Aussi longtemps que l'homme refusera de s'accepter, il ne cessera d'être en proie à la crainte d'être mal jugé. La connaissance de soi, qu'elle se fasse lentement ou brutalement, fait perdre à l'homme tous les repères de sa vie antérieure et n'est jamais que le premier pas nécessaire, indispensable mais nullement suffisant. Que d'êtres je connais - à commencer par moi-même- qui en sont restés à ce stade, qui se contentent de la mélancolie née de la simple connaissance de soi et lui donnent l'apparence de la maturité?