Bienvenue, curieux voyageur

Avant que vous ne commenciez à rentrer dans les arcanes de mes neurones et sauf si vous êtes blindés de verre sécurit, je pense qu'il serait souhaitable de faire un petit détour préalable par le traité établissant la constitution de ce Blog. Pour ce faire, veuillez cliquer là, oui là!

5 oct. 2025

1122. Horizon Intègre


HORIZON INTÈGRE 

Dans ce champ vide, tu es l'omission,
Ce même absent qui creuse le sol nu.
C'est ainsi que tu fuis la soumission,
Ce vide où toute empreinte a disparu.

Où que tu sois, tu restes pion manquant,
Celui qui fuit, qui laisse un creux béant.
On marche et l'air nous suit, complice et lent,
Il comblera l'empreinte de l'instant.  

Chacun de nous a ses raisons d'errer,
Fuir ou chercher un horizon plus clair.
Bougeons afin de  tout bien conserver,
Garder intègre l'horizon sincère.

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Merci pour votre inconditionnel soutien qui me va droit au cœur
... ainsi qu'au porte-monnaie
ou
et à très bientôt ! 

4 oct. 2025

1121. Ukraine : La Guerre des Bobards

 

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UKRAINE : LA GUERRE DES BOBARDS
C’est pas parce qu’ils vous le sifflent que c’est forcément vrai…, c'est pas parce qu'ils vous le chantent pas que c'est forcément faux.

Comme je l'ai rabâché jusqu'à l'écœurement dans tous les coins où qu'on daigne encore me lire, le vrai cancer rongeant les tripes de la civilisation occidentale n'est autre que ce foutu postmodernisme – la dernière métastase grotesque des délires grandioses de Karl Marx, recyclée pour l'ère du like et du filtre Instagram. Pas le communisme avec ses charrues collectives et ses files d'attente pour du pain rassis, non, ni même le socialisme tiède qui promet l'égalité en permettant à l'état de taxer ceux qu'ils peuvent taxer jusqu'à l'os. 

Non, le vrai poison, c'est cette lubie arrogante selon laquelle les faits objectifs, la vérité brute et la réalité tangible – vous savez, ces trucs chiants qui plient pas sous nos caprices – peuvent être joyeusement balayés au profit de jolis petits récits, de contes de fées "inclusifs", de manipulations en kit et d'interprétations tordues comme un pré-ado en crise existentielle. Le grand divorce, quoi : entre ce qui est vraiment et ce qu'on s'invente pour se faire des câlins dans le sens du poil dans le miroir.

Et comme vous l'avez sans doute capté dans mes chiffons précédents – ces torchons que je balance dans le vide en espérant que quelqu'un les lise sans bâiller –, je suis obsédé par cette saloperie de responsabilité, cette hydre multidimensionnelle qui s'encule joyeusement elle-même. Nous, les humains, on est à la fois les magiciens et les lapins blancs de notre propre asile de fous. 

La culture ? Une orgie collective où que personne n'est innocent. Les mensonges ? Des pets au vent sans les crétins prêts à les renifler avec délectation. L'acceptation béate des baratins partisans, ces sermons sirupeux qui puent le storytelling de pub, c'est le noyau pourri de tous nos emmerdements. On avale des bobards douillets et des fantasmes gonflés à l'hélium pour esquiver la réalité qui nous claque la gueule comme une beigne de boxeur.

Et rien – mais alors RIEN – n'incarne cette farce tragique mieux que la guerre des récits autour de la boucherie ukrainienne : ses causes bidons, son déroulé chaotique, ses perspectives floues comme un selfie bourré, son issue prévisible et ses retombées à long terme qui sentent le roussi pour tout le monde.

Le récit – ou comment se brosser les dents avec du sirop d'érable
Le grand conte pour enfants "officiel", servi sur un plateau d'argent par les merdias bien-pensants, va comme suit : un beau jour – parce que les méchants se réveillent toujours avec une idée fixe au petit dej' –, Vladimir Vladimirovitch Poutine, ce tsar de pacotille corrompu jusqu'à la moelle et cruel comme un chaton sous acide, a pété un câble et décidé de ressusciter la momie de l'URSS. Rassemblons les ex-républiques sous la bannière rouge, piétinons les satellites d'antan, et hop, direction l'Europe pour un remake de l'Empire avec des oligarques en costard. 

Pourquoi ? Parce qu'il vomit la démocratie (quelle horreur, ce truc où qu'on vote pour des clowns), l'OTAN (ces boy-scouts armés jusqu'aux dents) et l'UE (cette tour de Babel facho-bureaucratique). En résumé : il est juste le grand méchant loup, pur concentré de mal absolu, avec une cape noire et un ricanement patenté.

En février 2022, ce psychopathe a donc balancé une invasion gratuite sur l'Ukraine, ce bastion de souveraineté immaculée – parce que, hein, pourquoi pas ? À son grand dam, il s'est cogné contre la muraille de la vaillante Ukraine, ce peuple de titans indomptables, et son chef charismatique Volodymyr Zelensky qui jouait du piano avec sa teub, ce Churchill 2.0 en t-shirt kaki, qui balance des discours Zoom depuis son bunker de luxe. 

C'est l'Apocalypse en format Netflix : Bien vs Mal, un choc titanesque pour les droits de l'homme (sauf quand ça arrange pas), la démocratie (version light, sans trop de questions) et l'avenir radieux de l'Occident – voire de l'humanité entière ! (J'écris de Bretagne, terre de la rectitude politique bien pensante, seule province de notre pays à avoir voté oui au référendum de 2005 avec l'île de France, donc rectifions vite : "l'humanité" inclusive, sans genre ni frontières, youpi.)

Du coup, l'Occident, ce chevalier blanc auto-proclamé, doit y aller à fond les ballons : sanctions à gogo pour étrangler la Russie, blocus commerciaux dignes d'un Monopoly sadique, saisie des yachts et des comptes en banque de tous les Russes – citoyens inclus, parce que solidarité, hein ? – plus un chèque en blanc pour les flingues et les euros au gouvernement ukrainien, et tout le tintouin pour laminer l'économie moscovite et booster les dissidents anti-Poutine. 

L'espoir ? Que le Kremlin s'écroule comme un château de cartes bourrées de vodka, pour qu'on y installe une démocratie made in USA, avec des élections supervisées par nos experts en "liberté". Et devinez quoi ? Depuis le jour un, les supermen ukrainiens raflent la mise ! Les Russes ? Une bande de bras cassés, à bout de souffle, d'hommes et de tanks rouillés. Leur économie ? Un Titanic en papier, au bord du gouffre tous les trois matins. 

Pour sceller la victoire, l'Ukraine n'a qu'à tendre la main : un peu plus de cash et de matos occidentaux, et boum, triomphe glorieux dans la foulée. Chaque jour un pas de plus vers l'arc-en-ciel. Bien sûr, l'Ukraine, ce parangon de paix, supplie pour un cessez-le-feu. Mais Poutine, ce barbare impénitent, refuse de capituler comme un bon perdant. La guerre pourrait s'arrêter demain si les Russes déguerpissaient de l'Ukraine – Crimée comprise, hors-limites – et livraient leur boss à la CPI pour un procès en bonne et due forme, avec popcorn inclus. 

Facile, non ? On pourrait étirer cette fable jusqu'à l'infini, mais franchement, vous avez pigé le topo. Tous les gauchistes que je croise – ces âmes pures en tongs éco-responsables – gobent ces conneries comme des bonbons et les recyclent pieusement. Même les tièdes qui doutent un brin s'accrochent à leur "mon camp, tort ou raison, c'est mon camp". Allez les bleus ! Bleus de l'UE comme bleus de l'OTAN. Bande de tarés !

Pourquoi ce cirque est-il si viscéralement partisan ? Pourquoi les progressistes patentés se muent-ils en va-t-en-guerre patentés ? Mystère fascinant, mais on zappera ça pour aujourd'hui – c'est pas le sujet, et j'ai pas envie de creuser le pourquoi du comment de ces contradictions cognitives.

Un pas de côté personnel – parce que rien ne vaut un bon clash amical. Parmi ces délires narratifs, le clou du spectacle pour moi, c'est une engueulade avec une connaissance hongroise, originaire de Transylvanie – ouais, le coin des vampires, mais là, c'était plus draculaïque que ça. Elle, enfin il, a grandi sous les bottes du régime Ceaușescu, époque où que l'assimilation forcée était le sport national, avec des minorités traitées comme des tapis usés. À peine ai-je osé gratter la surface de la propagande belliqueuse qu'il explose : "NON !" hurle-t-il, les veines saillantes. "Toi, t'as aucune idée de ce que c'est d'être une minorité piétinée ! T'as pas vécu ça, alors ferme ta gueule, t'as pas le droit d'ouvrir ta gueule sur le sujet !" 
J'aurais voulu lui glisser, l'air de rien, que dans ce merdier ukrainien, les vraies minorités opprimées, ce sont les Russes du Donbass et les hongrois de Transcarpathie – gazés aux mêmes recettes ceaușescquiennes : déni des langues, des cultes, assimilation à coup de matraques. Mais peine perdue : il beuglait si fort que j'aurais pu proposer un thé, il m'aurait traité de traître cosmique.

Franchement, qu'est-ce qui m'a le plus glacé le sang ? Sa fureur vertueuse, ce cocktail d'émotions enragées et de morale olympienne ? Ou l'absurde de sa posture, ce boomerang identitaire qui lui revenait en pleine poire sans qu'il s'en rende compte ? Les deux, probablement. L'ironie est un plat qui se mange froid, mais là, c'était du surgelé.

La réalité – ou comment les faits viennent gâcher la fête
Pas de contre-récit ronflant, non – juste une rafale de faits qui démontent pièce par pièce ces chimères bellicistes. Je pourrais noyer le poisson dans un océan d'historique, mais restons concis, pour ne pas vous endormir sur place. Cette guerre n'a JAMAIS été entre la Russie et l'Ukraine – quel conte de fées naïf. C'est du pur proxy war, une guerre par procuration : Hégémonistes US et leurs larbins de l'UE contre la Russie, point barre. L'Ukraine ? Un pion jetable sur l'échiquier ; ses troufions, de la chair à canon bon marché pour les stratèges de Washington.

La recette du désastre date de 1992, pile poil après l'indépendance ukrainienne. Première saucée d'OTAN pour des soldats de Kiev : 1994, avec des exercices "amicaux" qui sentaient déjà le soufre. Jeffrey Sachs, ce négociateur occidental qui en a vu des vertes et des pas mûres sur la Pologne-Russie, le répète en boucle : les States ont filé des miettes aux ex-communistes d'Europe de l'Est, mais snobé la Russie naissante dans ses vaches maigres. Objectif ? La démonter, la vassaliser, dès le berceau. Charmant.

2004 : l'Occident orchestre un putsch soft via des "réélections" pour virer Ianoukovitch – oups, recomptage truqué, il perd. Drôle de coïncidence.
2010 : Ianoukovitch rafle la mise pour de bon. L'UE agite la carotte : adhésion, mais avec un crochet – larguez la Russie, sinon rien. Il dit poliment "non merci, on a besoin de nos voisins". Logique, non ? La CIA, en tandem avec le Département d'Etat US et les marionnettes de Soros, crache cinq milliards pour pomper du pro-Occident à la sauce fasciste : formations, financements, et boum, Maïdan explose, balayant l'élu du peuple comme un Kleenex usé.

Pendant ce temps, la Crimée vote à 95 % pour rejoindre la Russie – référendum clean, observateurs internationaux invités. Les petits hommes verts ? Des soldats criméens de l'armée ukrainienne qui ont décousu les patchs ukrainiens de leurs uniformes. L'Occident ? Boycott total, on snobe et on crie au scandale. Classique. Nouveau régime en place à Kiev : hop, lois anti-russes à tour de bras, langues et cultes bannis comme des indésirables. Réaction en chaîne : les soldats ukrainiens ethniquement russes du Donbass, comme en Crimée, désertent avec le matos et se rebellent. Logique, 1+1=2.
Deux trêves signées dans le sang : Minsk I et II, censés être gravés dans le marbre. Des lustres plus tard, Merkel et Hollande avouent cash face caméras : "On n'avait jamais eu l'intention de les appliquer, c'était pour gagner du temps et surarmer l'Ukraine". Honnêtes, au moins, même s'ils savaient pas qu'ils s'adressaient à des comiques usurpateurs russes !

17 décembre 2021 : Poutine propose deux traités – un avec les USA, l'autre avec l'OTAN. Ignorés comme des spams. Surprise. Escalade ukrainienne sur le Donbass : Poutine invoque l'article 51 de l'ONU pour protéger ses "compatriotes russophones du génocide"

Guerre déclarée le 21 février 2022. Objectifs russes, noirs sur blanc : libérer le Donbass, neutraliser les fachos armés, forcer une neutralité bétonnée – zéro OTAN en Ukraine, mais garanties tierces pour la sécurité'. Pas de quoi fouetter un chat. Les Russes filent jusqu'à Kiev en trois semaines chrono. Négociations à Istanbul : deal presque bouclé. Mais qui débarque ? Boris Johnson, le clown en chef, pour souffler à Zelensky : "Pas de paix, sinon on te lâche, mec". Merci, Boris. Le reste ? Détails techniques pour experts. 
Si vous avez des contre-preuves solides, balancez-les – je suis tout ouïe.

L'issue – parce que les contes les plus merdiques ont une fin, et pas celle qu'on croit. La partie n'est pas pliée, mais l'échiquier penche du bon côté : La Russie gagne, point. Reste à voir jusqu'où elle poussera avant de ranger ses jouets. Capitulation inconditionnelle ukrainienne, armée en lambeaux, et Moscou dicte le menu. D'ici là, l'Occident aura claqué 360 milliards de dollars – pour des prunes. Un million et demi de cadavres sur le tapis, idem : zéro résultat. Le sang de ces pauvres types ? Sur les mains de tous ceux qui ont applaudi cette farce inutile, évitable comme un rhume en été.

L'Occident a poké l'ours russe en priant pour qu'il ronronne. Idée de génie, hein ? Même Obama l'avait capté : Moscou a l'escalade dans la poche. But ultime ? Saigner la Russie à blanc pour un putsch CIA-friendly, installer une marionnette qui la démantèlerait, et cerner la Chine via l'OTAN. Rêve humide de stratèges en chambre.
L'UE, l'OTAN, la CIA et les globalistes en toc ? Ils n'arrêtent pas la machine. Ukraine perdue ? Next : Géorgie, Arménie, Transnistrie, Roumanie, Moldavie – putschs et fraudes électorales à la pelle, avec un taux de succès qui fait pâlir d'envie. 

Ajoutez les soubresauts internes : MAGA anti-guerre aux States, nationalistes qui montent en flèche au Royaume Uni, en France, en Allemagne, en Grèce... Ça pue le désespoir d'une idéologie qui coule comme un Titanic vegan. L'hégémonie occidentale et son mondialisme de pacotille ? En chute libre partout, sur tous les fronts. 
Preuves contraires ? Allez-y, je vous t'écoute.

Les résultats – ou le boomerang qui fait mal. 
Bilan pour les USA, l'OTAN, l'UE et leurs officines mondialistes : un fiasco cosmique, un suicide collectif en slow-motion. Tout ce qu'ils ont tenté s'est retourné comme un steak encore vivant.
Sanctions ? Cadeau empoisonné : économie russe blindée, armée musclée, et Poutine promu icône mondiale – respecté, admiré, adulé par les trois-quarts de la planète, le contraire d'un paria.
L'UE ? En train de s'effondrer comme une vieille merde, comme un soufflé raté ; sanctions qui étranglent ses locomotives – Allemagne, France, Italie au bout du rouleau, à suer pour un euro.
Leur plan machiavélique pour plier la Russie ? Ils se sont pendus avec leur propre corde, au bord du gouffre eux-mêmes.
Supériorité militaire occidentale ? Mythe éventé. Les usines russes crachent plus de matos que les GI's, et en innovation, ils les talonnent – voire les doublent, oups.

La Russie n'a rien imposé ; c'est l'arrogance hégémonique qui s'est auto-sabordée. Et ça sera son talon d'Achille fatal.
Vous avez des preuves du contraire ? Allez-y, balancez la sauce que vous avez pas.

Les conséquences inattendues – le rayon de soleil dans la tempête
Ce post est le x-ième de mon hit-parade des déceptions – pas le plus ni le moins saignant non plus.
Ma triple déprime : La bêtise suicidaire de l'élite hégémonique occidentale, ces stratèges qui se prennent pour des dieux avec un QI de bulle spéculative.
Le dégoût moral face à mon entourage et collègues, ces assassins nonchalants qui badinent sur des morts comme sur un tweet raté.
La puissance atomique de la propagande, ce rouleau compresseur qui écrase, les tiques qui démangent comme les faits qui crèvent les yeux, sous des récits en toc.

Mais hé, l'univers est ironique : ces emmerdes pondent des miracles involontaires, des happy ends tordues qui font sourire. Cette guerre enterre "la fin de l'histoire" – cette connerie libérale où le globalisme woke serait le Graal, fin des idéologies et des bastons. 
Nos clivages ? Plus aiguisés qu'un rasoir d'Occam, et les "démocraties" qui les portaient s'effritent comme du plâtre.
Institutions internationales ? En faillite technique, reléguées au rang de dinosaures face à des alternatives qui poussent comme des champignons. Et si la guerre était juste un soubresaut paniqué pour freiner l'inévitable ? 

L'Occident va devoir apprendre à partager la cour de récré – sa puissance n'est pas un chèque en blanc éternel. 
Le Sud global ? Il a pris du muscle et rugit. 
Les BRICS+ ? Un multipole en pleine forme, avec ses propres ONU, FMI et Banque mondiale made in ailleurs. Bonne nouvelle, non ? Les USA et l'Occident ont lancé cette guerre par procuration pour écraser la concurrence montante ? Raté : ils l'ont boostée en superstar. L'Histoire retiendra cette boucherie comme l'accouchement laborieux du monde multipolaire – sanglant, mais nécessaire.

Allez, preuves du contraire ? Je parie que vous les cherchez encore, mais grattez pas trop profond quand même, vous risqueriez de tomber sur encore plus pire que ça. Mais essayez toujours, on sait jamais...

2 oct. 2025

1120. Dieudo Multishow 1991-2023

 

DIEUDO MULTISHOW
1991-2023
(31 Spectacles intégrals...
et téléchargeables gratuitement)

Ah ouais, les potos, parlons d'un mec qui a fait trembler les planches et les consciences : Dieudonné M'bala M'bala, ce phénomène franco-camerounais qui a transformé l'humour en arme de destruction massive des préjugés ! Dès l'ado, il milite pour les Kanaks en Nouvelle-Calédonie, contre l'extrême droite après l'affaire du jeune Ibrahim Ali en 95, contre le sionisme envahisseur . 
Ce gars, c'est déjà un rebelle avec un micro dans la main ! Imaginez la scène : années 90, il croise Élie Semoun au lycée, et bang, naît le duo Élie et Dieudonné, une tornade comique qui débarque au Café de la Gare en 91. Leurs sketches ? Du pur génie : contrastes physiques hilarants, auto-dérision qui démonte les tensions entre communautés, comme dans "Cohen" ou "Bokassa". Antiracistes dans l'âme, ils balancent des vannes qui font hurler de rire tout en cognant sur le racisme.  
Mais en 97, après le film "Le Schpountz", c'est la rupture. Triste, mais ça lance le solo de la bête. Et là, mes frèrots, Dieudonné explose en solo ! "Dieudonné tout seul" en 97, un one-man sur un fait divers vu par tous les angles – social, politique, pour les chômeurs et les jeunes de banlieue, salué par la presse comme un coup de maître. Puis "Pardon Judas" en 2001, où il réhabilite le traître biblique et tacle les religions monothéistes avec une audace folle. "Le Divorce de Patrick" en 2003 ? Grand Prix de l'humour noir, et des salles pleines à craquer ! Ce mec achète le Théâtre de la Main d'Or en 99 à Paris, le transforme en QG culturel, produit pour les autres comme Didier Bénureau. 
Musique ? Il balance "J'm'en cure le zen" en 95, collabore avec Zebda, joue du saxo et du clavier. Un touche-à-tout qui inonde la culture !
Mais l'évolution de Dieudo, c'est du lourd, un virage qui le propulse de l'humour pur à la satire qui secoue le système. Fin des années 2000, il infuse le politique dans ses shows : "Mes Excuses" en 2004, critique sociale qui remplit les Zéniths ; "J'ai fait l'con" en 2008, inspiré d'un voyage au Cameroun avec Jany Le Pen – une odyssée perso qui montre son amour pour l'Afrique et son refus des barrières. "Mahmoud" en 2010, "Sandrine" en 2009, "Foxtrot" en 2012... 
Il crée la Quenelle pour dire merde au système, reprise par des millions de fans et le Bal des Quenelles pour la distribution des prix. Il tourne mondial, il devient viral, il remplit des salles en Iran, au Liban, et même lance le "Dieudobus" en 2019, un bus-théâtre pour ramener le rire en banlieue ! 
Militant ? Il défend la Palestine, attaque les Sionistes, rencontre des leaders, monte des listes électorales en 2009 qui chopent 1,3% en Île-de-France – pas mal pour un comique ! Et sa "quenelle", ce geste anti-système, devient un mème viral, symbole de résistance pour des millions de jeunes paumés et d'éveillés.
Dieudonné, c'est pas juste un humoriste, c'est un pionnier qui a redéfini le rire français : du duo potache aux one-man engagés, il a osé toucher aux tabous, aux religions, au sionisme, à la politique, en rêvant d'une société où que tout le monde rigole ensemble. 
Malgré les tempêtes – et y en a eu –, il rebondit avec "En paix" en 2016, plus zen, et des projets fous comme sa cryptomonnaie Sestrel ou l'Ananassurance. 
Ce mec a influencé des générations, rempli des théâtres, cartonné au box-office, et prouvé que l'humour, c'est la meilleure arme contre l'hypocrisie et les faux-culs. Respect, Dieudo ! T'es le roi du rire rebelle, celui qui nous fait hurler en nous faisant penser. Vive toi, frèrot, et que tes vannes continuent de péter les codes !



Suite à sa comparution devant le juge des applications des peines en printemps 2023, Dieudonné se retrouve en situation singulière :  
Assigné à résidence avec un bracelet électronique, mais disposant d'une permission exceptionnelle de sortie pour exercer son métier, soit la réalisation de spectacles. Dans cet environnement unique, Dieudonné a choisi de créer et d'interpréter un spectacle inédit, audacieusement intitulé "Dieudonné sous bracelet". Cette performance constitue une première mondiale : jamais un détenu n'avait présenté de spectacle pendant son incarcération.


Dans ce spectacle percutant, Dieudonné revient une fois de plus avec son style unique, mêlant humour noir, satire politique et provocations ...


 “Foutu pour Foutu” n'est plus à présenter, c’est ce que l’on pourrait appeler un spectacle sous très hautes “pressions” . Déjà culte avant même son éclosion, c'est le phénomène humoristique de la décennie. Dans ce spectacle au vitriol, Dieudonné revient plus libre que jamais. Initialement prévu avec Jean-Marie Bigard qui l'a lâché comme une vieille merde, "Foutu Pour Foutu" devient un solo explosif où l'humoriste balance tout : politique, médias, religion, société… Aucun sujet n'est épargné.
Le spectacle qui libère, a ne pas manquer.


Dieudonné Mbala Mbala - Atomic Power 2022 - Spectacle complet (1h13m)
Dans cet ultime opus, Dieudonné s'adapte à son époque et change le titre de son spectacle initialement intitulé "Dieudonné en campagne". Tout va si vite dans ce monde qui devient fou et dans lequel la menace nucléaire refait surface !


Dans "Finissons-en !" Dieudonné s'amuse avec la folie ambiante et l'aliénation contagieuse d'un système qui se
radicalise dans la censure.
L'époque est à l'exubérance et aux outrances les plus extrêmes. Un contexte propice à l'expression drolatique. Dans "Finissons-en !" Dieudonné s'amuse avec la folie ambiante et l'aliénation contagieuse d'un système qui se radicalise dans la censure. Au nom des droits de l'homme et de la liberté...


Dieudonné Mbala Mbala - Gilets Jaunes - Spectacle complet 2019 (1h14m)
Sans commentaire, le titre parle pour lui-même.


Continuer à rire dans un monde devenu fou, telle est son ambition. Pèlerin de la farce et du bon mot, il affronte les intempéries d'une époque malade. Sous une pluie incessante de mensonges et de perversions, le clown qu'il est ouvre le parapluie de la vérité pour faire rire. Ce sont ses propres mots.


Dieudonné en rêve et vous en parle depuis quelques années. C'est un sujet à la fois original et ambitieux que l'artiste vous propose. Transcender les limites de l'humour, rire ensemble, en paix. Briser, le temps d'un spectacle au moins, nos chaînes mentales.


On ne sait jamais vraiment quand elle commence ni quand elle se termine.


Avec le Spectacle "La Politique" Dieudonné propose un nouvel univers vivant et singulier ! L'humour de Dieudonné mis en images et en musique pour votre plus grand plaisir. Émotion et rires au rendez-vous !


L'humour de Dieudonné mis en images et en musique pour votre plus grand plaisir. Émotion et rires au rendez-vous ! Dans ce  spectacle, Dieudonné décortique à sa sauce le monde des médias, de la presse, de la télévision, d'Internet ...


Dieudonné Mbala Mbala - En Paix - Spectacle complet 2016 (1h34m)
Le spectacle « en paix », borne la fin d'un parcours artistique hors du commun et fait entrer Dieudonné, au panthéon des clowns. Avec Dieudonné et Jacky Sigaux. Annoncé par Dieudonné comme son dernier spectacle, cet ultime opus, parachève une œuvre magistrale.


Dieudonné décortique les mécanismes de construction d'une haine artificielle. Une haine irréelle, inventée par le maître pour faire taire l'esclave.


Un show qui s'inspire de mythes ancestraux et de croyances primitives, avec de la danse, de la musique, du mime et quelques mouvements de tai-chi…


Derrière l'humour décapant de Dieudonné, on retrouve un discours sur la liberté, la censure et le droit d'oser dire. En vérité, ce mur symbolise moins une limite qu'une fracture ... Le jour de la première, un comité d'accueil en uniformes envoyé par Manuel Valls l'attend à l'entrée des artistes

Pour Dieudonné, la danse est un formidable objet d'analyse sociale, qui lui permet de décrypter avec amusement, la désinvolture morale du monde dans lequel nous vivons. Et si le rire était le dernier rempart de la raison ? Le Foxtrot exprime le rêve américain...


Dieudonné nous parle de Jésus. Il en vient donc au sujet de la religion en abordant toutes les facettes. La religion constitue à nouveau un sujet d'actualité ...


Mahmoud Ahmadinejab, président de l'Iran, prie le ciel pour la mort du Sionisme


"Sandrine", sorti en 2009, est considéré comme une suite du spectacle de 2003: "Le divorce de Patrick". Patrick, que Sandrine a quitté depuis quelques années déjà, n'arrive pas à faire son deuil.


En préambule de son spectacle, Dieudonné revient sur l'événement qui, d'après lui, a fait reparler de lui dans les médias, à savoir le baptême de sa fille Plume, avec comme parrain Jean-Marie Le Pen. Dieudonné a fait l'con, et il s'en explique avec un humour toujours plus corrosif.


Dieudonné revient sur ses 10 ans de carrière solo ... Dans une mise en scène originale, il passe en revue tous ses personnages hilarants qui ont fait de lui l'humoriste le plus prolifique de sa génération.


L'humoriste, au travers d'une galerie de personnages loufoques et décalés, dresse un portrait acide de notre société. Dieudonné aborde les dépôts de bilan sous toutes leurs formes : sociaux, historiques, humoristiques et... animaliers. (BHL, Poivre d'Arvor et Arthur entre autres, sont bien égratignés...
 

Un an seulement après Mes excuses qui sentait la rancœur mal digérée, Dieudonné revient avec un spectacle qu'il veut laïque. 1905 est une réflexion désenchantée sur la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat, un centenaire de tensions communautaires.


Nous arrivons au spectacle qui marque un avant et un après dans la carrière de l'humoriste, Mes Excuses mis en scène en 2004. C'est à partir de ce spectacle là que Dieudonné va devenir « infréquentable » pour l'intelligentsia et la « bien-pensance » autoproclamée.
Il s'agit de son cinquième spectacle, succédant au Divorce de Patrick et précédant 1905. Le spectacle est présenté comme une réponse à la polémique qui a suivi le passage de Dieudonné à l'émission On ne peut pas plaire à tout le monde de Marc-Olivier Fogiel en décembre 2003.


Dieudonné reçoit son ami Patrick. Ce dernier est en pleine dépression suite au divorce avec sa femme Sandrine. Dieudonné en vient alors à parler des problèmes de couples, des rencontres amoureuses, des effets de plusieurs années de vie conjugale, du rôle de parent, des enfants au milieu des divorces.


Après le précédent spectacle, Pardon Judas, Dieudonné se heurte à ses premières controverses, notamment à la suite de son engagement politique à Dreux puis de sa tentative d'entamer une campagne pour les présidentielles de 2002. L’artiste évoque le « cas Dieudonné » à travers différents personnages. De la politique aux politiciens, des médias à la justice, de votre voisin ou même de lui-même, Dieudonné épingle vraiment tout le monde dans un portrait sans concession de notre société, teinté au vitriol.


Après sa trahison, Judas n'est pas allé se pendre, mais a entrepris une errance de 2000 ans dans le désert.Le thème du spectacle est centré autour du personnage biblique de Judas, portant le poids de l'infamie (sa trahison envers Jésus), avant de réapparaître en plein désert algérien. En reprenant l'architecture de son premier spectacle, Dieudonné interprète tour à tour une galerie de personnages qui commentent le retour de Judas à leur façon.« Moi, Dieudonné, artiste fantaisiste de ce millénaire, je prends la décision d'accorder mon pardon à Judas. » (Citation de Dieudo née à propos de ce spectacle sur son site officiel).


À la suite d'un fait divers tragique, Dieudonné incarne une douzaine de personnages qui, tour à tour, donnent leurs versions de l'histoire de la tuerie commise par Michel Laplume.


Dieudonné Mbala Mbala & Elie Semoun - En Garde à Vue 1996 (1h23m)
Le dernier spectacle ensemble d'Élie et Dieudonné pour revivre toute la folie de ces deux comiques très corrosifs...



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