Bonjour frères et sœurs "légalement" mais illégitimement confinés. Bon, je suis à peu prés sûr d'être certain que la plupart d'entre vous auront déjà lu certains posts de mon blog portant sur la désobéissance civile et sur le Conseil National de Transition CNT sur votre ou vos groupes Facebook.
Comment pourrait-il en être autrement avec les heures et les nuits blanches que j'ai passées à les y disséminer aux quatre coins des réseaux sociaux. Plus de 19 000 lectures sur mon web-compteur. Autant de pouces bleus et de cœurs, solidaires ou non, et puis c'est tout. Une multitude de commentaires compatissants également, parfois des pleurnichements, mais aucune réaction tangible.
Aujourd'hui, 4 Novembre, j'ai décidé de sortir de chez moi sans 'ausweis', sans laisser-passer ni autorisation, et, comme l'avaient présagé mes tripes, dans le quart d'heure qui suivit, je me vis remettre une contravention de 135 euros par une patrouille de police motorisée qui s'était arrêtée juste pour vérifier si j'avais bien l'infâme torchon de papier sur moi. Deux policiers et une policière équipés de gilets pare-balles qui ne firent que le boulot pour lequel ils sont payés.
Je suis ensuite rentré chez moi et me suis mis à cogiter. "Rien à secouer" fût ma conclusion ! En effet, une idée lumineuse venait entre temps de jaillir de mon esprit fertile.
"Et quelle pourrait-bien être cette miraculeuse idée ?" me demanderez-vous, "Montre-nous ta lumineuse lumière, ô sérénissime projectionniste, éclaire nos lanternes, ô divin lampiste !"
J'y viens, j'y viens. Soyez patients un tout petit peu.
Alors voilà, en rentrant chez moi, juste après avoir reçu ma condredanse et juste avant de me mettre à cogiter, j'étais comme qui dirait 'en pétard'.
En pétard contre ce confinement que nous savons tous stupide et programmé de longue date afin de suivre l'agenda de ce putain d'Événement 201 dont tout le monde a plus ou moins désormais entendu parler, comme contre ces agents de police salariés de Macron qui venaient de me verbaliser.
Je vous cacherai pas que des envies de meurtre et que des flaques de sang m'ont embrumé le regard l'espace de quelques instants.
Puis, Marylou, ma femme, est rentrée.
Marylou est une sainte, enfin elle fait tout pour approcher ce statut. Elle prêche l'amour, la patience, l'introspection, tous ces genres de trucs qu'on apprend dans les monastères bouddhistes à coup de chants grégoriens et de tintements de clochettes.
Ça m'a calmé un tout petit peu, et du coup, la lumière s'est faite en moi et j'ai réalisé qu'on ne pouvait vaincre le Démon avec de la haine.
Que seul l'amour pouvait faire pencher la balance.
Ces policiers qui venaient de me verbaliser n'avaient fait que leur boulot, n'avaient fait que suivre les directives reçues de plus haut. Ils ne sont pas payés pour penser mais pour obéir aux ordres de leur hiérarchie.
Certains ajouteront même et je les vois venir du haut de leurs échasses: " C'est pas les policiers, les responsables, c'est au gouvernement qu'il faut s'en prendre, faut pas se tromper de cible !"
Tout à fait, tout à fait. Je ne peux que souscrire à ces paroles remplies de sagesse et de bon sens.
Alors je vais arrondir les angles tout de suite pour rendre tout ça un petit peu moins brumeux: l'idée lumineuse qui m'a traversé n'est pas celle d'aller déverser haine ou acrimonie sur notre police, et, tenez-vous bien, même pas sur notre gouvernement, mais au contraire en leur déversant rien que de l'amour.
Si si, vous avez bien lu. De l'amour.
Oh, je vous dis pas qu'il faille aller les embrasser ou leur faire des bisous, des câlins ou ce genre de trucs peu hygiéniques - avec la distanciation sociale, ce serait un petit peu complicado, je sais - non, ce que je propose, c'est d'exaucer, d'aller au devant de leurs désirs les plus profonds.
Je sais que rendu là dans ce post, nombre d'entre vous vont me prendre pour un taré congénital, un débile profond, un échappé de l'asile, un utopiste ou je ne sais quoi, mais retenez vos montures, gentes écuyères et fiers cabaleros, je m'en vais tout vous expliquer pas plus tard que tout de suite.
Pour commencer, ai-je cogité, comment peut-on décrire en quoi que consiste le confinement actuel ?
Facile, on peut pas sortir sans autorisation, pas à plus de 1km de la casbah et pas pour plus d'une heure si c'est pour la promenade.
Je suis trop fort , jusque là, ça va, je crois pas qu'il va y avoir trop de contradicteurs. Missibocou.
Maintenant, si ces règles disparaissaient, il n'y aurait plus de confinement. Tout le monde est bien d'accord ? Oui ? Missibocou encore.
Maintenant, brisez une de ces trois règles et vous êtes bons pour une prune de 135 euros, correct ?
"Ouais," me répondront certains, " mais on s'en tape, il y a Réaction 19, l'avocat Maître Yoda Brusa là, le décret est illégal, il va contester tout ça, blablabla..."
Quoi ? Hein ? Waouh ! Super ! D'accord, j'entends bien, vous faites pas de bile, je suis moi même membre de Réaction 19 !
Mais laissez moi ajouter, mes biens chers frères, mes très chères soeurs, que d'ici le temps qu'il règle tout ça si il y arrive - ce qui n'est pas encore ni totalement acquis, ni encore moins sûr d'être certain - , on sera rendu au temps des cerises en 2021 et les seringues seront Hot et prêtes à l'utilisation de masse, ce qui, ne l'oublions pas, est le but recherché par ce confinement tel que décrit dans l'Événement 201 cité plus-haut y a pas plus tard que tout à l'heure.
Non, moi j'ai trouvé un truc beaucoup plus radical et rapide, un truc inouï, un mojo qui dépasse l'entendement:
L'amour, comme je vous l'ai dit plus haut. L'amour foudroyant.
Le truc hyper-fantastique et imbattable auquel j'ai pensé consiste à ne respecter aucune des trois règles du confinement et à aller se dénoncer soi-même aux autorités afin de réclamer sa contravention.
" C'est complètement 'Ouf' " diront certains. "Il a pété les plombs!" commenteront les plus techniciens d'entre vous.
Ouais, hem, je suis d'accord, c'est loin d'être banal. Mais réfléchissez-y juste rien qu'un tout petit peu et on en reparle.
Personne n'aime enfreindre la loi. Ceux qui l'enfreignent doivent être punis. C'est ce qui se passe en général dans un État de droit. Je suis bien placé pour en parler, je viens, comme je vous l'ai déjà dit en intro, de me prendre une prune pour défaut d'attestation de sortie.
Mon concept, si on peut nommer ça comme ça, est de la leur jouer à l'envers.
En pratique, au lieu de tenter d'éviter les patrouilles de police et les verbalisations en rasant les murs ou en jouant les Fantomas ou autres passe-murailles, je propose au contraire d'aller les chercher en masse en nous rendant nous mêmes dans les commissariats et gendarmeries pour nous faire dresser contraventions.
De stopper à grands signes de bras les voitures de police pour les alerter de l'état illégal dans lequel nous nous trouvons et de réclamer les contraventions qui nous reviennent de droit. Une manière de dire à Macron et à ses décrets: "Cause toujours, tu m'intéresses!"
Par petits groupes d'amis, 4, 5 ou 6 dans les rues, ou en poste de police ou de gendarmeries en groupes plus nombreux, dix, vingt, cinquante ou plus.
Ce genre d'action aura plus de visibilité s'il est filmé et mis en ligne, la presse locale pourra même être invitée.
Maintenant, je vais vous demander de faire un petit travail d'imagination. Je vous demanderai juste de vous mettre dans la peau de ces policiers et gendarmes lorsqu'ils vous verront les supplier de vous dresser une contravention.
Imaginez si ça se passe plusieurs centaines de fois par jour dans chaque commissariats et gendarmeries. Si ça se passe 50 fois par jours pour chaque patrouille de police. Et si vous remettez ça le lendemain. et encore le surlendemain. Des files d'attentes devant les commissariats et gendarmeries venant se dénoncer pour réclamer leurs contraventions, comme celles des moutons rameutés par BFM et LCi qui font la queue pour aller se faire fourrer des tests PCR dans le pif ! Vous imaginez le truc, hein, vous imaginez le bordel ? 24h/24 ? Parcequ'en plus, la beauté du truc, c'est que, comme ces moutons qui se font testés trois fois par semaine, une fois que vous avez fini de faire la queue et qu'ils ont pris votre identité, vous pouvez retourner au bout de la queue et recommencer. Une queue inexhaustible ! Vous pouvez même faire des rotations entre Gendarmeries et Commissariats de Police pour vous dégourdir les pattes, et arrêter des voitures de patrouilles en chemin. Alors, hein ? Dîtes moi pas que c'est pas beau !
Que croyez-vous qu'il va se passer ? Allez-y, glissez-vous dans la peau du maréchal des logis ou de la brigadière. Ce qu'il va se passer, ce sera un sentiment d''incompréhension, de profonde stupéfaction, d'interrogation déroutante, de perdition irréversible.
Commencez dans une ville. Cinq cents personnes motivées. Issus de groupes pré-existants, genre syndicats d'étudiants ou de lycéens, d'employés d'une même usine, de membre d'une même section de Gilets Jaunes, de Groupes Facebook d'une même ville, d'anciens combattants, ce ne sont pas les choix qui manquent, Vous pouvez être sûrs que dès le premier jour, ça va remonter aux préfectures et peut-être même jusqu'à Paris. Dès que les vidéos seront en ligne, ça va faire boule de neige, ça sera très vite connu hors de nos frontières et même, assez rapidement, dans le monde entier.
Alertez les patrouilles de police ou de gendarmerie si vous en voyez une qui passe (rappelez-vous, dans les rues, vous devrez être en groupes de 4 ou plus) et implorez les de vous dresser contraventions pour non respect du confinement. Allez par groupes de dix à plusieurs centaines dans les commissariats ou gendarmeries et faites en de même. Une première fois le matin. Puis remettez en un petite coup l'après-midi et pourquoi pas, un troisième en soirée avant d'aller prendre le pastaga.
Je vous assure qu'ils vont avoir du mal à gérer. Dîtes leur, expliquez-leur que vous voulez une contravention pour ajouter à votre collection, que vous en voulez absolument une pour garder un souvenir impérissable de ces temps immémoriaux, qu'assurément, elles vont prendre de la valeur avec le temps, montrez-vous créatifs sur vos motifs, suppliez-les à-genoux en joignant les mains comme si vous vous adressiez à Dieu. Ou, hem, comme si vous vous adressiez à moi.
Ils encouragent la délation ? Devenons les plus grands délateurs de l'univers connu ! Pratiquez l'auto-délation, dénoncez-vous vous-même aux forces de l'ordre. Ils seront inondés, submergés, perdus, plus sûrs de rien.
Je ne vous demande pas, je le rappelle, d'agresser les FDO ou de chercher la confrontation. Mais au contraire de leur prodiguer de l'amour et du respect, de les aider dans leur travail en vous portant vous-même, vilains petits sacripants que vous êtes , vers eux en les suppliant de vous coller des amendes pour défaut d'attestations.
Croyez-moi, mes frères et sœurs, ça va très rapidement remonter à Paris, et même à l'international. Macron sera la risée du monde entier et il sera forcé de laisser tomber le confinement que l'OMS lui a par ailleurs déjà déconseillé.
Ce ne sera que de l'auto-délation. On va voir les FDO, on s'auto-accuse de ne pas avoir d'attestation et on réclame notre punition. Aussi simple que ça. Garantie de réussite 150%.
Voila, c'est de ça que voulaient vous parler ma cogitation. C'est imparable. C'est fabuleux. Moi même, je m'étonne de mon éblouissante perspicacité ! Devant le nombre de contraventions distribuées, ils n'auront d'autre choix que de toutes les annuler.
Hem, faut juste qu'une ville accepte d'allumer la mèche.
Quelle ville se sent prête à brandir l'étendard de la résistance ? Qui seront les courageux parmi vous à former le premier bataillon ? Quelle équipe de Gilets Jaunes ou de Marins Pompiers va amorcer la pompe ?
Y en a, dans le coin, a-t'on encore des gens d'honneur ou ne reste-t'il que des lopettes et des moutons qui bêlent et qui ne feront que poster des pouces bleus et des petits cœurs sous ce post avec une larme de rire - ou de tristesse et d'amertume perlant au coin des yeux?
Quant à moi, je vous promets que demain, je vais chercher MA seconde contravention au commissariat de ma ville de Vannes. Promis, juré, si je mens, je me balance moi-même au four.
Je vous en conjure, ne me décevez pas..., je crois que j'ai déjà pris plein de risques en postant ça ici. Résistance ! Désobéissance !
PS: 05/11/2020: Je viens de rentrer du Commissariat de Police de Vannes, il est 15h29. Je m'y suis présenté à 14h46 afin de me remettre entre les mains de la Police pour défaut d'attestation de sortie et sortie à plus d'un kilomètre de mon domicile (Le dit commissariat se trouvant à 2.5km de mon foyer). Après m'avoir entendu, une sous-officier, assistée de deux agentes, m'ont demandé ma pièce d'identité qu'ils m'ont rendue quelques minutes plus tard avant de me demander de vider les lieux. Cool. Mais avant de me calter, je leur ai expliqués que j'avais déjà été verbalisé la veille par leurs collègues sur un boîtier électronique dans la rue pour défaut d'attestation, mais que j'exigeais la remise de mes deux nouvelles contraventions version papier ici même et sur le champ. Ce à quoi je me suis vu répondre que je les recevrai par la Poste. Je leur ai alors remis la Sommation issue par le Conseil National de Transition à destination des subalternes et exécutants des forces de l'Ordre, de l'Armée et de divers corps de fonctionnaires dont ceux de l'Education Nationale que vous pouvez télécharger et imprimer depuis le lien ci-dessus. Je vais recommencer demain et j'alerte la presse.
Si certains de vous sont de Vannes et veulent se joindre à moi pour d'autres actions de ce type, contactez moi via messenger. Agir seul est inutile et n'est pas rentable pour la Cause.