tué, de sorte que tout cela pourrait être imputé au "diabolique" maître du Kremlin, exactement comme ils l'avaient déjà fait avec Skripal et sa fille en 2018 en Angleterre avec du Novitchok. Notez que le père et la fille Skripal ont tous deux survécu à leur empoisonnement au Novitchok, tout comme Navalny, et que depuis, ils ont totalement disparu de la circulation et n'ont jamais été reçus par les médias occidentaux pour fournir leurs explications. Quant au Polonium utilisécontre Litvinenko à Londres en 2006 et contre Yasser Arafat en 2004, qui peut prouver que c'était la Russie qui en était à l'origine et non pas respectivement le Mossad et le MI6 qui avaient de bonnes raisons de le faire ? Les empoisonneurs professionnels du FSB seraient-ils réellement si nuls à chier ? Vous avez dit bizarre ?

Quoi qu’il en soit, il était logique qu’après sa convalescence en Allemagne, il retourne en Russie, simplement pour aller en prison. Le meilleur endroit pour lui, pour le Kremlin, était n'importe où sauf en Russie. Une fois en Russie, ils n'avaient d'autre choix que de l’arrêter, de le juger pour ses crimes, puis de l’emprisonner.

Beaucoup a été écrit à ce sujet à l'époque et certains n'arrêtaient pas de dire : « ils devraient le renvoyer légalement, ils devraient lui retirer son passeport et lui faire faire demi-tour, l'obliger à rester en Allemagne ».

Alors, il a été emprisonné, envoyé au delà du cercle polaire arctique. Il avait le droit d'avoir des contacts avec l'extérieur et tout ça. Il n’y avait rien d’inorthodoxe dans ce processus, rien de draconien. Autrement dit : ce qu'a fait la Russie avec ce ce mec n’arrive pas à la cheville de ce qu'a fait l’Occident avec Julian Assange.

On pense, à juste titre, que la cause de décès la plus probable est le vaccin. Vivre en Sibérie est difficile et impose des contraintes physiques, de la même manière qu'un sportif en impose à son corps. Les prisons sibériennes ont aussi des trucs de la vieille école, où ils obligent les prisonniers à faire de l'activité physique.

Ce qu'on sait, c'est qu'on a une photo horodatée de lui, prise dans les 36 heures avant sa mort, que personne ne conteste, où il apparait pas maltraité du tout, souriant et en parfaite santé, un peu comme ces sportifs qui clamsent sur nos stades à l'entrainement ou durant un match de foot ou de tennis depuis les injections de masse.


Malgré tout ce qu'ils disent sur les plateaux TV occidentaux, l'immense majorité des russes - autour de 95% - ne croit pas que le Kremlin l’ait tué - et pour être tout à fait franc, ni que ce serait une mauvaise chose s’il l'avait fait. Les patriotes russes voulaient sa mort pour haute trahison pour collusion avec la CIA et le MI6 dans le financement d'une révolution de couleur similaire à celle du Maïdan en 2014 en Ukraine, donc si Poutine l’avait réellement tué, ce serait simplement considéré comme une justice.

Le fait est que sa mort n’a de sens qu’en dehors de la Russie, où les médias peuvent désormais raconter à qui gobe encore leurs bobards, comment Poutine a tué le pauvre défenseur innocent de la "démocratie" anale néo-nazie souhaitée par l'occident.

On pourrait se demander si les Allemands et leurs copains de la CIA ne l’auraient pas empoisonné d’une manière qui allait le tuer dans quelques années avant de le renvoyer en Russie pour créer le problème. Mais c’est probablement trop compliqué. Il aurait subi des analyses de sang en entrant en prison, ainsi que toutes sortes de contrôles de santé, il n'est donc pas vraisemblablement possible qu'il ait pu avoir un poison caché dans le sang.
Il aurait pu prendre une pilule suicide, pourraient se demander certains...

Mais ceci n’a vraiment aucune importance. Comme Poutine l’a dit dans son entretien avec Tucker Carlson, la Russie ne peut pas gagner la guerre de la propagande quand la quasi-totalité des medias planétaires sont propriété des mondialistes. Ce qui s’est passé n’a donc aucune importance. La seule chose qui compte, c'est qu'aucun Russe, à part une centaine de moscovites néo-nazis complètement Woke ne se soucie de sa mort, la plupart des russes s'en tapent ou en sont même heureux, surtout du côté de la Tchétchénie et c'est pas l'Occident qui va s'en plaindre vraiment puisque désormais il peuvent se servir de sa mort pour clamer haut et fort à tous les normies endormis qui écoutent encore leur propagande merdeuse que Poutine l'a assassiné pour nuire à la démocratie anale mondiale.

Alors réfléchissons un tout petit peu: Cui bono ? À qui profite le "crime", ou disons plutôt la mort de Navalny au moment où la Russie gagne sur tous les fronts en Ukraine, au moment où l'aide à l'Ukraine s'épuise de partout, le jour même où sa femme va se faire photographier et faire un speech devant un parterre de marchands d'armes de l'Otan à Munich, où les camionneurs et les angryculteurs sèment la pagaille  et menacent de bloquer l'Europe ? La mort de Navalny - si elle est bien réelle - ne profite uniquement qu'à l'OTAN et à l'occident afin de relancer l'aide militaire généralisée à l'Ukraine qui se fait trop attendre. 

Alexey Navalny, connu en Occident pour être le prétendu "opposant numéro 1" de Vladimir Poutine (avec 2 à 3¨% d'intentions de votes en 2018), est décédé. Qui était-il réellement ?

18 févr. 2024

866. La politique étrangère US n'a nulle part où aller...

 


LA POLITIQUE ÉTRANGÈRE US N'A NULLE PART OÙ ALLER. 
Pas plus que la population Gazaouite.

Au cours des quatre derniers mois, on a pu effectuer des analyses matinales quotidiennes des principaux sites d'information en ligne, de plus en plus préoccupés par ce qu'on allait voir étant donné le parti pris et la réticence des grands médias à rendre compte honnêtement et la gestion persistante par les usines de propagande gouvernementale de ce qui est divulgué aux journalistes. 

Les nouvelles concernant ce qui se passe entre la Russie et l'Ukraine ont d'abord souffert lorsque la guerre a fortement tourné en faveur de Moscou à la fin de l'année dernière, à tel point que l'issue probable n'a été remise en question que sur des sites dominés par des trouducs comme on en trouve sur les plateaux de BFM ou d'LCI. 
Le "président" Joe Biden et son équipe ont maintenant du mal à rassembler 61 milliards de dollars pour permettre à Volodymyr Zelensky de prolonger le conflit jusqu'aux élections américaines de cette année, afin que Biden puisse apparaître comme un président fort en « temps de guerre » qui se bat avec acharnement pour défendre les États-Unis contre la menace de hordes rouges. 
Que le pognon tombe essentiellement dans le gouffre de la corruption ukrainienne ne semble déranger personne à la Maison Blanche, à l'Elysée ou à Bruxelles, mais le jeu continue avec la déclaration de Joe Bidono : " Ce projet de loi bipartisan envoie un message clair aux Ukrainiens, à nos partenaires et à nos alliés dans le monde occidental : on peut faire confiance à l'Amérique, on peut compter sur elle et l'Amérique défend la liberté. Nous défendons fermement nos alliés. Nous ne nous inclinons jamais devant personne, et encore moins devant Vladimir Poutine." 
Et notre pantin de Macron de s'empresser de marcher dans ses pas aux côtés de l'Allemagne et de l'Angleterre avec leurs accords de sécurité bipartites avec les Nazis d'Ukraine.

Alors, allons-y… Allons-nous nous ranger du côté de la terreur et de la tyrannie ? Allons-nous être aux côtés de l'Ukraine ou allons-nous être aux côtés de Poutine ? Serons-nous aux côtés de l'Amérique ou – ou de Trump ? 
Le "président" Biden affirme également actuellement qu'il sauve ou protège la « démocratie ». Le fait que l'Ukraine, qui interdit les partis politiques et même les groupes religieux ainsi que la langue russe, ne soit pas une démocratie ne semble pas avoir d'impact sur le récit. Et n'oubliez pas de pas oublier que le régime Zelensky a récemment assassiné le journaliste américain Gonzalo Lira pour avoir exercé la liberté de la presse !

Biden soutient qu'il est essentiel de se tenir aux côtés des "alliés" de l'Amérique, même lorsqu'ils ne sont pas de véritables alliés, pour maintenir la confiance dans les États-Unis et dans leur mission de leadership consistant à créer un « ordre international fondé sur des règles » et ainsi sauver le monde. 
Au-delà de l’Ukraine, il y a bien sûr Israël, le « meilleur ami » et le « plus grand allié » des États-Unis, qui n’est pas non plus une démocratie dans la mesure où les citoyens palestiniens ont des droits limités, et ceux qui vivent en Cisjordanie occupée par l’armée israélienne n’ont en réalité aucune protection contre une arrestation arbitraire et sont même abattus à vue par les soldats de Tsahal et des colons déchaînés, qui ne craignent aucune conséquence du meurtre et du vol des Arabes car il n'y a aucune conséquence vu que c'est pas puni par la loi de ce pays.. 
Les bombardements de Gaza renvoyant cette région à l’âge de pierre se poursuivent avec pratiquement aucune couverture médiatique dans les grands médias, comme s’il s’agissait d’une atrocité qui disparaîtrait de la conscience collective si personne n’y faisait référence malgré les rangées de femmes et d’enfants morts. 
Pendant ce temps, les médias américains et européens rapportent allègrement chaque nouvelle « atrocité du Hamas » promue et même inventée par l’armée israélienne (FDI), qui ment habituellement, comme si c’était la vérité, tandis que Biden met tout en œuvre pour fournir l’argent (14 milliards de dollars) et les armes nécessaires à Tsahal pour tuer davantage de Palestiniens tout en se moquant du massacre d’innocents qui a lieu. 
Le bilan effroyable des morts est le résultat direct de l’absence de toute action de Joe l'endormi pour forcer les Israéliens à changer de cap, ce qu’il a le pouvoir de faire d'un simple coup de fil à Bibi Netanyahu en menaçant de lui couper les vivres, les armes et le soutien politique. Mais son administration du sous-sol a clairement indiqué qu’elle n’avait aucune intention de faire un truc de ce genre.

Mais malgré tout cet enthousiasme de la semaine dernière, il y a une histoire qui ressort, la vidéo de l'ancien secrétaire d'État et directeur de la CIA Mike Pompeo en Israël souriant et dansant avec des soldats israéliens en fête, qui viennent vraisemblablement de rentrer de Gaza après avoir eu le plaisir de faire exploser encore quelques dizaines de civils, dont un grand pourcentage d'enfants. 
La dernière opération de l'armée israélienne consiste à positionner des tireurs d'élite et des chars autour du dernier établissement médical majeur en activité dans le district de Rafah, au sud de Gaza, l'hôpital Nasser de Khan Younis. Les Palestiniens qui tentaient de survivre à Gaza avaient déjà reçu l’ordre d’Israël de se rendre à Rafah où ils seraient « en sécurité », mais c’était un mensonge éhonté et l’armée a alors commencé à bombarder et à tirer sur les civils, même lorsqu’ils tentaient de se rendre et a également travaillé à la destruction d'infrastructures telles que des hôpitaux et des écoles pour rendre la zone inhabitable. 
Les tireurs d'élite de Tsahal se sont donc désormais joints à la fête avec les bombardiers et les chars d'assaut en tirant sur des médecins et des patients à l'intérieur même du bâtiment et sur le terrain pour forcer l'hôpital Nasser à évacuer et à fermer. Ils ont suivi le stand de tir en prenant d'assaut l'hôpital , prétendument à la recherche d'« otages ». Tout cela fait partie de ce qui se passe alors que Netanyahu a annoncé que l'invasion terrestre de Rafah allait bientôt commencer, même si les Palestiniens enfermés, qui meurent déjà de faim à cause du blocus israélien de l'aide humanitaire, n'ont nulle part où aller et que des milliers d'autres mourront. D'une façon ou d'une autre.

Comme avant-goût de ce qui est à venir, encore plus bizarre que ce qui s'est déjà produit, Tsahal, "l'armée la plus morale du monde", s'est désormais également lancée dans le secteur du divertissement. Elle a commencé à inviter des groupes de civils israéliens dans des centres de détention et des prisons qui détiennent des prisonniers palestiniens de Cisjordanie ainsi que des détenus de la bande de Gaza. 
Les civils peuvent observer les détenus, déshabillés, et rire et se moquer d'eux tandis que les hommes sont battus, humiliés et torturés. De nombreux spectateurs sont également autorisés et même encouragés à filmer ce qui se passe sur leur propres téléphones portables pour le partager avec leurs proches, amis et familles. Mike Pompeo, qui est un sinistre sioniste chrétien de conviction dispensationaliste, estime que l’ancienne Palestine appartient aux Israéliens parce que c'est marqué dans la Bible, qu’il a soigneusement « étudiée ». 
Il a également déclaré, alors qu'il était secrétaire d'État de Trump, que les États-Unis ne considéraient plus les colonies israéliennes illégales en Cisjordanie comme « illégales » et il a également approuvé l'annexion israélienne du plateau du Golan syrien comme étant parfaitement acceptable au regard du droit international, ce qu'il considère comme « illégal » n'existant pas en Israël. C'est à se demander ce que Mike, en tant que chrétien pieux auto-identifié, pense de tous ces bébés palestiniens morts et mutilés s’il choisit un jour d’y penser ?

Également en lice pour le récit épouvantable de la semaine, il y avait un article affirmant que la première étape réussie, via un vote majoritaire à la Chambre des représentants, pour provoquer la destitution largement méritée de l'horrible secrétaire du ministère de la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, jeudi était le résultat d’une « théorie du complot antisémite » parce qu’il est un « juif séfarade », et non à cause de sa propre incompétence dont il fait régulièrement preuve depuis trois ans. 
Le gouffre profond de dépression dans lequel on se laisse glisser en regardant le gros tas de graisse Pompeo gambader pendant que le nain Mayorkas vantait ses références juives nous pousse à repenser toute la question de la politique étrangère et de sécurité nationale des États-Unis. On en arrive à la conclusion que ces acteurs sont des caricatures et que cela ne devrait pas être pris au sérieux mais plutôt considéré comme une routine comique, quelque chose comme un nouveau Monty Python mais terriblement mortel et sans l'intelligence et l'esprit de John Cleese, Eric Idle, Michael Palin et Graham Chapman.

Certes, on peut toujours compter sur l’administration Biden pour nous faire marrer, en particulier lorsqu’elle fait appel aux clowns nommés Anthony Blinken, Victoria Nuland, Karine Jean-Pierre et Jake Sullivan. Il y a eu beaucoup de choses amusantes ces derniers temps, notamment les discussions sur une solution au génocide palestinien, même si Biden semble tout à fait à l'aise de laisser les Israéliens terminer leur nettoyage ethnique de Gaza avant que quiconque ne cherche un endroit prêt à accueillir deux millions d'apatrides supplémentaires et de Palestiniens sans abri. L’ancien candidat à la présidentielle et gouverneur de Floride, Ron DeSantis, larbin à part entière des sionistes, a déjà déclaré qu’aucun Palestinien ne devrait être autorisé à entrer aux États-Unis en tant que réfugié car ces sémites sont des « antisémites ».

Néanmoins, le Département d’État de Biden et Blinken veulent trouver une sorte de formule, ne serait-ce que parce que le retour de flamme mondial dû au soutien indéfectible de la Maison Blanche à la brutalité israélienne a commencé à avoir des conséquences car il s’agit d’une complicité de crimes contre l’humanité. Une sorte de souveraineté limitée, certes désarmée, accordée à la Palestine est envisagée, mais Netanyahu et ses alliés politiques, longtemps opposés à une solution à deux États, ont récemment rejeté à plusieurs reprises les propositions visant à créer une entité souveraine palestinienne. 
Israël utilise même aujourd’hui son formidable lobby et son contrôle international de la presse et du discours pour s’opposer assidûment à toute reconnaissance diplomatique d’un État palestinien par des pays individuels ou en tant que membre à part entière de l’ONU. Il est pas surprenant que les plus grands efforts pour maintenir les choses sur la bonne voie soient dirigés contre les voix élevées en faveur de la Palestine aux États-Unis. Biden écoute pour en être sûr et demande à Blinken et au conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan de coordonner soigneusement chaque mesure prise par l'administration avec le ministre israélien des Affaires stratégiques et ancien ambassadeur à Washington, Ron Dermer. 
Même si Israël et Netanyahu tiennent définitivement la main, le "président" regarde inévitablement par-dessus son épaule et craint l’aliénation des électeurs à l’approche des élections nationales si le carnage à Gaza se poursuit. C’est pas la première fois que la farce sans fin de la politique intérieure américaine influencera probablement au moins quelque peu ce qui finira par se produire dans des pays à pas loin de 10 000 bornes de distance. Et étant donné la propension de Biden - et de Macron - à toujours éviter de faire le bon choix, on peut être sûr que le résultat sera pas jojo !

14 févr. 2024

865. Pécheurs sous un Soleil agonisant

 

PÉCHEURS SOUS UN SOLEIL AGONISANT

Contrairement à ce que vous avez pu voir au cinoche ou sur Netflix, les apocalypses n'arrivent pas lors de catastrophes soudaines et dramatiques comme dans les conneries hollywoodiennes. Elles arrivent généralement à petits pas, lentement – ​​minutieusement – ​​pendant que la moitié de la planète essaie de convaincre l’autre moitié que tout ça n’est qu’un canular, que le soleil peut pas s’éteindre, que c’est juste rien qu’un complot gouvernemental visant à faire monter les cours des actions ou à cacher des traceurs nanométriques dans nos boissons, dans notre eau ou quelle que soit la théorie du complot du moment. Ouais, ben si je compte bien sans me tromper, ça fait aujourd'hui 72 ans depuis 2023 et les premières giga éruptions solaires qui ont commencé à vider le Soleil de sa matière.
Techniquement, le soleil ne s'est peut-être pas encore « éteint », mais il s'en rapproche. Chaque matin devient de plus en plus sombre. Les enfants ne savent même plus quelles sont les saisons.

J'ai toujours pensé que si y avait une apocalypse, si les zombies se réveillaient et nous dévoraient tous, je voudrais pas survivre à la première vague. Quel genre de mec ou de gonzesse voudrait rester dans les parages pendant une apocalypse zombie et passer le reste de sa misérable vie seul et perpétuellement effrayé par sa propre ombre menaçante ?

Eh ben, maintenant je connais la réponse. Il se trouve que le cerveau humain a un désir incroyablement fort de rester en vie, quelles que soient les circonstances. Bien sûr, je sais que le soleil est en train de mourir. Je sais le monde va geler encore plus qu’il ne le fait depuis trois décennies et ce ne sera qu’une question de temps avant que nous nous frigorifions et mourions d’une mort horrible. Mais mon cerveau n’a pas encore tout à fait compris ça, alors ça me maintient en vie de force. Il est déterminé à obtenir des places au premier rang pour la fin de l’humanité. Si possible avec des popcorns.

Et si je dois rester. . . eh ben, je vais en tirer le meilleur parti.

Il était clair dès le départ que même à la fin du monde, les humains aiment accorder de la valeur à des produits aléatoires, même si ces produits ne semblent pas grand-chose à première vue. Les plantes vertes, d'une part, réelles, rares, destinées à être mises sous clé et vendues aux enchères aux riches juste pour assouvir leur besoin de trouver de nouveaux moyens de prouver leur valeur, leurs fortunes insignifiantes.

Mais apparemment, les plantes ne survivent plus en plein air mais sont toujours jolies à regarder. Le marché noir semble penser que leur ADN est un coffre-fort d’informations et une promesse de progrès scientifique – à condition de savoir comment l’ouvrir. C'est du moins ce que m'a dit mon acheteur. Et maintenant, cet ADN végétal n’a pas de prix pour les héros qui tentent encore de sauver ce qui reste de la planète.

Qui suis-je pour discuter avec les experts ?

Il est temps de nous réveiller et de sentir l'apocalypse. Quel ancien politicien milliardaire va se soucier d’une plante disparue alors qu’elle va mourir aussi horriblement que le reste d’entre nous, les gens ordinaires ? J'ai pas toujours été un voleur, mais à mesure que l'horloge de la fin du monde avance de plus en plus vite, moins je peux trouver la capacité de me soucier de la mortalité moralité de tout ça.

Au début, je me suis lancé dans ce métier pour le fric, mais lorsque le concept d’argent et d’oseille liquide a cessé de signifier quoi que ce soit, j’ai quand même continué à le faire comme pour prouver un point : aucun nombre de clôtures de haute sécurité, de coffres-forts ou de sirènes ne suffirait à les protéger du même sort que nous autres. Tout le monde ici sait que leurs maisons sont des cibles potentielles pour le pillage ; pourquoi cela devrait-il être différent pour eux ? Avec chaque cambriolage, je les ramenais à la réalité de la vie sur cette planète obscurcie et brisée.  

Ce cambriolage n’est pas différent. Le frisson crée une dépendance, coupant les clôtures et abattant les caméras comme s'ils constituaient un moyen de dissuasion efficace pour tout voleur digne de ce nom. (Pouvez m'appeler Ali Baba si vous voulez). Je suis une machine d'instinct et d'adrénaline. Je me glisse à travers les lasers et contourne les barrières de sécurité comme une rivière dans un canyon frappé de torticolis. Sur une planète pleine de mort, j'ai l'impression d'être le seul humain encore vraiment vivant.

Le premier agent de sécurité me surprend, mais mon cerveau, voué à la survie, réagit avant lui. C'est la complaisance qui fait tuer les voleurs, alors l'instinct sort l'arme de mon étui et tire sur l'agent de sécurité avant qu'il puisse faire quoi que ce soit pour m'arrêter.

J'avais pas prévu de rencontrer quelqu'un aujourd'hui, et encore moins de commettre un meurtre. Je devrais être flatté que cette cible perçoive les voleurs comme moi comme une telle menace qu'ils seraient prêts à engager des dépenses aussi ridicules que l'embauche de personnel de sécurité – une race en voie de disparition dans une apocalypse – mais tout ce à quoi je peux penser pendant que je continue à travers l'enceinte sombre, c'est à quel point la vie de ces personnes est peu valorisée. Je me dis que si ces gardes de sécurité voulaient rester en vie aussi longtemps jusqu'à l'apocalypse, c'était leur choix. En fait, si vous y réfléchissez bien, je leur épargnais de vivre le drame de l'apocalypse finale – et en leur tirant une balle dans la tête, je faisais preuve de compassion.

Il s'avère que je ne suis pas très convaincant. J'envoie une prière d'excuse tandis que je propulse chaque garde que je rencontre vers un endroit meilleur.

Une nouvelle réflexion me maintient concentré tandis que je poursuis mes exécutions dans les couloirs faiblement éclairés. Si Dieu est réel, et que tout ça n’est qu’un autre déluge biblique, et qu’un type appelé Noé a construit un vaisseau spatial pour reconstruire l’humanité après la mort du soleil. . . eh bien, je souhaite à Noé bien du succès dans ses efforts de construction de vaisseaux spatiaux. Mais je compatis aussi pour les gens qui n'ont pas été sauvés du déluge et qui ne le seront pas maintenant, ceux qui ont péché et qui ressentiront en conséquence la colère de Dieu. Qui est Noé pour décider de qui va vivre ou de qui va mourir ? Regarder le reste de l’humanité mourir sans rien faire pour la sauver ne constitue-t-il pas un péché en soi ? Si Noé est tout autant pécheur que moi, alors je pécherai jusqu’au bout, et si Dieu nous a créés à son image, alors lui aussi doit être un pécheur invétéré.

Par conséquent, Dieu voudrait que je vole cette foutue plante verte.

Je ne suis pas né voleur. Croyez-le ou non, j'étais prof de Yoga avant que le monde parte en cacahuète. Nous avons toujours su que le soleil mourrait au cours de notre vie, donc je suis pas sûr de ce qui nous a amenés au point où les gens ont cessé de se soucier de leur forme physique ou de l'état de droit. 
Tout ce que je sais, c'est qu'à chaque effondrement de gouvernement, à chaque hiver glacial et meurtrier, à chaque culte suicidaire qui surgissait et promettait une mort pré-apocalyptique sans douleur, le monde semblait beaucoup plus petit et les conséquences devenaient plus rares. 
Chaque hiver nous rapprochait d’une ère glaciaire mettant fin au monde, et lorsque c’est la fin du monde, des concepts comme la « morale » sont les premiers à disparaître. Je suis donc là pour en profiter un max. C'est soit ça, soit rester assis et attendre de mourir. Vous pourriez garder votre sainteté intacte si vous choisissiez cette voie, mais vous mourriez également beaucoup plus rapidement de faim ou d'hypothermie si vous n'aviez jamais rien volé. Cela commence avec une couverture, un petit pain ou une chocolatine, quelque chose que vous pouvez échanger contre un repas chaud, puis avant de vous en rendre compte, vous vous faufilez dans le complexe privé d'un ancien dirigeant mondial lors d'une frénésie meurtrière afin de pouvoir vendre sa précieuse plante en pot au marché noir ou sur le bon coin du darkweb.

Alors que des pensées de moralité et le chemin qui mène de la sainteté à la damnation tournent autour de mon esprit, j'arrive enfin au coffre-fort, où la plante attend d'être secourue. J'enfile une paire de lunettes de soleil. Il est difficile de les trouver de nos jours – à quoi serviraient des verres sombres si ce n'est pour assombrir encore plus le monde ? – mais je sais que les vraies plantes ont besoin de beaucoup de lumière artificielle pour rester en vie, alors je me suis préparé. C'est peut-être mon premier vol de plante verte, mais j'ai pas l'intention que ce soit le dernier.    

J'ouvre les portes métalliques du coffre-fort sans trop de difficulté, les sirènes d'alarme retentissant dans l'obscurité. La poussière se répand dans l'air à cause de l'explosion et je suis projeté dans la lumière la plus blanche que j'aie jamais vue. Heureusement, les lunettes de soleil font leur travail, et je vois trois silhouettes courir vers moi, les bottes claquant sur le sol métallique.

Je sors mon arme, mais un autre garde me chope par derrière et me plaque au sol. Il a dû me suivre, choisissant de ne pas engager, sachant que je ferais face à une résistance accrue à l'intérieur même de l'abri et que je ne m'attendrais pas à ce que quelqu'un m'attaque par derrière. J’arrive généralement à éviter les altercations physiques, mais le désespoir me pousse à riposter. Ce foutu instinct de survie réapparaît.

Il est peut-être plus grand que moi, mais je connais les points faibles de son corps. Un coup de coude bien placé dans la région de ses orbites brise ses lunettes de soleil et l'oblige à retirer son bras pour couvrir son visage, me donnant l'espace nécessaire pour me libérer de son emprise, le sauver de l'apocalypse avec mon Glock et affronter mes trois adversaires restants.

Je prends une seconde pour prendre la mesure de mon environnement. La voûte du coffre est énorme, ressemble plus à une chambre, et elle est remplie jusqu'au plafond de plantes d'un vert profond. Les plans n'indiquaient pas la taille du coffre-fort ni son contenu, mais je n'aurais jamais imaginé tomber dans une véritable forêt tropicale. Cela fait des années que je n'ai pas vu une photo d'une vraie plante, et ce type en a tout un écosystème planqué dans son sous-sol. Et pour quoi ? Statut ? Fierté ? Juste parce qu'il peut se le permettre ? 
En quelques millisecondes, la colère et le désespoir me consument. L'apocalypse n'est pas seulement l"extinction du soleil, le gel des océans et la descente des ténèbres éternelles - ce sont aussi des gens comme ce frimeur  qui accumulent des sommes exorbitantes de richesse juste pour pouvoir aller à la rencontre de Dieu avec autant de pouvoir superficiel qu'humainement possible. Bordel de merde, personne ne lui a-t-il donc dit que nous n'emportions pas de biens matériels avec nous lorsque nous mourons ? Voler pour survivre et ramener les riches sur terre est une chose. Mais garder ça en réserve ? Ça dépasse de loin toute notion de survie. C’est la cupidité dans sa forme la plus pure et la plus dénuée de sens.

Les héros opérant au sein du marché noir s’effondreraient à la vue de toutes ces plantes et déclareraient probablement que l’humanité a enfin une chance de salut. Je suis même pas sûr que l’humanité vaille la peine d’être sauvée à ce stade.

Peut-être que je commence à comprendre le point de vue de Noé.

L'instinct de survie réapparaît, et je tire malgré moi sur les gardes, mais mon arme s'enraye, bloquée.

Intervention divine ?

Je plonge hors du champ de tir des gardes et m'approche suffisamment pour engager un combat au corps à corps, mais je suis un voleur, pas un catcheur ni un adepte de Krav-maga. J'ai accompli d'innombrables tâches, mais aucune d'entre elles n'impliquait une bagarre physique avec plus d'une personne à la fois. Comme je l’ai dit, les agents de sécurité sont une race en voie de disparition, les confrontations physiques sont donc rares.

J'arrive à enfoncer la crosse de mon flingue dans la tête d'un garde, à balancer un coup de pompe dans l'aine d'un second, à lancer mes poings dans le bas du dos de l'autre, en bougeant continuellement pour qu'ils n'aient pas assez de temps pour viser et me tirer dessus. Je prends plus de coups en retour que je ne peux en compter. Du sang – je ne sais pas de qui – se répand sur une feuille voisine. Ensuite, l'un d'eux parvient à attraper mes lunettes de soleil et me les arrache avant que je réalise qu'est-ce qui se passe.

Mes yeux se ferment sans aucun contrôle face à l'injection soudaine de lumière, et les gardes ne perdent pas de temps face à mon hésitation. L’un d’eux me tord les bras derrière le dos et me jette au sol, une botte appuyant contre le bas de ma colonne vertébrale pour me maintenir là. Mes orbites brûlent sous la lumière crue.

J’ouvre les yeux millimètre par millimètre jusqu’à ce que je puisse voir un garde avec son arme pointée droit sur moi. Le garde restant se tient plus en retrait et parle indistinctement dans une radio.

Le garde devant moi vise son dernier objectif et, d'une manière ou d'une autre, je souris, haletant, le sang coulant de ma bouche. Finalement, ce foutu instinct de survie disparaît. Mon cerveau a finalement cessé de résister et je ne pense pas avoir jamais été aussi en paix qu'en ce moment.

On dirait que l'apocalypse va devoir se passer de moi après tout. Je pense presque que j'attendais ça avec impatience à la fin, juste pour voir ce que ça donnerait après toutes ces années de préparation. C'est typique de ma part de ne pas vouloir avoir l'impression de rater quelque chose. C'est peut-être ce qui m'a permis de rester en vie à travers tout ça.

Je ris et tends le cou vers le plafond, vers le Grand Pécheur, enfin prêt pour mon rendez-vous avec Lui.

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Merci pour votre inconditionnel soutien qui me va droit au cœur
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et à très bientôt !
😍 

10 févr. 2024

864. Ça pique depuis l'interview de Moscou !


 ÇA PIQUE DEPUIS L'INTERVIEW DE MOSCOU

Les historiens du futur, rassemblés autour de leurs feux de camp en train de braconner les queues de tatous dans leurs propres coquilles, se souviendront du jour merveilleux de 2024 où ils purent observer et comparer deux chefs de grandes nations se présenter au monde pour évaluation. Il y avait Mr. Poutine du pays appelé Russie, discutant calmement et en détail de mille ans d'histoire de son pays. Et il y avait Mr. Biden des États-Unis, face au pool de presse de la Maison Blanche, réfutant avec colère la conclusion sombre d'un procureur spécial selon laquelle le président n'était pas mentalement capable d'être jugé devant un tribunal, au motif qu'il avait effectivement oublié l'année de la mort de son fils, oublié qu'il avait été vice-prez des USA et accessoirement mal géré des documents classifiés qu'il n'avait pas le droit de planquer dans son garage.

Le contraste entre les deux chiffres pourrait même alerter les mandarins des merdias de masse que quelque chose ne va vraiment pas dans ce pays depuis une décennie ou plus, et pourrait éveiller les soupçons parmi les "sachants" selon lesquelles ils ont été dupés par une fausse vision de notre histoire récente. Le rapport du Procureur Spécial Robert Hur, publié jeudi, le dit clairement :

" Lors de son entretien avec notre bureau, la mémoire de Joe Biden l'endormi était pire. Il ne se souvenait pas de l'époque où il avait été Vice-Président de son pays, oubliant le premier jour de l'entretien où son mandat avait pris fin (« si c'était en 2013, quand ai-je arrêté d'être vice-président ? »), et oubliant le deuxième jour de l'entretien où son mandat a commencé (« en 2009, suis-je toujours vice-président ? »). Il ne se souvenait même pas quelques années plus tard de la mort de son fils Beau. Et sa mémoire est apparue floue lorsqu’il a décrit le débat sur l’Afghanistan qui était autrefois si important pour lui."

Cette révélation soulève de nombreuses questions inconfortables. Si l'état mental déclinant de Joe Biden était apparent aux avocats fédéraux qui l'interrogeaient – ​​certes pas aux meilleurs psychologues – alors la même image ne se présenterait-elle pas aux dizaines d'assistants et de subalternes occupés à travailler 24 heures sur 24 avec le président pendant trois ans à la Maison Blanche ? 
Sans parler de la myriade d’autres représentants du gouvernement, chefs d’agences, nababs d’entreprise et notables des médias d’information qui circulent dans le Bureau Ovale à chaque heure de la journée ? Et pourtant, chacun d’entre eux a accepté de prétendre que Mr. Biden se portait très bien et était capable de se présenter aux élections. Bizarre, je dirais.

S’il y a eu des discussions sur la possession par Joe Biden du soi-disant « ballon de football nucléaire », la mallette remplie de codes de lancement pour l'arsenal US de missiles et de bombardiers, c'est passé inaperçu dans la presse. Je suppose qu’un complot visant à supprimer ce bavardage serait qualifié de « théorie du complot », ce qui suggère également que les déficiences mentales de Joe Biden ont d’une manière ou d’une autre infecté l’ensemble du corps politique des États-Unis. Autrement dit, une grande partie de la population américaine souffre de troubles mentaux et vit dans une galerie des glaces nationale. Comment est-ce arrivé? Est-il possible qu'il existe des branches du gouvernement US dédiées à rendre la population folle. . . une sorte d'épreuve au gaz ?

Cette impression n’a été que renforcée par l’écoute du président du prétendu adversaire des USA, la Russie, Vladimir Poutine, lors de sa conversation avec le journaliste indépendant Tucker Carlson. D’une part, Vladi Poutine a osé exprimer la probabilité que quelqu’un, ou un groupe de personnes, doive diriger secrètement le pouvoir exécutif du gouvernement américain derrière la figure de proue mentalement vacante du « président Biden », mais Vladimir Poutine n’a pas osé déclarer ou deviner qui. Et c'est peut-être et même sûrement la CIA le cas.

Le Général Richoux pète les plombs sur LCI, la chaîne française de la CIA.
"Faut "inventer" un nouveau narratif pour contrer Poutine, faut inonder les médias de "Fake News", on l'a déjà fait..."

Ce que Vladimir Poutine a surtout affiché, c'est un air de prudence, une conscience que le comportement de l'Amérique est devenu de plus en plus et dangereusement déséquilibré au fil des années où il a été au pouvoir, exigeant beaucoup de délicatesse et de patience chrétienne pour ne pas empirer. 
L’Ukraine était bien entendu au centre des discussions, car elle est devenue un foyer d’inflammation géopolitique dangereuse. On ne sait pas vraiment si le public américain a pu suivre le discours détaillé de Mr. Poutine sur l’histoire de l’Ukraine, et comment cela a récemment abouti à la tentative maladroite des États-Unis pour l’arracher à la sphère d’influence de la Russie. 
Il a expliqué sa vision des événements autour du « coup d'État de Maïdan » de 2014 orchestré par la CIA et du rejet par l'OTAN des accords de Minsk qui auraient pu mettre fin aux hostilités de manière satisfaisante et fournir un cadre pour rétablir le statut de l'Ukraine en tant que frontière neutre entre l'Europe et l'Asie. Le nom "Ukraine" vient du polonais et signifie Marches, Territoires limitrophes ou Frontières et en n'a jamais en aucun cas reflété le nom d'une Nation.

Mr. Poutine a également confirmé une autre hypothèse : selon laquelle, après la chute de l’URSS, la Russie avait une préoccupation majeure en matière de politique étrangère : être réadmise dans la famille européenne des nations en tant que membre à nouveau « normal », en particulier dans les relations commerciales, après soixante-quinze ans d’expérience communiste particulière. Il a parlé avec regret de cela comme d’une occasion perdue de consolider la civilisation occidentale – désormais engagée dans un acte mystérieux de suicide de masse auquel la Russie souhaite décidément se retirer en se réorientant stratégiquement avec le bloc des BRICS.

Ce vendredi matin, les USA sont en proie à des événements qui se déroulent. Au moment où j’écris, alors que l’aube vient de se lever, il n’y a presque aucune opinion formée sur ces sujets troublants sur le vaste Internet – mais elle deviendra probablement chaude et lourde à mesure que la journée avance. Si Joe Biden est réellement mentalement incapable, comme l’a établi plus ou moins légalement le Conseiller Spécial Hur, alors il existe le remède évident du 25e amendement : la destitution d’un président pour cause de handicap. Un débat à ce sujet semble désormais inévitable. La question implique également que la mascarade de Joe Biden consistant à se présenter à la réélection doit prendre fin. Que va faire le parti démocrate à ce sujet ?

Une partie non négligeable du problème ukrainien réside dans le fait que Joe Biden s’y est livré pendant des années à des mésaventures de corruption et de blanchiment d’argent, pour lesquelles il existe des preuves abondantes et solides, ce qui signifie qu’il avait peut-être des intérêts très personnels à maintenir le désordre dans ce pays; et à y envoyer des milliards de dollars, dont une partie a sûrement été détournée par le gouvernement Zelensky. Il faut également savoir que le responsable de ces opérations, le fils du président, Hunter, pourrait très bien s'être comporté de manière "inapropriée" avec des drogues et des prostituées lors de ses nombreux voyages en Ukraine en tant que membre du conseil d'administration de Burisma. Les archives auto-compilées par Hunter d'enregistrements pornographiques à travers le monde alimentés par la drogue sur l'ordinateur portable qui - le FBI l'a récemment confirmé - était incontestablement le sien, suggèrent que les autorités ukrainiennes pourraient avoir leurs propres enregistrements de lui se comportant de manière similaire, ou pire, et les utilisent pour faire chanter le « président Joe Biden ».

On apprend également le jugement, probablement avec une célérité remarquable, de la Cour suprême dans l’affaire du Colorado expulsant Donald Trump du scrutin électoral. Pendant ce temps, le procès contre Donald Trump dans le comté de Fulton, en Géorgie, s'effondre comme un château de cartes dans le scandale pathétique et comique du procureur Fani Willis, avec maintenant une nouvelle tournure de « nid d'amour » (financé avec l'argent public). Et le juge Engoron et l’Avocate Générale Letitia James pourraient peser le sort de leur réputation dans l’affaire de fraude immobilière mal menée et fausse contre Donald Trump, qui sera finalement vivisectée à un certain niveau d’appel. Le vieil adage reste puissant : il y a des décennies où rien ne se passe et des semaines où des décennies se produisent .

8 févr. 2024

863. Attachez vos ceintures !

 

ATTACHEZ VOS CEINTURES !
... ça va secouer

Le Pow Wow victorieux de Joe Bidono en Caroline du Sud – sur la vieille plantation du Parti démocrate où qu’on récolte des voix – n’a pas duré longtemps. Hier, un radical libre, un satellite malveillant nommé Tucker Carlson a été repéré en orbite au-dessus de la Russie, de la Russie, de la Russie, un pays dont il faut répéter trois fois le nom pour que les gens comprennent à quel point que c'est dangereux. 
Carlson s'est assis hier soir dans la même pièce que Poutine, Poutine, Poutine – l'antithèse de la fiotte Macron ou de Joe l'endormi, puisque Poutine agit lui réellement et pour de vrai en tant que chef d'État – et de transmettre les pensées et les opinions de Vladimir Vladimirovitch aux citoyens occidentaux, au grand dam du clown Brunet et de sa Broussouloux,  et via la plate-forme de médias sociaux coquine appelée « X ».

Réalisez-vous le danger d’exposer les occidentaux à ce que Poutine pourrait dire ? L’entendre exprimer tranquillement ses réflexions sur la situation mondiale – ce que Poutine fait régulièrement dans son pays (on l'a vu le faire !) – est susceptible d’informer les pauvres occidentaux que nous sommes que leurs propres élites politiques sont tous membres de partis de la maladie mentale, y-compris le Rassemblement National - y a qu'à voir comment le Bardella a roulé une pelle à Meyer Habib le facho-sioniste hier à la cérémonie des Invalides - et les Fratelli d'Italia de la petite pisseuse et traitresse Meloni.

Même sans cette nouvelle provoc d’un colloque Carlson/Poutine, la majorité des habitants du pays des lumières artificielles ont commencé à se rendre compte à quel point que les choses sont devenues insensées sous le despotisme de la pédale macronienne qu'a signé des deux mains pour refiler 50 milliards à Zelensky et à peine 0,8 pour nos angryculteurs. Et cette foutue conversation arrive de façon tout à fait incongrue au moment où que le Sénat US a tenté d’élaborer un projet de loi liant un cadeau des contribuables de 60 milliards de dollars à l’Ukraine à une loi sur la « sécurité des frontières » qui interdirait à plus de 8 500 étrangers d’entrer chaque jour. illégalement aux États-Unis. Bonne affaire, hein ? Euh. . . peut être pas. Du côté de la Chambre des représentants, le président Mike Johnson a déclaré : « Va-te faire foutre, Joe ».

Alors, voulez-vous vraiment avoir la chance que ce type Poutine explique calmement et clairement aux gens de chez nous comment que le propre Département d’État US et ses larbins européens de l'Otan ont concocté cette guerre en Ukraine et la poursuivent mois après mois ? 
Des personnalités telles que l'ex-conservateur Bill Kristol (aujourd'hui pom-pom girl de Joe Bidono) veulent empêcher le satellite Tucker Carlson de rentrer aux États-Unis après sa visite à Moscou, appuyé en cela par tous les plateaux de BFmerde et de LCI au travers de la verve emplie de fiel du pisseux Général Richoux, de la putasse de la CIA, McGyver Gallagher Fenwick ou un nom dans ces eaux-là et par ce lécheur de botte des otano-mondialistes nommé Renaud Pila. 
Les uns comme les autres ont apparemment l’illusion - ou sont payés pour nous le faire croire - que nous sommes en guerre contre la Russie. Quelqu'un, s'il vous plaît, informez-les que c'est tout simplement pas du tout le cas et qu'ils ne sont qu'une bande de langues de putes. 
À proprement parler, la Russie n’est rien d'autre qu’un autre pays européen que les occidentaux peuvent visiter moyennant un visa. C'est un fait, les mecs. Et si vous êtes là, que vous êtes journaliste et que Poutine, Poutine, Poutine accepte une interview, eh bien. . . vous vous asseyez avec lui et vous parlez au gars. . . et enregistrez-le. . . et laissez les gens du monde entier décider quoi en penser.

Je sais pas pour vous, mais tout ça me semble un peu. . . Je sais pas. . . limite fasciste à mon avis. C’est le sale secret des Partis de la Maladie Mentale que les Occidentaux commencent à comprendre. Tous leurs bavardages sur « notre démocratie » ne sont qu’un écran de fumée pour cacher la volonté de mettre fin à la liberté d’expression à tout prix et de bousculer tout le monde. Il sera intéressant de voir qui se présentera en bas de la passerelle de l'avion lorsque M. Carlson retournera en Amérique. Le FBI, peut-être ? Avec une paire de menottes pour lui entraver les jambes (comme ils l'ont fait avec Peter Navarro) ?

Vladi Poutine pourrait également expliquer comment fonctionne l'immigration en Russie, en Russie, en Russie, où vous devez remplir une demande, expliquer qui vous êtes et être jugé digne d'entrer ou pas. Tout le monde n’obtient pas le sésame. Mais, surprise, surprise, surprise, tout le monde ne cherche pas à entrer dans un pays avec de bonnes intentions. Pouvez-vous imaginer ça ? Le Parti de la maladie mentale en Occident ne croit pas que quiconque puisse avoir de mauvaises intentions. C'est du moins ce qu'ils prétendent (parce qu'ils sont malades mentaux). Ainsi, n’importe qui peut traverser la frontière mexicaine, espagnole, grecque ou italienne pour rejoindre les États-Unis d'Europe et d'Amérique. Ils appellent ça « diversité et inclusion ». C'est un problème de pensée.

Nous laissons entrer dans nos pays beaucoup de gens probablement pas trop bien intentionnés. Les autochtones en sont un peu énervés. Les gens du pays ne tombent certainement pas dans le piège des conneries de LFI ou de Bardella. Bardella qui, comme déjà dit plus haut, a tenté de surpasser Macron en roulant une pelle à Meyer Habib. Quant à Nikki Halley, la concurente à Donald Trump pour le ticket Républicain, elle est apparue l'autre soir en tant que star invitée de l'émission humoristique du blob, Saturday Night Live, donnant son imitation d'un candidat présidentiel malade mental. Nikki excelle dans ce domaine. Elle est représentée par l'agence artistique CIA du blob. La même agence qui gère les machines de compilation truandeuses de votes aux États-Unis, alors voyons comment que Nikki se comportera lors de la primaire républicaine de Caroline du Sud le 24 février. « Joe Biden » y a obtenu 97 % des 6% de voix démoncrates exprimées - lol - la semaine dernière. Incroyab', superbe et génial ! Nikki peut-elle battre ça ?

Les Zéphyrs du printemps sont à peine naissants mais même dans les profondeurs cruelles de l'hiver, nous avons déjà commencé à voir un soulèvement dans toute la civilisation occidentale. Les gens ne veulent plus de la LGBTQ+ qui veut enseigner à nos marmots comment se servir d'un sextoy pour se dilater le fion en vue de futures utilisations pédophiles et sodomites. 
Les agriculteurs en ont assez d’être bousculés, surtaxés et fanfaronnés et ont pris l’initiative de contrecarrer les mauvaises intentions de l’Euroblob. 
Les convois de camions américains se dirigent vers le Texas pour aider les Texans à contrôler la frontière que l'USAblob refuse de contrôler. Les procès contre Donald Trump vacillent comme des gyroscopes à deux balles. Et qui n'a pas été horrifié par l'acte qu'E. Jean Carroll a joué avec Rachel Maddow sur MSNBC ou sur ceux de François Hollande affirmant que la vie des sionistes isréliens valait plus que celles des palestiniens gazaouites ? Voilà votre maladie mentale politique dans un instantané soigné. Voulons-nous vraiment que l'occident disparaisse comme ça ?


Ce 07 Février 2024, Tucker Carlson va interviewer Vladimir Poutine en dépit des entraves qui lui ont été faites  par l'administration démoncratique de Joe Biden, par l'état profond US et par la censure occidentale en général. Tucker Carlson explique les raisons de cette entrevue qui sera mise en ligne sur Twitter X et sur tuckercarlson.com.
Sous-titres M56

Tous les médias occidentaux ce matin traitent Tucker Carlson « d’extrémiste de droite », de « complotiste » de « propagandiste du Kremlin » parce qu’il a osé faire son boulot de journaliste : interviewer Poutine ! Il a d’ailleurs proposé la même interview à Zelensky !
L’UE demande même une « interdiction de voyager dans l’UE » contre lui ! 🤦
Délire hystérique qui montre le vrai visage du Système : il ne tolère qu’un seul narratif, celui de l’OTAN, celui de la guerre, celui du grand mensonge mondialiste !

Emission présentation Interview Carlson-Poutine

ET POUR FINIR, LA GRANDE INTERVIEW
TUCKER CARLSON-VLADIMIR POUTINE 06/02/2024
Poutine est revenu sur l’histoire de l’Ukraine, faisant remarquer notamment que l’«ukrainisation» des terres du sud de la Russie avait été activement promue par l'état-major autrichien avant la Première Guerre mondiale, pour «affaiblir un ennemi potentiel», et que le nom «Ukraine» avait été inventé par les Polonais, voyant les terres du sud de la Russie comme une «frontière» et non «comme appartenant à un groupe ethnique». Poutine a ensuite souligné la communauté de culture de la Russie et de l’Ukraine, puis le choc de la chute de l’URSS, incompris en Occident. Poutine : Nous n'étions jamais d'accord que l'Ukraine fasse partie de l'OTAN, qu'il y ait des bases de l'OTAN, sans aucune discussion avec nous «Vous nous avez trompés», a déclaré Poutine à Carlson : «les Etats-Unis ont promis qu’il n’y aurait pas d’extension de l’OTAN, elle a eu lieu à cinq reprises». Le président russe a ensuite rapporté avoir même demandé un jour à Bill Clinton si la Russie pourrait joindre l’OTAN. Le président américain lui a répondu que l’idée était intéressante, avant de revenir à lui le soir même pour lui faire savoir que c’était «impossible». Poutine : On nous avait dit que l’OTAN ne progresserait pas d'un pouce vers l'Est Ukraine : le choc du coup d'Etat en 2014 Evoquant le coup d’Etat du Maïdan en 2014 en Ukraine, Poutine a dénoncé la complicité de la CIA. Un coup intervenu après que l'entrée de l'Ukraine dans l'OTAN ait été évoquée en 2008, et débouchant sur le bombardement de civils dans le Donbass. Une escalade dont Poutine juge les Etats-Unis responsables, et une escalade que l'Occident a échoué à rompre, en ne respectant pas les accords de Minsk. «Ce sont les Ukrainiens qui ont commencé la guerre en 2014, nous essayons de la finir», a déclaré Poutine avant que Carlson ne le relance pour savoir si les objectifs de la Russie étaient atteints. Ce à quoi le dirigeant russe a répondu par la négative, rappelant vouloir atteindre la «dénazification». «La cause de Hitler vit toujours», a poursuivi Poutine, évoquant l'ovation d'un vétéran SS au Parlement canadien.   Poutine : Notre objectif est de cesser cette guerre Pourtant, Vladimir Poutine a répété que la Russie «n’avait jamais refusé les négociations», rappelant qu’un accord avait presque été obtenu en avril 2022. L’Ukraine a décidé d'abandonner les négociations avec la Russie sur ordre de l'Occident, une erreur que les États-Unis doivent maintenant corriger selon lui. La Russie est devenue, l'année dernière, la première économie d’Europe, malgré les sanctions et les restrictions. Les outils américains ne fonctionnent pas, pense Poutine.  La Russie et l'Ukraine parviendront tôt ou tard à un accord «Les outils américains ne fonctionnent pas» «Certainement pas», a aussi insisté le président russe à la question de savoir si la Russie menaçait les Etats baltes ou la Pologne, expliquant que cela serait une guerre nucléaire. Regrettant que les Etats-Unis souhaitent se battre en Ukraine contre la Russie, Vladimir Poutine a aussi déclaré que Washington était responsable de l'explosion du Nord Stream. En imprimant autant de dollars, les dirigeants américains ont utilisé leur monnaie comme outil de puissance, a aussi relevé le chef de l'Etat russe, qualifiant cela d'«erreur». La Russie est devenue, l'année dernière, la première économie d’Europe, a fait valoir Poutine, en dépit des contraintes occidentales : «les outils américains ne fonctionnent pas», a-t-il lancé. Désormais, le poids des BRICS a dépassé celui des pays du G7 : une avancée inexorable selon Poutine, mais à laquelle les Etats-Unis tentent de s'opposer par la force. «Pour assurer l'avenir, il faut changer d'attitude face aux évolutions», a-t-il ajouté.  Poutine : la part des pays des BRICS dépasse désormais celle du G7 Revenant sur l'issue du conflit, Vladimir Poutine a soutenu qu’il était impossible de vaincre la Russie sur le champ de bataille. «Je vois que [les Occidentaux] veulent des négociations, mais ils ne savent pas comment faire», a observé le Président russe, avant d'ajouter : «ce serait ridicule si ce n'était pas si triste». «Il y a des éléments de guerre civile dans ce conflit», a-t-il par ailleurs regretté, rapportant des exemples de combats entre soldats russes et ukrainiens parlant la même langue.  
>>> Lien vers interview originale en anglais: https://tuckercarlson.com/the-vladimir-putin-interview/

Interview VF par RT France/Stratpol (la meilleure)

6 févr. 2024

862. Voleur d'idées (folles)

 

VOLEUR D'IDÉES (FOLLES)

J'aimerais penser que les autres nous considèrent tous les six comme des espèces de chevaliers de la table ronde – si les chevaliers pouvaient brandir des claviers, des cahiers et une imagination débordante en lieu et place d'épées, d'arbalètes et d'armures clinquantes. 

Mon armure n’est pas visible à l’œil nu. Elle vit, respire et palpite sous ma peau, un amalgame étincelant d'horreur cosmique, de fantaisie, de romance et de science-fiction, incapable de prendre une forme unique, mais plutôt un être vivant en constante évolution dont je me nourris de chaque mot écrit.

Je jette un coup d'œil aux autres, mes cinq compagnons d'armes, alors qu'ils se marrent et se chamaillent. Des emballages de saloperies sucrées jonchent la table géante en bois, des crayons et des cahiers éparpillés. Même si je déteste manquer ne serait-ce qu’un seul moment du débat, le café rassis près des postes informatiques m’interpelle. 

Une dose de caféine pour apaiser mon démon insomniaque intérieur, j'utilise le café pour rendre les heures d'éveil plus intéressantes ou peut-être juste pour me tenir suffisamment conscient pour les observer toutes. Quand le soleil se couche, ceux qui marchent sous les étoiles, qui ne sortent que la nuit, atténuent les limites entre le chaos et le contrôle, et même si je recommande pas l'anarchie en soi, c'est une belle chose à regarder.

Je suis pas censé avoir un favori, mais j'en ai un, ou plutôt une et c'est Prudence aux beaux lolos. Elle est drôle même si elle veut pas l'être. Son ton est acerbe, sa manière de parler abrasive, et son étrange obsession pour les procédures policières est à la fois déroutante et contrastant avec sa personnalité générale. Lors de notre rencontre mensuelle, où nous discutons de nos projets d'écriture, elle nous confia un jour qu'elle tirait ses idées d'histoires d'autocollants odieux.

L'inspiration d'aujourd'hui lui est venue d'un Humvee argenté l'ayant doublée sur la quatre voies avec un autocollant sur le hayon qui disait " Réfléchissez à deux fois, parce que je le ferai pas ", à côté de la silhouette stylisée d'un fusil d'assaut israélien. Le groupe a passé les vingt minutes suivantes à débattre de tout, depuis la légalité de la revendication de l'autocollant jusqu'aux intentions littéraires de Prudence avec cette phrase.

Cela a conduit Enthousiaste dans un terrier de lapin vers les armes médiévales et leurs mérites dans les temps modernes, ce qui l'a ensuite conduite à sa prochaine idée basée sur une histoire vraie sur un siège obscur dans le Languedoc au XIIIème siècle. Enthousiaste, la bien nommée, a tendance à être trop zélée dans ses idées d’histoires.

"C'est pas que je suis pas d'accord, je pense juste que tu vises un peu trop haut", argumente gentiment Logique. "400 000 mots sont 350 000 de trop qui ne seront jamais publiés en guise de premier ouvrage." Curieusement, Logique penche vers la science-fiction, bien que sa tendance à être obsédée par la plausibilité et à tracer des trous malgré le matériel couvrant tout, du voyage dans le temps et dans l'espace intergalactique au contrôle mental de la fiction spéculative, devient légèrement déroutante car tout est théorique de toute façon.

"C'est quoi déjà le pitch ?" demande Capricieux comme si qu'il venait juste de se mettre à l'écoute. Habituellement, il est défoncé et la plupart de ses pièces sont des flux de conscience inachevés. Mais il apporte de la légèreté au groupe et j'aime sa poésie. Même si ses rimes sont parfois un peu capillotractées, elle se lit bien quand j'arrive pas à dormir ou à penser avec une réelle cohérence.

L'enthousiaste, celle aux rêves élevés et inaccessibles, reprend son propos. "D'accord, laissez-moi réessayer. Nous sommes aux débuts du XIIIème siècle. Les cathares ont pris le contrôle d'Albi. Il y a du sexe, il y a des scandales, il y a des fanatiques religieux, il y a des morts, de la violence et des intrigues." Ses yeux et son sourire s'écarquillent, claquant des doigts à chaque point brûlant qu'elle soulève. "C'est basé sur une histoire vraie. C'est génial."

Nous, les chevaliers, la regardons d'abord, puis on se toise les uns les autres. L’idée brillante s’estompe comme une lumière tamisée derrière ses yeux à mesure que la table devient plus calme. "Ce serait trop long à écrire", plaidons-nous tous en silence. "C'est trop complexe. Il y a pas assez de ressources en français moderne. Il serait jamais publié. Autant de raisons de laisser tomber."

"Hé les mecs, un groupe de fanatiques religieux a pris le contrôle de la ville, et ils se sont barricadés, prétendant que la polygamie était la volonté de Dieu, et ont rassemblé tous les..."

Romantique s'éclaircit la gorge : "Je sais pas. Le monde est déjà tellement décevant. Peut-être que tu devrais envisager quelque chose de plus léger. Tu sais, une romance ne doit vraiment contenir que 50, peut-être 60 000 mots ? Tu en aurais déjà écrit, genre, cinq tomes !" Elle sourit brillamment, mais c'est une tromperie. Croyez pas un seul instant qu’elle écrit de douces histoires d’amour et non du porno extraterrestre hardcore. 

Quelqu'un depuis l'un des postes informatiques le long du mur de la bibliothèque se lève de sa chaise, les pieds métalliques raclant le parquet ancien. J'ai oublié un instant qu'on était pas seuls. Ouverte 24 heures sur 24 pendant douze mois sur douze, la bibliothèque est généralement calme et vide et c'est mon endroit préféré pour passer les longues heures d'éveil solitaire de mes nuits blanches lorsque j'arrive pas à dormir. 

On a eu de la chance tous les six de nous retrouver. En me promenant une nuit, attiré par le panneau accroché à l'extérieur du bâtiment promouvant le prêt gratuit de bouquins pour chaque abonnement à la bibliothèque - la bibliothécaire trouvait ça intelligent, mais cela m'a fait sourire. Cela faisait des années que j’avais pas mis les pieds dans une vraie bibliothèque.

Émerveillé par le catalogue de fiches situé à l'arrière du bâtiment, un vrai catalogue avec des cartes, des timbres et des tiroirs longs et étroits, j'ai rencontré Logique et nous avons rêvé ensemble d'un autre monde dans lequel l'analogique resterait prédominant dans notre vie quotidienne. Nous avons commencé à parler, une chose en entraînant une autre, et nous nous sommes retrouvés chaque semaine, à la même heure, au même endroit, à discuter jusqu'au petit matin, à débattre de tout, de la philomisosophie d'un transgenrisme sodomisant à l'espoir empli de bon sens d'un Frexit libérateur. 

Petit à petit, un par un, nos quatre autres chevaliers nous ont retrouvés et nous avons établi nos rendez-vous mensuels, discutant de nos projets d'écriture personnels et, parfois, des aventures de la vie et de la manière dont elles nous inspirent.

Arrachée à la rêverie, ma vessie force mon attention vers les toilettes. De plus, je veux du café, même s'il a un goût de jus de sous-calbute. 

Je prends pas la peine de demander si quelqu'un d'autre en voudrait, alors je me lève de ma chaise et me dirige avec lassitude vers le coin pisso-cafetière, puis me retrouve à la table basse négligée. La cafetière à bout orange repose sur une plaque chauffante, la puanteur des grains de café rassis se mélangeant à l'arôme riche et ambré de moisi des vieux livres se réchauffant les entrailles. 

Quand je reviens à table, je fais une pause. 

Plus d’emballages de sucreries, disparus les crayons éparpillés et les cahiers.

Plus aucun chevalier.

Je regarde les sièges froids et vides pendant un moment, jetant un coup d'œil entre chaque chaise soigneusement rangée sous la table ronde et mon ordinateur portable, la balle de mon économiseur d'écran rebondissant sans bruit sur les bandes. 

Je sors ma chaise, saisis la souris et donne vie à mon ordi. Les rires et les querelles reprennent, un sourire tirant ma joue vers la droite. Prudence, Logique, Enthousiaste, Romantique et Capricieux occupent tous les sièges autour de moi.

"Très bien, où ce-qu'on en était ?" demande Prudence avec attention, le dos droit, les mains jointes sur le dessus de la table.

J'étends mes doigts, les remuant avant de les étendre sur les touches, j'ouvre mon logiciel Scrivener sur mon ordinateur et j'essaie de décider sur lequel des quatre-vingts chapitres 1 je veux travailler. 

Je suis le Voleur d'idées et j'ai toujours du mal à me décider, mais j'ai cinq autres fouvaliers en cale pour m'inspirer.


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