Bienvenue, curieux voyageur

Avant que vous ne commenciez à rentrer dans les arcanes de mes neurones et sauf si vous êtes blindés de verre sécurit, je pense qu'il serait souhaitable de faire un petit détour préalable par le traité établissant la constitution de ce Blog. Pour ce faire, veuillez cliquer là, oui là!

17 sept. 2019

361. Occupé !


Le corps humain est une machine étonnante. On peut le plier, l'étirer, l'adapter, le modeler, le pétrir et le remodeler et même, incroyable mais pourtant véridique, le pénétrer, si si ! 
- Capable de manipulations requérant la force la plus brutale comme de la plus délicate dextérité, nos  corps ont tous leurs différences, leurs spécificités. Vous pouvez peut-être courir aussi vite  que le furet du bois joli, mesdames, ou avoir les pieds aussi plats que mon dernier post, messieurs, ou peut-être vous pouvez jongler avec des scies circulaires en action sans vous amputer les doigts, jeunes Padawans. 
Chacun de nous possède un corps doté d'un truc ou deux dans sa paire de manches. Ou plutôt dans son colon je dirais en ce qui me concerne, vu que le Grand Couturier n'a pas jugé opportun de nous doter la peau des bras de fermetures éclairs.

Désolé pour le manque de classe de c't'analogie, désolé, pardon.
Mais peut-être que je viens pas de manquer de finesse en fait, parce que durant ces derniers jours, j'ai découvert le truc spécial de mon corps à moi, le truc incroyable, tellement époustouflant que si ça se trouve, un jour, si ça vient à s'ébruiter, ils en parleront chez Hanouna ou même chez Ruquier vers les 2h00 du mat. 

Maintenant, pour être tout à fait franc avec vous, chers lecteurs, je dois admettre que je n'aurais normalement jamais pu réussir à approcher, ne serait-ce  qu'à mi-distance, du tour de force incroyable que j'ai réalisé - et dont j'ai l'intention de vous parler dans ce post -,  sans que certaines conditions n'eussent été réunies auparavant. 
Dont l'une des plus importantes aurait pu être le manque d'accès prolongé à des toilette privées. Ce qui pourrait arriver à n'importe lequel d'entre vous sur un vol intercontinental, dans un gîte rural partagé avec des collègues de bureau et leurs épouses ou lors du mariage mondain de votre frère au domicile de ses beaux-parents. 

Ce ne sont là que des hypothèses, évidemment. Vous connaissez la musique, et vous pouvez, si ça vous tente, tenter de la modifier ou de l'amplifier à votre sauce; vous me connaissez, je suis ouvert à toutes les suggestions.
Assez bizarrement, je ne me suis pas aperçu de mon extraordinaire exploit physique pendant qu'il prenait place. Ce n'est pas comme si je m'étais retenu, de manière active ou consciente en serrant les fesses ou rien de ce genre. Non, vraiment, la seule pensée d'aller sur le trône semble tout simplement ...ne jamais m'avoir traversé l'esprit.
Bon, l'idée m'a peut-être titillé les neurones, une fois ou deux, au début du moins. Á quel point, j'aurais pu me dire en moi-même: Sûr, tu pourrais utiliser les gogues maintenant. Et puis une personne avec laquelle tu vas passé les 12 ou 72 heures à venir va passer juste derrière toi, et il est tout à fait possible que tu ne seras plus jamais en mesure de regarder la femme ultra-sexy de ton patron, - celle que tu convoites depuis des mois -, dans les yeux de toute ta vie. Oui, le cassoulet peut contribuer à ce genre de choses. Les plateaux repas d'Air France aussi.

"Eh ho,  t'accouches ? C'est quoi, ce truc de ouf?", allez-vous me demander en tapant du pied...
Du calme, un peu de patience. Si je devais faire une nouvelle analogie, je dirais "Ça équivaut à retenir votre respiration trois bonnes minutes, ou rester une heure entière sans rêver aux seins de Sophie Marceau."
Aaaaaah, maintenant je sens bien que vous commencez à percevoir où je veux en venir et que votre attention vient de passer du mode blasé au mode expectatif. Tout simplement étonnant, non?
Bon, je vais pas vous tenir en haleine plus longtemps et je vais donc de ce pas vous divulguer l'incroyable vérité dont j'ai été le témoin actif:  mon corps a pu survivre 3 jours et quelques sans chier un coup. Voilà, vous savez tout. Et ouais. Et je viens juste de m'en rendre compte. Franchement, je m'étais jamais penché sur la question. Je suis pas de ces hypocondriaques chroniques qui notent la fréquence de leurs selles, ou ce genre de trucs. Ni pour passer le temps, interrompre mon ennui ou même pour épater la galerie en lui dévoilant la régularité métronomique de mes courbes évacuatoires.

Donc au début, on y pense pas trop, il y a bien deux trois airballs qui fuient, ça arrive à tout le monde, même à Nando De Collo ou à Fournier, rien de véritablement alarmant, puis, comme par magie, la crise s'amenuise, petit à petit l'urgence s'évapore, tout baigne. Pour trois jours, à quelque chose prés.
Pour être concis, je suppose que tout cela était moins un exploit physique en soi, que l'accomplissement d'un esprit neurotique et sur-agité par le nombre de dunks et de trois points. Mais le cerveau fait partie du corps, non? Enfin la dernière fois que j'ai consulté un livre d'anatomie, c'est ce qui était marqué sous les dessins, donc je suis en droit de considérer ça comme une vérité. Na.

Et puisqu'on vient de parler de cette dernière, je dois vous avouer maintenant que je n'ai ni pris l'avion pour les antipodes, ni campé dans un gîte rural ni été invité à un mariage de famille récemment ces derniers jours. Non non, j'étais juste chez moi. Devant ma télé. J'y suis toujours à l'heure qu'il est, et les phases finales de la coupe du monde de basket sont enfin terminées. Nous avons des toilettes au 2ème pour les enfants, au 1er pour moi et ma louve, et même au rez de chaussée pour les chambres d'amis.    
Alors je crois qu'il est grand temps que je descende rendre visite à celles du bas pour me vider l'esprit et le reste. Hem, surtout le reste. Après ces trois jours et notre médaille de bronze tricolore, je pense que j'ai un autre type de record à battre dans la boîte à outils de ma chaudière.
Ouais. Bye, m'attendez pas, je risque d'être occupé.

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