Bienvenue, curieux voyageur

Avant que vous ne commenciez à rentrer dans les arcanes de mes neurones et sauf si vous êtes blindés de verre sécurit, je pense qu'il serait souhaitable de faire un petit détour préalable par le traité établissant la constitution de ce Blog. Pour ce faire, veuillez cliquer là, oui là!

21 avr. 2008

310.Pastorale


On raconte qu’enfant, Sébastien, Petit Jean pour ses intimes, adorait la nature. Qu’il se sentait attiré par les bois et collines. Qu’il adorait se balader et se perdre par monts et par vaux. Que cette attraction commença dès sa plus tendre enfance.
Un matin, dit-on, il s’éveilla sous un printemps resplendissant au travers des carreaux, arbres fruitiers en fleurs, libellules sur la vitre, campagne teintée de toutes couleurs, oiseaux voletant tout autour des jardins.

Petit Jean ne put résister. Il ouvrit la fenêtre et s’en fut courir au loin dans les prés, au milieu des papillons virevoltant en dansant au dessus des luzernes.

Ses parents l’appelèrent, mais Petit Jean continuait à courir.
Ses frères lui crièrent de revenir, mais Petit Jean courait et courait encore.

Les paysans aux champs, hurlant aux loups et le voyant s’éloigner en direction des bois sombres, l’appelèrent eux aussi, mais Petit Jean n’en avait que faire.

On raconte que ce fut la première fugue de Bach.