Poire Belle Hélène
Otage de ses démences,
Hélène de Troie
Voulait être Aphrodite,
Reste sa voix de nymphe, pas son image,
Image contre laquelle n’en finit pas la lutte.
Jour après jour se lavant le cerveau,
Changeant d’aspirations, de pensées
Tourbillons de doutes, d’angoisses, de remords
Pour elle-même, pour son reflet
Dans la glace qui ment au corps diffamatoire !
Déesse, étoile, machine parfaite !
Obsession durable,
L’air est nourriture entre ses lèvres,
Sait-on jamais, cette friandise pourrait disparaître,
Partir en fumée ?
Sablier consommé
Pour son usage bien entamé,
Elle contemple les morts,
A contemplé les larmes;
Fluide mais ferme, le sable a marqué son temps.
Esprit retors, peut-être folie ?
Entrailles grasses, charnues et dissolues ! Elle crie.
Aucune voix pourtant n’exhale de sa gorge,
Rêve d’une aiguille au pied d’un pin,
Seule de la soie sur ses os lui conviendrait
Car un destin funeste l’a embrassée,
La conduisant vers son trépas !
Ne pleure plus, ma figurine,
Pas de larmes en toi,
Tu n’as plus la force des sanglots.
La vie s’est desséchée,
N’irradie plus que l’émotion,
Tristesse, rage et désespoir.
Belle dame qui rêvait d’un rêve
Déjà largement savouré,
Aujourd’hui enterré ,
Squelette putréfié
N’alimentant plus que les vers,
Si seule, tu t’es convertie en cendres.
Merci le monde !
Sabbats grossiers, marionnettistes impies,
Ce sont vos fils qui animent
Les chercheurs d’or, les chasseurs d’esprits,
Les créateurs de rêves et de mirages,
Les fabricants de mort.
Sablier consommé
Pour son usage bien entamé,
Elle contemple les morts,
A contemplé les larmes;
Fluide mais ferme, le sable a marqué son temps.
Esprit retors, peut-être folie ?
Entrailles grasses, charnues et dissolues ! Elle crie.
Aucune voix pourtant n’exhale de sa gorge,
Rêve d’une aiguille au pied d’un pin,
Seule de la soie sur ses os lui conviendrait
Car un destin funeste l’a embrassée,
La conduisant vers son trépas !
Ne pleure plus, ma figurine,
Pas de larmes en toi,
Tu n’as plus la force des sanglots.
La vie s’est desséchée,
N’irradie plus que l’émotion,
Tristesse, rage et désespoir.
Belle dame qui rêvait d’un rêve
Déjà largement savouré,
Aujourd’hui enterré ,
Squelette putréfié
N’alimentant plus que les vers,
Si seule, tu t’es convertie en cendres.
Merci le monde !
Sabbats grossiers, marionnettistes impies,
Ce sont vos fils qui animent
Les chercheurs d’or, les chasseurs d’esprits,
Les créateurs de rêves et de mirages,
Les fabricants de mort.
-----O-----
Merci pour votre inconditionnel soutien qui me va droit au cœur