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17 mai 2025

1059. Démocratie : quand voter librement devient un crime

 

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DÉMOCRATIE: QUAND VOTER LIBREMENT DEVIENT UN CRIME

La démocratie libérale, mesdames et messieurs, serait donc un processus, pas une fin en soi. Quelle révélation profonde ! George Soros, ce grand philosophe des temps modernes, nous vend sa « société ouverte », un paradis où qu’on atteint la vérité en jetant aux oubliettes ces vilains systèmes irrationnels, autoritaires et – horreur suprême – fermés. Grâce à des débats ouverts (sous haute surveillance, bien sûr), une tolérance sans faille pour les minorités et les dissidents (sauf s’ils dérangent l’ordre établi), des droits civiques (pour ceux qui pensent correctement) et un cosmopolitisme digne d’un café branché de Brooklyn, les démocraties trouveraient la vérité. Rien que ça ! Un roi, ce ringard, tire sa légitimité d’une lignée divine ou d’un coup d’épée bien placé, mais un dirigeant démocratique ? Oh, c’est juste un mec lambda, béni par le consentement rationnel des masses. Trop mignon, cette théorie. On dirait un conte de fées pour étudiants en sciences po.

Mais, oups, on dirait que quelqu’un a oublié de prévenir la réalité ! Cette belle « démocratie » qu’on nous vend à nous autres occidentaux ? Un jeu de chat et de souris où des politiciens opportunistes, des bureaucrates internationaux qu’ont jamais vu un bulletin de vote de près, des juges autoproclamés gardiens de la morale et des ONG gavées de pognon public décident qui qu'a le droit de voter pour qui et ce qu’on peut se permettre de dire sans se retrouver au pilori numérique. Liberté, vous avez dit liberté ?

Prenons la Roumanie, ce phare éclatant de la démocratie moderne. George Simion, ce vilain garçon, a osé rafler 40 % des voix au premier tour des élections. Scandale ! Son dauphin, loin derrière, a même pas réussi à suivre le rythme. Un second tour s’annonce, avec Simion en pole position. Mais attendez, rembobinons : la Roumanie avait déjà eu des élections en novembre, où qu'un certain Călin Georgescu, chrétien orthodoxe, anti-mondialiste, anti-OTAN et allergique au soutien à l’Ukraine, a eu l’audace de gagner. Il a même osé dire des choses gentilles sur des figures que les libéraux, dans leur infinie sagesse, qualifient de « fascistes »
Quel monstre ! Résultat ? Les services secrets roumains ont crié au complot russe (évidemment, c’est toujours la faute à Poutine, rentrez-vous ça dans le ciboulot une fois pour toute, okay ?), les élections ont été annulées, et Georgescu s’est vu interdit de se représenter. Démocratie en action, mes frérots ! Ça a peut-être un peu refroidi les ardeurs des fans de Simion, mais bon, c’était pour leur bien, non ?

Et les médias internationaux, ces gardiens autoproclamés de la vérité, qu’en pensent-ils ? Ils hurlent que Simion est « d’extrême droite » – un label tellement galvaudé qu’il pourrait être collé sur un pot de yaourt. 40 % des Roumains ont voté pour lui, mais peu importe, il est « en décalage avec les courants dominants »
Bien sûr, les courants dominants, c’est eux qui décident ce que c’est. Politico, dans un élan de subtilité digne d’un marteau-pilon, titre : « Voici George Simion, le vainqueur d’extrême droite, banni d’Ukraine ! » On le traite de « fan de Trump », de « chef anti-science » (parce que, évidemment, tout ce qu’est pas aligné est anti-science). Simion, lui, se voit comme un « trumpiste » qui va faire de la Roumanie un super allié des États-Unis et un pilier de l’OTAN. Il parle même de « mélonisation » de l’Europe, en clin d’œil à Giorgia Meloni, cette autre paria que les élites adorent détester. Mais attention, il pourrait nommer Georgescu comme Premier ministre, ce qui ferait probablement s’évanouir les âmes sensibles qui veulent que la Roumanie continue de signer des chèques en blanc pour l’Ukraine. Quel culot, ce Simion !

Et les expatriés roumains, ces traîtres, soutiennent Simion en masse ! Pourquoi ? Parce qu’il est nationaliste et qu’il a daigné leur demander leur avis, contrairement aux autres. Mais pas de panique, les « experts » de Politico ont une explication : ces expatriés sont soit « peu instruits », soit en quête de « solutions faciles », et – tenez-vous bien – ils passent trop de temps sur TikTok, cette plateforme qui demande pas « trop d’attention ni trop de réflexion ». Oh, les pauvres choux. 
Conclusion ? Faut réguler les réseaux sociaux, vite ! Simion, cet ancien hooligan qui taguait des graffitis nationalistes, n’est clairement pas le genre de mec que les élites médiatiques invitent à leurs cocktails. Tant pis pour lui.

L’establishment roumain, lui, est en mode panique totale. Le Parti social-démocrate a claqué la porte de la coalition, leur crédibilité en lambeaux. Le Premier ministre Marcel Ciolacu a jeté l’éponge, remplacé par Catalin Predoiu, un type bien comme y faut du Parti national-libéral, qui jure que la Roumanie restera une « démocratie résiliente » ancrée dans les « valeurs euro-atlantistes ». Comme c’est rassurant. La coalition inclut même le parti hongrois UDMR, ce qui est tellement logique pour un gouvernement obsédé par les « ingérences étrangères ». Mais bon, les ingérences, c’est seulement grave quand ça vient des méchants russkofs sur TikTok, pas quand ça vient de l'ambassadeur de Macron ni quand ça arrange les bonnes personnes.

Le second tour, c’est demain, 18 mai. Simion contre Nicusor Dan, le maire de Bucarest, soutenu par tout le monde : les libéraux, les Hongrois qui le traitent d’« anti-hongrois » (cherchez l’erreur), le Parti populaire européen, les socialistes européens, et même le parti au pouvoir en Moldavie. Aucune ingérence étrangère ici, circulez ! 
Si Simion gagne, on n’a aucune idée de ce qui va se passer. Mais regardez l’Allemagne pour un aperçu : là-bas, quand les électeurs osent mal voter, l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) se retrouve qualifiée d’« extrémiste » par les services secrets, un pas de plus vers une interdiction pure et simple. Même Marco Rubio a crié à la « tyrannie déguisée », mais le gouvernement allemand, dans un élan d’autosatisfaction, appelle ça la démocratie. Chapeau bas.

En Allemagne, l’AfD est dans le collimateur parce qu’elle ose dire que les non-Allemands ne sont pas vraiment allemands. Quel scandale ! Les services secrets allemands expliquent, la main sur le cœur, que cette vision est « incompatible avec l’ordre démocratique et libéral ». En gros, pas de « peuple allemand » défini par l’ethnicité, juste une vague occupation du territoire. Les nouveaux arrivants peuvent haïr les Allemands de souche, mais malheur à ceux qui osent défendre une identité nationale. C’est ça, la liberté d’expression version 2025.

Et les mots, dans tout ça ? Ils veulent dire ce que les élites veulent qu’ils disent. Alexandria Ocasio-Cortez, la démoncrate américaine, est « socialiste » sans toucher à la propriété privée, juste parce qu’elle adore les droits des immigrants et des minorités LGBTQ. Nayib Bukele, le président du Salvador et Viktor Orban, le président de la Hongrie,, eux, sont « autoritaires » malgré des victoires électorales écrasantes. Les électeurs veulent moins d’immigration ? Les gouvernements s’en foutent et interdisent ceux qui en parlent. Démocratie, mon cul. Protéger la démocratie, aujourd’hui, c’est censurer plus, pas libérer plus.

La démocratie n’est plus la « société ouverte » si chère à George Soros, mais un club VIP avec des videurs qui filtrent les idées. Les élites gouvernent, et leurs dogmes sont intouchables. Les États-Unis ont peut-être un peu plus de marge, mais la liberté d’expression des débuts des réseaux sociaux ? Un lointain souvenir. 
Les Blancs commencent à se réveiller, mais les élites sont prêtes à tout détruire – institutions, lois, tabous – pour garder le contrôle. L’Europe pourrait calmer le jeu en fermant ses frontières, mais non, ils préfèrent foncer vers un « suicide démographique » avec un sourire béat. Les électeurs grognent, l’extrémisme monte, et la violence guette. Mais bon, tant pis, c’est leur faute s’ils votent pas comme il faut, non ? 
Le destin est scellé, applaudissons !