Tango Virtuel
Comment te déplaçais-tu en moi ?
Je me traînais dans ta direction, toi tu dansais
Et tu te dédoublais en ombres,
Véritable nocturnale enrobée de désir.
Tous nous nous laissions troubler
Par la lutte des mots jaillissant d’elle,
L’art du guet, l’or des énigmes.
Qu’en était-il de l’argument de ta volupté ?
Ce que tu inscrivis en mon corps
Peut-être n’exagérait pas ton expression ?
Où donc se trouve le centre de cette orgie
Que nous rendions publique chaque nuit ?
Mais qu’importe ? Je danse avec tes ombres
Et m’en remets à elles, si différentes de moi.
Tu reviens en moi en deux temps,
Ton corps se courbe de telle manière
Que mon bassin et mes yeux te dévisagent
Comme si tu n’étais qu’une friandise pour mon avidité.
Un rire qui éclairait ton visage,
La soie volatile qui te recouvrait
Décrivaient les fibres de ta grâce.
Tu riais, la main posée sur mon épaule absente.
Moi, je regarde tes photos et me demande:
Par où donc commencerai-je à ressembler à ton image ?
Par l’insinuation que l’espace et le temps se tordent devant le désir
Ou parce que la somme de tes yeux ne verra jamais
La scène suggérée ?
Mais tout ne se donne qu’en deux temps !
Ainsi donc la mémoire n’est rien si elle ne se concrétise pas.
Je ris avec toi.
Et je baise tes yeux éblouissants.
Comment te déplaçais-tu en moi ?
Je me traînais dans ta direction, toi tu dansais
Et tu te dédoublais en ombres,
Véritable nocturnale enrobée de désir.
Tous nous nous laissions troubler
Par la lutte des mots jaillissant d’elle,
L’art du guet, l’or des énigmes.
Qu’en était-il de l’argument de ta volupté ?
Ce que tu inscrivis en mon corps
Peut-être n’exagérait pas ton expression ?
Où donc se trouve le centre de cette orgie
Que nous rendions publique chaque nuit ?
Mais qu’importe ? Je danse avec tes ombres
Et m’en remets à elles, si différentes de moi.
Tu reviens en moi en deux temps,
Ton corps se courbe de telle manière
Que mon bassin et mes yeux te dévisagent
Comme si tu n’étais qu’une friandise pour mon avidité.
Un rire qui éclairait ton visage,
La soie volatile qui te recouvrait
Décrivaient les fibres de ta grâce.
Tu riais, la main posée sur mon épaule absente.
Moi, je regarde tes photos et me demande:
Par où donc commencerai-je à ressembler à ton image ?
Par l’insinuation que l’espace et le temps se tordent devant le désir
Ou parce que la somme de tes yeux ne verra jamais
La scène suggérée ?
Mais tout ne se donne qu’en deux temps !
Ainsi donc la mémoire n’est rien si elle ne se concrétise pas.
Je ris avec toi.
Et je baise tes yeux éblouissants.