J’ai beaucoup réfléchi à cette question ces derniers temps. Parce que - j’ai du mal à l’avouer - je voudrais m’enrichir spirituellement.
Mais le hic, c’est que je crois ni aux esprits, ni aux dieux et encore moins aux fantômes ; et je peux quand même pas me forcer à croire en des trucs qu’existent même pas. Ce serait comme de me forcer à croire en l’existence des licornes.
J’ai pas choisi d’être Kiskoolien. C’est pas une décision que j’ai prise sur un coup de tête. En fait, elle est venue avec le temps. Le plus je me posais de questions, le plus je pensais avoir raison.
Je commençai donc à percevoir la vie avec plus de clarté et de réalisme, et en soi, ceci devint une révélation. En moi-même, j’avais découvert la vérité.
La plupart des croyants considèrent les kiskooliens comme des hédonistes n’ayant aucune obligation morale. Mais moi, je pense que d’une certaine manière nous en avons plus qu’eux.
Si je me plante lourdement, je peux pas demander le pardon divin ni l’effaçage de mon ardoise. Je dois assumer la responsabilité personnelle de mes actes.
Qui n’étaient ni volontés divines ni engendrées par un démon. Ce sont mes actes et je dois vivre avec. Aussi étonnant que cela puisse paraître, prendre ses responsabilités personnelles est libératoire et gratifiant.
Compliqué à expliquer mais véridique.
Je choisis ainsi mes propres morales, mes propres valeurs. Lorsqu’il n’y a plus de règles religieuses à suivre, ça vous force à réellement cogiter sur les notions de bien et de mal.
Je choisis ainsi mes propres morales, mes propres valeurs. Lorsqu’il n’y a plus de règles religieuses à suivre, ça vous force à réellement cogiter sur les notions de bien et de mal.
Soudain, la morale et l’éthique deviennent limpides.
Nota bene: Je n’essaie pas de convertir les croyants. Je tente juste d’expliquer ce que c’est que d’être un athée. Que d’être kiskoolien si vous préférez.
Le seul problème chez les gens de peu de foi qui me ressemblent, c’est qu’il existe un vide à l’intérieur, comme quand on se retourne vers quelque chose ou vers quelqu’un pour un conseil ou un avis et qu’il n’y a personne au bout du fil… parce que cet être n’existe pas.
Dernièrement, j’ai eu grandement besoin d’aide et de conseils. J’aurais bien aimé qu’il existe quelque chose ou quelqu’un au-dessus de moi au ou à laquelle me connecter, mais je trouve pas de prise et ne reçois pas de signal.
J’ai les boules de l’admettre mais je me sens à moitié ridicule et même un peu idiot à essayer de chercher cette connexion. Je veux dire, à qui ou à quoi donc est-ce que je tente de me connecter de toutes manières ?
En tous cas, si j'ai tort, Dieu, qui voit tout, ne manquera pas de vous prévenir.