On raconte qu’enfant, Sébastien, Petit Jean pour ses intimes, adorait la nature. Qu’il se sentait attiré par les bois et collines. Qu’il adorait se balader et se perdre par monts et par vaux. Que cette attraction commença dès sa plus tendre enfance.
Un matin, dit-on, il s’éveilla sous un printemps resplendissant au travers des carreaux, arbres fruitiers en fleurs, libellules sur la vitre, campagne teintée de toutes couleurs, oiseaux voletant tout autour des jardins.
Petit Jean ne put résister. Il ouvrit la fenêtre et s’en fut courir au loin dans les prés, au milieu des papillons virevoltant en dansant au dessus des luzernes.
Ses parents l’appelèrent, mais Petit Jean continuait à courir.
Ses frères lui crièrent de revenir, mais Petit Jean courait et courait encore.
Les paysans aux champs, hurlant aux loups et le voyant s’éloigner en direction des bois sombres, l’appelèrent eux aussi, mais Petit Jean n’en avait que faire.
Ses frères lui crièrent de revenir, mais Petit Jean courait et courait encore.
Les paysans aux champs, hurlant aux loups et le voyant s’éloigner en direction des bois sombres, l’appelèrent eux aussi, mais Petit Jean n’en avait que faire.
On raconte que ce fut la première fugue de Bach.