Je viens juste de recevoir le dernier numéro de Géo dont le thème est l'amour dans le monde. 50 lieux mythiques que ce magasine s'est attaché à mettre en avant pour y décrire l'amour sous toutes ses formes: L'Inde, son Taj Mahal et son Kamasutra, les amours voilées du Golfe Persique, l'amour sans limites sur fond de Bossa Nova au pays des Cariocas, le Québec ou tout commence par un cul et où, comme chacun le sait, tout finit par un bec. Et j'en passe...
Mais c'était omettre notre chère Bretagne, et, en Bloggonaute consciencieux que je suis, je me devais de combler cette lacune. Alors, pour les aficionados de Géo frustré(e)s de cette omission, voici de quoi y remédier: En Bretagne, tout commence par un coup de biniou suivi d'un coup de cidre puis, lorsqu'il fait beau, c'est au choix: sur une plage exhalant l'iode et le varech tandis que sternes, mouettes et autres goélands vous font la sérénade, alternativement dans un champ d'artichaux si la côte est trop loin ou que le besoin est pressant, d'autres fois ce sera un champ de poireaux, et très rarement - sauf si abus de cidre il y a eu - dans une lande d'ajoncs - mais alors là, attention, ça risque de piquer!
Et puis, vu que quand il fait beau, c'est signe de mauvais temps (Fahl Amzer en langue locale), le plus souvent, c'est sous la couette que ça se passera: quelques frotti-frottas préliminaires pour se réchauffer avant l'acte lui-même, quelques instants de relâche ensuite , puis quelques frotti-frottas de nouveau pour se réchauffer encore avant de remettre le couvert... Marylou, ma Louve, pure-sang made in Brittany comme le savent ceux d'entre vous qui squattent fréquemment dans les parages, étant une grande frileuse, les frotti-frottas préliminaires peuvent parfois s'éterniser loin en deça des limites raisonnables fixées par notre druide.
Voilà, j'emaile ça à Géo immédiatement en priant le ciel de les voir publier un addendum - ou pour le moins des excuses - dès le prochain numéro.
Voilà, j'emaile ça à Géo immédiatement en priant le ciel de les voir publier un addendum - ou pour le moins des excuses - dès le prochain numéro.