Kaléidoscopie
Tu erras bien longtemps, sur damier, Arlequin,
Sautant de case en case en quête d’alliances.
Complémentarité est un cadeau divin,
Le rêve de toute âme au fil de ses errances.
Tienne n’as pu trouver, beaucoup trop de nuances
Et de reflets changeants, un jeu trop compliqué
Qui offusque l’esprit de l’être tourmenté.
Tu pensais rencontrer digne émule d’Ésope
Avec qui partager tes secrètes pensées,
Las, tout n’est que mirage, un kaléidoscope...
Quand l’amour d’une vie se révèle chagrin,
Généreux donateur suscite méfiance,
De très chers conseillers s’avèrent des gredins
Sans parler de ce que tes amis manigancent,
Ainsi faite est la vie, emplie d’incohérences,
Tu n’es plus aussi sûr de ton propre reflet,
Image hallucinée traverse ta Psyché,
Par confrontation, esprits se télescopent,
Un choc émotionnel la couvre de buée,
Las, tout n’est que mirage, un kaléidoscope...
Comedia dell’arte : Dès pâleur du matin,
On conspire, on conspue en vile médisance,
Jalousie effrénée de l’homme est le levain
Qui révèle au grand jour manque de tolérance,
Prêtant à ses humeurs autant de virulence.
À l’ombre des couleurs, l’homme est sécurisé,
Depuis l’aube des temps, s’en est toujours paré.
Souci d’appartenance ou bien trop misanthrope
Pour accepter le fait qu’il en est dénué ?
Las, tout n’est que mirage, un kaléidoscope...
Divine clarté n’est-elle que panacée
Pour l’âme et son repos, notion inventée,
Un simple palliatif, un vulgaire isotope
Qu’à nos esprits chagrins l’on ferait miroiter ?
Las, tout n’est que mirage, un kaléidoscope...
Tu erras bien longtemps, sur damier, Arlequin,
Sautant de case en case en quête d’alliances.
Complémentarité est un cadeau divin,
Le rêve de toute âme au fil de ses errances.
Tienne n’as pu trouver, beaucoup trop de nuances
Et de reflets changeants, un jeu trop compliqué
Qui offusque l’esprit de l’être tourmenté.
Tu pensais rencontrer digne émule d’Ésope
Avec qui partager tes secrètes pensées,
Las, tout n’est que mirage, un kaléidoscope...
Quand l’amour d’une vie se révèle chagrin,
Généreux donateur suscite méfiance,
De très chers conseillers s’avèrent des gredins
Sans parler de ce que tes amis manigancent,
Ainsi faite est la vie, emplie d’incohérences,
Tu n’es plus aussi sûr de ton propre reflet,
Image hallucinée traverse ta Psyché,
Par confrontation, esprits se télescopent,
Un choc émotionnel la couvre de buée,
Las, tout n’est que mirage, un kaléidoscope...
Comedia dell’arte : Dès pâleur du matin,
On conspire, on conspue en vile médisance,
Jalousie effrénée de l’homme est le levain
Qui révèle au grand jour manque de tolérance,
Prêtant à ses humeurs autant de virulence.
À l’ombre des couleurs, l’homme est sécurisé,
Depuis l’aube des temps, s’en est toujours paré.
Souci d’appartenance ou bien trop misanthrope
Pour accepter le fait qu’il en est dénué ?
Las, tout n’est que mirage, un kaléidoscope...
Divine clarté n’est-elle que panacée
Pour l’âme et son repos, notion inventée,
Un simple palliatif, un vulgaire isotope
Qu’à nos esprits chagrins l’on ferait miroiter ?
Las, tout n’est que mirage, un kaléidoscope...