Méfiez-vous de vos smartphones
Les explosions de missiles se fracassant un peu partout en ville de Lviv se mélangeaient en un grondement sourd et roulant, faisant penser à une profonde marmite de flotte entrain de bouillir dans la pièce voisine.
Volodymyr Zelensky, le président nazi de merde de son gouvernement Nazi tout court avait quitté la capitale de l'État ukronazi pour se réfugier dans un bunker de cette ville de l'ouest en compagnie du chef de ses services de sécurité, un autre gros Naze du nom de Vassil Naliuk.
Mais même ce bunker n'avait pas survécu aux missiles dénazificateurs du pays de l'Ours agissant en vertu des articles 106 et 107 de la Charte des Nations Unies.
Volodymyr souleva un coin de la bache sous laquelle il s'était planqué au milieu des décombres, révélant un coin de ciel gris salace.
Il y avait des éclairs d'explosions ici et là sur tout l'horizon qui l'entourait; toutes les infrastructures énergétiques, miltaires et de communication étaient pilonnées de manière chirurgicale.
Il allait bientôt faire nuit. Vassil avait intérêt à se ramener fissa avec un nouveau paquet de Pampers, sa couche remplie de merde sur le point de déborder tellement qu'il s'était mis à chier de trouille depuis le début des bombardements.
En plus, voilà t'y pas que depuis une demi-heure, il s'était mis à pleuvoir des cordes et la bache sous laquelle il se planquait avait des fuites; et cette tarlouze cocaïnée de Volodymyr aurait bien aimé pouvoir traverser la rue pour aller se mettre à l'abri dans l'une des maisons abandonnées qui s'y trouvaient.
Mais il s'était avéré trop dangereux de traverser cette rue en plein jour, surtout avec tous les spetsnaz qui avaient été parachutés dans le coin à la recherche de son petit cul. En plus, Vassil ne pourrait jamais le retrouver pour lui apporter ses nouvelles couches s'il changeait de planque.
Un coin de son abri s'éclaira soudain faiblement d'une lueur fantomatique. Volodymyr tréssaillit, puis baissa les yeux qui se posèrent sur l'écran de son mobile; celui-ci venait de s'éclairer en vibrant. Il ouvrit sa messagerie. Les messages tombaient les uns après les autres tel un torrent : le président des fromages qui puent, la nouvelle sinistre fraichement
élue de la perfide Albion, BFMerde TV, le vieux Bidon depuis l'autre côté de
l'Atlantique, la Hyène Ursula, les deux salopes attitrées de LCI: la Elkrief en
rut et le Renaud Pila et d'autres encore comme l'autre pourriture de
grand ponte des Nazillons Unis qui voulaient de ses nouvelles. Tous ces
messages dataient du début des bombardements, juste avant que les réseaux ne
soient coupés.
Tandis qu'il réduisait au silence le vibreur de son mobile, Volodymyr se demanda d'où que pouvait bien provenir le signal vu qu'y avait plus de réseau.
Puis il entendit des pas dans les gravats. En tremblant, il posa la main sur la crosse du pistolet que lui avait confié Vassil. Bien sûr se dit-il, les secours génèrent un signal et voient immédiatement s'il y a des survivants qui répondent sous les décombres. Pourvu que ce soit Vassil avec ses couches, ou mieux, les forces
spéciales de la CIA venues le tirer de là pour l'exfiltrer vers la Pologne !
Les pas se rapprochèrent, puis s'arrêtèrent tout près. Putain, c'est pas vrai...des semelles de plantigrade de tchétchénie ! Les doigts de Volodymyr virèrent blanc aux jointures sur la crosse de son pétard juste avant que la marque de l'Ours, une étoile rouge pimpante et rutilante, ne vienne redonner un peu de couleur au front blanchi et perlant de trouille de sa tronche hideuse de psychopathe.