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2025
ENCORE UNE NOUVELLE ANNÉE DE BATTAGE AUTOUR DU CODE DU CHAOS ET DU CHANGEMENT ?
Des réalités fracturées aux pouvoirs cachés, retour sur une année de transformation et de turbulences, Il est difficile de dire exactement quand le monde a changé pour de bon, mais en 2024, la transformation a été indéniable. Ce qui avait commencé comme des tremblements en 2020 – ce foutu été 2020 où qu'on a eu l’impression que tout ce qui nous était familier nous échappait – s’est transformé en un effondrement total. Les anciens systèmes ont pas seulement échoué ; ils ont été complètement abandonnés. Les censeurs ont pas seulement perdu le contrôle du récit. Ils ont perdu leur emprise sur la culture, sur le pouvoir et sur la pertinence elle-même.
On ne vit plus dans un monde où règnent des leaders bien définis. On est entrés dans une ère de fragmentation, où d’innombrables voix émergent, chacune créant sa propre version de la réalité. Certaines inspirent, d’autres déforment, et beaucoup se contentent de banale reproduction. Il ne s’agit plus d’une culture unifiée, mais d’une multitude de microcosmes, chacun luttant pour attirer l’attention.
Cette époque nous a donné une étrange forme de liberté. Pour chaque gardien étouffant qu'est tombé, un nouveau créateur ou une nouvelle communauté a fleuri, créant des œuvres d'art, des histoires et des vérités qui semblent plus authentiques que tout ce que les anciens systèmes pouvaient offrir. Mais c'est une arme à double tranchant.
Derrière chaque lueur d'espoir se cache une ombre : des imitations macabres, des distorsions malveillantes et des flots de bruit de fond sans fin. Parfois, on a l'impression d'avoir échangé une chaîne contre une autre : on n'est plus soumis à des récits monolithiques, mais pris dans le chaos d'une infinité de vérités concurrentes.
On vit dans un monde où les algorithmes façonnent nos réalités, où la frontière entre authenticité et artifice s'estompe. Des communautés entières vivent dans des versions alternatives du même moment, façonnées par les histoires qu'on leur raconte. Pour certains, c'est une renaissance. Pour d'autres, c'est un vide. Et pour la plupart d'entre nous, c'est les deux.
Au milieu du chaos, on peut encore apercevoir de rares lueurs de beauté, même si elles passent souvent inaperçues dans le tourbillon de la modernité. Certains artistes redécouvrent les valeurs traditionnelles, trouvent leur voix dans les vides laissés par une culture obsédée par la nouveauté et le paraître.
Des histoires oubliées, autrefois piétinées par l’agenda progressiste, ressuscitent : les histoires de communautés fortes, de familles fières et de principes durables qui ont autrefois façonné les nations occidentales. De petits groupes de plus en plus nombreux d’individus partageant les mêmes idées tissent des liens enracinés dans la foi, la liberté et l’héritage, s’élevant au-dessus du bruit de l'idéologie woke et des récits contrôlés par les entreprises.
L’avenir ne suit plus un chemin tout tracé. Il ne s’agit plus de la marche régulière vers une vision utopique, cette croyance autrefois inébranlable dans le triomphe inévitable du bien sur le mal. Le monde a jamais été un lieu de clarté et de conviction, mais il semble aujourd’hui échapper à tout contrôle, chaque élément de notre identité étant fracturé par des forces qui nous éloignent toujours plus. Et le faux récit de la « diversité » nous a laissés dans la confusion et la division, nous encourageant à célébrer tout sauf notre héritage commun, tandis que les valeurs fondamentales qui nous unissaient autrefois s’érodent lentement.
Alors que l'année 2024 vient de prendre fin, prenons un moment pour revenir sur certains du tas de posts que j'ai partagés sur ce blog cette année : les thèmes, les batailles et les dures réalités auxquelles on a été confrontés ensemble.
On a vu notre société devenir de plus en plus absurde, prise dans un cycle sans fin d’indignation et d’activisme performatif qui détourne l’attention des véritables problèmes. Les voix des personnes perpétuellement offensées se sont élevées, tandis que celles qui réclamaient raison et responsabilité ont été étouffées.
J’aimerai appeler ça « le grand délire des foules », mais il ne s’agit en réalité que du crépuscule de l’intellectualisme occidental, où le chemin autrefois lumineux de la raison est désormais obscurci par les silhouettes de la folie émotionnelle. La plus grande partie de la grande expérience occidentale en matière de culture et de pensée semble avoir succombé à un carnaval grotesque où les juvéniles et les mercenaires dansent…
Au milieu de tout ça, on s'est retrouvés à remettre en question les fondements mêmes de nos institutions culturelles et politiques. On a pris conscience des dangers d’une surveillance incontrôlée, de la montée du contrôle des entreprises sous couvert de progrès et du potentiel terrifiant d’un avenir numérique où que la vie privée serait plus qu’un lointain souvenir.
On a vu comment ils s'assurent qu'on reste esclaves du système.
Presque toutes nos pensées et actions sont diamétralement opposées à nos propres intérêts, et pourtant beaucoup n’en ont pas conscience. C’est pas un hasard ; il s’agit d’un plan soigneusement orchestré, conçu pour nous maintenir dans un état de servitude perpétuelle.
On est coincés dans un théâtre de l'absurde. Chaque matin, l’Occident nous offre un nouveau spectacle de l’échec de sa politique, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des pays qui le constituent, qui érode encore davantage le tissu déjà délabré de ce qui était autrefois un modèle de gouvernance cohérente. Au lieu d’une véritable avancée, qu’est-ce qu'on obtient ? Une cacophonie de slogans creux. « Make America Great Again » s’oppose à « Build Back Better », chacun étant une bannière sous laquelle les Occidentaux se battent pour la gloire.
Alors que nous venons d'entrer dans la nouvelle année, les défis ne feront que s'intensifier, mais ensemble et avec l'aide de Dieu, on doit continuer à rechercher la vérité et à lutter pour ce qui est juste. Bonne année, et à bientôt.