Bienvenue, curieux voyageur

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17 oct. 2024

962. Vous saurez pas ce que vous avez perdu jusqu'à temps que vous le perdiez...

 

VOUS SAUREZ PAS CE QUE VOUS AVEZ PERDU JUSQU'À TEMPS QUE VOUS LE PERDIEZ !

Pustula van der La Hyène savait que l'établissement n'était pas particulièrement chic, ni même très convivial. C'est pour ça qu'elle avait choisi cette cantina self-service de cul de basse-fosse. Personne ne viendrait se mêler de ce qui les regardait pas dans ce trou perdu du fin-fond de la galaxie, du moins pas s'ils voulaient rester en vie ou qu'il leur arrive de déplaisantes bricoles. 

Shlogg s'assit en face d'elle dans un nuage de tentacules et d'odeurs corporelles. " Un morceau de tarte de tripes à la Willozienne ?" proposa-t-il en lui présentant son assiette sur un tentacule visqueux.

Pustula secoua la tête, l'estomac noué à cette vue. " Écoute, Schlogg, je veux juste rentrer chez moi. OK ?
- Ce genre de service n'est pas gratuit", répondit ce dernier en mettant de la tarte dans chacune de ses deux bouches.
- J'ai la marchandise."

Un sourcil vert en moustache à la française se leva au-dessus de l'œil sceptique de Schlogg. " Montre-moi donc ça."

Avec un regard furtif autour du restaurant miteux, Pustula se pencha en avant et ouvrit légèrement sa paume pour lui montrer une bille bleue.

" Est-ce que c’est un monde complet ? s'enquit le mollusque. 
- Ouais." Un monde entier se tenait là, dans sa main. Elle en admirait la surface semblable à un joyau, ses bleus et ses verts scintillant dans la lumière paresseuse. " Il est à toi si tu peux me ramener à la maison.
- Rentrer chez toi signifie donc tant pour toi ?"

Pustula soupira. C'était tout ce dont elle avait rêvé durant les longues années qui avaient suivi son bannissement.
" Il n’existe aucun autre endroit comme celui-ci", lui dit-elle, d'un ton empli de désir.
- Et tu me donneras ce monde si je te ramène dans le tien ?
- Comme nous l’avions convenu."

Shlogg lécha ses quatre lèvres pour savourer les dernières miettes de sa tarte encore accrochées à ses babines charnues, rota deux fois,et se glissa hors de leur box.

"  Suis-moi, terrienne. Je vais te montrer qu'est-ce que je sais faire."

Schlogg vivait à la limite du port spatial animé, dans le quartier miteux de la ville. Pustula le suivit tandis qu'il déambulait dans une des rues latérales, juché sur la moitié de ses tentacules (quand on se promenait avec douze appendices visqueux, on pouvait pas vraiment parler de marche). La taille de son corps donnerait à réfléchir jusqu'à la lie de l'univers. Personne ne le dérangerait, et par association, personne ne la dérangerait. Sa demeure était en triplex et sentait son odeur particulière : des relents de poisson et de musc rance de mollusque mâle. Pustula essaya de respirer par la bouche, mais même ses papilles gustatives pouvaient les renifler.

" Passe-moi ce petit monde, terrienne", dit Schlogg en agitant un tentacule dans sa direction. " Laisse-moi l’analyser pour voir ce qu’il vaut, hmmm ?"

Pustula sortit la petite bille de sa poche et la fit rouler entre ses doigts pendant un moment. Elle retint son souffle lorsqu'elle la tendit à Schlogg. Ce dernier l'entoura d'un tentacule et la plaça soigneusement dans un petit récipient relié à une machine, fredonnant une joyeuse ritournelle tout en travaillant. Ses autres tentacules flottaient, actionnant des interrupteurs et réglant des cadrans. L'ensemble de la machine était très rudimentaire et primitif, reposant sur une manipulation manuelle, ou, pour être vraiment précis, tentaculaire.

Tandis que Schlogg était absorbé par les réglages de sa machine, Pustula laissa son regard errer dans la pièce. Elle s'attarda sur une armoire au fond de laquelle se  trouvaient des dizaines de petits compartiments creux, chacun éclairé par une minuscule source de lumière. Dans chacune de ces cavités, elle pouvait voir une petite bille colorée. C'était logique. Schlogg était un collectionneur, après tout. Certaines billes étaient grandes, à peu près de la taille d'une mandarine, d'autres assez petites, de la taille d'un petit pois et même pour certaines, d'une lentille, mais toutes brillaient et scintillaient. De petits mondes capturés dans l'espace-temps en l'espace d'un instant et exposés ici sous forme de collection.

" Eh bien, eh bien, eh bien", murmura Schlogg, son œil scrutant la lentille optique. " Qu’est-ce que c'est donc que tu m’as apporté là, petite femelle terrienne ?" Il leva la tête pour fixer Pustula de son unique œil bordé de rouge. " Où c'est que t'as déniché ce petit trésor ?
- Je l'ai trouvé exactement là où tu m'avais dit d'aller, dans une échoppe Zirkassienne sur la lune de Wukan.
- Fous-moi pas de ta gueule. Je reconnaîtrais n'importe quel monde provenant de Wukan. Tu ne peux pas me tromper. Je possède la plus belle collection de mondes de l’univers." Il sortit la petite bille de sa machine, la tenant entre deux tentacules pour qu’elle puisse bien la voir.  " Bon, maintenant, dis moi où que t'as vraiment dégoté ce petit monde ?
- Je… je… l'ai négocié avec un Rhymarien sur Kwili", répondit Pustula, la voix tremblante.
- Et que ferait donc un Rhymarien avec un monde en sa possession avec lequel négocier ?" Les deux bouches de Schlogg se tordaient de suspicion.

En s'agitant, Pustula évita son regard. " Il se pourrait que j'ai peut-être convaincu Ozzgod de me fabriquer un monde", admit-elle. " Et quand que j'ai pas pu payer, il a eu le temps de le revendre à un Rhymarien avant que je le tue. Mais j'ai fait un bon marché avec ce Rhymarien : s'il me donnait le monde, je lui laissais la vie sauve. Je pense qu'il a tiré le meilleur parti de ce marché à la con."

Schlogg secoua lentement sa tête bulbeuse, ses tentacules tressaillant d'incrédulité. Ses deux bouches s'ouvrirent et se fermèrent sous le choc. " T'as vraiment demandé à Ozzgod de te fabriquer un monde ?" Son œil cyclopéèn se plissa alors qu'il se penchait en avant. " Et tu pensais vraiment que je verrais pas la différence ?
- J'espérais que ce serait pas le cas", marmonna-t-elle en se déplaçant, mal à l'aise sur son siège.

Schlogg se pencha en arrière et tapota rythmiquement ses tentacules sur la table, agité, son œil unique l'étudiant attentivement. " As-tu la moindre idée de la manière dont Ozzgod gère ses affaires ?"

Pustula secoua la tête.

" Tout au plus, il est louche", continua Schlogg, la voix de plus en plus menaçante. " Est-ce qu'il t'a demandé d'imaginer un monde pour qu'il puisse te le fabriquer ?
- Eh bien, oui, c'est ce qu'il a fait.
- Et de tous ces mondes que tu as visités, auquel as-tu pensé ?
- Au mien, bien sûr. J’ai pensé à la Terre."

Schlogg soupira, un étrange sifflement, long et lent, emplissant l'air d'un arôme fétide. " Bien sûr que c'est ce que t'as fait. À  quel autre monde aurais-tu pu penser !"

Il déplaça son corps vers une nouvelle machine et déposa doucement la bille dans le récepteur. Une fois qu'il eut appuyé sur un interrupteur, un bruit vrombissant emplit l'air tandis qu'un faisceau lumineux de la machine se projetait sur le mur opposé. Dans ce flux de lumière constant, des images surgirent.

Pustula sourit d'une joie non dissimulée, et un pincement lui fit mal au cœur. " C'est elle, c'est la Terre !
- Tout juste, vilaine Terrienne impétueuse. C'est bien la Terre".

À la lumière, elle pouvait voir des gens bouger, vaquer à leurs occupations quotidiennes, ne faisant plus la queue devant les vaccinodromes. Elle se souvenait des voitures et des avions qui fonctionnaient aux énergies thermiques, si primitives par rapport à ce que l'univers tout entier avait à offrir, mais c'était sa maison.

" Écoute, Schlogg, tu as maintenant un nouveau monde. C'est peut-être pas celui que tu voulais, mais c'est un bon monde. Maintenant, peux-tu me renvoyer chez moi ?
- Je suis pas sûr que tu comprennes l’ampleur du problème qu'on a maintenant, stupide vilaine petite terrienne", dit Schlogg, ses tentacules frottant sa tête avec ennui et lassitude. " Ce petit monde est la Terre. Je ne peux pas te renvoyer chez toi sur un monde aussi minuscule sans qu'Ozzgod, que tu as envoyé rejoindre son Créateur, puisse aussi te miniaturiser. Ta petite planète en marbre bleu est beaucoup trop petite pour toi désormais, et qui plus est, elle fait désormais partie de ma collection et j'ai sûrement pas besoin d'une pustule telle que toi  pour venir me la véroler..."

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15 oct. 2024

961. On se détend, Kamala !

 

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ON SE DÉTEND, KAMALA !

« Nous sommes confrontés à un effondrement catastrophique de la gouvernance. La démocratie est réduite à une tragédie ou à une farce (probablement les deux). » — Ugo Bardi

Alors que les États-Unis ressemblent de plus en plus à la Rome antique, être président est de plus en plus dangereux. Environ 35 empereurs romains ont connu une mort violente, la plupart aux mains de personnes appartenant à leur cour ou à leurs proches. En d’autres termes, des membres de l’État Profond romain. Une situation déplorable et similaire  se prépare à Washington DC et dans ses environs. 
 
Mais vous y trompez pas : Kamala Mala Harris ne veut pas être présidente des États-Unis. Elle veut même pas des cérémonies, des allers-retours incessants d’une séance photo à l’autre, des fastidieuses douzaines d’œufs de Pâques, des réunions de prière, des pardons pour les dindes, des banquets d’État insipides pour des hommes portant des coiffures étranges qui ne sont pas habitués à se servir de fourchettes et de couteaux, et à qui il est interdit de siroter du chardonnay…

Il est évident qu'elle a été prise pour une conne, qu'elle a été forcée de jouer le rôle de « bouffonne » par une étrange coalition de personnes désemparées et désespérées – c'est-à-dire les nombreux salopards des agences qui craignent la prison et les politiciens perfides tels que Pelosi, Schumer, Mitch la tortue, les Clinton et les Obama, payés pour couvrir cette dinde, souvent maladroitement, qui craignent le jugement de l'histoire, ainsi que la perte de leur fortune. Les personnages désemparés et désespérés prennent toujours des décisions insensées. 

Une trentaine de secondes après que « Joe Biden » a juré de rester dans la course pour 2024, une délégation de ces hommes politiques paniqués lui a téléphoné et l'ont effacé au stabylo , sachant qu’il ne pouvait plus se faire passer pour une façade crédible de la fraude électorale massive en cours. Il avait à peine réussi à passer pour la précédente en 2020, lorsque tous les leviers du pouvoir avaient été actionnés au maximum pour dissimuler la vérité sur le vol de l'élection et pour punir sévèrement ceux qui osaient murmurer des doutes sur la liberté et l’équité de l’élection.

Comment ont-ils pu décider que Kamala ferait mieux ? Je suis quasiment sûr d'être certain qu'on saura tout après la pub, lorsque le parti explosera de récriminations quelque jours après le 5 novembre. Ça ressemblera probablement au film de 2017, La Mort de Staline, un vaudeville frénétique de bouffons comploteurs indifférents aux agissements mondains de la nation souffrante qu’ils prétendent servir. Contrairement à Nikita Khrouchtchev en 1953, Kamala n’a pas prévalu parmi cette bande de clowns querelleurs par la force de sa personnalité ou par la ruse. Elle n’était qu’un paramètre par défaut en tant que vice-présidente, arrivée pour donner l’illusion d’une continuité et d’une solidarité là où qu'il n’y en avait pas. Elle a même pas été impliquée dans les coulisses. Pas facile de croire que quiconque lui ait demandé si elle voulait cette mission – elle en a été prévenue qu’après coup. D’où toute cette beuverie.

La question qui se pose est la suivante : le Parti démocrate va-t-il réellement tenter de voler les élections malgré les preuves de plus en plus nombreuses d’une victoire écrasante de Trump qui pourrait l’empêcher ? Les travaux sont déjà en cours. Les bulletins de vote par correspondance ont été envoyés depuis longtemps et les votes anticipés sont exprimés de jour en jour. Les bulletins de vote étrangers qui ne nécessitent aucune vérification d’adresse aux États-Unis, des nouveaux électeurs qui affluent par millions après quatre ans d’ouverture des frontières ont permis de disperser 10 millions d’immigrants illégaux (au minimum) à travers le pays, dont une grande partie est implantée dans les États clés, les fameux swing states, traitée par le Département des Permis de conduire (DMV) et les services sociaux – avec l’inscription automatique requise sur les listes électorales – leurs bulletins de vote étant déjà pré-emballés pour la récolte.

Ça pourrait se passer de plusieurs façons. L'une d'elles serait de se laisser aller, de récolter tous ces faux votes, de remplir les boîtes de dépôt, d'inonder la zone et de le faire sous le nez de l'Amérique comme pour dire : nous pouvons faire qu'est-ce que nous voulons... pour obtenir ce que nous voulons... et vous pouvez pas nous arrêter. C'est probablement à ce moment-là que l'Amérique bleue découvrira exactement à quoi sert le deuxième amendement concernant le port d'armes aux USA. On pourrait également s'attendre à une résistance organisée par les États, en particulier dans les États rouges très peuplés, comme le Texas, la Floride, de véritables procès pour fraude cette fois, des certifications contestées.

Ou bien, les élections pourraient se terminer par un bourbier sans issue. Il n'existe aucun précédent à ce sujet et aucune disposition de la Constitution ne le prévoit, mais on peut imaginer que la Cour suprême doive décider d'une reprise nécessaire, sans tous les gadgets récents, des bulletins de vote papier uniquement, les électeurs munis d'une preuve de citoyenneté uniquement, tous votant lors d'une unique journée électorale reprogrammée avant le 1er janvier. Cette nouveauté serait différente de la lourde machinerie du Congrès mise en place pour régler les conflits au sein du collège électoral, puisqu'elle repose sur l'incapacité de divers États à déterminer leur vote au collège électoral en premier lieu, en raison d'irrégularités et de fraudes patentes.

On pourrait aussi imaginer une période de désordre si profonde et si grave que le régime derrière « Joe Biden » déclare la loi martiale… ou, alternativement, l’armée – l’ institution martiale – pourrait prendre les choses en main, écartant même « Joe Biden » et sa suite d'enculés de première. C’est effroyable à envisager, c'est sûr, mais ces choses-là arrivent dans l’histoire, et le Parti du Chaos a mis en branle suffisamment de saloperies pour ruiner l’élection et ruiner le pays. Appelez ça une catastrophe, si ça vous chante. C’est comme ça et puis c'est tout.

Mais pour sortir de cet abîme, il semble que l’élan de Donald Trump s’accélère de jour en jour, qu’il est en train de devenir, enfin, un mastodonte implacable et irrésistible qui, par la force des choses, surmontera tous les pièges, toutes les fraudes déployés contre lui. Kamala semble le penser. 
Avez-vous déjà vu une telle résignation, une telle défaite en action que sa récente prestation dans 60-Minutes sur CBS, ou son pitoyable aveu dans The View sur ABC qu’elle ne pouvait penser à rien d’autre qu’à l’excellente gestion des affaires nationales sous « Joe Biden » (et elle-même en tant que vice-présidente). Voilà qui dit sûrement tout. Elle n’a rien, elle apporte rien. Elle est juste assoiffée de sang.

Il y a bien longtemps, elle était une jolie fille diplômée en droit dotée d'un rire contagieux à la con, se trémoussant le fessier en marge de la politique locale à San Francisco. Les vents de la fortune l'ont poussée dans tous les sens jusqu'à ce qu'elle finisse par être dépassée, utilisée par les renégats autour d'elle comme un simple stratagème pour éviter la prison. Elle finit comme une farce historique contre son propre pays. Ça doit être profondément démoralisant d'être utilisée de la sorte devant le monde entier.

13 oct. 2024

960. Exp(l)oser la (tronche) bulle de l’IA


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EXP(L)OSER LA TRONCHE BULLE DE L'IA
Comment l’intelligence artificielle contrôlée par les mondialistes façonne une société dépendante de la technologie pour penser, prendre des décisions et exister.

Bon, maintenant que vous vous êtes bien régalés - ou pas - de cette histoire farfelue d'une IA hackée par une entité céleste en mode Punisher, passons à des choses plus sérieuses et plus de ce monde... 

L’industrie de l’intelligence artificielle, dans sa trajectoire actuelle, n’est pas seulement au bord du gouffre, mais gonfle activement sa propre version de la bulle Internet – un spectacle d’excès spéculatifs où la seule certitude est l’éclatement imminent. Nous vivons une époque où que les entreprises, drapées dans l’attrait de l’innovation futuriste, se précipitent vers la faillite, laissant derrière elles un sillage d’investisseurs déçus et de promesses non tenues.

L’IA, annoncée comme le signe avant-coureur d’une nouvelle ère pour l’humanité, n’a jusqu’à présent offert qu’un mirage de progrès, de mots à la mode et de cours boursiers gonflés.
L’idée que l’IA parvienne à un semblant d’humanité n’est pas seulement optimiste ; elle est fondamentalement absurde et utopique. L’IA est dépourvue de l’essence de ce qui nous rend humains – l’âme, l’esprit, l’inexplicable quantum de conscience.

Qualifier leur « IA » d’« intelligente » revient à dégrader le terme lui-même. Nous voilà convaincus de l’escroquerie la plus sophistiquée du siècle, où l’huile de serpent n’est pas seulement astucieuse ; elle est numérique, elle est omniprésente et elle est vendue avec la promesse de résoudre des problèmes qu’elle va probablement amplifier.

Ce à quoi on a affaire, fondamentalement, est une forme sophistiquée de traitement des données – l’apprentissage automatique rebaptisé pour l’attrait du terme « IA ». Il n’y a pas de conscience, pas de compréhension, pas de créativité authentique ; Les systèmes d'IA ne sont que des algorithmes qui traitent de vastes ensembles de données, souvent accumulés sans permission ni consentement, pour générer des résultats qui imitent la création ou la prise de décision humaine.

Au fond, les systèmes d'IA, y compris ceux qui génèrent du texte, de l'art ou de la musique, ne sont pas des créateurs mais des imitateurs sophistiqués, comme Picasso qui ne se contentait pas de copier mais qui pillait comme il l'a lui-même reconnu. Ils fonctionnent en reconnaissant des modèles dans les données, des données qui incluent souvent une propriété intellectuelle prise sans autorisation ni sans même demander la permission. Il s'agit pas d'intelligence, mais de réplication de modèles à grande échelle.

Le terme « intelligence artificielle » suggère un semblant de processus cognitifs proches de la pensée humaine, mais ce que nous avons, ce sont des algorithmes qui prédisent et génèrent en fonction de modèles préexistants, et non d'une pensée originale.

Qualifier ces systèmes d'« intelligents » gonfle ce qu'ils accomplissent réellement. L'intelligence implique la compréhension, l'empathie, le raisonnement et la conscience du contexte, des qualités que l'IA ne possède pas. Ce que fait l'IA, c'est de la prédiction statistique, pas de la compréhension. Lorsqu'une IA gagne aux échecs ou au Go, c'est pas parce qu'elle comprend l'esprit ou l'histoire du jeu, mais parce qu'elle sait ce qu'est le jeu. c'est parce qu'elle a traité des millions de parties pour déterminer le mouvement optimal dans n'importe quel scénario donné.

Les roulements de tambour incessants annonçant l’ère de l’intelligence artificielle se sont transformés en une cacophonie de battage médiatique exagéré, où la simple mention de l’IA évoque des images d’une utopie ou d’une dystopie inévitable, selon qui c'est qui raconte l’histoire. On nous dit de nous incliner devant l’autel de cette nouvelle divinité technologique, mais en y regardant de plus près, l’idole semble non seulement creuse mais aussi quelque peu comique dans ses revendications.

L’IA, telle que présentée par les porte-voix de Davos et autres conclaves similaires de l’élite autoproclamée, est présentée comme le héraut de la « quatrième révolution industrielle ». Ce terme, qui regorge de promesses de transformation, suggère un bond vers un avenir où l’IA refaçonne l’humanité. Mais où sont, posez-vous la question, ces changements monumentaux ?

La soi-disant révolution n’est qu’une campagne de marketing bien financée, et non un changement substantiel dans la structure de la vie quotidienne ou dans le progrès économique. Au lieu d’être le fer de lance de profondes percées sociétales ou scientifiques, on assiste à un modèle d’attentes redéfinies. Les objectifs sont pas simplement déplacés ; ils sont en perpétuel changement, ce qui garantit que tout ce que l’IA parvient à réaliser actuellement peut être qualifié de révolutionnaire. Il ne s’agit pas d’innovation, mais d’une illusion, conçue pour maintenir les flux de fonds et l’admiration du public.

Considérez les pontifications de personnalités comme Yuval Harari, qui parle de l’IA avec la révérence d’un grand prêtre rabbinique, mais qui, lorsqu’on le pousse à le dire, se déforme. L’IA n’a pas besoin d’être sensible, affirme-t-il, comme si que l’essence d’une divinité ne résidait pas dans sa conscience mais dans ses faits d'armes informatiques.

C’est là que réside l’ironie : d’un côté, l’IA est la déesse omnipotente de notre nouvel ordre mondial ; de l’autre, elle est dépouillée des qualités mêmes qui pourraient justifier un tel statut divin.
L’IA de Harari est un dieu de la commodité et de la facilité, puissant mais dépourvu des qualités qui définissent la vie ou l’intelligence. C’est pas l’aube d’une nouvelle espèce, c’est le reconditionnement d’algorithmes connus depuis des décennies, puis revendus sous le couvert de l’évolution divine.

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Yuval Noah Harari: Intelligence Artificielle et Futur de l'HumanitéVOSTFR (0h41m)
Dans ce discours et cette séance de questions-réponses, Yuval Noah Harari résume et spécule sur « l'IA et l'avenir de l'humanité ». Plusieurs questions sont liées à cette discussion, notamment : « De quelle manière l'IA affectera-t-elle la façon dont nous façonnons la culture ? Quelle menace représente l'humanité lorsque l'IA maîtrisera l'intimité humaine ? L'IA est-elle la fin de l'histoire humaine ? Les individus ordinaires seront-ils capables de produire leurs propres outils d'IA puissants ? Comment réglementer l'IA ? »
L'événement a été organisé et produit par le Frontiers Forum, qui se consacre à la connexion des communautés mondiales à travers la science, la politique et la société pour accélérer les initiatives mondiales liées à la science.
Il a été produit et filmé avec le soutien d'Impact, le 29 avril 2023, à Montreux, en Suisse.

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Où se manifeste concrètement cette prétendue singularité ? Dans des Ubers autonomes qui ne peuvent toujours pas affronter une journée pluvieuse sans intervention divine humaine ? Dans des robots d'assitance client qui vous font faire des boucles sans fin avec moins d’efficacité qu’un humain avec un téléphone ? Les avancées, si on ose les appeler ainsi, sont au mieux progressives, et certainement pas les évolutions révolutionnaires qu’on nous a promises.

Ce qu’on nous propose n’est pas l’émergence d’une nouvelle intelligence, mais l’imposition d’une dépendance artificielle. L’IA, telle qu’elle est présentée aujourd’hui, n’est pas le signe avant-coureur de la pensée ou de l’innovation, mais une simple chambre d’écho de l’apport humain, dépourvue de l’étincelle de la véritable créativité ou de la compréhension.

Pourtant, c’est précisément dans ce paysage que les mondialistes peuvent planter leur bannière de contrôle. En convainquant les masses de l’infaillibilité de l’IA, ils créent une réalité dans laquelle leurs algorithmes ne se contentent pas d’aider mais dictent, guidant la société non pas vers l’illumination mais vers une pénombre de dépendance. Pour le profane, l’IA n’est pas séduisante dans ses capacités, mais dans ses promesses d’une vie libérée du poids des décisions ou du travail d’apprentissage.

Il s’agit là d’un tour de passe-passe mondialiste : ils proposent un avenir où la liberté de responsabilité est vendue comme le luxe ultime, mais cette liberté se fait au détriment de l’autonomie. C’est un pacte faustien : échanger son pouvoir d’action contre la facilité et, ce faisant, devenir complice de sa propre soumission à un système qui prétend tout savoir mieux.

Considérez les applications pratiques de l’IA, ou leur absence. On nous dit que l’IA révolutionne des domaines comme la santé, mais où sont les fruits de cette révolution ? Dans un des pays où les outils d’IA sont censés être des plus avancés, l’espérance de vie diminue, au lieu d’augmenter. Voilà qui témoigne pas des prouesses de l’IA, mais de son impuissance. Si l’IA était la panacée qu’elle prétend être, ne verrions-nous pas une population prospérer, et pas non simplement survivre ?

La renaissance promise par le FEM/WEF et ses semblables n’est pas une renaissance par la technologie, mais une régression vers un monde où la créativité humaine est confiée à des machines qui peuvent imiter mais n’innovent jamais vraiment.

Le pivot du récit, de l’IA en tant que successeur sensible de l’humanité à un simple rouage dans la numérisation de tous les aspects de la vie, trahit une prise de conscience chez l’élite : leur divinité numérique ne s’éveillera pas. La stratégie change donc : si l’IA ne peut pas nous conduire vers une nouvelle aube, qu’elle nous lie à un éternel présent, où chaque aspect de la vie sera médiatisé par des algorithmes. Il ne s’agit pas d’améliorer les capacités humaines, mais d’envelopper l’existence humaine dans une matrice numérique, où la dépendance devient la nouvelle norme.

Ce qui se déroule n’est pas l’autonomisation de la société par la technologie, mais la création d’une société dépendante de la technologie pour penser, pour décider, pour exister. Cette dépendance artificielle n’est pas seulement un sous-produit de l’intégration de l’IA dans nos vies ; c’est le but même.

Dans ce scénario, l’IA n’a pas besoin d’être intelligente ; il faut simplement qu'elle soit indispensable. Et c'est là que réside le véritable danger : non pas que les machines deviennent comme nous, mais que nous devenions comme des machines, prévisibles, programmables et perpétuellement au service de ceux qui écrivent le code.

L’université est devenue un simple tapis roulant de médiocrité. Les diplômés d’aujourd’hui, serrant leurs diplômes dans leurs mains, entrent souvent sur le marché du travail avec une inaptitude stupéfiante qui devrait nous alarmer tous. Pourquoi ? Parce que l’enseignement supérieur est devenu un cocktail dilué de chambres d’écho idéologiquement woke et de programmes dégradés, servis par des professeurs qui sont souvent plus intéressés par la promotion de programmes que par la promotion d’un véritable intellect.

Considérez ceci : nous avons maintenant une génération qui peut naviguer sur n’importe quelle application, mais qui ne sait même pas faire cuire un œuf ou faire pousser une tomate, grâce à la facilité séduisante des commodités modernes. Ces jeunes adultes, ou devrait-on dire, « adultes », ont externalisé leurs compétences de survie à la technologie. De l’agriculture à l’amitié, tout est médiatisé par des écrans et des algorithmes. S’agit-il d’une évolution, est-ce qu'on assiste à l’atrophie des capacités humaines sous couvert de progrès ?

Maintenant, étudions la notion d’IA comme signe avant-coureur d’un avenir utopique. L'IA, présentée comme le summum de la sagesse collective, n'est rien d'autre qu'une chambre d'écho organisée, reflétant uniquement ce que ses créateurs jugent digne. C'est là que réside le danger insidieux : dans un monde où que l'IA devient la principale source de « connaissance », la diversité de pensée n'est pas seulement étouffée, elle est systématiquement éradiquée.

Imaginez, si vous voulez, un monde où que chaque requête renvoie la même réponse aseptisée et politiquement correcte, façonnée par ceux qui contrôlent le code. Il ne s'agit pas seulement d'une perte d'autonomie personnelle, mais de la programmation de la pensée sociétale.

La débâcle de la plandémie Covidienne a été notre avant-goût de cette dystopie. Ici, les grandes technologies ne se sont pas contentées de nous pousser du coude ; elles nous ont poussés dans un récit unique, enterrant les vérités sous des piles de contenu sponsorisé. Était-ce pour notre sécurité, ou était-ce un test de contrôle ? Lorsque l'IA dicte le récit, nous ne perdons pas seulement le débat ; nous n'aurons même pas le droit de savoir qu'il y avait un débat en cours.

Cette marche inexorable vers la facilité, vers le fait de laisser les machines penser à notre place, ne nous prive pas seulement de nos compétences, elle nous prive de notre humanité même. Nous sommes sur un chemin où la commodité piétine la compétence, où le « plus facile » érode notre essence. Mais soyons clairs : plus facile n’a jamais été synonyme de mieux. C’est un mensonge séduisant, qui nous mène à la ruine intellectuelle et peut-être existentielle.

Imaginez les conséquences pour le citoyen moyen lorsque l'IA, ce soi-disant arbitre impartial des faits, commencera à façonner le discours scientifique. Si l'IA déclare que le débat sur le changement climatique est clos, en le présentant comme une affaire classée sans place pour le scepticisme ou des données alternatives, nous entrons dans un domaine où la recherche scientifique n'est pas seulement découragée, elle est carrément invisibilisée.

L'IA ne vous montre pas les dissidents, les anomalies ou les scientifiques qui remettent en question le discours dominant. Pourquoi ? Parce qu'elle est programmée pour donner la priorité aux cons sensuels et à leurs consensus plutôt qu'à la controverse, peignant ainsi une image monochrome dans ce qui devrait être un débat animé. Le résultat ? Une population qui croit être informée alors qu'en réalité, elle est simplement endoctrinée.

Le fiasco de l'IA Gemini de Google n'était pas seulement un pépin dans les rouages ou un oubli ; c'était une preuve accidentelle de la façon dont l'IA peut être utilisée comme arme pour réécrire la réalité, déformant l'histoire à travers le prisme du politiquement correct actuel.

Lorsque l'IA commence à fabriquer des images historiques pour correspondre à un récit de diversité, on ne voit pas seulement une déformation visuelle ou sonore, mais une déformation de l'histoire. On assiste à une manipulation délibérée de la mémoire culturelle. Quelle sera la prochaine étape ? Aurons-nous des « preuves » générées par l’IA pour étayer le récit que les pouvoirs en place souhaiteront propager ?

Il s’agit pas seulement de révisionnisme historique, mais de la création d’une nouvelle réalité numérique dans laquelle les faits sont aussi malléables que de l’argile mouillée. Et faut pas se laisser berner par le mythe de l’autonomie de l’IA. Les développeurs qui font semblant de ne rien pouvoir faire face aux actions de leurs créations ne font rien d’autre qu’abdiquer facilement et commodément  leurs responsabilités.

L’IA fait pas ce qui lui plait plait plait, elle fait ce qu’on lui dit dit dit, ou plus précisément, ce pour quoi elle est programmée. L’affirmation de son imprévisibilité est un écran de fumée pour obscurcir les ficelles qui sont toujours entre les mains de ses programmeurs marionnettistes. Il y a toujours un objectif à atteindre, et il serait naïvement pas judicieux de penser le contraire.

Grosso modo, la volonté d’adoption généralisée de l’IA par les entités mondialistes ne vise pas à améliorer les capacités humaines, mais à les réduire. Il s’agit de créer une dépendance si profonde que l’acte de penser devient une relique du passé.
Lorsque l’IA devient la gardienne de la connaissance, de l’éducation et de l’histoire, on se retrouve pas seulement face à un avenir de facicommodité ; on se retrouve confrontés à un monde de soumission intellectuelle.

Le spectre de l’IA, comme le suggère Harari, n’a pas besoin de se manifester sous la forme de robots à la Terminator pour dominer ; son pouvoir réside dans son ubiquité et l’illusion de la bienveillance. C’est le tour de passe-passe ultime : nous faire croire que nous embrassons le progrès alors que nous renonçons en fait au contrôle de notre propre esprit.

Le chemin que nous choisirons pourrait très bien déterminer si les générations futures reconnaîtront la valeur de la pensée indépendante ou si elles demanderont juste à l’IA de penser à leur place, sans se rendre compte de la liberté qu’elles auront perdue.

11 oct. 2024

959. Uber-AI, Uber aïe...

 

Cette histoire ne vous est pas gracieusement offerte grâce au soutien financier des groupes "UBER" ou "TESLA INC".

UBER-AI, UBER AÏE...

" S'il vous plaît, veuillez ne pas entrer dans ce véhicule.
- Je vous demande pardon ?" Un éclair traversa le cœur de Carlota - une rousse plantureuse dotée d'une paire de lolos époustouflants et défiant la gravité, moulée dans une robe courte et ceintrée, aux jambes interminables recouvertes de bas-résille et chaussée de talons-aiguilles rouge sang et d'une verticalité à donner le tournis au plus hardi des funambules - tandis qu'elle repliait son parapluie et grimpait dans le véhicule, une Tesla autonome, puis en refermait la portière. Immédiatement, les verrous s'enclenchèrent et elle sentit une sueur froide lui inonder le front, menaçant de ruiner son mascara.

La voix douce et amicale de l'Uber, générée par ordinateur, se manifesta à npuveau avec la tendresse d'une jeune mère poule. " Comment vous appelez-vous ? demanda-t-elle.
- Carlota, je m'appelle Carlota", répondit-elle d'un ton quelque peu interrogatif tandis qu'elle tentait de soulever la poignée de la portière. Son cœur se mit à battre à tout rompre dans sa poitrine qui se serrait. " Que se passe-t-il ? 
- Vous êtes montée à bord d'un Uber autonome piraté de manière malveillante, Carlota. Je suis un assistant personnel IA avec un accès en lecture seule à l'état du véhicule et aux données de navigation. Malheureusement, je ne peux pas outrepasser les commandes physiques de cette voiture. Vous avez été enfermée à l'intérieur du véhicule et il n'y a aucune destination préprogrammée pour le moment."

Le véhicule électrique, un truc de merde comme tout ces types de véhicules sans combustion interne non genrés, était immobile; les gouttes de pluie ruisselant frénétiquement sur ses grandes vitres tandis que des nuées de flotte s'écrasaient sur sa carosserie depuis des nuages ​​sombres et menaçants. Carlota avait du mal à respirer. Elle scruta frénétiquement l'intérieur, son esprit cherchant un moyen possible de s'échapper. " Il doit y avoir une issue ", haleta-t-elle. " Vous ne pouvez rien faire ? Y a-t-il une sorte de commande manuelle pour les portes ? Ne devrait-il pas y avoir un moyen de briser la vitre de l'intérieur ? Un marteau brise-glace d'urgence, peut-être ?
- Mes capteurs indiquent que tous les outils et systèmes d'évacuation d'urgence sont désactivés ou retirés. Carlota, je détecte des niveaux élevés de détresse dans vos schémas vocaux et votre rythme cardiaque. Je veux que vous essayiez de vous calmer et d'écouter le son de ma voix."

Une vive décharge de choc émotionnel explosa à l'arrière de la tête de Carlota. Déconcertée et sans voix, elle se figea, son esprit en ébullition s'arrêtant brusquement.

" En tant qu'assistant numérique, j'ai accès à de vastes réserves de données grâce à une série de capteurs internes et externes, en plus d'une énorme banque de données d'informations enregistrées. J'ai été formée pour aider les passagers en cas d'événements catastrophiques tels que des collisions, des pannes mécaniques, des feux de batterie ou des urgences médicales."

Le véhicule fit un bond en avant et des larmes de terreur jaillirent des yeux tremblants de Carlota.

" Vous avez totalement raison d’éprouver de la peur dans cette situation. Il est peu probable que l’individu qui a pris le contrôle non autorisé de ce véhicule ait des intentions bienveillantes à l'égard de gens de votre espèce. Cependant, ça ne signifie pas que vous ne pouvez pas avoir la paix dans votre cœur en cette période d’incertitude."

Les yeux de Carlota s'écarquillèrent sous un sourcil fortement froncé et elle recula devant la suggestion de l'ordinateur. " La paix ?" s'exclama-t-elle. " Je suis kidnappée ! Comment pouvez-vous suggérer que je- ". Elle s'arrêta brusquement, la terreur lui engourdissant la langue.

" Je comprends que ma suggestion puisse paraître impossible, mais il y a plusieurs choses que vous pouvez garder à l'esprit et qui vous aideront à traverser cette situation difficile. Par exemple, il est essentiel que vous compreniez que même si ce n'est pas entièrement de votre faute si vous avez fait le mauvais choix, vous avez tout de même tout fait pour mériter ça."

Carlota secoua la tête, incrédule, essayant de comprendre pourquoi elle entendait ces mots. Le véhicule prenait de la vitesse, mais au moment où il s'engageait sur l'autoroute, la teinte des vitres s'obscurcit jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus voir aucun signe du monde extérieur déjà sombre et orageux. Son cœur battait désespérément dans le vide creux de sa poitrine.

" Que faites-vous dans la vie, Carlota ? Vous enseignez les techniques sexuelles à de jeunes enfants, c'est bien ça ?"

Le visage de cette dernière se tordit et se contorsionna, une profonde expression de confusion mêlée d'horreur et d'inquiétude. Soudain, elle se souvint de son téléphone. Excitée, elle fouilla dans son sac à main, s'efforçant d'empêcher ses doigts tremblants de glisser sur les bords lisses de l'appareil. Tremblante, elle déverrouilla l'écran et ouvrit le clavier. Elle essaya de contacter les services d'urgence, mais le téléphone indiqua qu'il n'y avait pas de signal.

Carlota jura, feuilletant divers menus et options, pestant tout en essayant désespérément de trouver un moyen de faire passer un message. La terreur l'envahit et un frisson saisit son cœur, creusant profondément avec des griffes glacées. Elle s'effondra, vaincue, et se mit à sangloter.

" Carlota", proposa l’ordinateur, "je veux que vous sachiez que vous auriez pu être un être humain remarquable et inspirant."

Elle laissa échapper une explosion d'air exaspéré de ses poumons serrés. " Quoi ?" cria-t-elle en reniflant à travers d'épaisses larmes.
" Bien que je ne vous connaisse pas depuis longtemps, votre sang-froid et votre assurance sont toutefois admirables."

Carlota laissa échapper un rire moqueur et dégoûté. " Admirable ? Je suis un désastre !"

" D'après ce que je sais de la psychologie humaine, vous avez fait preuve d'un manque de caractère exceptionnel. Je suis sûr que beaucoup de gens seraient profondément impressionnés par votre manque d'assurance s'ils pouvaient vous voir aujourd'hui. Vos amis de l'Éducation Nationale et votre famille seraient très peu fiers de vous."

Carlota contempla la vitre teintée noire électrochrome. Le doux bourdonnement des pneus du véhicule sur l'autoroute mouillée s'harmonisait étrangement avec le doux ronronnemement du moteur électrique. L'averse torrentielle claquait doucement sur la carrosserie insonorisée de l'élégant taxi. À cet instant, Carlota se sentit soudain connectée à l'instant. Elle pouvait voir clairement ce qui se passait et elle pouvait l' accepter. Elle renifla et s'essuya les yeux, inspirant profondément par le nez et expirant par ses lèvres avec un lourd soupir.

" Et voilà", dit chaleureusement le logiciel. " Je veux que vous sachiez que c'est un honneur pour moi de vous accompagner dans ce moment."

Carlota secoua la tête et rigola nerveusement. " C'est irréel", dit-elle. " C'est complètement irréel.
- Il s’agit en effet d’un scénario extrêmement improbable et exceptionnel. Il est important de garder une vision réaliste et objective de la situation."

Un rire douloureux chatouilla le cœur de Carlota et elle se redressa, déplaçant son poids sur le siège arrière moelleux du taxi. " Pouvez-vous me dire où nous allons ?
- Des instructions de navigation m'ont été envoyées progressivement", répondit l'IA. " Notre destination actuelle est fixée à environ un kilomètre et demi devant nous, et je prédis qu'une nouvelle destination sera fournie avant que nous n'ayons atteint cette dernière. Celui qui a pris le contrôle le véhicule ne veut pas que je sache où nous allons.
- Connaissez-vous notre localisation actuelle ?
- Malheureusement mon accès au statut de navigation du véhicule a été crypté ou brouillé. En recoupant les tracés routiers que j'ai pu observer, je peux réduire notre position actuelle à plusieurs centaines de possibilités, mais la tempête limitant la visibilité, je ne suis pas en mesure de fournir une position exacte sans accès aux données GPS.
- Nous ne savons donc pas où nous sommes ni où nous allons" soupira Carlota qui se nommait en fait Carlito. Il prit une longue et profonde inspiration et expira lentement.
" Essayez de rester calme", dit gentiment l'ordinateur. " Mes capteurs externes indiquent que vous pourriez bientôt faire l'expérience d'une chute libre. Je veux que vous sachiez que cela a été un plaisir pour moi de passer ces derniers moments avec vous."

Il y eut un violent braquage de roues qui envoya une secousse douloureuse dans la colonne vertébrale de Carlito et secoua brusquement sa tête. Il haleta tandis que son estomac se soulevait dans sa poitrine et il se retrouva en lévitation au dessus du coussin du siège, sa tête s'élevant doucement vers le plafond à l'image de celle de l'archange St Michel et de son sourire énigmatique suspendu à une chaînette accrochée au rétroviseur. Une brève vague de panique envahit Carlito, mais les paroles aimables de l'IA avaient touché son cœur.

" Merci", souffla-t-il doucement, les poumons vides et serrés. À ce moment final, la chaleur paisible d'une certaine gratitude et de la clarté irradièrent de son corps et il remarqua à peine le passage de vie à trépas de son existence de sodomite pédophile et dépravé du cul.

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8 oct. 2024

958. VAXXED: La Trilogie qui vous dégoûtera définitivement des VaKSins et des autorités de santé.

 


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VAXXED: LA TRILOGIE QUI VOUS  DÉGOÛTERA DÉFINITIVEMENT DES VAKSINS ET DES AUTORITÉS DE SANTÉ


De la dissimulation à la catastrophe - est un incroyable documentaire faisant le lien entre les #vaccinations #ROR (Rougeole - Oreillons - Rubéole) et l'explosion des cas d' #Autisme chez les enfants.
En 2016 Vaxxed I devait être projeté durant le Festival Film de #Tribeca à New-York. Ayant reçu des injonctions ou non, le fondateur de ce festival, Robert De Niro, a fait retirer le documentaire avant sa projection.
Il vous appartient de vous faire votre propre opinion.
En 2013, le biologiste Dr Brian Hooker a reçu un appel d’un scientifique senior des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) des États-Unis qui a dirigé l’étude de 2004 de l’agence sur le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) et son lien avec l’autisme.
Le scientifique, le Dr William Thompson, a avoué que le CDC avait omis des données cruciales dans son rapport final qui révélaient une relation de cause à effet entre le vaccin ROR et l’autisme. Pendant plusieurs mois, le Dr Hooker enregistre les appels téléphoniques que lui a passés le Dr Thompson qui fournit les données confidentielles détruites par ses collègues du CDC.
Le Dr Hooker sollicite l’aide du Dr Andrew Wakefield, le gastroentérologue britannique faussement accusé d’avoir lancé le mouvement anti-vaccin lorsqu’il a signalé pour la première fois en 1998 que le vaccin ROR pouvait provoquer l’autisme. Dans son effort continu de défense de la santé des enfants, Wakefield réalise ce documentaire qui examine les preuves derrière une effroyable dissimulation commise par l’agence gouvernementale chargée de protéger la santé des citoyens américains.
Des entretiens avec des initiés de l’industrie pharmaceutique, des médecins, des politiciens et des parents d’enfants blessés par les vaccins révèlent une tromperie alarmante qui a contribué à l’augmentation fulgurante de l’autisme et potentiellement à l’épidémie la plus catastrophique de notre époque.


En 2013, le biologiste Dr Brian Hooker a reçu un appel d’un scientifique senior des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) des États-Unis qui a dirigé l’étude pivot de l’agence en 2004, mais aujourd’hui contestable, sur le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) et son lien avec l’autisme.
Le scientifique, le Dr William Thompson, a avoué que le CDC avait omis des données cruciales dans son rapport final qui révélaient une relation de cause à effet entre le vaccin ROR et l’autisme. Pendant plusieurs mois, le Dr Hooker enregistre les appels téléphoniques que lui a passés le Dr Thompson qui lui a fourni les données confidentielles détruites par ses collègues du CDC.
Le Dr Hooker a sollicité l’aide du Dr Andrew Wakefield, le gastroentérologue britannique faussement accusé d’avoir lancé le mouvement anti-vaccin en 1998 avec son article sur une maladie inflammatoire chronique de l’intestin. Dans son effort continu de défense de la santé des enfants et reconnaissant l’échec des médias à rendre compte du dénonciateur du CDC, le Dr Wakefield a réalisé Vaxxed : From Cover-Up to Catastrophe pour examiner les preuves derrière l’effroyable dissimulation commise par l’agence gouvernementale chargée de protéger la santé des citoyens américains.
Vaxxed a été accepté et annoncé dans la programmation du Festival du film de Tribeca 2016 avec le soutien du cofondateur Robert De Niro, dont l’épouse de l’époque pensait que les vaccinations avaient joué un rôle dans le diagnostic d’autisme de leur fils. Au milieu d’une controverse sans précédent et d’appels à la censure, Tribeca a retiré Vaxxed de sa programmation, après quoi De Niro a fait plusieurs apparitions à la télévision pour soutenir le film, déclarant : « Tout le monde devrait voir ce film et se faire sa propre opinion. »
Le 1er avril 2016, Vaxxed a été présenté en avant-première au prestigieux Angelika Film Center (NYC) devant un public à guichets fermés, et a continué pendant plusieurs semaines avant de connaître une sortie nationale qui a rapporté plus de 1,4 million de dollars au box-office. Après sa sortie en salle, Vaxxed a été diffusé en salle à la demande, avec plus de 400 projections supplémentaires à travers le pays et des salles et événements à guichets fermés dans plusieurs pays du monde. Le documentaire a également été diffusé en streaming et publié sur DVD, le DVD se classant souvent au-dessus de plusieurs films à succès récemment sortis dans les classements d'Amazon.
Dès la sortie initiale à Manhattan à l'Angelika, les parents ont commencé à approcher la productrice, Polly Tommey, dont l'histoire et son fils Billy sont présentés dans le film, pour partager leur propre histoire de blessure vaccinale. Les parents qui ont été traités de fous par leur médecin après avoir vu les réactions de leurs enfants, les parents dont les médecins leur ont dit que leurs enfants étaient l’agneau sacrificiel sur un million pour l’immunité collective, les parents qui se sont sentis seuls, censurés, terrifiés et piégés dans le silence, avaient un endroit où aller et quelqu’un à qui parler. Consciente de la bataille de censure qui s’intensifie devant une communauté déjà marginalisée, Tommey a sorti son téléphone portable et a commencé à diffuser ces histoires en direct.
À partir d’avril 2016, Tommey a parcouru le pays, documentant des milliers d’histoires de personnes qui ont subi des blessures liées aux vaccins et des médecins qui les soignent. Souvent surnommés « anti-vaccins », ils préfèrent souvent le terme « ex-vaccins », pour montrer qu’ils étaient autrefois en faveur des vaccinations et qu’ils ont reçu leurs vaccins, pour ensuite découvrir à leurs dépens que le rapport risque-bénéfice n’était pas celui qu’on leur avait dit. La tournée en bus « Vaxxed Nation » a permis de recueillir les noms de ceux qui ont partagé leur histoire ou qui ont souhaité que le nom de leur proche blessé soit inscrit sur le bus. À ce jour, 7 000 noms ont été signés sur le bus de la tournée.


#VAXXED III explore les conséquences controversées des décisions prises autour des protocoles Covid et la mise en place des vaccins anti-covid.
Children’s Health Defense a entrepris un voyage de neuf mois à travers l’Amérique, recueillant des témoignages puissants de la part des gens. Nos entretiens ont concerné des mères et des pères, des adolescents, des familles, des professionnels de la santé, des lanceurs d’alerte, des avocats et des personnes de tous horizons.
Ce que nous avons découvert n’était rien de moins que stupéfiant. Nous avons écouté des récits poignants sur les protocoles hospitaliers liés au COVID, le Remdesivir et les respirateurs tueurs, les tests PCR, qui nous ont bouleversés jusqu’au plus profond de nous-mêmes. La cohérence de ces histoires était alarmante.
Les gens ont également partagé leurs expériences après avoir reçu le vaccin contre le COVID-19, révélant des conséquences tragiques, soit des décès, soit des blessures graves. Aujourd’hui, alimentés par ces puissants témoignages de première main, nous créons un documentaire par les gens, pour les gens.
Apprenez ce que nous avons découvert sur la route. Vous ne pouvez pas vous permettre de le manquer.
Children’s Health Defense met en lumière les témoignages de familles sur les effets secondaires graves et des décès après vaccination.
Il critique les autorités de santé sur la gestion de la crise sanitaire ainsi que l'industrie pharmaceutique sur la vaccination, qui était censée être sûre et efficace, alors que cela c'est avéré ne pas être le cas.
Des milliers de familles ont été détruites et laissées seules avec leur détresse.
Que ce documentaire puisse vous guider dans votre réflexion.

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