REGARD DANS LA BRUME.
Ruissellent les carreaux de sa passerelle
Comme s'égrainent les jours perdus
Passés à contempler ce temps qui fuit
Et jamais plus ne reviendra.
Quand tout s’efface et puis se fond
Sur une mer et un ciel gris
Qui se mêlent puis qui s’unissent
En une robe au teint passé
Dont on aurait recouvert sa vie,
Les yeux perdus dans ce néant,
Il contemple, l’esprit ailleurs, la houle triste
De l'ennui.
Pas un oiseau, un cachalot,
Ni le plus petit des rafiots
Ne pourraient divertir ses yeux
De ces pupilles qui le contemplent
De l’autre bord de ses carreaux.
Et quand il les observe mieux,
Ces deux enfants du désarroi
Qui l’implorent, qui le supplient,
Flottant sur cet océan gris,
Il s’aperçoit, et c'est bien triste,
Qu’il se regarde au fond des yeux.
Ruissellent les carreaux de sa passerelle
Comme s'égrainent les jours perdus
Passés à contempler ce temps qui fuit
Et jamais plus ne reviendra.
Quand tout s’efface et puis se fond
Sur une mer et un ciel gris
Qui se mêlent puis qui s’unissent
En une robe au teint passé
Dont on aurait recouvert sa vie,
Les yeux perdus dans ce néant,
Il contemple, l’esprit ailleurs, la houle triste
De l'ennui.
Pas un oiseau, un cachalot,
Ni le plus petit des rafiots
Ne pourraient divertir ses yeux
De ces pupilles qui le contemplent
De l’autre bord de ses carreaux.
Et quand il les observe mieux,
Ces deux enfants du désarroi
Qui l’implorent, qui le supplient,
Flottant sur cet océan gris,
Il s’aperçoit, et c'est bien triste,
Qu’il se regarde au fond des yeux.