Vous ne saurez jamais de quelle hauteur vous aurez chuté tant que vous ne vous serez pas relevés. Lalala!
Étonnant vraiment de réaliser l’épaisseur de merde qui nous entoure chaque jour. La vie est organique, systématiquement, et tout commence par notre bonne vieille machine. Cet adorable et tendre assemblage de mécaniques pétantes et glougloutantes qui tente de donner un sens à ce que nous consommons.
"Vous êtes ce que vous consommez".
"Vous devenez ce que vous bouffez".
"Bouffez de la merde, finissez en tas de merde."
"Vous devenez ce que vous bouffez".
"Bouffez de la merde, finissez en tas de merde."
Beaucoup plus clair, soudainement, n’est-ce pas, amis lecteurs ? Mangez des gâteaux tous les jours et prenez du poids. Buvez de la Vodka tous les soirs comme Yvan Rébroff et doublez de volume, de l'Ouzo à chier comme un hélléne et triplez de volume comme Demis Roussos.
Sûr, science toute simple : causes et effets. Logique conventionnelle. Ce dont on ne cause pas souvent, c’est du lien entre la santé physique et le bien être mental ou spirituel. Comme si l’esprit et le corps étaient en quelques sortes des éléments à part, chacun d’entre eux affecté par ses propres lois.
J’ai moi même passé des années à me dénier l’union de tout ce qui regarde le physio-organique.Où cela nous conduit-il, et où est-ce que ça se terminera ? Ce que je réalise est que si je fais pas un effort constant pour la maintenance de ma casbah, de mon esprit et de mon âme – si j’en ai bien une - …, je suis perdu. Pourquoi me faire chier à m’instruire et élever mon niveau culturel et artistique si dans le même temps je laisse mon corps se transformer en tas de merde ?
Prenez le Rubik Cube. La résolution de ce gadget casse-tête est impossible si l’on ne s’attache à résoudre qu’une seule des faces colorées à la fois. Ça fait des années que je me promets de m’y attacher. Modérer le café, diminuer le sucre. Mille excuses. Demain peut-être. Plus tard. La prochaine fois. Promis.
Mais il n’y pas de prochaine fois car la merde s’entasse. C’est là la clé. On se doit à nous-mêmes de rechercher une vue d’ensemble. D’être les personnes que nous pourrions être à tous points de vue. Ernö l'a bien compris en mettant au point son casse tête. (comme quoi la Hongrie a mieux à offrir que des merdes UMPistes, soit dit en passant).
A nous de nous recentrer. Jour après jours.
A nous de nous recentrer. Jour après jours.