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LE DÉLIRE SOCIALISTE D'UN MONDE SANS RESPONSABILITÉ
En fouillant dans les torchons pontifiants des socialistes de la nouvelle gauche progressiste, on reste scotché devant leur narcissisme si creux qu’il pourrait servir de trou noir à idées. Et pourtant, surprise : ce vide intersidéral est devenu un business model juteux ! Leur posture moralisatrice, aussi terrifiante qu’un sketch raté, séduit un troupeau inquiétant de moutons en quête de sens.
L’objectif ici, c’est pas de leur jeter des tomates – ils sont déjà bien assez doués pour se ridiculiser tout seuls. Non, ce qui rend leur bla-bla si savoureux, c’est qu’il expose, avec une clarté presque obscène, les fissures morales de cette gauche woke, égocentrique et postmoderne. Leur idéologie n’est plus qu’un délire psychédélique, déconnecté des faits, de la réalité, et même des notions les plus basiques de leurs propres contes de fées.
Les afficionados de ce blog l’auront capté : les idées de Marx, même si elles ne brillent pas par leur génie, avaient au moins une certaine cohérence. Les gentils prolétaires contre les méchants bourgeois, une lutte manichéenne où l’élévation des uns passaient par l’éradication des autres. Simple, net, efficace. Maintenant, comparez ça à la boussole morale d’un Raphaël Glucksmann, d’une Manon Aubry ou d'une Valérie Hayer accompagnés d'une qurantaine d'autres députés européens sous immunité parlementaire secouant des drapeaux arc-en-ciel à la GayPride illégale de Budapest - quel courage ! -, applaudissant une bande de pervers flashant leur bites devant des gosses de 4 ans. La morale, c’est pourtant pas sorcier, non ? C’est du niveau maternelle : ne heurte pas et fais pas de mal à tes voisins, partage tes bonbecs.
Et pourtant, ces apôtres de la vertu autoproclamée patinent lamentablement. Ils nous bassinent avec leur “qualité de vie fondamentale” à laquelle tout le monde aurait droit, sans condition. Pas besoin d’être gentil, charitable ou même vaguement décent. Pas de rédemption, pas d’effort, rien. Dans leur monde de Bisounours sous stéroïdes, Jean Valjean n’aurait pas à se casser la tête pour nourrir les pauvres, et moi, je devrais pas m’inquiéter d’avoir un toit.
Pourquoi ? Parce qu’on peut pas faire confiance à des gens comme nous, voyons ! Trop égoïstes, trop distraits, trop… humains. Alors, plutôt que de compter sur notre bonne volonté pour nourrir les affamés, loger les sans-abris ou soigner les malades, ils préfèrent déléguer tout ça à l’État. Euréka, problème résolu ! On paye des impôts, on légifère sur la taille des tomates, et hop, plus besoin de faire des choix moraux au supermarché. La générosité ? Un concept ringard. La responsabilité ? Une corvée pour les gueux.
Dans leur fantasme néo-marxiste – ou plutôt néo-communiste, soyons honnêtes –, personne n’a de devoirs, mais tout le monde a des droits. On peut tout exiger de la communauté sans jamais rien donner en retour. Génial, non ? Sauf, bien sûr, qu’il faut se prosterner devant la science omnisciente de leurs gouvernements omnipotents et, bien sûr, hyper-bienveillants.
Dans ce chef-d’œuvre d’idiotie vertueuse, l’absence de morale, de responsabilité et de libre arbitre devient le summum de la sainteté. Soumission, obéissance, fusion dans le troupeau : voilà la nouvelle trinité morale. Ils rêvent d’un monde où on peut tout avoir sans qu’on nous demande quoi que ce soit en retour. Juste d'être “dignes ou dans le moule” pour mériter une vie de rêve. Pathétique.
Arrêtons-nous un instant pour admirer ce chef-d’œuvre de désordre intellectuel. Quelques questions, comme ça, pour la route : C’est quoi, une “qualité de vie de base” ? Qui décide ? Selon quel barème ? Le coût de la vie à Paris, c’est pas celui de Tréflaouénan. Et pour un toxico, sa “qualité de vie” passe par un stock illimité de coke en stock. On finance ça aussi ?
“Dignité sans condition” ? Sérieusement ? Le mot “digne” implique des conditions, c’est dans sa définition ! Si tout le monde est digne, personne ne l’est. C’est comme donner une médaille d’or à toute les concurrents pour leur aimable participation. Ridicule.
Ils sont sérieux quand ils parlent de violeurs et de meurtriers “dignes sans condition” ? Les gangs de banlieue, on les câline aussi, sans poser de questions ?
Et les gouvernements, ces parangons de vertu ? Qu’est-ce qui transforme un politicien véreux en saint dès qu’il décroche un poste ? Leur foi en l’État-providence est touchante, mais elle sent la naïveté à plein nez.
Cette vision néo-communiste n’a rien de neuf. C’est juste la vieille “volonté générale” de Rousseau remise au goût du jour, un fantasme totalitaire où tout le monde s’aligne dans une harmonie béate. La morale, la vertu, la bonté ? Pas des objets figés, mais des muscles qu’on travaille. Sans pratique, ils s’atrophient. Une société n’existe pas sans jugements individuels, sans interactions, sans responsabilités. Mais nos amis woke préfèrent externaliser tout ça à l’État, comme si des bureaucrates élus par hasard allaient mieux gérer nos vies qu’un miroir et un peu de bon sens.
Frédéric Bastiat, le député qu'avait fait une battle avec Proudhon, l’avait bien compris dans La Loi : confier nos problèmes à des gouvernements, c’est donner les clés de nos vies à des gens aussi imparfaits que nous, tout en leur refilant la moitié de nos ressources pour le privilège. Bravo, quel deal ! La moralité, la responsabilité, le raisonnement ? Comme des biceps : si on les utilise pas, ils fondent. Et le pire crime du communisme – l’original, pas la version light des woke – a été d’anéantir la société civile, ces institutions qui forgeaient des comportements moraux. Et soyons clairs : le socialisme, sous toutes ses formes, est une usine à échecs. Quelques exemples pour la route :
Les allocations familiales ont pulvérisé les familles d'immigrés.
Les aides sociales créent des dépendances, pas des solutions.
Les réglementations étouffent la créativité et enfantent des monopoles.
L’éducation publique ? Toujours un cran en-dessous du privé.
Les soins de santé socialisés ? Un fiasco généralisé en Occident.
La sécurité sociale ? Elle pousse les gens à ne plus épargner pour leurs vieux jours.
Et on pourrait continuer jusqu’à ce que les poules aillent sonner chez l'arracheur de dents. La signalisation de vertu, ce cirque où l’on parade ses bons sentiments, n’a rien de moral. C’est juste du narcissisme en costume de gala. La morale, c’est simple, accessible à un gamin de cinq ans. Et pourtant, ces génies auto-proclamés n’y pigent rien.
Les communistes d’antan voulaient le pouvoir pour changer le monde. Les woke néo-communistes d’aujourd’hui ? Ils veulent juste la sécurité, un doudou émotionnel. Être libérés de la peur, des responsabilités, de l’obligation d’être vertueux. Ils veulent une vie douce sans avoir à la mériter. Le Forum économique mondial avait peut-être raison : “ Vous ne posséderez rien et vous serez heureux.” Sauf qu’eux, ils veulent juste que chacun ait droit à sa ration d’insectes ou de gruau gouvernemental, sans se poser de questions.
Une dernière pour Glucksmann et Aubry : quand vous aurez votre utopie, serez-vous “inconditionnellement dignes” de votre ration de Solyent Green ? Ou vous faudra-t-il quand même faire la queue comme tout le monde ?