Bienvenue, curieux voyageur

Avant que vous ne commenciez à rentrer dans les arcanes de mes neurones et sauf si vous êtes blindés de verre sécurit, je pense qu'il serait souhaitable de faire un petit détour préalable par le traité établissant la constitution de ce Blog. Pour ce faire, veuillez cliquer là, oui là!

31 mars 2024

882. Erratismus


 ERRATISMUS

Risées me font vagabonder
Le long du fil de mes journées,
En captif de mes envolées,
Rien ne me sert de résister.

Je suis pareil à juif errant,
Pauses ne durent qu’un instant,
J’avance et cule au cœur du temps :
Un élastique itinérant !

Pas besoin d’air pour m’envoler,
Non plus de rails pour voyager,
Le plus souvent je suis prostré
Tandis que planent mes pensées.

Parfois je retombe en enfance :
Peut-être y cherché-je mes sens ?
Un vieux parfum ou la fragrance
D’une amitié mise en absence.

Parfois je pars à l’opposé,
Dernier carré sur l’échiquier
Là où la fin est programmée,
Où l'on comptera les méfaits.

Pensées me drainent n’importe où,
Sur les sommets, au fond des trous,
Moi je mets les mots bout à bout,
Tout ça doit sembler un peu flou !

Je recherche l’omniprésence,
Astronaute sans consistance,
Ma nef se nomme inconsistance,
Son carburant la transcendance.

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29 mars 2024

881. L'Immortalité est une promesse non tenue


L'IMMORTALITÉ EST UNE PROMESSE NON TENUE 

David Putadas se détendait dans son fauteuil moelleux entouré de peintures. " Cheb Alex, c'est un plaisir d'être invité à la première exposition publique de vos peintures. Pouvez-vous me dire pourquoi vous avez choisi le titre 'L'Immortalité est une promesse non tenue' ?"
Sachant que la caméra était entrain de filmer le héros musclé, le présentateur en profita pour vérifier que son micro était bien planqué derrière son nœud de cravate.

" Je pensais que c’était la partie la plus évidente. S'il vous plaît, appelez-moi juste Alex. Le titre de Cheb est trop daté maintenant. C'est le problème de ma vie. Le temps passe mais je suis coincé comme je le suis depuis que j'ai atteint la puberté. Depuis que mes pouvoirs se sont manifestés, je n'ai pas changé du tout." Un visage lisse, encore des yeux d'adolescent, ces derniers encadrés par l'intensité bleue et dépourvue d'innocence ne pouvant appartenir qu'à un vieil homme.

David montra les facettes d'un blanc éclatant du super-héros. " Alex, beaucoup de gens envient vos pouvoirs. Même d'autres super-héros. Vous avez défini plus d’une génération de cette communauté."

Alex s'étira, montrant les muscles tendus de sa poitrine et de ses bras. " C'est ce que je veux dire, David. J'ai fait mon temps. J'en ai marre d'être statique dans un monde qui change. Je suis coincé."

Putadas rit comme si le surhumain se disant piégé d'une manière ou d'une autre était une anecdote amusante lors d'une partouze." D'accord. Alors vous aimeriez vieillir comme tout le monde ?" Il sourit de son sourire de pute, mettant en évidence la fossette caractéristique sur son menton.

Alex fronça les sourcils, donnant l'air d'un adolescent impétueux. David devait se rappeler que le « garçon » devant lui était son aîné et plus que capable de pulvériser une montagne. " Oui. C'est la connerie classique des vampires. J'en ai marre de voir mourir les gens que j'aime. Mes parents sont morts dans les années 80. Mon frère aîné Marc est décédé en 2001. Mon frère cadet Kevin est décédé en 2021. Je me suis assis à son chevet. C'était un vieil homme ratatiné. Je pouvais voir l'envie dans ses yeux. Il est mort d'un cancer du pancréas. Une véritable agonie. Il n'arrêtait pas de plaisanter en disant qu'il voulait des pouvoirs de guérison. Mais il ne plaisantait pas. Maintenant, il est parti. C’était la dernière personne qui me connaissait vraiment, sans mes pouvoirs."

David hocha la tête comme s'il comprenait parfaitement alors qu'en réalité il aurait donné n'importe quoi pour échanger sa vie contre celle de l'ingrat immortel. Pas besoin de teindre ses cheveux gris. Ne plus sentir ses couilles s'affaisser lentement en direction des chiottes. Ne plus craindre que LCI, sa chaîne de merde, ne le largue pour une autre pute plus jeune. " Vous êtes fatigué de la vie ?"

Alex passa ses mains parfaites sur son menton parfait. " La plupart des gens craignent de mourir. J'ai peur de ne pas le faire. Les tests montrent que je vieillis au rythme d’un jour toutes les deux années qui s’écoulent en temps réel. Je pourrais vivre des milliers d'années. J'ai essayé d'y mettre fin. Les couteaux ne me coupent pas. Je suis tombé d'un avion et j'ai heurté le sol. Je suis sorti intact du cratère avec juste une taupe écrabouillée sur le sommet de mon crâne. J’ai bu suffisamment de cyanure pour tuer le reste de la race humaine et j’ai à peine souffert d'un léger mal d’estomac." Il sourit amèrement. Même ses ratiches étaient impeccables.

David sourit de son sourire 'passons à autre chose maintenant' et agita une main manucurée vers les peintures autour d'eux. " Revenons à vos peintures. Elles dépeignent des versions de vous se trouvant à des stades ultérieurs de votre vie ? " L'une des caméras tournait autour de la pièce, les gardant en tournage tout le temps.

Alex hocha la tête. " Exactement. La première me présente avec une vraie barbe au lieu du duvet cotonneux et merdique qui me pousse sur la gueule depuis soixante-dix ans."

Tellement ingrat. Tu es l'homme le plus puissant du monde . " Mais sinon, ce n'est pas si différent du Cheb Alex que nous connaissons et aimons tous."

Alex roula des yeux et hocha la tête avec un sourire sardonique d'adolescent comme si personne ne comprenait vraiment. " Oui, je n'ai pas vraiment fait preuve d'imagination. C'était mon premier tableau. Depuis, j'y suis retourné pour travailler davantage, mais en réalité, cela date de 1987. Mon prochain tableau me dépeint à l'âge de 30 ans. J'y ai une barbe mais elle est taillée.
- Sérieusement? Et les bajoues ? Ce n’est pas exactement quelque chose que la plupart des hommes attendent avec impatience. Croyez-moi sur parole. J'ai subi trois interventions chirurgicales pour garder les miennes à distance ." David se marra de son rire professionnel.

Alex se leva et souligna les détails. " Exactement. Et un menton plus large. Cela date de 1994."

Lui faire un compliment. " Je dois dire Cheb, pardon, Alex, je ne m'attendais pas vraiment à la maîtrise du pinceau que vous possédez. C’est incroyable." Lécher le cul de ses invités jusqu'à ce que ses fans puissent y goûter. Besoin de plus de téléspectateurs.

Alex haussa les épaules. " J'ai eu beaucoup de temps pour m'entraîner. Une vie de travail pour certains est un petit passe-temps pour moi." Chaque mouvement montrait un physique pour lequel les plus grands culturistes travaillaient toute leur vie.
Des abdos comme des putains de pavés . " Je devrais avertir les téléspectateurs avant que la caméra ne passe au prochain tableau que le sujet est… Je ne sais comment dire. Sombre ?"

Ouais, ça doit être nul de ne jamais être blessé . " Se peindre allongé dans un bain de sang tel un Marat. Ouais. Je ne peux pas imaginer que vous étiez heureux à ce moment-là."

Alex se rongea les ongles. " Cela faisait un an que j'essayais d'en finir avec ça, en 96. Je m'imaginais avoir environ trente-cinq ans. Des sentiments comme les miens ont généralement des conséquences néfastes sur le corps. C'est pourquoi j'ai l'air maigre sur le tableau. Les poches sous les yeux. Mes premiers cheveux gris."

Tu veux ça ? Idiot . " Et le sang et la mort. Avez-vous imposé une limite d’âge à l’exposition ?"

Alex hocha la tête. "Je ne l'ai pas fait, mais la galerie a insisté pour que toute personne entrant devait avoir 18 ans ou plus."

David sourit. " Je pense que la plupart des gens auraient pensé qu'ils verraient des nus avec ce genre de restriction. Vos groupies vont être tristement déçues."

Cheb Alex haussa les épaules. " Ce genre de choses ne m'intéresse pas. Pour moi, la nudité  comme le sexe sont une évasion.
- Pouvons-nous en parler? Coucher avec les plus belles femmes du monde est une sacrée évasion. Le tableau suivant correspond très bien à ce fantasme. Ce modèle est Léa Balamé, n'est-ce pas ? Vous étiez ensemble pendant un certain temps avant son accident. Elle était chaude ?

Alex croisa les bras, ses muscles à nouveau gonflés. " Elle a pété les plombs pour cet enculé de Blucksman. Vous n'êtes pas obligé de contourner ça sur la pointe des pieds. Ouais, elle était la relation la plus proche que j'ai eue d'une relation à long terme. Elle a vieilli lentement, comme moi. Elle était dure. Nous étions bien ensemble." Une veine tendue sur son front, une ondulation dans les eaux calmes avant de disparaître à nouveau.
" Bien sûr, vous avez pris votre revanche sur Blucksman. Il-"

Alex interrompit David et leva la main pour arrêter le présentateur dans son élan. " Je préfère ne pas parler de ça. Les émotions ont brouillé mon jugement ce jour-là. J'ai eu la chance que le jury soit indulgent. Ce que je veux dire, et je veux rester sur la bonne voie, c'est que Léa était un roc pour moi. Sans elle, je ne savais plus à quoi m'accrocher."

Ne jamais se laisser frapper par l'homme le plus fort du monde. Aucun chirurgien ne pourrait résoudre ce problème . " Quand avez-vous peint ce tableau ?
- C'était en 1999. Je niquais avec Léa depuis trois ans.
- Est-ce qu'elle était au courant de votre dépression ?

Alex hocha la tête. " Ouais. Être avec elle m'a fait sortir de ce trou. Elle était incroyable. J'avais enfin quelqu'un qui me comprenait. Elle voyait aussi sa famille s’éteindre comme des bougies dans le vent.
- Vous plagiez Elton John là ! Le tableau n'est pas le portrait le plus flatteur d'elle, étant donné votre adoration évidente."

Alex secoua la tête, la frange vacillant comme l'introduction au ralenti de l'intérêt amoureux dans une comédie romantique. " Il ne s’agissait pas de la montrer moins belle. Je lui ai dit qu'elle serait toujours belle pour moi. Il s’agissait de nous imaginer vieillir ensemble. Nous aurions la quarantaine ou un âge dans ces eaux-là. Quelques poils blancs. Quelques lignes. Certaines rides et veines commençant à apparaître. Ce n'était pas peint pour tenter de la rabaisser. C'était pour lui montrer que je voulais que nous soyons ensemble. Pour toujours."

Effrayant . " Le suivant semble suivre directement. Vous êtes devant une tombe. Mais ce n'est pas vous. Le sujet est ébouriffé et tordu. Les détails de chaque ride sont incroyables. Comment avez-vous capté la lumière sous la pluie ? Les veines dans les yeux ? C'est le plus grand de vos tableaux à ce jour. Combien de temps avez-vous mis pour le peindre ? On dirait que vous avez arraché la fin du Spiderman de Tobey Maguire."

Alex tourna ses yeux bleus vers le tableau. " Environ quatre ans. J'ai mis une grande partie de mon chagrin pour Léa là-dedans. C'était thérapeutique. Les fleurs sont calquées sur le bouquet que j'ai déposé sur sa tombe. Je lui rends toujours visite le jour de son anniversaire."

David hocha la tête, faisant preuve de sa meilleure démonstration de commisération. " Celui-ci, que vous avez intitulé Jours Heureux, c'est vous et une famille imaginaire. Enfants hypothétiques avec Léa ?
- Ouais. Si nous avions été normaux.
- Donc vous êtes censé avoir environ 60 ans sur ce tableau et les enfants ont la quarantaine ? Vous avez peint ça en 2002." David vérifia l'heure. S’il dépassait le temps imparti, son maquillage commencerait à couler. Contrairement au golden boy intemporel, il avait besoin de travail pour être aussi beau.

Le regard de Cheb Alex était rivé sur le tableau. " Oui aux deux questions. Après la mort de Marc, j'ai pris un peu de temps pour m'absenter du travail. J'avais peur de faire quelque chose d'imprudent. J'ai tout mis dans la peinture. La famille m'a rendu visite. J'ai vu les enfants de Marc aux funérailles. J’ai vraiment insisté sur ce qui me manquait en ne pouvant pas avoir d’enfants."

Bouh, putain, hoo . " Avez-vous besoin d'un mouchoir Alex ?" Avoir l'air sincère. Le showbiz est tout sourire mais tu es triste pour lui .
" Non merci. Ma manche suffira."

Brut de brut. David hocha la tête comme si c'était naturel. " Ensuite, je passerai au dernier triptyque de peintures que d'autres ont comparé aux dernières photographies de votre père." Les yeux de David se tournèrent vers la traînée chatoyante de morve sur la manche du super-héros. Il combattit le dégoût.

Alex hocha la tête. " C'est une autre chose que j'envie chez les gens qui vieillissent. Ils peuvent regarder leur famille et voir différentes parties d'eux-mêmes dans les similitudes. Selon leur âge, ils ressemblent davantage à leur mère ou à leur père.
- Y a-t-il autre chose que vous aimeriez dire aux gens qui regardent l'émission ?
- Non. Seulement ça. Venez jeter un œil à ce que ma vie aurait pu être."

David pivota sur lui-même en direction de la caméra. Il se leva et marcha pendant que le caméraman effectuait un zoom arrière. Il écarta les bras et fit à nouveau son plus grand sourire. " C'était l'Immortalité Est Une Promesse Non-Tenue de Cheb Alex en direct du Musée d'Art Moderne à Paris. Prenez vite vos billets avant qu’ils ne soit trop tard."

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24 mars 2024

880. C'est la guerre : Le vrai "hachoir à viande" commence maintenant

 


C'EST LA GUERRE : LE VRAI "HACHOIR À VIANDE" COMMENCE MAINTENANT

Fini les jeux d'ombres. C'est maintenant à l'air libre. Sans tabou.

Pièce 1 : vendredi 22 mars 2024. C'est la guerre. Le Kremlin, via Peskov, l’admet finalement officiellement.

La citation cash :
"La Russie ne peut pas permettre l'existence à ses frontières d'un État qui a l'intention avérée d'utiliser n'importe quelle méthode pour lui retirer la Crimée, sans parler du territoire des nouvelles régions."

Traduction : le bâtard de Kiev construit par l'Hégémon occidental est condamné, d’une manière ou d’une autre. Le signal du Kremlin : « Nous n'avons même pas commencé » commence maintenant.

Pièce 2 : Vendredi après-midi, quelques heures après Peskov. Confirmé par une source européenne sérieuse – et non russe, le premier contre-signal :
"Des troupes régulières venues de France, d'Allemagne et de Pologne sont arrivées, par voie ferroviaire et aérienne, à Tcherkassy, ??au sud de Kiev. Une force conséquente. Aucun chiffre n’a été divulgué. Ils sont hébergés dans des écoles. À toutes fins pratiques, il s’agit d’une force de l’OTAN."
Cela signale : « Que les jeux commencent ». Du point de vue russe, les cartes de visite de M. Khinzal (missiles) devraient être très demandées.

Pièce 3 : vendredi soir. Attaque terroriste contre Crocus City, une salle de concert au nord-ouest de Moscou. Un commando lourdement entraîné tire à vue, à bout portant, de sang-froid, sur des gens, puis met le feu à une salle de concert. Contre-signal définitif : avec l'effondrement du champ de bataille, il ne reste plus que le terrorisme contre Moscou.

Et juste au moment où la terreur frappait Moscou, les États-Unis et le Royaume-Uni, en Asie du Sud-Ouest, bombardaient Sanaa, la capitale yéménite, avec au moins cinq frappes.
Une coordination astucieuse. Le Yémen vient de conclure un accord stratégique à Oman avec la Russie et la Chine pour une navigation sans problème dans la mer Rouge et figure parmi les principaux candidats à l'expansion des BRICS+ lors du sommet de Kazan en octobre prochain.
Non seulement les Houthis battent de façon spectaculaire la thalassocratie occidentale de l'Hégémon, mais ils ont également à leurs côtés le partenariat stratégique russo-chinois. Assurer à la Chine et à la Russie que leurs navires peuvent naviguer sans problème à travers Bab-al-Mandeb, la mer Rouge et le golfe d’Aden vient en échange du soutien politique total de Pékin et de Moscou.

Les sponsors restent les mêmes

En pleine nuit à Moscou, samedi 23, avant l'aube. Presque personne ne dort. Les rumeurs dansent comme des derviches sur d’innombrables écrans. Bien entendu, rien n’a été confirmé – pour l’instant. Seul le FSB aura des réponses. Une enquête massive est en cours.

Le moment du massacre du Crocus est assez intrigant. Un vendredi du Ramadan. Les vrais musulmans n’envisageraient même pas de perpétrer un massacre de civils non armés lors d'une occasion aussi sacrée. Comparez cela avec la carte ISIS qui est frénétiquement marquée par les suspects habituels.

Allons y carrément. Pour citer Talking Heads : « Ce n'est pas une fête, ce n'est pas une discothèque, ce n'est pas une plaisanterie ». Oh non; cela ressemble plus à une opération psychologique entièrement américaine. ISIS est constitué de mercenaires/crétins caricaturaux. Pas de vrais musulmans. Et tout le monde sait qui les finance et les utilise comme bras armé.
Cela nous amène au scénario le plus possible, avant que le FSB n’intervienne : des hommes de main de l’Etat islamique importés du champ de bataille syrien – dans l’état actuel des choses, probablement des Tadjiks – entraînés par la CIA et le MI6, travaillant pour le compte du SBU ukrainien. Plusieurs témoins à Crocus ont parlé de « wahhabites » – car dans le commando, les tueurs ne ressemblaient pas à des Slaves.
Le Serbe Aleksandar Vucic est allé droit au but. Il a directement lié les « avertissements » lancés début mars par les ambassades américaines et britanniques adressées à leurs citoyens de ne pas visiter les lieux publics à Moscou avec les renseignements de la CIA/MI6 détenant des informations privilégiées sur un éventuel acte terroriste et ne les divulguant pas à Moscou.

L’intrigue s’épaissit lorsqu’il est établi que Crocus appartient aux Agalarov : une famille milliardaire azéri-russe, amis très proches de… Donald Trump.
Parlez d’une cible identifiée par Deep State.

Spin-off d’ISIS ou des banderistes – les sponsors restent les mêmes. Le secrétaire clownesque du Conseil national de sécurité et de défense de l’Ukraine, Oleksiy Danilov, a été assez stupide pour confirmer virtuellement et indirectement qu’ils l’avaient fait, déclarant à la télévision ukrainienne : « nous leur offrirons [aux Russes] ce genre de plaisir plus souvent ».

Mais il appartenait à Sergueï Gontcharov, un vétéran de l'unité antiterroriste d'élite Russia Alpha, de se rapprocher de la solution de l'énigme : il a déclaré à Spoutnik que le cerveau le plus réalisable était Kyrylo Budanov, le chef de la direction principale du renseignement de l'Ukraine au Ministère de la Défense ukrainien, le « chef des espions » qui se trouve être le principal atout de la CIA à Kiev.

Il faut que ça aille jusqu'au dernier Ukrainien

Les trois pièces ci-dessus complètent ce que le jusqu'au-boutiste va-t-en guerre et chef du Comité Militaire de l'OTAN, le hollandais Rob Bauer, avait déjà déclaré lors d'un forum sur la sécurité à Kiev : " Il faut plus que des grenades – il faut des gens pour remplacer les morts et les blessés. Et cela passe par la mobilisation."
Traduction : L'OTAN déclare qu'il s'agit d'une guerre jusqu'au dernier Ukrainien.

Et les « dirigeants » de Kiev ne comprennent toujours pas. Omelyan, ancien ministre de l'Infrastructure : « Si nous gagnons, nous rembourserons avec le pétrole, le gaz, les diamants et les fourrures russes. Si nous perdons, on ne parlera plus d’argent, l’Occident réfléchira à sa façon de survivre.»

En parallèle, le petit Borrell de la Commission Européenne a admis qu’il serait " difficile » pour l’UE de trouver 50 milliards d’euros supplémentaires pour Kiev si Washington mettait fin à ses aides." Les dirigeants en sueur, alimentés par la cocaïne, croient en réalité que Washington « aide » non pas sous la forme de prêts, mais sous la forme de cadeaux gratuits. Et il en va de même pour l’UE.
Le Théâtre de l'Absurde est incomparable. Le chancelier allemand des saucisses de Francfort estime en fait que les revenus des actifs russes volés « n’appartiennent à personne », et qu’ils peuvent donc être utilisés pour financer une militarisation supplémentaire de Kiev.
Tous ceux qui ont plus que la moitié du cerveau d'une huître savent qu'utiliser les intérêts des avoirs russes « gelés » et effectivement volés pour armer l'Ukraine serait une impasse – à moins qu'ils ne volent tous les avoirs russes, soit environ 200 milliards de dollars, la plupart parqués en Belgique et en Suisse : cela ferait chuter l'euro pour de bon, ainsi que l’ensemble de l’économie de l’UE par ailleurs.
Les eurocrates feraient mieux d’écouter le principal « perturbateur » de la Banque centrale russe (terminologie américaine) Elvira Nabioullina : La Banque de Russie prendra des « mesures appropriées » si l’UE fait quoi que ce soit concernant les avoirs russes "gelés ou volés".

Il va sans dire que les trois expositions ci-dessus annulent complètement le cirque « La Cage aux Folles » promu par le chétif Petit Roi, désormais connu dans ses domaines français sous le sobriquet de Macroléon.
La quasi-totalité de la planète, y compris les pays anglophones du Nord, se moquent déjà des « exploits » de son armée Can Can Moulin Rouge.

Ainsi, des soldats français, allemands et polonais, faisant partie de l'OTAN, sont déjà présents au sud de Kiev. Le scénario le plus probable est qu'ils resteront loin, très loin des lignes de front – bien que localisables grâce aux activités commerciales de M. Khinzal, le missile.
Avant même l'arrivée de ce nouveau lot de l'OTAN dans le sud de Kiev, la Pologne – qui sert de principal couloir de transit pour les troupes de Kiev – avait confirmé que les troupes occidentales étaient déjà sur le terrain.
Il ne s’agit donc plus de mercenaires. La France, d'ailleurs, n'est qu'au septième rang en termes de mercenaires sur le terrain, loin derrière la Pologne, les États-Unis et la Géorgie, par exemple. Le ministère russe de la Défense possède tous les dossiers précis.


En un mot : la guerre s’est désormais transportée de Donetsk, Avdyevka et Belgorod à Moscou. Plus tard, cela ne s’arrêtera peut-être pas seulement à Kiev. Cela ne pourrait s'arrêter qu'à Lviv, Vladimir 87%, qui bénéficie désormais d'une quasi-unanimité nationale massive, a désormais pour mandat d'aller jusqu'au bout. Surtout après ce qui vient de se passer à Crocus.
Il y a toutes les chances que les tactiques terroristes des sbires de Kiev conduisent finalement la Russie à ramener l'Ukraine à ses frontières enclavées d'origine du 17ème siècle : privée de la mer Noire et avec la Pologne, la Roumanie et la Hongrie récupérant leurs anciens territoires.

Les Ukrainiens restants commenceront à se poser de sérieuses questions sur ce qui les a poussés à se battre – littéralement jusqu’à la mort – au nom de l’État profond américain, du complexe militaire et de BlackRock.
Dans l’état actuel des choses, le hachoir à viande Highway to Hell (Autoroute vers l'Enfer de ACDC) est voué à atteindre sa vitesse maximale. 

(Traduit & Republié depuis Strategic Culture Foundation avec la permission de l'auteur ou de son représentant)


21 mars 2024

879. Trahison


 TRAHISON

Je regardai mon frangin d'un air choqué parce que celui que j'aimais et dont je prenais soin venait de me trahir.        
" Comment peux-tu faire une chose pareille ?", je demandai à Nicolas. "N'as-tu pas pour moi le même amour que j'ai pour toi?" 

Nicolas me regarda d’un air sévère, mais il y eut une lueur de regret.
" Il le faut, Greg," marmonna-t-il.

Je le toisai avec incrédulité. Mon cœur était brisé par la situation à laquelle je me trouvais maintenant confronté. C’était la dernière chose à laquelle je m’attendais.
" Emmenez-le loin d'ici ", dit Nicolas aux hommes en robes noires qui se tenaient devant nous. Puis il m'a regardé une nouvelle fois. " Je vais annoncer à notre père la malheureuse nouvelle de ta mort."

Je me précipitai sur lui mais je savais qu'il y avait aucun moyen de le battre ou même de le dépasser. Nicolas était le géant de la famille. Il mesurait trente bons centimètres de plus que moi et avait une musculature telle qu'il pouvait me soulever au-dessus de sa tête avec un seul doigt. J'aurais bien tenté quelque chose, mais avant de pouvoir lui envoyer mon petit poing dans la gueule, le sien s'est connecté à mon abdomen, me faisant reculer de quelques pas et plier en deux telle une feuille de papier mouillé. J'ai essayé de respirer en cherchant de l'air.

Quelques instants plus tard, les hommes en noir me saisirent. Je regardai mon frangin une dernière fois cette nuit-là avant qu'un sac en toile de jute ne me soit enfilé autour de la tête. Il avait un sourire narquois sur le visage qui fit remonter un sentiment que j'avais jamais ressenti auparavant envers lui, en trois mots, de la haine.

Mon corps se balançait avec les mains et les jambes ligotées tandis qu'ils me transportaient sur une grande distance jusqu'à ce qu'ils me balourdent sur une surface solide recouverte de paille. Je réalisai que j'étais sur un chariot lorsque j'entendis le grincement des roues sur les essieux en bois alors que nous commencions à avancer.

Personne ne viendra à mon secours, pensai-je alors que j'étais allongé là. Il y avait pas de bons Samaritains dans cette ville, enfin pas que je sache. Ou plus que probablement, ils avaient trop la trouille pour faire quoi que ce soit, probablement que leur vie en dépendait. C'est la raison pour laquelle je venais avec mon frère chaque fois que nous allions en ville. Personne ne me dérangerait avec mon Hercule de frangin à mes côtés. Mon protecteur. Maintenant mon traître.

Pendant que le chariot roulait en cahotant, je repensai aux événements qui s'étaient produits plus tôt dans la journée. Les jours commençaient toujours avec nous deux effectuant des tâches pour notre père vieillissant. Travailler dans les champs, nourrir les animaux, réparer notre maison décrépite, aller au marché pour faire du troc et autres tâches.

Ce jour là, Nicolas avait travaillé aux champs pendant que je réparais un trou dans notre toiture. Nous avions tous les deux terminé à peu près au même moment quand la lumière du jour commence à s'assombrir. Ce soir, c'était à mon tour de préparer le repas. Une fois que nous fûmes tous assis autour de la table, mon père pria pour la bénédiction habituelle puis nous mangeâmes notre repas.

" T'as vu le fabuleux travail que Gregory a fait sur le toit ?" dit mon père en direction de Nicolas tout en me tapotant l'épaule. " Quelle belle ouvrage. Fier de lui.
- Oui, père", répondit Nicolas.

Je jetai un coup d'œil à ce dernier et je vis un éclair de mécontentement sur son visage avant qu'il ne se transforme en un sourire. Je n'y ai pas trop repensé en finissant mon repas.

Peu de temps après, Nicolas et moi nous mirent d'accord pour aller prendre un verre en ville. Nous passâmes une agréable soirée en discutant et en buvant. Un habitude que nous avions pratiquée à d’innombrables reprises.

Il était assez tard lorsque nous décidâmes de rentrer chez nous. La plupart des autres tavernes étaient fermées et les citadins dormaient profondément. Nous marchions et parfois trébuchions en riant en nous rappelant des moments amusants du passé. Cela se termina lorsque les hommes en noir nous confrontèrent. Je pensais que nous avions une chance de les battre, surtout avec la force de mon frère, mais ça se termina par la trahison de ce dernier.

Je pensais qu'il avait le même amour pour moi que moi pour lui, me disais-je à l'époque.

Est-ce que je m'étais évanoui à cause de l'excès d'alcool et que je vivais maintenant un cauchemar ? Si c'était le cas, alors ce dernier s'éternisait. Incapable de voir quoi que ce soit, bringuebalant pendant ce qui semblait durer des lustres. Finalement, je pus distinguer la lumière du jour à travers le sac de jute, et peu de temps après, le chariot s'arrêta. Quelques instants plus tard, ils me retirèrent la capuche et, de douleur, je fermai les yeux devant la luminosité.

" Il est temps de manger un morceau", me dit l'un des hommes d'une voix grave et menaçante.
" Où m'emmenez-vous?" demandai-je.
- Il y a des minerais précieux à déterrer", répondit l'homme alors qu'un meilleur aperçu de lui montrait une longue cicatrice déchiquetée allant de son front à son menton sur le côté droit de son visage. " Tu vas rejoindre mes esclaves pour travailler. T'es un peu chétif mais tu es jeune, alors tu vas travailler dur et tu  te muscleras si tu veux pas mourir.
- C'est mon frère qui a manigancé tout ça ?
L'homme rit. " Oui c'est lui. C'est pourquoi tu survivras. Un jour, grâce à notre bonté, la liberté te sera accordée et tu chercheras ton frère pour te venger. Comme j’aimerais être là pour vous voir vous rencontrer tous les deux.
- Il va dire à mon père que je suis mort, marmonnai-je.
- Ton frère n'a aucune confiance en toi", dit l'homme avec un sourire. " Il s’attend à ce que tu meures pendant que tu travailleras pour nous. On verra bien", ajouta-t-il avec un ricanement.
- Vous me libérerez un jour ?
- Bien sûr, mais pas avant des années. Ne t'attends pas à retourner auprès d'un père vivant. Ton frère aura le même âge que ton père aujourd'hui quand ça arrivera, si t'es pas mort avant. Grâce à ton travail acharné, tu seras plus fort que ton frère une fois que vous vous reverrez. Si jamais vous vous revoyez tous les deux. Nous vivons dans un monde dur, donc personne n'est sûr d'être encore là dans des années", ajouta-t-il en riant avant de me coller une vieille pomme entre les dents. " Mange. Nous avons besoin que tu sois bien nourri car tu commenceras à travailler dés que que nous aurons atteint notre destination.
- Où allons-nous?" j'ai demandé une fois que j'eus pris, mâché et avalé la première bouchée.
" Vers des terres où tu n'es jamais allé auparavant. 
- Combien de temps de route?"
- Plusieurs jours. Maintenant, ferme ta gueule et bouffe. J'ai autre chose à foutre que répondre à tes questions."

J'ai bouffé ma pomme et on m'a donné à boire de l'eau tiède.

C’est que plus tard que nous avons recommencé à bouger. Cette fois, je n’avais plus de cagoule sur la tête et pouvait voir ce qui m’entourait. Peu importe que je puisse voir puisque je n’avais aucune idée de l’endroit où qu'on se trouvait. C'était pas une surprise puisque je n’avais jamais parcouru de grandes distances. Principalement juste en ville ou dans la forêt environnante bordant notre maison.

Des jours passèrent au cours desquels, après la première journée complète, ils coupèrent la corde qui me liait les bras et desserrèrent les liens autour de mes jambes.
" Conserver les liens serrés trop longtemps et tu ne servirais plus à rien", m'expliqua l'homme balafré avec son rire habituel. " Te prends surtout pas l'idée de tenter de t'échapper. Nous avons quelques archers experts, et si cela ne suffit pas, nous en avons quelques-uns qui manient super bien la hache. Ils te raccourciront les pieds en deux temps trois mouvements", déclara-t-il en frappant du poing sur le chariot. " Tu pourras toujours te déplacer en trottinant  avec les mains sur un chariot. Nous avons juste besoin de tes bras pour creuser."

Il me laissa en riant hystériquement.

Nous avons continué et les cordes autour de mes jambes furent finalement retirées, alors je marchai le reste du chemin jusqu'à destination.

Il y eut des moments où je pensais m'enfuir, sans me soucier si une flèche m'abattrait. Mais il y avait de fortes chances qu'ils me blessent, ce serait alors la perte de mes pieds. Même si je m’échappais, je n’aurais aucune idée de l’endroit où j’allais même si c'était loin de ces voyous. Mais le risque était trop élevé et le jour viendrait où je confronterais mon judas de frère.

Le jour arriva où que nous atteignîmes notre destination et je vis d'autres esclaves comme moi de tous les âges. Certains qui semblaient avoir l’âge de mon père et d’autres qui semblaient à peine avoir la moitié du mien.

Comment les dirigeants de ce pays pouvaient-ils permettre un traitement aussi barbare ? je ruminais. Plus tard, je découvris qui était le dirigeant chargé d’une telle opération.

Après ce jour d’arrivée, les journées se déroulèrent de la même manière pendant je ne sais combien de temps. Au début, aller sous terre et travailler dans les mines était atroce. Pendant les premières semaines, je me suis demandé si j'allais survivre alors que je creusais, chargeais, poussais, tirais, portais et prenais d'autres habitudes de travail pénibles. Une fois mes première journées de labeur achevées, je me rendais dans un bâtiment exceptionnellement long avec des lits de camp où je m'endormais immédiatement. Au fil du temps, il devint plus facile de travailler, donc une fois les journées de travail accomplies, il m'arrivait de jouer aux dés ou aux dominos avec les autres esclaves.

Des pensées de révolte me traversèrent l'esprit, mais en voyant les gardes, je sus qu'il n'y avait aucune chance. Ils étaient tous géants et plus musclés. Je fus également témoin des gardes en action alors qu'ils venaient rapidement à bout des esclaves récalcitrants ou tentant de s'échapper. Peu importe leur taille ou leur force, car les gardes étaient excellents dans le maniement de leurs arcs et de leurs haches.

Trois ou quatre années s'écoulèrent lorsque tout bascula. Le souverain des terres proches de celle dans laquelle nous étions captifs décida d'envahir ce pays. La moitié des gardes qui nous surveillaient partirent rejoindre l'armée pour défendre leurs terres.

" Il est temps de nous révolter", me dit un soir un de mes bons potes, Samir. " À nous tous, nous gagnerons notre liberté.
- Je suis avec toi, lui dis-je.
- Cela prendra quelques jours pour que la nouvelle circule. Alors ferme ton clapet et fais attention à ce que les espions parmi nous ne le découvrent pas."

Je hochai la tête en pensant à la liberté. Mais serai-je un jour libre ? Peut-être pour mon corps, mais mon âme ne se rétablirait peut-être pas et ne se souviendrait peut-être même jamais de ces jours agréables d'il y a des années.

Le jour de notre révolte, le plan était d'attaquer une fois le soleil couché, mais l'armée d'invasion nous devança. Alors que nous travaillions sous terre, nous entendîmes une agitation en surface. Les quelques gardes qui nous accompagnaient vidèrent rapidement les lieux tandis que nous restions tapis là où nous étions jusqu'à la fin des bruits de la bataille. Ensuite, nous attendîmes le retour des gardes, mais ils ne revinrent jamais. Finalement, nous sortîmes en surface et rencontrâmes nos sauveurs. Ils avaient fait sortir tous les captifs et maintenant nous étions libres. Mais j'étais sur le point d'être surpris.

Alors que j'étais assis sur mon lit de camp, me reposant et essayant de réaliser notre liberté nouvellement retrouvée, un capitaine et ses soldats entrèrent dans le bâtiment. Je levai les yeux puis je regardai le sol. Des pas s'approchèrent et s'arrêtèrent près de moi.

" Grégory ?" lança une voix familière.

Je levai les yeux et je reconnus Nicolas. En un éclair, je me levai et me jetai à son cou des deux mains. Les soldats à proximité défouraillèrent leurs épées pour me les enfoncer dans le corps.

" Arrêtez ça !" hurla Nicolas.

Je serrai plus fort, mais une fois que j'eus regardé son visage, je vis le chagrin dans ses yeux. On aurait dit qu'il avait vieilli. Je desserrai mon étranglement jusqu'à le relâcher totalement. Les innombrables pensées concernant l’élimination de mon frère se dissipèrent tandis que je le regardais.

" Je suis désolé pour mon acte infame", me dit-t-il dit en se frottant le cou. " Je mérite la mort de tes mains. 
- Pourquoi ?" fut le seul mot que je pus dire.
- La jalousie. Je me suis trompé. J'ai été si stupide. J'ai laisser ma haine me contrôler.
- J'avais tellement d'amour pour toi, Nicolas. Je ne t'aurais jamais fait de mal. J'aurais donné ma vie pour toi juste pour être trompé par toi.
- J'implore ton pardon, mon frère. Je suis parti à ta recherche peu de temps après avoir commis mon acte méprisable. Je savais pas où ils t'avaient emmené. Je commençais à penser que je t'avais perdu.
- Et papa ?"
- Il tient le coup. Il croit que tu es toujours en vie même si je lui ai dit que tu étais mort. Je prie pour qu'il soit toujours là car ça fait des mois que je suis pas retourné à la maison."

Je dévisageai mon frère et je pus voir que son âme était aussi torturée que la mienne, sinon plus. La douleur que j'avais ressentie pendant des années commença à se dissiper. Ma haine fondit comme de la cire. L'instant d'après, je le serrai dans mes bras.

" Rentrons chez nous", me murmura-t-il à l'oreille.

Mes larmes se déversèrent alors que j'étais enfin capable de libérer la douleur de mon âme.

Nicolas put enfin être relevé de son commandement et nous pûmes donc rentrer chez nous pour embrasser notre père. Pour revenir à nos jours de bonheur alors que j'apprenais à pardonner.

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19 mars 2024

878. Le Bal des Vampires est terminé

 

LE BAL DES VAMPIRES EST TERMINÉ
(Andrew Anglin)

J'adore l'imagerie d'un bal de vampires.
On peut aussi parler d’une « orgie de sang ».

L'époque où les élites occidentales étaient capables d'exploiter d'autres nations et d'autres peuples à travers le monde touche à sa fin, a déclaré le président russe Vladimir Poutine dans une interview exclusive publiée mercredi par Rossiya 1 et RIA Novosti.

Le président russe a déclaré qu'au cours des derniers siècles, les soi-disant «milliards d'or» se sont habitués à pouvoir « remplir leur ventre de chair humaine et leurs poches d'argent », tout en « parasitant » tous les 'autres peuples d'Afrique. d'Asie et d'Amérique latine.

"Mais ils doivent comprendre que le bal des vampires touche à sa fin", a déclaré Poutine.


Il a ajouté que les citoyens des régions susmentionnées, qui ont été continuellement exploitées par l'Occident au cours des 500 dernières années, ont commencé à associer la lutte de la Russie pour la souveraineté à « leurs propres aspirations à la souveraineté et au développement indépendant ».

Cela se produit certainement.

Cela pourrait même être le résultat le plus important de la guerre en Ukraine, si l’on regarde en arrière dans l’histoire.

La Russie est devenue le porte-drapeau de la résistance contre l’Empire du Mal,

Dans le même temps, Poutine a noté que les élites occidentales ont un très fort désir de « geler la situation actuelle » et de préserver « la situation injuste dans les affaires internationales ».

Auparavant, dans son discours d'ouverture à l'Assemblée fédérale russe le mois dernier, Poutine avait déclaré que l'Occident, avec ses « habitudes coloniales » de « déclencher des conflits nationaux partout dans le monde », avait l'intention de faire tout ce qu'il pouvait pour bloquer le développement de la Russie et la transformer, comme ce fut le cas pour l’Ukraine, en un État failli et mourant.

« À la place de la Russie, ils veulent un espace dépendant, dépérissant et mourant, où ils peuvent faire ce qu’ils veulent », a-t-il déclaré.

C’est exactement et précisément la vérité.

Ces gens sucent le sang et se régalent de la chair du monde entier depuis des siècles.


Je sais que certains gens de droite défendront le colonialisme. Je ne peux pas le comprendre. Quel était l’intérêt de dépenser tout cet argent, de gaspiller toute cette énergie créatrice, alors que dans la plupart de ces endroits, les comptoirs commerciaux auraient pu faire la même chose que d’installer des gouvernements coloniaux ?

Je soutiendrai bien sûr le projet colonial américain, mais malgré les rumeurs stupides sur un génocide des Indiens, pratiquement personne ne vivait en Amérique. Il y a plus d’Indiens en vie aujourd’hui qu’il n’y en avait à l’arrivée des colons. (C'est exactement la même histoire pour l'Australie.)

En Asie et en Afrique, et dans la majeure partie de l'Amérique latine, les Européens auraient pu établir des comptoirs commerciaux, des petites villes et travailler avec les indigènes pour obtenir ce qu'ils voulaient de la terre, en échange de perles ou de tout ce qui intéressait les locaux. .

Ces comptoirs commerciaux n'auraient jamais été fermés et nous aurions désormais de bonnes relations avec ces différents peuples primitifs. Le projet colonial était particulièrement insensé si l’on considère qu’au même moment où les Européens gaspillaient des ressources dans ce domaine, les musulmans occupaient d’énormes portions de l’Europe.

Étudiez un peu cette carte et expliquez en quoi il s'agissait d'une allocation logique de ressources.

Cliquer image pour agrandir

Il aurait été bien plus logique de libérer Constantinople que de s’aventurer en Asie et en Amérique latine.

Le point clé ici est que le projet colonial n’a jamais pris fin et qu’il s’est en fait bien empiré. Le projet colonial était le précurseur du mondialisme moderne. Après les stupides et faux « mouvements d’indépendance » qui ont eu lieu pendant la période d’après-guerre dans ces anciens territoires coloniaux, l’Occident – ​​en particulier les États-Unis et, dans une moindre mesure, le Royaume-Uni – a laissé derrière lui les institutions « privées » et a pratiquement abandonné toutes les institutions. les responsabilités qu'ils avaient pendant l'ère coloniale et ont commencé à contrôler les finances de ces pays, les plaçant dans le piège de la dette, soutenant les pires personnes possibles comme suzerains, tout en recourant constamment à la menace de la force militaire.

Désormais, les anciens territoires coloniaux sont soit des sujets de l’Empire du Mal, à travers le système financier, soit des « États voyous » qui osent revendiquer leur indépendance.

Comparez et contrastez avec le modèle chinois

Si l’on regarde ce que fait actuellement la Chine, tout cela devient très évident. La Chine est sur le point de « conquérir le monde » sans tirer un seul coup de feu. Mais cette « conquête » ne repose pas sur la suppression des populations locales, mais plutôt sur la mise en place de systèmes commerciaux où chacun s’enrichit. Au lieu d’accorder des prêts paralysants, la Chine investit dans les infrastructures des pays avec lesquels elle est alliée, puis s’associe aux populations locales pour produire et transporter des marchandises à travers la planète. C'est la version moderne de ce que les Chinois ont toujours fait, c'est-à-dire établir des comptoirs commerciaux.

Les gens disent que je suis partisan de la Chine, mais je ne fais que décrire la situation. Je reconnais que ce système présente certains problèmes potentiels, en particulier en Asie, où les pays sont en cours de sinofication. En Asie, les Chinois n'envahissent pas avec des bombes, ils établissent des routes commerciales, puis font venir des gens et commencent à épouser des femmes locales (ou même à faire venir des femmes pour épouser des hommes locaux), et tout d'un coup, tous les panneaux d'affichages sur les rues de certaines zones sont en chinois et tout le monde parle chinois. Cependant, cela doit être mis en balance avec ce que font les Chinois pour les économies de ces pays. Les pays d’Asie du Sud-Est vont devoir conclure des accords dans lesquels ils obtiendront les investissements, mais n’autoriseront qu’une sinoficiation limitée, s’ils souhaitent préserver leur identité traditionnelle. Ou alors, toute l’Asie sera simplement sinofifiée. Honnêtement, ce n'est vraiment pas mon problème.

Les Chinois ne veulent pas sinofier les pays blancs, car ils ne considèrent pas les populations génétiquement compatibles. Si un Chinois épouse une Malaise, lui et le reste des Chinois considèrent que leur progéniture est 100 % chinoise. Ce n’est pas vrai si un Chinois épouse une femme blanche. Il n’y a donc aucune menace de sinofication dans les pays blancs. De plus, si nous avions le contrôle de nos propres pays, nous pourrions facilement imposer des limites à l’immigration chinoise, car nous n’avons pas besoin d’investissements financiers et de développement d’infrastructures comme c’est le cas en Asie du Sud-Est. Au-delà de ça, les Chinois considèrent l’Asie comme leur royaume, et ils n’ont pas ce sentiment envers les territoires en dehors de l’Asie (pensant qu’ils sont heureux de commercer avec eux).

Tout comme nous pouvons regarder l’histoire des Blancs et voir cette volonté folle d’utiliser la violence pour conquérir et soumettre le peuple, nous pouvons regarder l’histoire des Chinois et voir que tout leur mode opératoire était le pouvoir par le mercantilisme.

Je suppose qu’il est nécessaire de noter que rien de tout ça n’a à voir avec le « communisme du PCC ». Il y a maintenant autant de Chinois à Kuala Lumpur que de Malais (ce sont des chiffres de 2010, je suppose que les Chinois sont désormais majoritaires). Beaucoup d’entre eux sont à moitié malais, mais ils sont chinois. C'est pourquoi la ville ressemble à ceci :


Au lieu de ceci:


Il existe bien sûr d’importants liens commerciaux avec la Chine continentale, mais aucune tentative n’a été faite pour modifier le gouvernement de la Malaisie, qui est toujours résolument islamique. Une grande partie du pays applique toujours la loi islamique, notamment le hijab pour les femmes, les amendes pour manger pendant le Ramadan, etc. Le gouvernement du pays est toujours entièrement malaisien. Aucune ONG chinoise ne travaille à détruire l’islam en Malaisie. Il n’y a aucune tentative d’imposer le « communisme chinois ».

Franchement, « le communisme chinois ». est un canard. Parler du « Parti Communiste Chinois » comme d’autre chose que le système officiel actuel sur le continent est ridicule. On se souvient peut-être du clip du sénateur homosexuel Tom Cotton harcelant le PDG singapourien de TikTok, lui demandant s'il était membre du Parti communiste chinois.

C’est ridicule à bien des niveaux différents. Mais plus important encore, il n’y a pas de lumière du jour entre les Singapouriens et les Continentaux lorsqu’il s’agit d’affaires. ByteDance, propriétaire de TikTok, est une société continentale. Ils ont embauché un PDG singapourien en partie parce que Singapour est théoriquement allié des États-Unis et probablement parce qu'il est compétent, mais ils l'ont surtout embauché parce qu'il est chinois. Non pas parce qu’il sympathise avec le communisme, ce qui n’est évidemment pas le cas. La solidarité raciale collective chinoise est environ six millions de fois plus forte que n’importe quel système idéologique nominal auquel ils sont nominalement associés, et l’élément le plus observable de la solidarité raciale est qu’ils ressentent une parenté les uns avec les autres et cette parenté est largement basée sur les affaires.

Remarque : je ne veux pas réduire toute la culture chinoise aux affaires. Si vous allez en Chine, ou dans un quartier chinois, et que vous les regardez, vous pouvez voir qu'ils ont une culture très complexe. C’est juste qu’elle est en grande partie impénétrable pour les Blancs (et dans une large mesure, même pour les autres Asiatiques). Ce que l’on peut observer et comprendre, c’est qu’ils aiment tous beaucoup gagner de l’argent.

Notons également que la culture est ultra traditionnelle. Leurs traditions sont bien sûr différentes, mais pas si différentes. Les Chinois sont universellement opposés au féminisme et à l’homosexualité, pour les raisons évidentes qu’ils sont considérés comme une menace pour la cohésion de l’identité collective chinoise, dont la cohésion est assurée par la tradition.


Je le dis très modestement : il y a très peu de Blancs sur terre qui possèdent le même niveau de compréhension du peuple chinois que moi. Et j'ai l'impression de comprendre très peu de choses. Mais je comprends suffisamment pour pouvoir les observer, comprendre ce qu’ils font et pourquoi ils le font. Je comprends que les considérer comme une menace militaire est totalement absurde. Même quelqu’un ayant très peu de compréhension des Chinois devrait être capable de visualiser leur histoire et, peut-être plus important encore, leur armée actuelle, et de se rendre compte qu’il ne s’agit pas d’un peuple martial. La seule raison pour laquelle ils ont une armée est que l’Occident les menace constamment de guerre.

Il y a plus de 2000 ans, alors qu'ils étaient harcelés par les cavaliers nomades, au lieu de lever une armée et de marcher dans les steppes et d'écraser leurs pillards (ce qu'ils avaient absolument la capacité de faire), ils ont dépensé leurs ressources pour construire un gigantesque mur (toujours la plus grande structure artificielle au monde) pour empêcher les nomades de les harceler.


Les nomades ont trouvé ça très ennuyeux et ont décidé de partir vers l'Ouest, où ils pourraient trouver des gens intéressés par l'ultra-violence.

Nous étions faciles à trouver.

Le bal des vampires doit se terminer

Ci-dessus, j'ai décrit ce que je considère comme la chose la plus terrible que les Chinois pourraient faire, à savoir envahir une grande partie de l'Asie tout en établissant des routes commerciales. Encore une fois, je dois dire : cela ne m'intéresse pas vraiment. Quelle différence cela fait-il pour moi ?

Pendant ce temps, les États-Unis tentent de soumettre tout le monde à un système mondial unique, représenté par l’homosexualité. Le drapeau arc-en-ciel est le symbole du néo-impérialisme américain. Le sexe anal est considéré par l’Empire du Mal comme non négociable. Le gouvernement américain sanctionne les pays qui refusent de se plier à leur agenda sodomite. Aujourd’hui, le leader de la religion traditionnelle dominante de l’Occident est d’accord pour imposer ce programme anal au monde entier.

Les raisons ne sont pas simplement liées au fait que Washington, DC, est l’endroit le plus gay au monde. (Bien que Washington soit l'endroit le plus gay au monde , ce qui n'est pas sans importance.) La raison pour laquelle l'homosexualité est si importante pour l'Empire du Mal est que pour accepter l'homosexualité comme normative, vous devez abandonner chaque élément de votre identité culturelle traditionnelle. Vous ne pouvez pas avoir une culture, une religion ou un ordre social traditionnel parallèlement à une homosexualité normalisée et célébrée publiquement. Aucune culture traditionnelle sur terre n’est compatible avec cela. Ainsi, en acceptant l’homosexualité, un peuple abandonne toute son identité à l’Empire. Cela laisse un vide, qui est ensuite rempli par la « culture » américaine, entièrement basée sur un consumérisme matérialiste, athée, nihiliste, égoïste et totalement aliénant.


Grâce à la promotion agressive de l’homosexualité, l’Empire du Mal basé à Washington espère transformer le monde entier en une masse mélangée de paysans interchangeables n’ayant d’allégeance à rien d’autre que leurs propres désirs matériels. Il s’agit d’une population totalement malléable. Si vous n’avez aucune allégeance à la nation, à la tradition, à la religion, vous êtes l’humain le plus facilement contrôlable qui soit.

C'est le bal des vampires. Ils tentent de transformer chaque être humain sur terre en nourriture, en carburant pour leur machine infernale de domination. C'est une machine qui mange non seulement de la chair, mais aussi des âmes humaines.

Cette orgie de sang touche à sa fin. Tout est aligné maintenant. Il s'agit simplement de regarder les dominos tomber.

(Traduit et Republié à partir de The Daily Stormer avec la permission de l'auteur ou de son représentant)