Une envie de communier en ce dimanche 21 août, je dois le reconnaître, j'aurais teeeellement souhaité être à Marienfeld aux JMJ... oui mais voilà!
Je ne pouvais pas, pas si je voulais garder un peu de temps pour la récap' hebdomadaire des Guignols ou pour caresser ma brune dans le sens du poil. Ou pour jouer à mon jeu vidéo favori. Et vous savez, parfois, il faut bien s'y résoudre.
Ouais, bon, ce n'était pas vraiment un devoir. Pas vraiment. Mais c'eut tout de même été une bonne manière de me relaxer après une semaine cacophonique. Je l'admets, ce n'aurait pas été le Nirvana ni rien qui s'en approche non plus, pourtant c'eut quand même été un changement de routine. Pourtant, je tenais quand même à vous faire remarquer que j'ai encore grimpé de 4 points dans les sondages de Sim'City, donc les choses semblent enfin rouler pour moi...
Même si je ne suis pas encore tout à fait sûr que ce soit dans la bonne direction.
Mais bon, j'ai trouvé que ce n'était pas non plus une raison pour vous négliger en ce jour qu'on dit "du Seigneur" - ou n'importe quel autre weekend pour ce que j'en ai à secouer.
Aussi me suis-je débrouillé pour vous dégotter quelques uns de ces petits souvenirs anecdotiques qui me reviennent en mémoire de temps à autres quand je repense aux dimanches de ma petite comme de ma grande enfance. Histoires qu'un jour je raconterai d'un air ému et disons-le, nostalgique, la pipe au bec et la larme à l'oeil à mes petits enfants émerveillés.
Ce ne sera pas long. Quelques minutes et demie. J'aurais pu, j'imagine, vous faire ça en un chrono beaucoup plus net qui tombait rond. Mais dans ce cas, vous auriez eu droit à une comparaison entre la taille de mon pénis et celle des incisives de soeur Marie-Thérèse pendant les 30 secondes supplémentaires. Et franchement, qui s'intéresse encore aux dents de soeur Marie-thérèse, hein? Probablement personne. A part peut-être ma brune. Mais là, je sors du sujet, ce qui devient chronique chez moi, je l'avais remarqué, merci m'sieurs dames...
Mais arrête, Phil, ils vont te prendre pour un dépravé!!!
Alors voilà, j'ai décidé de me prendre une journée de repos. Mais si ça vous démange vraiment - et que vous avez la patience et la bande passante - lisez ce qui suit. Attention, c'est vous qui insistez là, et comme d'habitude, je réaffirme ici et maintenant que je ne veux blesser personne, nous sommes bien d'accord là-dessus, hein?
C'est donc parti.
Embryon # 1: Mes parents étaient vraiment stricts quand j'étais mousse. Quand j'ai eu 8 ans, ma mère m'a surpris entrain de m'esclaffer avec un petit voisin durant le "Notre Père" pendant une messe dominicale hivernale de notre paroisse. Elle m'en a fait récité cent l'après-midi même pour me donner une leçon. En shorts et à genoux sur le carrelage glacial de notre cuisine par dessus le marché s'il vous plait, l'espèce d'enfoirée de grenouille de bénitier!
Embryon # 2: Quand j'approchais de mes quatorze ans, une semaine exactement après le jour de Pâques, mon père m'a surpris une cigarette au bec. Il m'en a fait fumé cinq d'affilée - ça devient une habitude - (des Boyards qu'il gardait depuis trois ans au fond d'un tiroir parce qu'elles lui arrachaient les poumons) afin de m'apprendre les dures réalités de la vie et les souffrances du Passionné. Plus le genre tord boyaux que fort Boyard si vous voyez ce que je veux dire.
Embryon # 3: A l'approche de mes seize ans et la veille même du lundi de Pentecôte, je réussis, je ne sais par quel sortilège ou subterfuge, à introduire clandestinement dans ma chambre, Marie-Thérèse, une belle jeune femme de dix huit ans. Je vous en prie, n'applaudissez pas et écoutez la suite. Je ne sais plus comment cela se passa exactement mais je réussis à lui faire une telle peur qu'elle s'empara de ce que vous imaginez et commença à le sucer. Je hurlai "Papaaaaa...! faut que tu vois çaaaaaaaaaa!!!" mais vu que je hurlai plus ces mots effroyables avec mes yeux qu'avec mes cordes vocales, il ne vint évidemment jamais...
Et maintenant que j'y repense, je ne suis pas sûr de me souvenir de l'instant exact où je vins moi-même. (J'imagine que ce n'était pas le bon truc à hurler, franchement, mais comment pouvais-je le savoir? Ou plutôt, comment pouvais-je ne pas l'ignorer, car soyons francs, avais-je un précédent auquel me référer? (D'ailleurs, dans ces moments là, vous ne vous demandez pas ce que ferait le Petit Jésus à votre place, n'est-ce pas? Je veux dire, j'aurais changé ma sauce en vin si j'avais pu, mais je ne suis pas sûr non plus que cela aurait vraiment aidé).
Arrêêêêête, Philipe, tu vas trop trop loiiiiin!!!!! @%#?!!!
Euuuh, heinnn? Ah, okay, d'accord, d'accord, désolé, voilà, c'est tout pour aujourd'hui, j'arrête, promis.
Mais sachez tout de même avant de regagner vos pénates que vos yeux ronds, blancs et grands ouverts sont tous les blancs et tous les ronds dont j'avais besoin en guise d'hostie et de communion. Bon dimanche, votre sainte altesse sérénissime 16ème du nom, ainsi qu'à vous, amis fidèles, et un grand merci pour votre soutien moral dans ma quête du Graal...
Benoîtement votre et tout et tout...
21 août 2005
87.Souvenez vous de vos dimanches passés, des dimanches de votre enfance...
Mes bien chers frères, trés chères admiratrices, oh, mes amis fidèles!
Libellés :
Divagations