On a tendance à
oublier un chouïa trop rapidement que bien souvent les calamités, les fléaux et
les désastres ont souvent été plus à l’origine des grands chamboulements de
notre planète que nos plus grandes
avancées techno-scientifiques. L’apparition des woodpeckers – hommes blancs – semble
être une de ces calamités, mais elle n’est pas la seule. Faut reconnaître qu’une
portion fondamentale de l’histoire de l’homme échappe à l’homme.
Cet épisode du
Covid-19 nous force à reconnaître qu’il y a une part de pochettes surprises
inattendues et imprévues que la conscience collective de nous autres, les
woodpeckers, a du mal à admettre. C’est d’autant plus vrai en cet âge
informatisé dont cette merde de virus ne peut que booster la mise en place.
Y aura peut-être pas de fin du monde informatique – tout le monde s’y
attendait le 1er Janvier 2000 avec le bug du Y2K et y s’est rien passé – mais l’univers
informatique dans lequel nous baignons depuis trois décades n’a jamais éliminé
les grands fléaux, ni les tsunamis ni les calamités naturelles qui proviennent
des tripes de notre planète qui peut en produire en grandes variétés selon qu’on
aura défoncer son écorce ou abusé des rapports que nous avons avec le reste de
l’écosystème organique.
Quoi qu’il en soit, ces calamités remettent chaque fois sur le tapis
notre existence sur cette planète. Souvent localement, mais parfois globalement
comme cette merde de virus.
Et comme ce dernier, certaines ne connaîtront pas
de frontières. Ce qui coince, c’est que moins les frontières sont capables de
nous protéger de ces calamités, plus le renforcement des frontières bat son
plein.
Le monde dans lequel nous tentons désormais de survivre va de plus en
plus être dominé par de giga-méga ordinateurs. Un monde dominé par l’ordinateur
perso, google, facebook, commerce en ligne, jeux vidéos, reconnaissance
faciale, intelligence artificielle, toute sorte de trucs qui font que la parole
est éliminée des échanges. C’est ça que met en relief le Covid-19.
Dans l’histoire de l’humanité, le monde des woodpeckers – l’occident –
a été une force constante et aveugle. Il a misé sur le fait que conquérir les
forces de l’eau, du vent, des métaux, des combustibles ou des matières
radioactives pouvait lui assurer l’éternité et la domination universelle et
quasi éternelle. Que le futur de l’humanité ne tenait qu’aux machines qu’il
nous pondait et nous revendait.
La croyance, chez les élites de ces woodpeckers et de ceux qui leurs
font encore confiance les yeux fermés, est que l’humanité – ou une partie de
cette dernière dont ils feront eux-même partie – survivra si elle se dote d’un
système neuro-cérébral artificiel, ou si elle se trouve une autre planète vers
laquelle s’expatrier. Le vieux mythe de la transplantation cosmique – Mother Nature Silver Seeds to a New Home in
the Sun ( After the Gold Rush) que chantait Neil Young dans les années 70 n’est pas mort.
Une grande partie de l’agenda des grandes nations n’est-elle pas bâtie
sur le rêve de sociétés automatisées grâce à la robotisation d’un nouvel homme
qui serait un assemblage de composants biologiques, synthétiques, minéraux et
électroniques ?
Un homme augmenté aux capacités cérébrales, physiques et
de longévité frisant l’immortalité. Et ce n’est pas là l’apanage des
woodpeckers, la Chine s’y est mise aussi et peut-être même qu’elle a pris de l’avance,
planquée qu’elle est derrière sa grande muraille.
Le techno-libertarisme est un nouveau régime dans lequel des systèmes
automatisés récoltent tout un tas de données concernant chacun de nos actes, de
nos désirs ou penchants et de notre conduite ; où les hommes sont entourés
de tout un tas de capteurs, de senseurs, les équivalents d’espèces de
thermomètres multifonctions, fixés un peu partout, y compris dans nos corps, où
chaque décision de gouvernance est soumise à un algorithme, où la majeure
partie de l’existence se fait à travers des écrans et où la majeure partie de
nos actes sont guidés de manière robotisée. Un gouvernement par captation et
par l’acapparation en continu des flux de l’existence.
Mais ce nouveau paradigme se heurte de plein fouet à la réalité
biologique. Sous la houlette des woodpeckers , le monde a sans cesse
cherché à se libérer des milieux naturels et organiques. C’est pourtant évident,
faire place à l’organique et au biologique exige d’admettre que nous ne nous
résumons pas à un flot d’électrons libres, ou pire, canalisés.
Faut pas
confondre l’artificiel et le vivant. Les élites politico-économiques
woodpeckistes ont choisi, ça fait un bail, d’imprimer leur méthode et d’y
entraîner le reste du monde. Elles ne savent même plus où situer la différence
entre le début et puis la fin.
Et v’là que la Chine s’est raccrochée à ce train
d’enfer. Du coup, on est tous entraînés dans un processus dont personne peut
prédire avec précision l’ensemble des conséquences.
Est-il encore possible de changer la donne, de redistribuer les cartes ?
Elles sont d’ores et déjà en train de l’être. Presque partout, les cartes
sociales entrent en éruption.
Ce que les élites woodpeckistes nomment les
populismes, mais qui ne sont qu’une réaction à leur techno-libertalisme.
Mais
ça va plus loin que ça.
On assiste un peu partout, sur les réseaux sociaux, à
la libération des passions les plus noires, les plus bestiales et virales du
genre humain. Et c’est colossal. Ce qui est en train de se passer ou d’entrer
dans nos existences est en grande partie la conséquence du travail de merde
effectué depuis quelques siècles par nos "élites" pour séparer le genre humain de
toute connexion avec le vivant.
Si on fait pas gaffe, l’homo-sapiens risque d’être
réduit à la part zoologique et pathogène de sa nature. Un monde où la brutalité
va s’intensifier sous la poussée de ces techno-libertariens, qu’ils soient
chinois ou macroniens. Tout comme les jumelles de New York avaient pavé une voie
royale à la généralisation planétaire de l’état d’exception, la lutte contre le
Covid-19 sera utilisée comme prétexte pour déplacer encore plus la politique
sur le terrain sécuritaire.
Mais là, ce sera plus de sécurité anti-terroriste qu'on va nous arroser mais de sécurité biologique qu’on va
pâtir. Y aura la race immunisée ou vaccinée et obéissante versus la race virale et révoltée qui aura
refusé le vaccin ou la puce RFID.
Le viralisme risque de devenir le nouveau
paradigme de fractionnement des populations en deux espèces distinctes. Tout aspirant à des postes dans la fonction publique, la police ou l'armée, ou à des postes à responsabilité, à la liberté de déplacement ou d'emprunt bancaire devra-t-il être vacciné et nano-technologiquement fiché ?