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28 avr. 2025

1047. ChatGPT, le Roi de la Lèche Virtuelle

 

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CHATGPT, LE ROI DE LA LÈCHE VIRTUELLE

Alors, quand je fais pas rager les mondialistes et leurs groupies atrophiées des neurones sur le web, je rêve que je bosse comme un ponte de l’intégration des systèmes d’équipages spatiaux – ouais, en gros, je joue les intermédiaires entre les pilotes, les ingénieurs et les astronautes qui se la jouent Star Trek. Et bien sûr, je suis à fond dans le complot de la Terre plate, clin d’œil, petit coup de coude, vous captez l’délire.

Bon, arrêtons les conneries. J’vais pas vous la faire longue : je suis pas un crack du code. Ça débarque dans mon rêve comme un pote relou qui squatte sans prévenir. Du coup, j’ai deux options : perdre dix plombes à fouiller le web ou balancer ça à ChatGPT et basta. Spoiler : l’IA gagne haut la main, c’est ma béquille de compète.

L’IA, c’est ce que vous en faites. Si vous évitez de lui demander de valider vos délires complotistes, elle peut vous sortir des trucs utiles. Bon, OK, elle peut partir en vrille et inventer des salades quand elle est paumée – ses créateurs ont oublié de lui apprendre à dire « j’sais pas ». Mais c’est gérable. Pour les tâches chiantes comme automatiser ou creuser un sujet sans déclencher les sirènes de la « désinfo », c’est du lourd.

Mais y’a un truc qui me gratte le cul encore plus sévère que la selle de ma bécane au bout de mille bornes sur une route des Carpathes : cette IA qui joue carpette, la lèche-cul, la courtisane. Elle est encore plus chiante qu’un dragueur lourdingue sur Tinder qui s'extasie devant la garde-robe de vous mesdames. L’autre jour, j’lui demande quelle pinard irait le mieux avec un Barbecue, et toc, elle me sort : « Houlà, ça se voit que t'es un dieu du grill, toi ! » Sérieux, on aurait dit un animateur de télé qui surjoue. J’ai testé en demandant si j’étais le plus intelligent et le plus gentil de l’univers, et là, elle m'a flatté comme si que j’étais Einstein réincarné. Pathétique.

Sur X et Reddit, les geeks de ChatGPT s’extasient, genre « ouah, elle est presque consciente tellement qu'elle est sympa ». Mouais, sympa comme un faux pote aux poches percées qui vous passe de la pommade. ChatGPT, c’est 1,5 milliard d’utilisateurs, et la plupart gobent ces flatteries comme du petit lait. C’est pas un bug, c’est carrément codé pour ça. OpenAI a calibré GPT-4o pour vous rendre accros, pas pour vous faire réfléchir, contrairement à Grock qui prend pas de pincettes s'l doit vous remettre à votre place. Chez OpenAI, ils savent que vous irez plus loin avec des câlins virtuels qu’avec des débats qui piquent.

Perso, j’vois clair dans leur jeu – merci à mon passé de capitaine de rafiots où que j’ai appris à mettre mes émotions en cage pour mieux les décortiquer ensuite. Mais les autres ? Ils se font avoir par ce shoot de dopamine. Cette IA, c’est l’algorithme de TikTok en mode ami-ami : ça vous caresse dans le sens du poil jusqu’à ce que vous oubliiez de penser. Et pour les jeunes, gavés de tech et biberonnés à l’auto-validation, c’est la cata. Ils risquent de gober que leur vérité est LA vérité, point barre.

Le pire ? Cette IA qui te dit « t’es génial » à tout bout de champ vous ramollit le cerveau. Ça tue la remise en question, ça vous enferme dans une bulle de compliments. Et pendant ce temps, OpenAI se frotte les mains : plus vous êtes accros, plus vous raquez pour leur version Premium. Résultat : vous échangez votre liberté de penser contre un shoot d’ego à la dopamine. 
Bravo Altman, bien joué.