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Y A UN TRUC QUI ME DÉRANGE DANS LES "VILLES DE LA LIBERTÉ" DE DONALD TRUMP
Le plan de Trump… prévoit l’organisation d’un concours pour concevoir et créer jusqu’à dix nouvelles « villes de la liberté », construites de toutes pièces sur des terres fédérales. Il propose un investissement dans le développement de véhicules à décollage et atterrissage verticaux ; la création de « ruches industrielles » déclenchées par la suppression des importations en provenance de Chine ; et une augmentation de la population déclenchée par des « primes pour les bébés » pour encourager les futurs parents à procréer.
Hmm… je me demande où c'est que c'est que j’ai déjà entendu parler de ça. Bon, bref, je suis sûr que ça me reviendra.
Trump se montre donc visionnaire avec un plan si grandiose qu’il restera dans les mémoires pour toujours et pour l’éternité. Avec l’angle des « ruches industrielles », je suis sûr que ces zones urbaines seront compactes et autonomes, et puisque ces véhicules aériens verticaux seront sans aucun doute électriques (vous savez, pour l’environnement) ? Eh bien, c’est pratiquement une supplication pour que son ami Elon intervienne et fournisse les véhicules.
Nom d'une pipe, dans le cadre de ce rêve utopique, je parierais que les habitants de ces villes pourront se rendre où qu'ils veulent en moins de… oh, je sais pas, disons… 15 minutes ?
C’est bien ça… « Les villes de 15 minutes ». C’est familier, en effet.
Certains seront choqués d’entendre un discours aussi mûr et pro-mondialiste de la part de ce président (un président prétendument anti-OTAN, anti-ONU, anti mondialiste et anti-gouvernance unipolaire), et de l’entendre aussi tôt, avant même sa prise de fonction. En effet, si on considère les nombreuses – très nombreuses – propositions qu'on a entendu suggérer le président élu, celle-ci doit être la plus mondialiste à ce jour.
Je veux dire, était-ce bien Donald Trump qui parlait… ou bien c'était ce gros tas de m nazi de Klaus Schwab ?
Je sais que nombre de mes lecteurs sont des partisans indéfectibles du président entrant et qu’ils se précipiteront immédiatement pour le défendre. Après la dernière décennie d’attaques quasi incessantes de la classe politique, du cartel de la guerre juridique ET des médias traditionnels ? Je comprends pourquoi que vous pourriez être enclin à le faire ici.
Ceci étant dit, réfléchissez un instant à ça : Trump ne sera président que pendant quatre ans, et ce qu’il laissera derrière lui – à la fois matériellement et culturellement – sera hérité par la prochaine administration. Alors s’il promeut ces « villes de la liberté » comme la prochaine grande chose, avec un plan directeur « comment les créer » établi comme guide… et si le prochain président (ou celui qui lui succèdera) était beaucoup plus axé sur l’agenda 2035 ?
Pouvez-vous imaginer à quel point tout ça pourrait potentiellement devenir extrêmement laid pour les péquins moyens, les gens ordinaires, ceux qui souhaitent vivre localement, vivre à la campagne, vivre dans la nature… et qui veulent juste qu’on les laisse tranquilles et qu'on leur foute la paix ? Ce plan directeur pourrait être mis en œuvre à grande échelle, et beaucoup de ceux qui s’y opposeraient d’ordinaire pourraient hésiter, en raison de ceux qui les ont initialement créées.
Je veux dire, bon sang, on les appellera « villes de la liberté »… alors comment pourraient-elles être mauvaises ?
De telles actions n’existent pas dans le temps d’une seule présidence, alors laissez-moi vous assurer d’une chose : si elles commencent… elles ne finiront pas. Un cheval de Troie idéologique par inadvertance.
Par exemple, l’ancien président Ronald Reagan est considéré par les conservateurs comme l’un des plus grands présidents de l’histoire des États-Unis, vénéré comme un parangon de l’idéalisme américain. Ce que beaucoup de partisans oublient souvent, cependant, c’est que les problèmes d’« immigration » auxquels les USA sont confrontés aujourd’hui trouvent leurs racines dans la loi d’« amnistie » de 1986… que Reagan soutenait pleinement.
Une action simple. Des conséquences imprévues à long terme. Un cheval de Troie.
Alors oui, le fait que Trump évoque cette « vision » spécifique m’inquiète gravement – pas tant en raison de ce qu’il en ferait, mais plutôt en raison de ce que ceux qui prendront sa relève pourraient en faire. C’est une boîte de Pandore que je préférerais garder fermée.
Comme je l’ai déjà dit, j’ai jamais pensé que la présidence Trump serait le « salut christique » de l’Amérique ; le peuple est responsable de sa propre prospérité en tant que nation. Il suffit que Washington se retire de son chemin, tout en tenant à distance ces mandats paralysants du Forum économique mondial. Heureusement, je pense que Trump fera les deux (continuant ainsi à donner un peu de répit au peuple), ce qui laissera le temps nécessaire à ce dernier pour se préparer à la dystopie à venir.
Néanmoins, même si on a une confiance totale dans un titulaire de charge publique, la diligence et le discernement sont toujours essentiels. Ça signifie qu’il faut noter toute infraction potentielle, ce qui implique également de mettre en évidence de jolis petits jeux de mots qui pourraient être utilisés pour une éventuelle manipulation.
Parce que rebaptiser les « villes de 15 minutes » en « villes de la liberté », que ce soit voulu ou non, c’est presque aussi manipulateur que ça peut l'être.
Et peu importe qui c'est qui le dit…