Suite aux événements récents qui ont engorgé nombre d'avenues et de places de France, je voudrais apposer ici mon point de vue.
Fallait pas voter en masse pour cette bande de fumiers. Je suis anti-masse. Totalement et définitivement anti-masse.
Il m’est arrivé plus d’une fois de regarder aux infos une manif’ du 1er mai ou une Gay-Pride filmée de l’intérieur. Spontanéité Zéro. Cent pour cent dirigées.
Les manifs en elles-mêmes ne sont pas le problème, chacun a le droit de protester contre qui ou quoi il veut.
Il m’est arrivé plus d’une fois de regarder aux infos une manif’ du 1er mai ou une Gay-Pride filmée de l’intérieur. Spontanéité Zéro. Cent pour cent dirigées.
Les manifs en elles-mêmes ne sont pas le problème, chacun a le droit de protester contre qui ou quoi il veut.
Mon problème, c’est les trois mecs équipés de mégaphones indiquant à la foule le parcours à suivre, quand s’arrêter, que crier, y compris – je vous le jure – que penser. (J’en ai même entendu un qui expliquait pourquoi qu’ils étaient là.
Comme si les manifestants étaient tellement nazes qu’ils ne savaient pas pourquoi ils étaient venus). Quelle désillusion !
Toute ma vie, j’ai été anti-masse.
C’est pour ça que je fréquente ni les églises, ni les partis politiques, ni les synagogues, ni les clubs de supporters, ni les mosquées. « Et maintenant mes frères, élevons nos prières au Seigneur… » - Hey, "frangin", j’élèverai mes prières où ça me chante et quand ça me fera bander. J’ai pas besoin de guides touristiques ou spirituels.
Un coup, sur la chaîne Histoire qui causait du Chili post-Allende et de Pinochet, il avait été demandé pourquoi les chiliens étaient, peut-être, le seul groupe incapable de s’organiser de manière un tant soit-peu productive. Un des représentants chiliens avait répondu : « C’est parce que les masses ne répondent pas ».
Toute ma vie, j’ai été anti-masse.
C’est pour ça que je fréquente ni les églises, ni les partis politiques, ni les synagogues, ni les clubs de supporters, ni les mosquées. « Et maintenant mes frères, élevons nos prières au Seigneur… » - Hey, "frangin", j’élèverai mes prières où ça me chante et quand ça me fera bander. J’ai pas besoin de guides touristiques ou spirituels.
Un coup, sur la chaîne Histoire qui causait du Chili post-Allende et de Pinochet, il avait été demandé pourquoi les chiliens étaient, peut-être, le seul groupe incapable de s’organiser de manière un tant soit-peu productive. Un des représentants chiliens avait répondu : « C’est parce que les masses ne répondent pas ».
Les masses ! – terminologie qui en fait beaucoup, en dit beaucoup, mais bon, c’est déjà trop…
Les gens, les personnes, les individus ! – Des masses ?
Pour les cocos, nous sommes les masses, le peuple.
Pour les fachos, nous sommes la Patrie ou ses enfants.
Pour les religieux, nous sommes le troupeau, les brebis.
Pour TF1, nous sommes le public, l’audimat. – « Le public veut voir ça… », disent-ils. Et ils n’ont pas le moindre soupçon d’idée de ce que veulent vraiment les gens !
Tout ça n’est qu’un ridicule euphémisme pour dire « Nous faisons ce que nos clients – ceux qui paient pour ce programme – veulent afin que le public nous ramène du pognon plein les poches ».
Je refuse d’être catalogué en tant que "masse" ou étiqueté en tant que "troupeau".
Je fais pas partie d’un élevage.
J’irai nulle part ou trois pauvres types munis de mégaphones me diront quand cramer tel ou tel drapeau, qui haïr ou qui vénérer.
Je suis moi. Moi, moi, moi. Je pense, j’agis et je pense ce qu’il me plait, quand je veux, et j’essaie de le faire au travers de mes propres expériences et de ma propre méditation.
Z’êtes pas prêts de me voir suivre un troupeau.
Ou si peut-être, mais ce serait un troupeau de folles en string et j’aurais mon appareil photo et un bon zoom optique.
Les gens, les personnes, les individus ! – Des masses ?
Pour les cocos, nous sommes les masses, le peuple.
Pour les fachos, nous sommes la Patrie ou ses enfants.
Pour les religieux, nous sommes le troupeau, les brebis.
Pour TF1, nous sommes le public, l’audimat. – « Le public veut voir ça… », disent-ils. Et ils n’ont pas le moindre soupçon d’idée de ce que veulent vraiment les gens !
Tout ça n’est qu’un ridicule euphémisme pour dire « Nous faisons ce que nos clients – ceux qui paient pour ce programme – veulent afin que le public nous ramène du pognon plein les poches ».
Je refuse d’être catalogué en tant que "masse" ou étiqueté en tant que "troupeau".
Je fais pas partie d’un élevage.
J’irai nulle part ou trois pauvres types munis de mégaphones me diront quand cramer tel ou tel drapeau, qui haïr ou qui vénérer.
Je suis moi. Moi, moi, moi. Je pense, j’agis et je pense ce qu’il me plait, quand je veux, et j’essaie de le faire au travers de mes propres expériences et de ma propre méditation.
Z’êtes pas prêts de me voir suivre un troupeau.
Ou si peut-être, mais ce serait un troupeau de folles en string et j’aurais mon appareil photo et un bon zoom optique.