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BANG BANG, J'AI LE DROIT DE VOUS TUER !
ou L'ART DE LA TUERIE SANS DISCRIMINATION
Matez-moi cette pépite visuelle toute droite sortie d’un temple bouddhiste de Luang Prabang, où des fresques numérotées racontent une histoire si cryptique qu’elle pourrait être le scénario d’un film d’art et d’essai pour hipsters en quête de sens. Pas de légendes traduites, pas de guide pour éclairer nos lanternes, juste une belle brochette d’images violentes et sadiques qui te laissent là, bouche bée, à te demander : « Mais qu’est-ce qu’on a fait pour mériter ça ? » Qui sont ces deux gus ? Les victimes ? Les bourreaux ? Et pourquoi Bouddha squatte-t-il la moitié des fresques, l’air de dire : « Continuez, je regarde » ? Franchement, c’est comme si le temple voulait nous donner une leçon de morale en nous giflant avec un puzzle insoluble. Merci, vraiment.
Pendant ce temps, sur YouTube, une Syrienne nous régale avec des vidéos dignes d’un snuff movie sponsorisé par la géopolitique. Des « combattants de la liberté » - c’est le nouveau nom chic pour « terroristes » selon Trump comme selon Van der La Hyène - s’amusent à jouer au bowling humain. Ils traînent leurs prisonniers (Druzes, chrétiens, alaouites, choisissez votre camp) sur un toit, leur intimant de faire le grand plongeon. Refuser ? Bang, une bastos. Les autres, pris de panique, sautent comme des lemmings, et ces charmants « libérateurs » leur tirent dessus en plein vol, juste au cas où que la chute serait pas assez mortelle. Un sport, qu’ils appellent ça. Vraiment, on atteint des sommets d’élégance.
Et puis, il y a cette pauvre meuf, une compétitrice qui se fait virer d’un tournoi de boxe pour avoir osé dire « Belle droite, mec ! » au mec qui vient de lui la coller mais qui s’identifie comme une femme. Apparemment, dans le monde merveilleux du sport moderne, les mots sont des armes de destruction massive. Oubliez les coups bas, un simple « mec » peut ruiner votre carrière. Bienvenue dans l’ère de la sensibilité exacerbée, où qu’on bannit plus vite qu’on ne réfléchit.
Et que dire de ce post de Youri Bezmenov sur l’art « moderne » ? Oh, l’extase ! Cleon Peterson, grand gourou urbain du pinceau Street-Art post-apocalyptique, nous gratifie de ses visions où des bonhommes s’entretuent dans un chaos primal, histoire de nous rappeler que l’humanité est juste un club de catch géant. Selon notre chère IA, c’est une ode aux luttes de pouvoir, à la décadence civilisationnelle, à la violence comme miroir de notre âme pourrie et à une critique acerbe des systèmes modernes. Houlà, quelle profondeur ! Ou plutôt, quelle belle pelletée de jargon pseudo-intellectuel pour habiller des gribouillages morbides. On appelle ça des « conneries artificielles » maintenant ? Parce que franchement, si c’est ça l’art, autant encadrer mes listes de courses.
Voici comment Grok le décrit :
Thèmes principaux de l'œuvre de Cleon Peterson :
Luttes de pouvoir : Ses personnages s'affrontent dans des batailles primitives, symbolisant la tension éternelle entre oppresseur et opprimé.
Décadence civilisationnelle : Peterson dépeint un monde où l’éthique est abandonnée et où règnent les droits personnels, reflet de l’aliénation moderne et de l’érosion morale.
La violence comme miroir : Plutôt que de glorifier la violence, son travail la révèle comme un élément fondamental de la nature humaine et de la structure sociétale.
Critique des systèmes modernes : Il remet en question l'idée selon laquelle la technologie ou la compassion nous sauveront, suggérant plutôt que nous sommes pris au piège dans un cycle de consommation, de manipulation et de fausses promesses.
… Ce qui soulève la question suivante :
lorsque l’IA nous présente des conneries prétentieuses, bidon et woke, peut-on parler de conneries artificielles ?
Cela justifie-t-il l’imagerie et le message manifestement suggestif ?
Et pendant qu’on y est, jetons un œil à Hollywood, ce paradis de l’innocence où que la violence d’antan se résumait à une bagarre de saloon, un cocard, un pif violacé ou un œil au beurre noir. Aujourd’hui ? C’est un festival de carnages chorégraphiés où les héros flinguent à tour de bras, avec un compteur de victimes qui ferait rougir un dictateur. True Lies ? 50 morts, pour une comédie, s’il vous plaît. John Wick ? 439 cadavres sur quatre films, parce que tuer avec style, c’est un art. Et le fin du fin, c’est la réplique culte : « Ouais, mais ils étaient tous mauvais. » Vlan, tout est justifié ! Dexter et Reddington s’y mettent aussi, avec leurs 200 à 300 exécutions extrajudiciaires, parce que, visiblement, si tu te déclares « gentil », t'as le droit de décimer la moitié de la planète sans que personne ne bronche. Les dommages collatéraux ? Qui s'en soucie, c’est juste du bonus pour prouver ton héroïsme.
Alors, pourquoi tout ça ? Une conspiration machiavélique pour nous désensibiliser à la violence de masse ? Ou juste nous, les consommateurs, qui réclamons toujours plus de sang et d’ambiguïté morale comme des junkies en manque ? Avons-nous glissé sur cette pente savonneuse ou nous y a-t-on poussés ? Est-ce un symptôme de notre pourrissement collectif ou un plan délibéré pour nous transformer en sociopathes patentés ?
Mystère.
Ce qui est pas un mystère, c’est l’effet. On normalise les extrêmes. Appeler à l’assassinat de Trump, Poutine ou Netanyahou ? C’est juste un jour de la semaine. Célébrer les guerres non déclarées, les changements de régime, les émeutes, les pillages ? Routine. Intimider ses ennemis – ou même ses amis – au nom de la « diplomatie » ? C’est carrément tendance. Il suffit de se proclamer vertueux, et hop, tout est permis. C’est le relativisme postmoderne dans toute sa splendeur : « Je suis le gentil, donc toi, t’es mort. »
Et ça s’arrête pas à la violence. Quand tout est relatif, pourquoi se gêner ? Tricher, mentir, voler ? Bah, c'est des détails. Sauver la planète ? Cache le déclin, c’est pour la bonne cause. Protéger la démocratie ? Truque les élections, c’est moral. Un médicament miracle avec des effets secondaires gênants ? Planque-les, l’humanité te remerciera. Faire taire les « méchants » qui propagent des idées dangereuses ? C’est ton devoir sacré. Et si tes sentiments valent plus que la réalité, exige que le monde s’incline, et punis ceux qui osent rigoler.
Tout ça, c’est la même soupe empoisonnée qui a nourri la Révolution française maçonnique, la Tchéka soviétique, la Révolution culturelle maoïste. Ça commence dans la culture, les films, l’art, ces jolis miroirs déformants qu’on appelle « divertissement » (du verbe divertir = détourner l'attention). Ça s’infiltre dans le langage, dans les euphémismes qu’on utilise pour maquiller l’immoralité. Et à la fin, on se retrouve avec une société où tout est permis, tant que tu te crois du bon côté.
Bravo, l’humanité, quel chef-d’œuvre !