RÉMINISCENCES Assez de l’activité noctambuleDe tes mains s’attaquant au soleil,De tes guirlandes de jasminS’activant dans les remousDe mes ruisseaux lubriques sous-cutanés,À la poursuite de mes impatiences. Tu es si loinQue les vents n’emportent plus murmuresNi oiseaux de crépon,Les nuages immobiles conspirentPour assombrir mes chimères.Suffit ta présence équivoqueDans mes vignes de ronces.Chemine en moi, tiède lueur !Laisse-moi tes écorchures lettrées,Ruelles de mes raccourcis sanguins,Intruse de mon taudis palpitant ! Si distanteQue je t’imagine iciSans absinthe,Un vent marin,Un vers pour te libérer,Regarde-le ! Vois sa houle !C’est là mon étreinte. Ne manque que l'empreinte de tes pieds sur cette plage, L’enchantement mutuelDes paroles mystiquesMe rappelant ce rivage.
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RÉMINISCENCES
Assez de l’activité noctambule
De tes mains s’attaquant au soleil,
De tes guirlandes de jasmin
S’activant dans les remous
De mes ruisseaux lubriques sous-cutanés,
À la poursuite de mes impatiences.
Tu es si loin
Que les vents n’emportent plus murmures
Ni oiseaux de crépon,
Les nuages immobiles conspirent
Pour assombrir mes chimères.
Suffit ta présence équivoque
Dans mes vignes de ronces.
Chemine en moi, tiède lueur !
Laisse-moi tes écorchures lettrées,
Ruelles de mes raccourcis sanguins,
Intruse de mon taudis palpitant !
Si distante
Que je t’imagine ici
Sans absinthe,
Un vent marin,
Un vers pour te libérer,
Regarde-le ! Vois sa houle !
C’est là mon étreinte.
Ne manque que l'empreinte de tes pieds sur cette plage,
L’enchantement mutuel
Des paroles mystiques
Me rappelant ce rivage.
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