CONVOITISES...
Je voudrais m'insuffler dans ses narines,
M’enrober de ses cheveux,
M’immiscer dans ses yeux,
Me repaître de ses oreilles,
La saisir dans mes bras,
Lui dénuder l’âme.
M’immiscer dans ses yeux,
Me repaître de ses oreilles,
La saisir dans mes bras,
Lui dénuder l’âme.
Je voudrais aussi la caresser de mes passions,
Rayer sa peau de mon regard,
Lui arroser l’épaule de la bruine de mon souffle,
Aspirer ses pensées puis les teindre
De folie spontanée,
De tout ce qui n’a pas de masque.
De tout ce qui n’a pas de masque.
Et puis j'aimerais tant
Me nourrir de ses désirs occultes,
Les faire miens,
Les rendre tangibles,
Leur donner corps sur la toile de sa peau
Et les modeler de mes mains d’artiste consacré au plaisir de son œuvre,
Tourmenter sans miséricorde ses sens
Me nourrir de ses désirs occultes,
Les faire miens,
Les rendre tangibles,
Leur donner corps sur la toile de sa peau
Et les modeler de mes mains d’artiste consacré au plaisir de son œuvre,
Tourmenter sans miséricorde ses sens
De la cravache de mes vers passionnés.
Mais par dessus tout j'aimerais pouvoir
Abattre ses insécurités puis les faire disparaître sous mon corps,
Déposer ses mains sur mon ventre,
Dérober ses inhibitions,
Injecter l’imagination et le désir dans ses veines,
Trancher les amarres qui retiennent ses ailes.
Abattre ses insécurités puis les faire disparaître sous mon corps,
Déposer ses mains sur mon ventre,
Dérober ses inhibitions,
Injecter l’imagination et le désir dans ses veines,
Trancher les amarres qui retiennent ses ailes.