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14 sept. 2025

1112. Je suis CHARLIE K


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JE SUIS CHARLIE K

Oh, écoutez-moi ça, m'sieurs-dames, le grand cri de guerre d’une société qui se noie dans sa propre bile ! Vous l’entendez, ce grincement pathétique, comme des termites bouffant les fondations de ce qu’on osait appeler « civilisation » ? Apparemment, Charlie Kirk s’est fait gravement culbuter. Pas une petite glissade métaphorique, non, non, on parle d'une mother de bastos de Mauser 98, du.30-06, de sang, de béton universitaire taché d'hémoglobine et de visages figés dans ce genre d’horreur qu’on ne voit que quand le monde décide de faire un strip-tease macabre en direct.

Mais attendez, mes chers téléblogstateurs, l’intrigue prend un virage digne d’un soap opera sous acide.
La mort ? Fariboles, c’est du réchauffé. Ce qui est juteux, c’est ce qui a suivi, cette explosion de confettis numériques déversée par les égouts de l’internet. Ils ont célébré. Oui, vous avez bien lu. Des mèmes ont jailli comme des champignons vénéneux dans un terrain vague post-apocalyptique. L’internet a vomi un spectacle si tordu, si profondément fêlé, que même les algorithmes ont dû se gratter les circuits en se demandant : « Les humains, vous êtes sérieux là ? »

Mais avant que vous montiez sur vos grands chevaux de vertu autoproclamée, avant de pointer un doigt accusateur vers ces mystérieux « ils » (qui que ce soit, franchement), laissez-moi vous glisser un petit secret glacé dans l’oreille : vous êtes dans un cirque, mes potes. On l’est tous. Des marionnettes qui gigotent, oubliant les ficelles qui nous tirent les membres. 

L’assassinat ? Les hourras ? L’indignation face aux hourras ? Tout ça, c’est le même spectacle merdique, une tragédie en trois actes où tout le monde se prend pour le héros mais finit en figurant dans le business plan de quelqu'un d'autre. Voici la vérité qu’aucun n’ose graver sur son front botoxé : si tes idées ont besoin d’une arme pour s’imposer, elles ont déjà perdu la partie. 

À chaque fois. La violence, c’est pas le point d’exclamation d’un argument brillant, c’est un drapeau blanc agité par des connards qui ont oublié comment penser. Et les tyrans modernes ? Oh, ils ont pigé le truc. Pas besoin de tanks quand t’as des algorithmes. Pas besoin de cachots quand t’as des chambres d’écho. Le dictateur 2.0 porte pas de cape, il porte un costard et parle en « taux d’engagement ».

D’abord, ils te convainquent que Kevin, ce voisin qui t’a jamais rendu ta tondeuse, n’est pas juste un mec avec des opinions différentes. Non, Kevin est une menace. Ne lui parle pas. Ne laisse pas tes gamins jouer avec les siens. Kevin n’est plus humain, c’est un bulletin de vote avec une barbe mal taillée. Et toi, tu te sens seul ? Pas de panique ! Voici un flux bien propre de clones qui pensent exactement comme toi. Tes opinions ? Validées ! Tes paranoïas ? Confirmées ! C’est comme sniffer de la dopamine pure jusqu’à ce que ton cerveau soit trop gavé pour remarquer qu’on t’a lobotomisé à coups de notifications.

Bienvenue dans la croisade moderne, où chaque désaccord est une apocalypse. La fiscalité ? LE BIEN CONTRE LE MAL. La santé ? L’AVENIR DE L’HUMANITÉ. Les élections du conseil scolaire ? LA BATAILLE POUR L’ÂME DU COSMOS. Ton cerveau est une usine à rage, produisant des cocktails chimiques qui rendraient jaloux un baron de Medellin. Et là, je te chope par les épaules et je te secoue jusqu’à ce que tes dents jouent des castagnettes : TOUT ÇA, C’EST FAIT EXPRÈS. C’est pas un bug, c’est la fonctionnalité. Une belle machine bien huilée, puante et terrifiante, conçue pour te garder enragé pendant que quelqu’un compte ses billets. 

Pendant que tu hurles contre des ombres sur X, pendant que tu mijotes la répartie parfaite pour un bot, quelqu’un rigole en encaissant ton indignation. Et les médias, et LCI ? Des caniches de cirque qui font des pirouettes pour des clics. Ils ne te montrent pas la réalité, ils s'offusquent de la violence mais posent un « MAIS » à la fin de leur diatribe, annulant tout ce qu'ils ont dit avant, ils te servent un cauchemar sur mesure pour te garder scotché. La peur, ça vend. La colère, ça vend. Mais rien, rien ne vend mieux que de te convaincre que la moitié de ton pays est devenue folle.
Les faits sont chiants → l’indignation est addictive.
La nuance est compliquée → l’extrémisme est simpliste.
La réalité est grise → la division est binaire.
Les voisins sont humains → les ennemis rapportent du fric.

Ils prennent les tarés, les extrêmes – le mec aux cheveux bleus qui hurle, le conspirationniste avec son chapeau en alu – et te les balancent en boucle jusqu’à ce que tu penses que c’est ça, l’autre camp. Mais voici la blague, si amère qu’elle te file la nausée : ce mec que tu détestes, celui avec le mauvais autocollant de campagne ? Il veut la même chose que toi. Un avenir pour ses gosses. Un job qui ne l’écrase pas. Un gouvernement qui ne le prend pas pour un pigeon. Un peu de dignité dans un monde qui veut te la faire avaler à à l'envers à coups de pub.

Ce qui terrifie les marionnettistes ? Pas les révolutions, pas les élections, pas même les flingues. C’est toi et Kévin, sirotant une bière et réalisant que vous vous êtes fait entuber. C’est ce moment où tu regardes par-dessus la barrière et vois un autre humain, aussi crevé, aussi manipulé que toi. Ce « minute, papillon » collectif qui pourrait tout faire basculer. 

Leur recette ? Une PSYOP bien rodée :  Identifier la cible.  
L’isoler des idées contraires.  
Lui servir des infos sur mesure.  
Amplifier ses émotions.  
Forger une tribu.  
Profiter du chaos.

Ça te rappelle quelque chose ? Normal, t’es en plein dedans. Charlie Kirk, cet ange débatteur, s’est fait descendre parce qu’il parlait trop fort, trop clair. On ne tue pas les nuls, on tue ceux qui dérangent. On tue ceux qui menacent le statu quo en osant ouvrir le dialogue. Alors, voici mon deal, et accroche-toi parce que c’est pas du politiquement correct à deux balles : CHOISIS LA LUCIDITÉ. Pas la version édulcorée, mais l’acte brut, révolutionnaire, de refuser de haïr Kévin parce qu’un écran te l’a ordonné. Penser par toi-même, c’est trahir l’algorithme. Parler à quelqu’un qui vote pas comme toi, c’est un attentat contre leur machine à fric. Mais la santé mentale, c’est viral. Une personne qui dit non, et la chambre d’écho se fendille. Un million, et leur temple pourri s’effondre. Crie-le si t’as des tripes :

Je laisserai pas un écran choisir mes ennemis.
Je laisserai pas la violence devenir ma langue de pute.
Je laisserai pas la propagande dicter mes émotions.
Je verrai des humains, pas des étiquettes.

La mort de Charlie Kirk ? Un miroir dégueulasse de notre maladie. Quand un meurtre devient un mème, quand la violence devient un mardi banal, on se perd pas : On met le feu à la carte et on danse sur les cendres. Mais il y a plus de gens sains que de psychos. Plus d’humains que de monstres. Plus de nous que de eux – et les vrais « eux » ne sont pas ceux que tu crois. Ce sont les vautours qui se gavent de ta rage, qui parient sur ta bêtise, qui rigolent en tirant les ficelles.

Alors, coupe les cordes. Arrête la zique. Rappelle-toi que la personne en face, celle avec le mauvais vote, c’est juste un humain, un fils de Dieu qui veut survivre, comme toi. Affame leur machine de ta haine, et regarde-la crever. Refuse d’être programmé, et deviens ingérable. Charlie Kirk est mort. Le masque est tombé. Les ficelles sont à nu.
Alors, tu fais quoi maintenant ?