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23 sept. 2025

1117. Voici vos ennemis



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VOICI VOS ENNEMIS

Le meurtre de cette Ukrainienne hyper blonde et super blanche, Iryna Zarutska, a vite été éclipsé par l'assassinat de Charlie Kirk. Le premier a fait la une des canards parce que c'était une dinguerie de fou, genre complètement au hasard sinon pour la couleur de la peau de la victime, et le second parce qu'il était bien vicelard et surtout, hyper ciblé. 

En à peine deux semaines, Charlie Kirk est devenu le symbole de la lutte mondiale contre la dinguerie post-moderne des radicaux de gauche qui veulent nous mettre tous à genoux. La réaction des gauchos à l'annonce de la mort de Kirk ? Plus que dégueulasse, franchement. Leur joie tordue a été punie direct, sévère, avec plus de 1000 gauchiasseux de merde qui se sont retrouvés au chômage aux USA. En fait, la droite a copié-collé les tactiques des gauchiards : ils ont balancé chaque post jubilatoire aux patrons, aux écoles, etc. Aux USA, des milliers de connards ont perdu leur job pour avoir applaudi la violence politique. La revanche est lancée, et le karma, il rigole pas, il tape fort.

Le reste, c'était du grand n'importe quoi, du bordel total. Théories du complot, « explications » foireuses, récits à dormir debout, la plupart basés sur l'idée que le tireur arrêté ne serait pas le vrai coupable ou qu'il bossait pour des intérêts encore plus pourris en arrière plan.
Les hypothèses qui tournent :
- Les Sionistes l'ont eu parce qu'il a fait volte-face contre Israël.
- Les conservateurs l'ont buté parce qu'il était pas assez pur jus conservateur.
- Les néocons l'ont descendu parce qu'ils le voyaient comme un futur président ingérable pour eux.
- La « gauche » l'a flingué parce qu'il avait trop bien retourné la caboche d'un paquet de jeunes électeurs de la gauche vers le bon côté.

Y en a qui disent que tout ça, c'est du flan politique pour nous faire oublier les vrais galères. On est tous dans le show. Nous tous. Des pantins qui dansent en se rappelant plus qu'on a des ficelles qui nous manipulent. L'assassinat ? Les youyous ? L'outrage face aux youyous ? Tout ça, c'est du spectacle. Une tragédie en trois actes où chacun se la joue héros, mais on n'est que des clowns en second plan qui profitent des miettes laissées par d'autres.

Y en a qui jurent que le tireur était sous le contrôle mental - MK Ultra - d'une secte secrète. D'autres appellent à la guerre totale contre l'institution gauchiarde, par ce que c'est clair aujourd'hui : causer tranquille avec eux, c'est mort.
La gauche modérée, choquée par les réactions à l'assassinat de Charlie Kirk, lâche les Démoncrates parce qu'ils ne voient plus ce parti de merde comme leur camp. 
À Londres, des millions d'humains ont fêté l'héritage de Charlie Kirk. Les Maoris ont même balancé un haka en son honneur devant son portrait.
Tandis que sur France TV, une putasse de journalope a osé comparer la cérémonie d'hommage à Charlie Kirk à un meeting Nazi en 1933 et une autre sur LCI à une assemblée de Talibans sur le point de partir au Jihad ! Enfin  ça, c'est de la télé macron et on sait tous ce que valent ces merdes comme ce que valent les putes et vendus qui les animent.

Ce genre de conneries va pas juste couler la gauche US, mais sûrement toute la gauche libérale mondialiste, post-moderne et « woke » de la planète.
CNN, eux, voient dans le meurtre d'Iryna Zarutska une « convergence », genre un truc mystique de l'univers.
Franchement, j'invente pas : voilà à peu prés le titre : « Comment les vies d'une réfugiée ukrainienne et d'un mec de Charlotte avec un casier judiciaire long comme un bras de chimpanzé ont convergé dans une agression au couteau mortelle. »
Iryna est morte parce que Soros pourrit l'Amérique en claquant des millions pour faire élire des procureurs mous du genou sur la criminalité. Qui a raison ? C'est quoi la cause ? Qui ou quoi accuser ? L'État profond ? Le fric sale des milliardaires ? La culture ? La politique ? L'idéologie ? Le destin ?  Une « convergence » malencontreuse ?
La réponse, c'est sûrement un mix de tout. Ces deux merdes vont booster le pouvoir de l'État et l'emprise des ombres qui le manipulent. Même s'ils les ont pas causées, ils vont les exploiter à fond. Comme le 11 septembre à Manhattan, ces événements vont renforcer l'État et sa poigne sur nous. Cette fois, avec les conservateurs en vitrine. Mais bon, je crois qu'on se plante grave.

On a comme l'impression que l'explication de base manque dés le début dans le débat. Faut revenir aux racines de nos emmerdes : « les idées ».
Faut coller nos galères sur des dogmes idéologiques qui déconnent. Faut blamer Rousseau, Marx et Ken Kesey. 
Rousseau parce qu'il nous a balancé le « bon sauvage » et la « volonté générale », l'idée que la civilisation nous pourrissait la morale et que pour réparer, fallait fondre l'individu dans le troupeau. 
Marx, parce qu'il nous a vendu que la volonté passait avant la réalité, qu'on pouvaitt changer le monde même sans le piger. Sa société sans classes (le communisme), c'était le top de la « volonté générale ». 
Ken Kesey, un post-moderne et auteur de « Vol au-dessus d'un nid de coucou », parce qu'il nous a refilé la normalisation de la folie où « tout est permis ».
J'ai vu « Vol au-dessus d'un nid de coucou » quand j'étais plus jeune, un âge où je gobais tout. Vu ma situation perso à l'époque, j'avoue que j'avais kiffé grave.

L'asile de dingues, c'était l'image parfaite de la société entière. Le vrai bordel a commencé quand la société a pris ça au sérieux et a lancé la désinstitutionnalisation. Les asiles psy avaient leur job à faire. Les dénigrer a créé un monde de merde où les tarés mentaux crèvent dans la rue, misérables. Les idées de Rousseau, Marx et Kesey ont pondu le monde qui a flingué Iryna Zarutska et Charlie Kirk. Un monde qui impose une obéissance totale à une réalité qui change tout le temps mais reste floue ; où la victimisation est glorifiée et auto-attribuée ; où les délires et les stories passent avant les faits et le bon sens. Sans ces idées, le tueur fou d'Iryna aurait été bouclé, et l'assassin de Charlie aurait pas eu le cerveau lavé par ses délires transgenre.

Comme l'a balancé Carl Jung : « Les gens ont pas d'idées. Ce sont les idées qui chopent les gens ». Les vrais ennemis, c'est pas les deux tueurs et leurs fans/apologistes ; c'est pas la politique et l'État profond, mais les idées et les institutions qui les laissent faire. Pour rafler la guerre culturelle, faut viser les idées et leurs bastions.
Faut défoncer le marxisme et tous ses sous-produits.
Faut nettoyer les institutions de leur poison.
Faut combattre le déni débile de la réalité. 
Si on y arrive, le reste se calera tout seul.