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25 janv. 2025

1005. L'Équité, c'est la Sublimation de la Médiocrité

 


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L'ÉQUITÉ, C'EST LA SUBLIMATION DE LA MÉDIOCRITÉ

Certains peuvent se plaindre de la perte de l'esprit de l'Occident tandis que d'autres déplorent la perte de son âme.

D'une manière ou d'une autre, tous deux accusent l'éducation et l'immigration incontrôlée d'être responsables du relâchement des normes sociales. On pourrait facilement y ajouter un tas d'autres facteurs, comme le consumérisme, les réseaux sociaux, les médias grand public partisans, la corruption politique, etc.

Mais il serait légitime de se demander : s'agit-il de causes ou de symptômes des véritables problèmes ? Lorsque on identifie un problème sous-jacent, peut-on encore chercher plus profondément pour trouver toute une structure de causes approximatives ?

La nature des problèmes - et ce qui les crée - est la complexité, la nature des solutions directes est la simplicité.
Le problème de la résolution d'un problème particulier avec une solution indifférenciée est double :
Si elle ne s'attaque pas aux causes sous-jacentes, elle réussira pas, car ces causes trouveront simplement un autre moyen de se refaufiler dans le paysage. Et la « solution » échouera si elle s'attaque pas à la complexité.
Les véritables solutions doivent s'attaquer à la racine.


Pour trouver des solutions, faut toujours commencer par parcourir l'arbre des causes immédiates aux causes ultimes. Prenons l'exemple de l'éducation. On pourrait citer de nombreux exemples, et on y reviendra à la fin de ce post.

L'éducation est un véritable problème. Dans les classements internationaux, les pays occidentaux ne figurent même plus parmi les premiers de la classe.

Alors, quel est le problème ? Pas assez de compétitivité ou pas assez de respect pour les classiques ?
Quel est le problème du système ? Des éducateurs ? Du programme ? De la politique éducative ?
Serait-ce cette volonté incessante (et illusoire) d'obtenir des résultats égaux ?
Serait-ce l'incompétence de la classe enseignante ou l'idéologie de merde qui la motive ?
On demande aux enseignants que 80 % de leurs efforts devraient être consacrés à l'élévation des 20 % les plus faibles de leurs élèves pour les amener dans la moyenne.

Former les plus intelligents et les plus travailleurs ne ferait rien qu'accroître les inégalités. C'est ce que les autorités leur demandent. Comment peut-on « résoudre » ce que représente cette attitude ?
Ce désintérêt délibéré pour les meilleurs au profit des pires ? On pourrait soutenir que c'est le résultat de la féminisation de l'éducation. Il s'agit là d'une cause immédiate, mais ne faudrait-il pas s'y attaquer ?

Les résultats scolaires sont mauvais parce que les élèves ne sont ni motivés ni obligés d’apprendre.
On peut pas avoir un système dans lequel tout le monde fait semblant de gagner.
Les élèves ne sont pas motivés parce que le travail acharné n’est pas valorisé et son contraire n’est pas pénalisé.
Il en va de même pour les enseignants. Ils sont moins performants parce qu’ils sont à peu prés tous syndiqués.
Les écoles privées fonctionnent mieux parce qu’elles sont responsables de ces deux aspects.

Pourquoi un tel système ? Parce qu’il procure un pouvoir politique et qu’il en tire profit. C’est cette relation incestueuse qui est à l’origine du problème. Il y a qu’une seule façon de le résoudre : redonner aux parents tout le pouvoir grâce à un système de bons d’éducation inconditionnels, un peu comme Trump veut le faire avec des bons annuels de 10 000 dollars pour chaque gosse scolarisé à la maison, associé à un test national annuel pour mesurer et comparer les résultats scolaires. Toute autre solution ne serait qu’un changement cosmétique.

En ce qui concerne le programme et le style éducatif, la racine du problème réside dans la centralisation des décisions. Le financement public, les syndicats d'enseignants, le programme centralisé et, plus important encore, une idéologie éducative centralisée qui ne tolère pas l'échec et qui enseigne le doigté anal plutôt que l'arithmétique.
La cause profonde est l'idéologie qui est fondamentalement opposée au concept de hiérarchie des compétences.
La cause profonde est l'ensemble des institutions qui soutiennent ces idéologies.
La cause profonde est la classe politique qui donne le pouvoir à ces institutions.
La cause profonde est l'électorat qui les maintient au pouvoir.

« Nous avons rencontré l'ennemi et c'est nous »

La solution consiste à donner du pouvoir aux parents en leur rendant le contrôle sur l'éducation de leurs enfants. Laissez-les décider du type d'écoles qu'ils veulent. Laissez fleurir un million d'écoles ! Certaines sont strictes, d'autres techniques, d'autres académiques, d'autres pragmatiques. Laissez-les rivaliser. Laissez-les « discriminer ». Qu'il y ait des écoles pour filles et des écoles pour garçons.
Qu'il y ait des écoles avec des styles d'enseignement, des méthodes et des objectifs différents. Laissez les parents décider de ce qui sert le mieux les intérêts de leurs enfants.

Les universités ne servent plus les intérêts de leurs étudiants, elles tentent simplement désespérément de survivre à la révolution de l’information qui les rend peu à peu inutiles.

Pourquoi l'enseignement supérieur est-il si mauvais ? Parce qu'il a dépassé son « mandat » initial. Ce ne sont plus des institutions d'élite pour ceux qui peuvent s'offrir ce luxe ou acquérir des connaissances vraiment utiles en les fréquentant. Les institutions de recherche intellectuelle sont devenues des usines d'endoctrinement de masse et de formation à la conformité. Les universités ne servent plus les intérêts de leurs étudiants, elles essaient simplement désespérément de survivre à la révolution de l'information qui les rend peu à peu obsolètes. Fréquenter une université n'a jamais rendu personne plus intelligent. Fréquenter une université ne profitera pas aux étudiants dont le QI est inférieur à un certain seuil.

La cause profonde est l'idéologie communiste qui suggère qu'avec les « bons » efforts, on peut tous devenir égaux, c'est-à-dire identiques en tous points.
L’idée est totalement absurde, mais ça n’empêche pas la gauche mondialiste de la tenter encore et encore.
Viser le juste milieu est un processus itératif conduisant à un déclin global constant.

L’idée est totalement absurde, mais ça n’empêche pas la gauche de la tenter encore et encore.