Au cœur de mes nuits aventureuses,
A Hong Kong ou au Caire , dans d’humides capitales pétrolières
De républiques Arabes, A new York ou Lagos,
A Londres ou à Paris, à Accra ou Capetown,
Des gens disent non, les philosophes recherchent de nouveaux absolus,
Les bêtes de somme se nourrissent de leurs psychés négatives,
Les bédouins brûlent les feux pour franchir les dunes de sable,
Des piquets de grève tournent autour des usines brandissant des bannières,
Des pierres brisent des vitres et la mort décolore les caniveaux,
Des bataillons d’étudiants s’essoufflent dans leurs slogans
Et les siècles continuent de s’égrainer comme des cercueils en série
Pour conduire le monde où il l’a décidé.
A Delphes, l’Oracle parie sur les issues d’une guerre
Et Léonidas tourne le dos au détroit de Thermopyle
Pour se retourner contre les Amériques,
Hannibal conduit ses éléphants sur Berlin,
Cléopâtre et Antoine ont signé une charte avec César
Pour brûler Helsinki et détruire les studios d’Hollywood,
Alexandre s’éloigne des portes du Gange,
Conduisant ses généraux et phalanges à l’assaut du Kremlin
Tandis que des prêtres Eunuques conspirent en Assyrie
Pour défolier des rizières à bananes en pays annamite,
Et dans un faible et lointain murmure venu de la préhistoire,
Nos ancêtres humains conversent avec les pierres et les esprits des bois
Afin que les fils de leurs fils survivent et perpétuent leurs ombres.
Ce n’est qu’à l’aube des siècles qu’on ressent le silence,
Avant que les icebergs ne se soient transformés en glaçons,
Avant l’apparition de l’homme, celle de jeunes penseurs se posant l’éternelle question
Du bien et du mal ou cherchant à s’assurer que la vie vaut toujours bien le coup.
Mais aussi futile que soit mon sommeil,
Tandis que les vitres explosent autour de moi,
Le glouton roule une pierre à l’entrée de son terrier,
Le pinson répare son nid d’un bout de crépuscule,
Le renard remise ses dents dans un verre pour la nuit,
L’écureuil trouve refuge dans un arbre mort, et miracle, celui-ci refleurit !
Des échardes dans l’œil unique d’un lac ont éteint les planètes,
J’ai débouclé mon épée et me suis allongé avec eux,
Le soleil s’est couché sur mon visage…
A Hong Kong ou au Caire , dans d’humides capitales pétrolières
De républiques Arabes, A new York ou Lagos,
A Londres ou à Paris, à Accra ou Capetown,
Des gens disent non, les philosophes recherchent de nouveaux absolus,
Les bêtes de somme se nourrissent de leurs psychés négatives,
Les bédouins brûlent les feux pour franchir les dunes de sable,
Des piquets de grève tournent autour des usines brandissant des bannières,
Des pierres brisent des vitres et la mort décolore les caniveaux,
Des bataillons d’étudiants s’essoufflent dans leurs slogans
Et les siècles continuent de s’égrainer comme des cercueils en série
Pour conduire le monde où il l’a décidé.
A Delphes, l’Oracle parie sur les issues d’une guerre
Et Léonidas tourne le dos au détroit de Thermopyle
Pour se retourner contre les Amériques,
Hannibal conduit ses éléphants sur Berlin,
Cléopâtre et Antoine ont signé une charte avec César
Pour brûler Helsinki et détruire les studios d’Hollywood,
Alexandre s’éloigne des portes du Gange,
Conduisant ses généraux et phalanges à l’assaut du Kremlin
Tandis que des prêtres Eunuques conspirent en Assyrie
Pour défolier des rizières à bananes en pays annamite,
Et dans un faible et lointain murmure venu de la préhistoire,
Nos ancêtres humains conversent avec les pierres et les esprits des bois
Afin que les fils de leurs fils survivent et perpétuent leurs ombres.
Ce n’est qu’à l’aube des siècles qu’on ressent le silence,
Avant que les icebergs ne se soient transformés en glaçons,
Avant l’apparition de l’homme, celle de jeunes penseurs se posant l’éternelle question
Du bien et du mal ou cherchant à s’assurer que la vie vaut toujours bien le coup.
Mais aussi futile que soit mon sommeil,
Tandis que les vitres explosent autour de moi,
Le glouton roule une pierre à l’entrée de son terrier,
Le pinson répare son nid d’un bout de crépuscule,
Le renard remise ses dents dans un verre pour la nuit,
L’écureuil trouve refuge dans un arbre mort, et miracle, celui-ci refleurit !
Des échardes dans l’œil unique d’un lac ont éteint les planètes,
J’ai débouclé mon épée et me suis allongé avec eux,
Le soleil s’est couché sur mon visage…