(On Web version, use BlogTranslator dropdown menu on top-right of this post to read it in your language)
UKRAINE : LA GUERRE DES BOBARDS
C’est pas parce qu’ils vous le sifflent que c’est forcément vrai…, c'est pas parce qu'ils vous le chantent pas que c'est forcément faux.
Comme je l'ai rabâché jusqu'à l'écœurement dans tous les coins où qu'on daigne encore me lire, le vrai cancer rongeant les tripes de la civilisation occidentale n'est autre que ce foutu postmodernisme – la dernière métastase grotesque des délires grandioses de Karl Marx, recyclée pour l'ère du like et du filtre Instagram. Pas le communisme avec ses charrues collectives et ses files d'attente pour du pain rassis, non, ni même le socialisme tiède qui promet l'égalité en permettant à l'état de taxer ceux qu'ils peuvent taxer jusqu'à l'os.
Non, le vrai poison, c'est cette lubie arrogante selon laquelle les faits objectifs, la vérité brute et la réalité tangible – vous savez, ces trucs chiants qui plient pas sous nos caprices – peuvent être joyeusement balayés au profit de jolis petits récits, de contes de fées "inclusifs", de manipulations en kit et d'interprétations tordues comme un pré-ado en crise existentielle. Le grand divorce, quoi : entre ce qui est vraiment et ce qu'on s'invente pour se faire des câlins dans le sens du poil dans le miroir.
Et comme vous l'avez sans doute capté dans mes chiffons précédents – ces torchons que je balance dans le vide en espérant que quelqu'un les lise sans bâiller –, je suis obsédé par cette saloperie de responsabilité, cette hydre multidimensionnelle qui s'encule joyeusement elle-même. Nous, les humains, on est à la fois les magiciens et les lapins blancs de notre propre asile de fous.
La culture ? Une orgie collective où que personne n'est innocent. Les mensonges ? Des pets au vent sans les crétins prêts à les renifler avec délectation. L'acceptation béate des baratins partisans, ces sermons sirupeux qui puent le storytelling de pub, c'est le noyau pourri de tous nos emmerdements. On avale des bobards douillets et des fantasmes gonflés à l'hélium pour esquiver la réalité qui nous claque la gueule comme une beigne de boxeur.
Et rien – mais alors RIEN – n'incarne cette farce tragique mieux que la guerre des récits autour de la boucherie ukrainienne : ses causes bidons, son déroulé chaotique, ses perspectives floues comme un selfie bourré, son issue prévisible et ses retombées à long terme qui sentent le roussi pour tout le monde.
Le récit – ou comment se brosser les dents avec du sirop d'érable
Le grand conte pour enfants "officiel", servi sur un plateau d'argent par les merdias bien-pensants, va comme suit : un beau jour – parce que les méchants se réveillent toujours avec une idée fixe au petit dej' –, Vladimir Vladimirovitch Poutine, ce tsar de pacotille corrompu jusqu'à la moelle et cruel comme un chaton sous acide, a pété un câble et décidé de ressusciter la momie de l'URSS. Rassemblons les ex-républiques sous la bannière rouge, piétinons les satellites d'antan, et hop, direction l'Europe pour un remake de l'Empire avec des oligarques en costard.
Pourquoi ? Parce qu'il vomit la démocratie (quelle horreur, ce truc où qu'on vote pour des clowns), l'OTAN (ces boy-scouts armés jusqu'aux dents) et l'UE (cette tour de Babel facho-bureaucratique). En résumé : il est juste le grand méchant loup, pur concentré de mal absolu, avec une cape noire et un ricanement patenté.
En février 2022, ce psychopathe a donc balancé une invasion gratuite sur l'Ukraine, ce bastion de souveraineté immaculée – parce que, hein, pourquoi pas ? À son grand dam, il s'est cogné contre la muraille de la vaillante Ukraine, ce peuple de titans indomptables, et son chef charismatique Volodymyr Zelensky qui jouait du piano avec sa teub, ce Churchill 2.0 en t-shirt kaki, qui balance des discours Zoom depuis son bunker de luxe.
C'est l'Apocalypse en format Netflix : Bien vs Mal, un choc titanesque pour les droits de l'homme (sauf quand ça arrange pas), la démocratie (version light, sans trop de questions) et l'avenir radieux de l'Occident – voire de l'humanité entière ! (J'écris de Bretagne, terre de la rectitude politique bien pensante, seule province de notre pays à avoir voté oui au référendum de 2005 avec l'île de France, donc rectifions vite : "l'humanité" inclusive, sans genre ni frontières, youpi.)
Du coup, l'Occident, ce chevalier blanc auto-proclamé, doit y aller à fond les ballons : sanctions à gogo pour étrangler la Russie, blocus commerciaux dignes d'un Monopoly sadique, saisie des yachts et des comptes en banque de tous les Russes – citoyens inclus, parce que solidarité, hein ? – plus un chèque en blanc pour les flingues et les euros au gouvernement ukrainien, et tout le tintouin pour laminer l'économie moscovite et booster les dissidents anti-Poutine.
L'espoir ? Que le Kremlin s'écroule comme un château de cartes bourrées de vodka, pour qu'on y installe une démocratie made in USA, avec des élections supervisées par nos experts en "liberté". Et devinez quoi ? Depuis le jour un, les supermen ukrainiens raflent la mise ! Les Russes ? Une bande de bras cassés, à bout de souffle, d'hommes et de tanks rouillés. Leur économie ? Un Titanic en papier, au bord du gouffre tous les trois matins.
Pour sceller la victoire, l'Ukraine n'a qu'à tendre la main : un peu plus de cash et de matos occidentaux, et boum, triomphe glorieux dans la foulée. Chaque jour un pas de plus vers l'arc-en-ciel. Bien sûr, l'Ukraine, ce parangon de paix, supplie pour un cessez-le-feu. Mais Poutine, ce barbare impénitent, refuse de capituler comme un bon perdant. La guerre pourrait s'arrêter demain si les Russes déguerpissaient de l'Ukraine – Crimée comprise, hors-limites – et livraient leur boss à la CPI pour un procès en bonne et due forme, avec popcorn inclus.
Facile, non ? On pourrait étirer cette fable jusqu'à l'infini, mais franchement, vous avez pigé le topo. Tous les gauchistes que je croise – ces âmes pures en tongs éco-responsables – gobent ces conneries comme des bonbons et les recyclent pieusement. Même les tièdes qui doutent un brin s'accrochent à leur "mon camp, tort ou raison, c'est mon camp". Allez les bleus ! Bleus de l'UE comme bleus de l'OTAN. Bande de tarés !
Pourquoi ce cirque est-il si viscéralement partisan ? Pourquoi les progressistes patentés se muent-ils en va-t-en-guerre patentés ? Mystère fascinant, mais on zappera ça pour aujourd'hui – c'est pas le sujet, et j'ai pas envie de creuser le pourquoi du comment de ces contradictions cognitives.
Un pas de côté personnel – parce que rien ne vaut un bon clash amical. Parmi ces délires narratifs, le clou du spectacle pour moi, c'est une engueulade avec une connaissance hongroise, originaire de Transylvanie – ouais, le coin des vampires, mais là, c'était plus draculaïque que ça. Elle, enfin il, a grandi sous les bottes du régime Ceaușescu, époque où que l'assimilation forcée était le sport national, avec des minorités traitées comme des tapis usés. À peine ai-je osé gratter la surface de la propagande belliqueuse qu'il explose : "NON !" hurle-t-il, les veines saillantes. "Toi, t'as aucune idée de ce que c'est d'être une minorité piétinée ! T'as pas vécu ça, alors ferme ta gueule, t'as pas le droit d'ouvrir ta gueule sur le sujet !"
J'aurais voulu lui glisser, l'air de rien, que dans ce merdier ukrainien, les vraies minorités opprimées, ce sont les Russes du Donbass et les hongrois de Transcarpathie – gazés aux mêmes recettes ceaușescquiennes : déni des langues, des cultes, assimilation à coup de matraques. Mais peine perdue : il beuglait si fort que j'aurais pu proposer un thé, il m'aurait traité de traître cosmique.
Franchement, qu'est-ce qui m'a le plus glacé le sang ? Sa fureur vertueuse, ce cocktail d'émotions enragées et de morale olympienne ? Ou l'absurde de sa posture, ce boomerang identitaire qui lui revenait en pleine poire sans qu'il s'en rende compte ? Les deux, probablement. L'ironie est un plat qui se mange froid, mais là, c'était du surgelé.
La réalité – ou comment les faits viennent gâcher la fête
Pas de contre-récit ronflant, non – juste une rafale de faits qui démontent pièce par pièce ces chimères bellicistes. Je pourrais noyer le poisson dans un océan d'historique, mais restons concis, pour ne pas vous endormir sur place. Cette guerre n'a JAMAIS été entre la Russie et l'Ukraine – quel conte de fées naïf. C'est du pur proxy war, une guerre par procuration : Hégémonistes US et leurs larbins de l'UE contre la Russie, point barre. L'Ukraine ? Un pion jetable sur l'échiquier ; ses troufions, de la chair à canon bon marché pour les stratèges de Washington.
La recette du désastre date de 1992, pile poil après l'indépendance ukrainienne. Première saucée d'OTAN pour des soldats de Kiev : 1994, avec des exercices "amicaux" qui sentaient déjà le soufre. Jeffrey Sachs, ce négociateur occidental qui en a vu des vertes et des pas mûres sur la Pologne-Russie, le répète en boucle : les States ont filé des miettes aux ex-communistes d'Europe de l'Est, mais snobé la Russie naissante dans ses vaches maigres. Objectif ? La démonter, la vassaliser, dès le berceau. Charmant.
2004 : l'Occident orchestre un putsch soft via des "réélections" pour virer Ianoukovitch – oups, recomptage truqué, il perd. Drôle de coïncidence.
2010 : Ianoukovitch rafle la mise pour de bon. L'UE agite la carotte : adhésion, mais avec un crochet – larguez la Russie, sinon rien. Il dit poliment "non merci, on a besoin de nos voisins". Logique, non ? La CIA, en tandem avec le Département d'Etat US et les marionnettes de Soros, crache cinq milliards pour pomper du pro-Occident à la sauce fasciste : formations, financements, et boum, Maïdan explose, balayant l'élu du peuple comme un Kleenex usé.
Pendant ce temps, la Crimée vote à 95 % pour rejoindre la Russie – référendum clean, observateurs internationaux invités. Les petits hommes verts ? Des soldats criméens de l'armée ukrainienne qui ont décousu les patchs ukrainiens de leurs uniformes. L'Occident ? Boycott total, on snobe et on crie au scandale. Classique. Nouveau régime en place à Kiev : hop, lois anti-russes à tour de bras, langues et cultes bannis comme des indésirables. Réaction en chaîne : les soldats ukrainiens ethniquement russes du Donbass, comme en Crimée, désertent avec le matos et se rebellent. Logique, 1+1=2.
Deux trêves signées dans le sang : Minsk I et II, censés être gravés dans le marbre. Des lustres plus tard, Merkel et Hollande avouent cash face caméras : "On n'avait jamais eu l'intention de les appliquer, c'était pour gagner du temps et surarmer l'Ukraine". Honnêtes, au moins, même s'ils savaient pas qu'ils s'adressaient à des comiques usurpateurs russes !
17 décembre 2021 : Poutine propose deux traités – un avec les USA, l'autre avec l'OTAN. Ignorés comme des spams. Surprise. Escalade ukrainienne sur le Donbass : Poutine invoque l'article 51 de l'ONU pour protéger ses "compatriotes russophones du génocide".
Guerre déclarée le 21 février 2022. Objectifs russes, noirs sur blanc : libérer le Donbass, neutraliser les fachos armés, forcer une neutralité bétonnée – zéro OTAN en Ukraine, mais garanties tierces pour la sécurité'. Pas de quoi fouetter un chat. Les Russes filent jusqu'à Kiev en trois semaines chrono. Négociations à Istanbul : deal presque bouclé. Mais qui débarque ? Boris Johnson, le clown en chef, pour souffler à Zelensky : "Pas de paix, sinon on te lâche, mec". Merci, Boris. Le reste ? Détails techniques pour experts.
Si vous avez des contre-preuves solides, balancez-les – je suis tout ouïe.
L'issue – parce que les contes les plus merdiques ont une fin, et pas celle qu'on croit. La partie n'est pas pliée, mais l'échiquier penche du bon côté : La Russie gagne, point. Reste à voir jusqu'où elle poussera avant de ranger ses jouets. Capitulation inconditionnelle ukrainienne, armée en lambeaux, et Moscou dicte le menu. D'ici là, l'Occident aura claqué 360 milliards de dollars – pour des prunes. Un million et demi de cadavres sur le tapis, idem : zéro résultat. Le sang de ces pauvres types ? Sur les mains de tous ceux qui ont applaudi cette farce inutile, évitable comme un rhume en été.
L'Occident a poké l'ours russe en priant pour qu'il ronronne. Idée de génie, hein ? Même Obama l'avait capté : Moscou a l'escalade dans la poche. But ultime ? Saigner la Russie à blanc pour un putsch CIA-friendly, installer une marionnette qui la démantèlerait, et cerner la Chine via l'OTAN. Rêve humide de stratèges en chambre.
L'UE, l'OTAN, la CIA et les globalistes en toc ? Ils n'arrêtent pas la machine. Ukraine perdue ? Next : Géorgie, Arménie, Transnistrie, Roumanie, Moldavie – putschs et fraudes électorales à la pelle, avec un taux de succès qui fait pâlir d'envie.
Ajoutez les soubresauts internes : MAGA anti-guerre aux States, nationalistes qui montent en flèche au Royaume Uni, en France, en Allemagne, en Grèce... Ça pue le désespoir d'une idéologie qui coule comme un Titanic vegan. L'hégémonie occidentale et son mondialisme de pacotille ? En chute libre partout, sur tous les fronts.
Preuves contraires ? Allez-y, je vous t'écoute.
Les résultats – ou le boomerang qui fait mal.
Bilan pour les USA, l'OTAN, l'UE et leurs officines mondialistes : un fiasco cosmique, un suicide collectif en slow-motion. Tout ce qu'ils ont tenté s'est retourné comme un steak encore vivant.
Sanctions ? Cadeau empoisonné : économie russe blindée, armée musclée, et Poutine promu icône mondiale – respecté, admiré, adulé par les trois-quarts de la planète, le contraire d'un paria.
L'UE ? En train de s'effondrer comme une vieille merde, comme un soufflé raté ; sanctions qui étranglent ses locomotives – Allemagne, France, Italie au bout du rouleau, à suer pour un euro.
Leur plan machiavélique pour plier la Russie ? Ils se sont pendus avec leur propre corde, au bord du gouffre eux-mêmes.
Supériorité militaire occidentale ? Mythe éventé. Les usines russes crachent plus de matos que les GI's, et en innovation, ils les talonnent – voire les doublent, oups.
La Russie n'a rien imposé ; c'est l'arrogance hégémonique qui s'est auto-sabordée. Et ça sera son talon d'Achille fatal.
Vous avez des preuves du contraire ? Allez-y, balancez la sauce que vous avez pas.
Les conséquences inattendues – le rayon de soleil dans la tempête
Ce post est le x-ième de mon hit-parade des déceptions – pas le plus ni le moins saignant non plus.
Ma triple déprime : La bêtise suicidaire de l'élite hégémonique occidentale, ces stratèges qui se prennent pour des dieux avec un QI de bulle spéculative.
Le dégoût moral face à mon entourage et collègues, ces assassins nonchalants qui badinent sur des morts comme sur un tweet raté.
La puissance atomique de la propagande, ce rouleau compresseur qui écrase, les tiques qui démangent comme les faits qui crèvent les yeux, sous des récits en toc.
Mais hé, l'univers est ironique : ces emmerdes pondent des miracles involontaires, des happy ends tordues qui font sourire. Cette guerre enterre "la fin de l'histoire" – cette connerie libérale où le globalisme woke serait le Graal, fin des idéologies et des bastons.
Nos clivages ? Plus aiguisés qu'un rasoir d'Occam, et les "démocraties" qui les portaient s'effritent comme du plâtre.
Institutions internationales ? En faillite technique, reléguées au rang de dinosaures face à des alternatives qui poussent comme des champignons. Et si la guerre était juste un soubresaut paniqué pour freiner l'inévitable ?
L'Occident va devoir apprendre à partager la cour de récré – sa puissance n'est pas un chèque en blanc éternel.
Le Sud global ? Il a pris du muscle et rugit.
Les BRICS+ ? Un multipole en pleine forme, avec ses propres ONU, FMI et Banque mondiale made in ailleurs. Bonne nouvelle, non ? Les USA et l'Occident ont lancé cette guerre par procuration pour écraser la concurrence montante ? Raté : ils l'ont boostée en superstar. L'Histoire retiendra cette boucherie comme l'accouchement laborieux du monde multipolaire – sanglant, mais nécessaire.
Allez, preuves du contraire ? Je parie que vous les cherchez encore, mais grattez pas trop profond quand même, vous risqueriez de tomber sur encore plus pire que ça. Mais essayez toujours, on sait jamais...