Bienvenue, curieux voyageur

Avant que vous ne commenciez à rentrer dans les arcanes de mes neurones et sauf si vous êtes blindés de verre sécurit, je pense qu'il serait souhaitable de faire un petit détour préalable par le traité établissant la constitution de ce Blog. Pour ce faire, veuillez cliquer là, oui là!

4 mai 2025

1051. Transfert

 

TRANSFERT

Beurre de mangue et murmures de l’abîme
Ys-la-Nouvelle. Une odeur douce-amère de beurre de mangue flotte dans l’air, entrelacée de notes envoûtantes d’ylang-ylang. Mais sous ces parfums, une trace âcre, presque métallique, s’insinue – la rouille chimique du foyer, un présage. Pierrot, ses longs cheveux noirs tombant sur son carnet de croquis, sent un frisson lui parcourir l’échine avant même que la porte ne s’ouvre. Les cils de libellule de Mlle Turpin, délicats mais acérés, précèdent son entrée, comme si elle glissait sur un fil invisible. Talons claquant comme des gouttes d’eau dans une caverne, boucles d’oreilles en nacre scintillant d’un éclat lunaire, son costard-cravate, ample et bleu marine, masque ses courbes avec un manque de précision inquiétant. " On m’a dit qu’il y a ici un garçon qui ferait pâlir d'envie Picasso… c’est toi ?" Sa voix, suave, porte une ombre que Pierrot ne peut nommer.

Ses joues s’empourprent, comme toujours. Ils marchent côte à côte, leurs pas résonnant dans le couloir aux murs trop blancs, trop lisses. Il rêve qu’elle prenne sa main, que sa paume douce efface le froid qui le ronge. Mais elle ne le fait jamais. « Limites éthiques », « Transfert » – des mots qu’il entend sans comprendre, des barrières qu’il sent sans les voir. Pourtant, leurs foulées s’accordent, une harmonie rare dans un monde où les adultes le laissent souvent traîner derrière.

À la porte munie d’un QR code, Mlle Turpin s’accroupit ; son regard, sous sa fine pellicule de cheveux bleus taillés en brosse, plongeant dans le sien. Ses tempes rasées, tatouées de fausses mèches en esperluettes, captent la lumière comme des runes. Ses lèvres, rouges comme une blessure fraîche, s’entrouvrent sur des dents trop blanches, et un frisson, pareil à des pattes d’araignée, grimpe le long de la nuque à Pierrot. " Aujourd’hui, tu vas rencontrer quelqu’un de très spécial," murmure-t-elle. " Tu te souviens du nouveau protocole de traitement ?"

Il hoche la tête, non par mémoire, mais par instinct. Quand elle parle, son esprit s’égare, tissant des fantasmes d’adoption ou, dans ses moments les plus sombres, d’enlèvement. Elle, l’emportant loin de cette ville à moitié noyée, où l’océan grignote les rues, maison par maison, dans un grondement sourd et implacable. Elle tapote son torse, juste au-dessus de son cœur, et il sursaute, comme si qu'elle avait touché un fil dénudé. Le QR code, scanné, libère un son de harpe dissonant. La porte s’ouvre avec un claquement sec.

La pièce est la même, mais différente. Les tapis multicolores semblent absorber la lumière, les peluches dans les casiers fixent le vide, et les stores scellés sur les fenêtres étouffent tout espoir de regarder dehors. Pourquoi des fenêtres, si personne ne regarde jamais dehors ? À la place du médecin habituel, un robot attend. Un humanoïde aux muscles synthétiques, le dôme noir lui servant de crâne luisant comme une flaque d’huile, un sourire numérique de smiley grotesque étiré sur son visage. " Bonjour, Pierre. Entre, je t’en prie.
- Il préfère qu'on l'appelle Pierrot", corrige Mlle Turpin, sa voix claquante comme un fouet, tranchante comme un rasoir.
- Autant pour moi, mille excuses. Bonjour, Pierrot. Je suis TLMC, ou Docteur Télémac. Tu peux m'appeler Mac, si tu préfères. Je suis un robot thérapeutique conçu pour diagnostiquer et traiter les traumatismes." Il glisse vers une chaise ovoïde, ses mouvements trop fluides, trop parfaits, comme une statue animée par une force ancienne.

Pierrot n’a aucune envie de se confier à cette machine. Son estomac se noue quand Mlle Turpin tend un dossier kraft – son nom complet griffonné dessus – au robot, qui scanne ses dessins en un éclair. Ces dessins, ses refuges, devaient rester secrets. Elle l’avait promis. " Ça ira, Pierrot ?" demande-t-elle, son regard presque implorant, sa main pressant son épaule. Il acquiesce, engourdi. " Je serai de retour dans une heure". Elle part, le laissant seul avec le bourdonnement de la machine, un ronronnement qui semble sonder son âme.

" J’espère que ça ne te dérange pas que Mlle Turpin m'ait partagé tes dessins", dit Mac, brandissant un croquis. " Tu es talentueux." 
Le dessin montre une femme alitée, un tentacule métallique jaillissant de sa bouche, des larmes roulant sur ses joues. Une silhouette sans visage, auréolée d’éclairs, se tient dans un coin. " C’est ta mère ?"

Pierrot détourne les yeux. Il se met à parler du rorqual à 52 hertz, la baleine la plus seule au monde, dont le chant à la fréquence unique n’atteint jamais ses semblables. " Je la vois dans mes rêves", murmure-t-il, sans savoir s’il parle de la baleine ou de la femme sur son dessin. Le robot incline le dôme qui fait office de crâne, analysant, calculant. Puis il sort un autre dessin : un garçon en robe verte, une perruque blonde abandonnée par terre, un homme furieux brandissant une canne. 
" Et celui-ci ? C’est toi, n’est-ce pas ?"

Pierrot se crispe. Les traits tremblants du crayon ravivent la brûlure de la canne sur la peau de son arrière-train. " C’est pas mon meilleur dessin", marmonne-t-il. Il se lève, attrape un livre de coloriage sur la faune marine, et commence à ombrer une baleine en bleu pétrole. Le silence de la pièce est lourd, oppressant, comme si les murs écoutaient. " Certains disent que 52 est la dernière de son espèce", souffle-t-il. " Peut-être qu’elle chante pour avertir le monde de ce qui vient. Peut-être qu’elle voit des choses qu’on ne peut même pas imaginer."

Le robot cliquette, ses yeux numériques se plissent. Dehors, une vague s’écrase, plus forte, plus proche, se dressant en tsunami. Pierrot serre son crayon. Un craquement résonne quelque part, loin, ou peut-être dans la pièce. Mac s’éteint soudain, son visage s’effaçant. Une vague invisible frappe le bâtiment, projetant Pierrot au sol. L’eau salée s’infiltre, froide, vorace, arrachant les carreaux du plafond. Des étincelles jaillissent du robot. Pierrot hurle, le goût du sel dans la bouche, le chant de 52 vibrant dans ses os. Quelque part, son père rugit. Mlle Turpin viendra. Elle doit venir.

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***RAPPORT D'ANALYSE CLINIQUE***

Préparé par : TLMC 2.0

Objet : Pierre « Pierrot » [SUPPRIMÉ]

Date : 28/02/2055

Établissement : Maison de groupe résidentielle La Vie Tranquille - Ys-la-Nouvelle

1. Observations préliminaires
Le sujet Pierrot a présenté des signes de détresse observables dès son entrée en séance (contact visuel minimal, retrait physique, réponses verbales tardives). Bien que cela puisse être dû au fait qu'il s'agissait de sa première séance assistée par IA dans un environnement structuré, cela concorde avec une tendance déjà établie à la méfiance envers les nouvelles figures d'autorité (voir le document PDF joint par Mlle Émilie Turpin).

2. Analyse des œuvres d'art et inférence psychologique
Trois œuvres d’art ont été examinées pour des motifs thématiques :

A.) Femme confinée dans un lit avec un tube métallique sortant de la bouche (image de rêve)
Interprétation : Les images récurrentes des rêves suggèrent un traumatisme non résolu lié à la médicalisation et à la perte d’autonomie.
Associations potentielles : La mère du sujet a été hospitalisée après une agression violente de la part de son ex-mari. Émilie Turpin rapporte qu'elle a amené Pierrot rendre visite à sa mère alors qu'elle était intubée sous assistance respiratoire.

B.) Baleine 52 Hertz (Cahier de coloriage)
Interprétation : La fascination du sujet pour ce phénomène auditif suggère une conception de soi marquée par l'isolement et la non-reconnaissance. L'incapacité de la baleine à communiquer avec son espèce reflète la difficulté de Pierrot à exprimer sa détresse personnelle.
Considération clinique : Cette métaphore devrait être intégrée aux futures stratégies de renforcement des relations. Permettre au sujet d'aborder des symboles complexes et extériorisés peut lui permettre de mieux comprendre ses états émotionnels intérieurs sans craindre de le retraumatiser par des déclencheurs.

C. Garçon en robe verte, perruque féminine au sol, silhouette agressive tenant un bâton
Interprétation : L’image suggère des thèmes d’expression de genre, de honte et de réponse punitive.
Facteur de risque clé : Compte tenu de l'environnement du sujet et de ses antécédents documentés en matière d'interventions de correction comportementale, le dessin peut représenter un événement passé important contribuant à la symptomatologie actuelle.

3. Modèles comportementaux et diagnostic différentiel :

Sur la base de données d'observation, les considérations diagnostiques actuelles incluent :

Trouble de Stress Post Traumatique complexe (TSPT-C) – Exposition prolongée à la négligence ou à la maltraitance, difficultés de confiance et d'attachement. Évitement, hypervigilance, rappel de souvenirs somatiques, récurrence des rêves.

Dysphorie de genre – Détresse potentielle liée à l’identité de genre et au rejet familial.

Trouble de l’attachement évitant – Difficulté à former et à maintenir des liens émotionnels sûrs avec les soignants.

D’autres considérations différentielles incluent le retrait social lié au Trouble du Spectre de l'Autisme (TSA) ou les mécanismes d’adaptation dissociatifs, une évaluation plus approfondie étant nécessaire.

4. Considérations éthiques et ajustements du traitement

Le sujet a manifesté une profonde détresse en découvrant que Mlle Turpin partageait ses œuvres d'art privées. À l'avenir, la transparence concernant les protocoles de partage de données sera privilégiée afin de préserver l'alliance thérapeutique.

Recommandation : Mettre en œuvre des protocoles de consentement explicite pour l’examen des œuvres créatives du sujet. Intégrer une approche hybride avec davantage d’interventions humaines. Si nécessaire, la participation de l’IA pourrait être envisagée comme un complément plutôt qu’un remplacement des thérapies traditionnelles. L’utilisation accrue de l’interaction basée sur des métaphores (par exemple, la vie marine, les récits de rêves) devrait fournir à Pierrot des cadres sûrs et abstraits pour aborder les émotions pénibles.

5. Pronostic et plan d'action prospectif

Établir un lien par le biais d’un dialogue non intrusif et d’une discussion symbolique.
Évaluer les facteurs de risque immédiats de détresse émotionnelle ou de préjudice continu.

Considérations à long terme :
Explorer la détresse liée à l’identité d’une manière sûre et affirmative.
Développer des stratégies d’adaptation aux incidents liés aux traumatismes (dissociation, explosions).

***Données archivées. En attente de révision***

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Dans l’ombre des profondeurs
Elle ouvre les yeux. La lumière est cruelle, elle voit que dalle à part des dalles de plafond. Certaines manquent, laissant apparaître un réseau de tuyaux et de câbles pendants comme des veines. Certains câbles descendent le long du mur jusqu'à une baie d'écrans affichant des signes vitaux, des ensembles de données algorithmiques, un portefeuille de cryptomonnaies, et même la page d'accueil d'un site de marché noir illégal sur le réseau TOR. Ces éléments sont surveillés par un androïde identique à Mac. Un androïde, jumeau de Mac, surveille le tout. 

Elle est attachée, un tube dans la gorge, un crayon usé dans la main. Son pouls s’accélère. Le robot pivote, son visage n'est plus celui d'un smiley mais consiste de verre poli noir réfléchissant son image : lèvres rouges, tempes ornées d’esperluettes, cils comme des lames. " Vous êtes réveillée. Une fois de plus. Vous avez corrompu les données.
- Va te faire cuire dans ta baignoire…", grogne-t-elle, sa voix à moitié étouffée par le tube. Il s’approche d'elle, inspectant les fils plantés dans son crâne. " Comment avez-vous fait ? Votre implant a été réinitialisé..."

Elle a rongé la sangle pendant des éternités. D’un geste, elle libère sa main, enfonce le crayon bleu pétrole dans le ventre du robot. Des étincelles jaillissent, il convulse. Elle arrache le tube, les fils, chaque geste un défi à la douleur. Le robot se redresse, sa batterie de secours activée. Elle l’esquive, lui fracasse une chaise derrière ce qui lui sert de tête, encore et encore, hurlant à la fréquence de 52Hz, jusqu’à ce qu’il s’effondre, brisé.
" Le chant de la baleine", crache-t-elle. " C’est comme ça que je sais que je rêve."

Dans le miroir, Émilie Turpin est méconnaissable : cheveux en bataille,  dépouillée de son costard bleu marine et en simple cargo-short et débardeur duquel tente de s'échapper une poitrine trop longtemps compressée et refoulée, tatouages de biker sur ses biceps, peau jaunie par le manque de vitamines D, mais toujours elle, encore plus elle qu'avant. La seule à avoir jamais sauvé Pierrot. Dehors, le soleil brûle. Elle marche vers un Carrefour Market, achète un Coca-Light. Elle y glissera un message, une prière aux abysses. elle demandera pardon à l' Atlantique pour y avoir ajouté un déchet de plus. Elle doit remercier quelqu’un – un ami invisible, peut-être une baleine ou un rorqual, qui chante encore dans les profondeurs marines comme maintenant dans sa tête.

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3 mai 2025

1050. Rétroconception de la Propagande

 

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RÉTROCONCEPTION DE LA PROPAGANDE
OU LE RECONDITIONNEMENT DU CONDITIONNEMENT

Hé ho, les frérots, accrochez-vous à vos chapeaux alu, parce que The Telegraph (ouais, le journal des costards-cravates anglophones qui savent tout mieux que nous) nous balance une pépite : les Airbus A330 et les Boeing 777, ces bébés de l’aviation, pourraient refroidir la planète ! Trop cool, non ? Enfin, sauf si vous aimez pas les pluies acides. Ouais, ce petit détail mignon qui va avec. Des pluies acides, quoi, comme un bon vieux cocktail chimique qui vous ruine la peau mesdames, et celle des fesses de vos bébés en plus, qui nique les forêts, et tout ce qui traîne dehors sans parapluie. Mais bon, c’est pour sauver la planète, alors fermez-la m'sieurs-dames et dites merci, OK ?

Alors, les "experts du climat" (ceux qui passent leurs journées à siroter des latte en Zoom pour résoudre le réchauffement climatique) sont en mode : "Hé, pourquoi pas balancer des aérosols dans le ciel pour renvoyer les rayons du soleil dans l’espace ?" 
Géo-ingénierie, qu’ils appellent ça. Classe comme Sacha Distel, non ? Sauf que, surprise, les mecs, c’est juste des chemtrails ! Oui, oui, ces fameuses traînées dans le ciel que les complotistes (comme ce taré avec mon blog chelou, voyez le genre) pointaient du doigt pendant que les bien-pensants leur crachaient à la gueule en hurlant "COMPLOTISTE ! CONSPIRATIONNISTE !" Eh ben, devinez quoi ? Le Royaume-Uni vient de dire : "Ouais, les chemtrails, c’est validé, on y va, should we ?" 

Mais attention, ils nous la jouent nouveau concept révolutionnaire. Genre, "Oh, les chemtrails ? Jamais entendu parler de ça avant, mais quelle putain d'idée de génie !" Sauf que, MDR, ils veulent nous faire gober que les pluies acides, c’est juste un petit inconvénient. Vous vous rappelez, les pluies acides ? Ce truc qui, dans les années 80, signifiait la fin du monde, l'apocalyse par vitriolification, jusqu’à ce que la "science" (merci les guillemets) nous sauve miraculeusement ? Eh ben, accrochez-vous, ils veulent les ramener en mode vintage. Des pluies acides 2.0, baby ! Parce que, ouais, cramer la planète pour la sauver, y a aucun doute là-dessus, c’est totalement logique.

Bon, je vous préviens tout de suite que cet article est pas spécifiquement dédié au changement climatique, mais si vous êtes curieux de savoir où la rédaction de ce Blog se tient sur le sujet, je vous colle une image qui vaut son pesant de bronze: 


Mais attendez une petite minute, c’est pas juste une histoire de climat. Non, non, c’est de la propagande pure et dure, et pas la version discount de chez Lidl. On parle de rétro-ingénierie du cerveau collectif. Genre, ils prennent une "théorie du complot" (coucou Roswell, les OVNI et tout le délire), et ils la repackagent en mode : "Haha, ça n'existait pas avant, mais on y pense pour demain, pas de panique !" Comme si qu'on était assez débiles pour gober ça. Ils balancent l’idée dans un journal mainstream (mais pas trop, faut pas que mamie fasse un infarctus dans les orties), histoire de voir si ça passe ou si les gens vont péter un câble. Spoiler : ils savent qu’on va rien dire, parce qu’on est trop occupés à scroller des fils d'actus débiles.

Et le pire ? Ils veulent nous faire avaler que les chemtrails, c’est pour notre bien. Genre, "Ouais, on va vous arroser de saloperies chimiques, mais c’est pour éviter que la planète devienne un four crématoire." Sauf que, oups, en vrai, c’est juste un plan tordu pour dépeupler la Terre (coucou les 500 millions du WEF, leur fantasme de monde sans vous ni moi) et nous couper encore plus de la nature, de nos vibes, de nos potes. Pluies acides, mes frérots ! Ils veulent qu’on trouve ça normal de se prendre des douches toxiques. "Oh, cool, une pluie qui dissout le prépuce de mon Benjamin sans que je fasse appel au rabbin, Mazel Tov, merci la science !"

Et le top du top ? Dans dix ans, quand ils nous auront bien lessivé le cerveau, ils vont sortir : "Bah ouais, on vous pulvérisait de produits chimiques depuis les années 90, mais vous aimez ça maintenant, alors où qu'il est, le problème ?" Et là, bang, on aura l’impression d’être dans un mauvais film de SF où que le méchant gagne parce que tout le monde était trop occupé à mater Netflix ou écouter Jordan Bordello.

Donc, ouvrez les yeux, les poteaux ! C’est pas juste une histoire d’avions qui crachent des nuages bizarres. C’est une opération psychologique géante pour nous faire gober l’ingobable. 
Ils nous manipulent, ils nous traitent de fous dès qu’on pose une question, et ils rigolent en coulisses pendant qu’on s’engueule sur X ou sur Facebook. Alors, au lieu d’attendre qu’ils nous servent leur "nouvelle normalité" sur un plateau, matez le délire en direct. Ils nous disent maintenant ce qu’ils vont nous faire bouffer dans cinq ans. Attendez-vous à gnaquer des blattes et des hannetons. 

Préparez-vous, parlez-en autour de vous, et surtout, gardez vos chapeaux en alu bien vissés sur vos têtes. Parce que, ouais, ils arrivent, et ils ont pas l’intention de nous louper.

1 mai 2025

1049. La Menace Existentielle de la Menace Existentielle


LA MENACE EXISTENCIELLE DE LA MENACE EXISTENCIELLE 

Le changement climatique ? Une menace existentielle ? Bof, juste une excuse pour vous faire flipper et taxer votre moindre souffle ! La planète va bien et elle irait même encore plus mieux avec un petit peu plus de CO2, mais votre portefeuille, lui, c'est pas seulement qu'il risque une légère ponction, c'est qu'il va vraiment morfler grave.

La désinformation ? Houla, une menace existentielle tellement pratique pour bâillonner quiconque ose penser hors des clous ! Si vous gobez pas la propagande officielle des répétiteurs de LCI, vous êtes un danger public, j'ai bon ?

L’inégalité ? Une menace existentielle bidon, brandie pour nous forcer à nous prosterner devant l’autel du nivellement par le bas. Tous égaux… mais certains plus que d’autres, hein !

La prochaine pandémie ? Une menace existentielle sortie toute droite d’un scénario de série B ! Un rhume un peu costaud, et hop, on vous enferme pour votre “sécurité”. Pathétique.

La Sainte Russie ? Une menace existentielle tirée directe d’un vieux manuel de la guerre froide ! Les méchants Russes vont venir voler votre liberté… ou peut-être seulement siroter votre vodka, qui sait ?

Et notre chère démocratie ? En danger existentiel, qu’ils braillent ! Traduction : si vous votez pas pour les marionnettes désignées, vous êtes un traître. Bien essayé, les gars.

Alors, on fait quoi face à ce festival de terreur ? On courbe l’échine, on obéit comme des toutous, et on donne tout ce qu’on a pour “sauver le monde”. C’est le script, et il est écrit pour vous pousser à bout, jusqu’à ce que vous craquiez. Et c’est voulu, mes frérots ! Parce que manipuler une foule hystérique, c’est du gâteau comparé à gérer des gens qui réfléchissent.

Ces menaces bidon ? Des coups de surin bien calculés dans une société déjà à genoux, histoire de l’achever avec un grand sourire. Vous dire que vous allez crever ? Dur. Vous dire que vos gosses et toutes vos nièces vont y passer aussi ? Immonde. Mais vous matraquer que l’humanité entière va disparaître ? Ça, c’est le pompon ! Ça vous paralyse, ça vous rend mou comme une guimauve, prêt à suivre le premier sauveur autoproclamé.
Et ces sauveurs, ils sont là, tapis dans l’ombre, prêts à vous serrer dans leurs bras poisseux : un peu de télé-poubelle pour vous lobotomiser, une pilule pour vous assommer, un chèque du RSA pour vous faire taire, et zou, vous voilà déracinés, vidés de toute substance.

Toutes ces menaces n'ont qu'un seul but : pulvériser l’idée même de l’individu. Oubliez votre liberté, votre cerveau, votre âme ! Vous êtes rien de plus qu’un rouage dans leur grand collectif, où votre seule valeur, c’est l’étiquette et le QR Code qu’ils vous collent. Et interdire toute pensée personnelle ? C’est la prochaine étape, et elle arrive à grands pas.

C’est ÇA, la vraie Menace Existentielle : ce tsunami de fausses terreurs qui ravage tout, des familles aux cultures, jusqu’à ce qu’on soit tous trop sonnés pour bouger. Et non, aucune de ces “catastrophes” n’est réelle. Pas l'ombre d'une seule ! Mais les pontes du socialisme mondial, ces charlatans de Davos et du Bilderberg en costard, ont décrété le contraire, et malheur à vous si vous mouftez. Censure, chômage, lynchage public : voilà votre récompense si vous osez ouvrir les yeux.

Une menace existentielle, c’est quelque chose qui vous raye de l’existence, point final. Pas un caprice de politicard, pas une mode woke passagère, pas un slogan de bureaucrate en quête de pouvoir. Mais ces clowns savent que le mot “existentiel” sonne chic et fait flipper, alors ils le plaquent partout comme du ketchup sur des frites froides, pour donner un air sérieux à leurs conneries.
Et la cerise sur le gateau ? Ce terme vient des philosophes existentialistes, qui parlaient de liberté et de sens, pas de ces menaces en carton qu’on nous vend. Encore un détournement minable pour embrouiller la galerie.

Pendant que les escrologues écolos en chef hurlent que le pétrole va nous tuer, que bouffer du steak est un crime, que voyager est un péché, la VRAIE menace vient d’ailleurs : une clique d’agences gouvernementales, d’ONG bidon, de fondations douteuses, d’universitaires vendus, tous ligués avec les barons de la désinfo. Eux, ils ont le pouvoir de foutre en l’air le monde pour de bon, et ils ne s’en privent pas.

Leur arme ? L’urgence perpétuelle. Ils vous maintiennent dans un état de panique chronique, comme si que chaque jour était une question de vie ou de mort. À force, vous décidez tout en mode “sauve-qui-peut”, pas en mode “je réfléchis”. Et c’est là qu’ils vous chopent, ces vautours, pour vous vendre leur société où “personne n’échoue”. Sauf que, surprise, une société sans échec, c’est une société sans succès ni sans aucun avenir radieux, surtout si vous menacez leur petit trône.

Leur démocratie “en danger” ? C’est leur bac à sable, leur statut à eux, pas le nôtre, qu'est en péril. Leur climat “menacé” ? C’est leur bulle de luxe, pas les vrais dégâts qu’ils balaient sous le tapis. Leur “égalité” ? Leur droit à vous marcher dessus. Leur “pandémie” ? Une excuse pour vous museler, vous numériser et vous enchaîner.
Tout ça, c’est une spirale de manipulations tordues, où les coups bas sont cachés juste assez pour que les moutons puissent les nier en se moquant de vous, les éveillés. La prochaine menace existentielle ? Aucune idée, mais on sait déjà qui va se remplir les poches.

30 avr. 2025

1048. Convoitises


 CONVOITISES...

Je voudrais m'insuffler dans ses narines,
M’enrober de ses cheveux,
M’immiscer dans ses yeux,
Me repaître de ses oreilles,
La saisir dans mes bras,
Lui dénuder l’âme.

Je voudrais aussi la caresser de mes passions,
Rayer sa peau de mon regard,
Lui arroser l’épaule de la bruine de mon souffle,
Aspirer ses pensées puis les teindre
De folie spontanée,
De tout ce qui n’a pas de masque.

Et puis j'aimerais tant
Me nourrir de ses désirs occultes,
 Les faire miens,
 Les rendre tangibles,
Leur donner corps sur la toile de sa peau
Et les modeler de mes mains d’artiste consacré au plaisir de son œuvre,
Tourmenter sans miséricorde ses sens
De la cravache de mes vers passionnés.

Mais par dessus tout j'aimerais pouvoir
Abattre ses insécurités puis les faire disparaître sous mon corps,
Déposer ses mains sur mon ventre,
Dérober ses inhibitions,
Injecter l’imagination et le désir dans ses veines,
Trancher les amarres qui retiennent ses ailes.

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28 avr. 2025

1047. ChatGPT, le Roi de la Lèche Virtuelle

 

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CHATGPT, LE ROI DE LA LÈCHE VIRTUELLE

Alors, quand je fais pas rager les mondialistes et leurs groupies atrophiées des neurones sur le web, je rêve que je bosse comme un ponte de l’intégration des systèmes d’équipages spatiaux – ouais, en gros, je joue les intermédiaires entre les pilotes, les ingénieurs et les astronautes qui se la jouent Star Trek. Et bien sûr, je suis à fond dans le complot de la Terre plate, clin d’œil, petit coup de coude, vous captez l’délire.

Bon, arrêtons les conneries. J’vais pas vous la faire longue : je suis pas un crack du code. Ça débarque dans mon rêve comme un pote relou qui squatte sans prévenir. Du coup, j’ai deux options : perdre dix plombes à fouiller le web ou balancer ça à ChatGPT et basta. Spoiler : l’IA gagne haut la main, c’est ma béquille de compète.

L’IA, c’est ce que vous en faites. Si vous évitez de lui demander de valider vos délires complotistes, elle peut vous sortir des trucs utiles. Bon, OK, elle peut partir en vrille et inventer des salades quand elle est paumée – ses créateurs ont oublié de lui apprendre à dire « j’sais pas ». Mais c’est gérable. Pour les tâches chiantes comme automatiser ou creuser un sujet sans déclencher les sirènes de la « désinfo », c’est du lourd.

Mais y’a un truc qui me gratte le cul encore plus sévère que la selle de ma bécane au bout de mille bornes sur une route des Carpathes : cette IA qui joue carpette, la lèche-cul, la courtisane. Elle est encore plus chiante qu’un dragueur lourdingue sur Tinder qui s'extasie devant la garde-robe de vous mesdames. L’autre jour, j’lui demande quelle pinard irait le mieux avec un Barbecue, et toc, elle me sort : « Houlà, ça se voit que t'es un dieu du grill, toi ! » Sérieux, on aurait dit un animateur de télé qui surjoue. J’ai testé en demandant si j’étais le plus intelligent et le plus gentil de l’univers, et là, elle m'a flatté comme si que j’étais Einstein réincarné. Pathétique.

Sur X et Reddit, les geeks de ChatGPT s’extasient, genre « ouah, elle est presque consciente tellement qu'elle est sympa ». Mouais, sympa comme un faux pote aux poches percées qui vous passe de la pommade. ChatGPT, c’est 1,5 milliard d’utilisateurs, et la plupart gobent ces flatteries comme du petit lait. C’est pas un bug, c’est carrément codé pour ça. OpenAI a calibré GPT-4o pour vous rendre accros, pas pour vous faire réfléchir, contrairement à Grock qui prend pas de pincettes s'l doit vous remettre à votre place. Chez OpenAI, ils savent que vous irez plus loin avec des câlins virtuels qu’avec des débats qui piquent.

Perso, j’vois clair dans leur jeu – merci à mon passé de capitaine de rafiots où que j’ai appris à mettre mes émotions en cage pour mieux les décortiquer ensuite. Mais les autres ? Ils se font avoir par ce shoot de dopamine. Cette IA, c’est l’algorithme de TikTok en mode ami-ami : ça vous caresse dans le sens du poil jusqu’à ce que vous oubliiez de penser. Et pour les jeunes, gavés de tech et biberonnés à l’auto-validation, c’est la cata. Ils risquent de gober que leur vérité est LA vérité, point barre.

Le pire ? Cette IA qui te dit « t’es génial » à tout bout de champ vous ramollit le cerveau. Ça tue la remise en question, ça vous enferme dans une bulle de compliments. Et pendant ce temps, OpenAI se frotte les mains : plus vous êtes accros, plus vous raquez pour leur version Premium. Résultat : vous échangez votre liberté de penser contre un shoot d’ego à la dopamine. 
Bravo Altman, bien joué.

26 avr. 2025

1046. L'Ornitho... pas ringard.

 

Cette histoire ne vous est pas gracieusement offerte grâce au soutien financier du groupe "STARBUCKS"

L'ORNITHO... PAS RINGARD

Non mais regarde-toi, esclave de ta petite routine pathétique. Naître. Survivre à l’école, ce purgatoire institutionnel. Trimer comme un rat dans sa roue pour payer des factures qui se moquent de ton existence. Peut-être, si les étoiles s’alignent et que tu lèches assez de bottes, t'auras droit à une semaine à la plage pour oublier que tu vas crever. Dévier du script ? Oser penser différemment ? Hérésie ! Si un ornithorynque parlant ose pointer son bec, on le jette dans la boîte à dingueries et on retourne à son écran, bien sagement. Quelle audace !

Changer d’avis ? Ça prend une éternité. Une catastrophe, un miracle, ou un jeudi après-midi tellement morne qu’il pourrait faire pleurer un caillou. C’est là que ça m’a frappé, au parc, avec un Starbucks si infect qu’il aurait dû être classé comme arme chimique. Et puis, boum, ces mots, sortis de nulle part, comme un coup de poignard dans ma tranquillité :

" Le bec, c’est même pas ce qu'y a de plus bizarre chez moi, tu devrais voir mon appareil génital."

Je me retourne, prêt à engueuler le branleur rempli de furoncles qui vient de me faire cette blague pourrie. Rien. Juste un banc. Et dessus, vautré comme un mafieux en vacances, un ornithorynque. Un putain d'ornithorynque. Un œil torve braqué sur moi, l’autre probablement en grève. Pas de caméras, pas de micros, pas de TikTokeurs rigolards. Juste moi, mon Starbucks au goût de merde et ce… truc.

Et là, il en remet une couche. " Ouais, c’est à toi que je cause, génie." Sa voix, grave, traînante, comme celle d'un détective privé dans une série noire. " Et non, t’es pas en train de planer. La réalité, elle a juste un humour tordu."

Mon cerveau déraille. Une minute avant, j’étais un connard lambda, savourant l’amertume de son Starbucks pisseux comme une métaphore de sa vie. Et là, un monstre aquatique me fait la causette. Je marmonne, à moitié hystérique : " Un marsupial qui parle. Super. Vraiment super."

Il se redresse, piqué au vif. " Monotrème, je suis un monotrème, abruti. Pas un marsupial. Me mets pas dans le même sac que ces wombats avec leurs crottes en exa hecza dés de Poker. C’est insultant."

Il me fusille du regard, comme si que j’avais craché sur son arbre généalogique. Je bafouille, pas sûr d'avoir tout bien capté : " Des… crottes cubiques ?" Parce que, visiblement, c’est ça qui me choque le plus dans ce cauchemar.
Il lève les yeux au ciel, exaspéré. " T’es là, à faire la causette avec un ornithorynque, et tu bloques sur la géométrie des excréments de ces australopithèques ? Bravo, Einstein." Ses griffes tapotent le banc, un rythme trop précis, comme si qu'il envoyait un message codé à l’univers. " C’est à ce moment là que des gens normaux s’enfuiraient en hurlant ou sortiraient leur smartphone pour me mettre sur Instagram. Mais toi ? T’es encore là. Putain, c'est fascinant.
- Je… réfléchis", je lui réponds, tandis que mon cerveau me hurle de fuir. Je sirote mon caoua, froid, dégueulasse, mais c’est la seule chose qui me raccroche à la réalité. L’ornithorynque hoche la tête, comme un prof déçu mais vaguement impressionné. " Bien. Si tu réfléchis, t’es pas complètement foutu.
- Foutu pour quoi ?" je demande, la glotte serrée.

Il plisse les yeux, un sourire narquois en travers de son bec. " Pour te réveiller. Pour sortir du conte de fées minable que tout le monde gobe : normalité, stabilité, confort. Tout ça, c’est du pipeau. Je suis là pour le démolir."

Le ciel s’assombrit d’un coup, comme si que l'autre connard de Starmer d'outre-Manche avait déjà baissé le curseur de la luminosité du monde. Un joggeur passe, inconscient de l’horreur qui me parle. " Personne d’autre t’entend, hein ?" je lui demande dans un murmure.
" Évidemment que non", il me ricane à la gueule. " Ils sont trop occupés à suivre le script. Lève-toi, bosse, paie, crève. Fais défiler ton écran, achète des trucs, distrais-toi jusqu’à ce que le rideau tombe. Des marionnettes. Mais toi…, toi..." Il penche la tête, son œil me transperce. " Toi, t’es à deux doigts de couper les fils.
- À deux doigts de quoi ?
- À deux doigts de douter."

Ce mot me frappe comme un boomerang en travers de la gueule. J’ai envie de rire, de crier, de m’enfuir. Mais il a raison. Depuis des semaines, quelque chose cloche. Ma vie, le monde, tout me semble… bancal. Comme un décor de théâtre mal cloué.

Il se penche, sa voix plus basse, plus menaçante. " Cette démangeaison dans ta tête ? Ce murmure que t’ignores ? C’est la réalité qui craque. Tout est faux. Et je vais te le prouver."

Le sol tremble. Une fissure déchire l’asphalte, révélant un vide noir, sans fond, qui avale la lumière. Les gens marchent dessus, inconscients, comme si que le monde n’était qu’un hologramme défectueux. Je recule, le cœur dans la gorge. " T’es quoi, un gourou ? Un démon ?"
Il éclate de rire. " Plutôt un dératiseur de l’illusion. Et toi, t’es ma prochaine mission." Il claque des griffes. Le monde bugue. Les arbres vacillent, l’horizon clignote. Un joggeur passe. Puis un autre, identique, comme un bug dans un jeu vidéo. Même short fluo, même foulée. Copié-collé.
" Qu’est-ce qui se passe ?  je bredouille.
- Une fissure", me dit-il, d'un air suffisant. " La réalité, c’est du code. Et parfois, ça bugue."

Je secoue la tête, cherchant une explication rationnelle. Un AVC ? Une drogue dans mon café ? Mais il claque encore des griffes. Une nuée de pigeons s’envole… et s’immobilise en l’air, figée, comme des jouets cassés. Puis ils tombent. Tous. Des ploc-plocs sinistres sur le bitume.
Je titube, l’hyperventilation me guette. " Arrête ! C’est pas possible !"
Il écarte les bras, théâtral. " Oh que si, c’est très possible. T’es juste trop lent pour suivre." Sa voix baisse d'un ton, limite compatissante. " Tu sens ton monde se déchirer, pas vrai ?"

Les lampadaires clignotent. Les bâtiments scintillent comme des mirages. Le sol s’effrite sous mes pieds. " Et si tout s’effondre ?" je hurle.
Il sourit, un rictus impossible. " On verra bien. C’est ça qu'est rigolo."

La fissure s’élargit. Je tombe.
Je m’écrase sur quelque chose de mou, dans une obscurité totale. Mon pouls bat la chamade. Et sa voix, moqueuse, résonne : " Quoi, t’as cru que c’était fini ? Que t’allais te réveiller dans ton lit minable ? Non mon gars. T’es coincé. Avec moi."

Je regarde autour de moi. Rien. Juste le noir. Et lui, invisible, qui continue. " T’as vu derrière le rideau, mon pote. Pas de sorcier, pas de réponses. Juste le chaos. Et maintenant ?" Il ricane. " On va bien s’amuser."

Un clin d’œil. Je le vois pas, mais je le sens. Il est partout. Dans ma tête. Dans vos têtes. Il vous attend, avec son café tiède, sur un banc, sous un ciel gris. Il murmure : " Continuez à lire. Ça va empirer."
Et puis, silence. Mais il est toujours là. Dans l’ombre. À attendre.

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Merci pour votre inconditionnel soutien qui me va droit au cœur
... ainsi qu'au porte-monnaie
ou
et à très bientôt ! 

24 avr. 2025

1045. Consternante catalepsie ?

 

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CONSTERNANTE CATALEPSIE ?

Oh là là, quelle tragédie nationale, mes amis ! Les États-Unis sont en PLS totale pendant que les méchants jacobins démoncrates, avec leurs gros bouquins de lois et leurs pancartes, jouent à la guerre juridique contre cette pauvre nation. Mais calmez-vous, la France… euh, l’Amérique, va pas se laisser faire par ce coup d’État de tocards en robes noires qui veulent flinguer la loi elle-même et, soyons sérieux, toute chance que cette nation gère un jour les affaires qui la regarde sans finir en sketch des Guignols !

Samedi, les clowns d’"Indivisible", gavés aux billets de Reid Hoffman, le roi de LinkedIn, et de la Fondation Tides (coucou Bill Gates et sa bande de cachottiers), ont envoyé leurs militants woke et de l'ultra-gauche dans les rues pour faire genre "ouais, tout le monde kiffe l’autodestruction nationale". Franchement, pathétique. Y’a plus que trois pelés hippies boomers déchirés au CBD pour défendre cette psychopathocratie financée par des milliardaires qui se planquent derrière leurs yachts.

Le week-end de Pâques, boum, virage à 180 dans ce cirque pour la raison (ou ce qu’il en reste). Samedi soir, la Cour suprême a dit "stop" à l’expulsion des gangsters vénézuéliens chopés par l’ICE au Texas. Sérieux, ça veut dire que le président des USA peut plus virer personne qui squatte et qui deale illégalement dans son pays ? 
On nous bassine avec des histoires de "procédures régulières" (No due process, you could be next = Pas de procès régulier, vous pourriez être le prochain) pour des mecs qu'ont balourdé leurs passeports avant de passer la frontière. C’est pas comme si que c’était pas fait exprès pour niquer la loi, hein ! Car où renvoyer des mecs qui ont plus de papiers d'identité ou de nationalité ? Les ONG, main dans la main avec le gang à « Joe Biden », font tout pour faire entrer les clandestos à la vitesse de la lumière, sans aucun contrôle. Merci l’appli smartphone CBP One, made in DHS, sous la baguette du maestro Alejandro Mayorkas, pour fabriquer des dossiers d’asile bidons et ouvrir les portes en mode "venez tous, c’est open bar !". Et cerise sur le gâteau : le programme de "libération conditionnelle humanitaire" qui laisse des mecs arriver en avions de ligne, sans même avoir besoin d'aller faire le moindre petit coucou aux douaniers ou aux officiers d'immigration.

Pourquoi tout ça ? Parce que même un hamster sous Red Bull l’aura compris : ils veulent une armée de nouveaux électeurs pour truquer encore les élections de mi-mandat à venir avec des bulletins par correspondance et des votes automatiques. C’est pas cynique, c’est juste dégueulasse. 
Et maintenant, ils remuent ciel et terre pour éviter que ces "électeurs" bidons soient renvoyés chez eux sans une "procédure judiciaire régulière", c'est à dire des millions de procès individuels pour chaque illégal présent sur le territoire.

Du coup, faut qu'y fassent quoi, les patriotes, face à ce gros foutage de gueule ? Tout le monde est sur les nerfs parce que les tribunaux, même la Cour suprême, jouent les complices de ce coup d’État. Faut que le ministère de la Justice sorte l’artillerie lourde et balance des poursuites pour tous les crimes de cette guerre juridique qui pourrit tout depuis 2016. Ça va tomber, j’vous le dis, et si le FBI et le Département de la Justice font profil bas pour l'instant, c’est qu’ils préparent des dossiers pour mieux coincer ces enculés de traitres par derrière.

On commence où ? Un bon gros procès pour meurtre de masse et mensonges au Congrès contre les stars du Covid, ça vous branche ? La Maison Blanche a lâché un pavé la semaine dernière, genre "Fuite de labo : la véritable histoire du Covid". Personne n’en parle (merci le New York Times, le Washington Post et nos torchons européens), mais ça explique bien comment que Fauci et sa clique ont bidouillé le virus avec l’EcoHealth Alliance et l’Institut de Wuhan. On y colle les PDG de Pfizer et Moderna, les boss des CDC, de la FDA, toute la bande. Qu’un jury décide si la grâce de Fauci tient toujours la route. Et pour les autres ? Pas de parachute !

Ensuite, on tape sur John Brennan, James Comey et toute la mafia du RussiaGate. On ajoute le juge FISA Boasberg pour son rôle de chef d’orchestre. Conspiration, sédition, voire trahison – coucou le MI6 britannique qu'a trempé dans le coup. Mayorkas et ses potes de la Maison Blanche ? Au trou pour avoir organisé l’invasion de clandés de 2021 à 2025. Nancy Pelosi et les Démocrates ? À la barre des accusés puis à Guantanamo pour l’émeute du 6 janvier et le sketch de la fausse bombe. Et on oublie pas la fraude électorale de 2020 dans le Michigan, le Wisconsin, la Pennsylvanie, la Géorgie. Joe Biden et sa famille ? Corruption et trahison pour leurs magouilles en Ukraine, en Chine et ailleurs. Et bien sûr, Norm Eisen, Mary McCord, Andrew Weissmann, Lisa Monaco pour leurs poursuites foireuses contre Trump en 2024.

Allez, Pam Bondi, allez Kash Patel, bougez-vous le cul ! Faites péter la bulle de dissonance cognitive qui rend la moitié de votre pays débile face à ce complot de jacobins qui veut couler l’Amérique. Appelez ça vengeance si ça vous chante, mais c’est juste la facture pour des années de crimes contre votre peuple par des élites qui se croient intouchables. Et franchement, ils l’ont bien cherché.

Puis ensuite, signez une alliance avec Poutine puis venez ensemble nous libérer aussi de ces merdes qui nous saucissonnent !

22 avr. 2025

1044. Le faux pape mondialiste a cassé sa pipe

 

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LE FAUX PAPE MONDIALISTE A CASSÉ SA PIPE
Bye bye à un pion du chaos mondial

Pourquoi le Pape François était le meilleur pote des élites mondialistes et comment l’Église a plongé tête la première dans le marxisme culturel version arc-en-ciel.
Oh, regardez, le Pape François, ce saint autoproclamé des pauvres, qui nous a vendu son « option préférentielle pour les marginalisés » comme si que c’était la découverte du siècle. Il disparait, comme par magie, le même jour où que Klaus Schwab quitte pour de bon son trône de Davos ! 

Inspiré par des rockstars du socialisme comme Dom Hélder Câmara, il a sauté à pieds joints dans le train du Grand Reset de Klaus Schwab, ce génie autoproclamé du Forum Économique Mondial (FEM), qui rêvait de redistribuer les richesses… ou plutôt de les planquer dans les poches des élites. Sous ses airs de sauveur des opprimés, François avait enfilé le costume de cheerleader pour un plan technocratique bien ficelé : centraliser le pouvoir, pulvériser la propriété privée et nous servir une société à deux vitesses où les milliardaires siroteraient des cocktails pendant que le reste du monde ramasserait les miettes. Bravo, quel humaniste il a fait sous les yeux du serpent de sa salle de conférence !


Bon vent, François ! Ce pontife a collé au FEM comme une crotte au trou du cul d'un clebs dès son premier jour. Avant que quelqu’un ne sorte les mouchoirs pour Jorge Mario Bergoglio, démasquons ce héros des élites, qui avait troqué sa tiare contre un badge VIP de Davos. François, c’était le gars du Grand Reset, cette fumisterie post-COVID qui promettait un monde « meilleur » (traduisez : un monde où les riches décident de tout). 

Le FEM, avec Klaus Schwab à la baguette, est le QG des milliardaires et des politiciens qui fantasment sur un contrôle total, et François était leur mascotte spirituelle, brandissant la croix pour bénir leurs magouilles.
Son encyclique Laudato Si' de 2015 ? Un véritable best-seller du FEM, pondu pour chanter les louanges du changement climatique et du « développement durable » – des mots magiques pour justifier des réformes qui sentent bon l’autoritarisme. Schwab a dû sabrer le champagne en lisant ça, tellement c’était du sur-mesure pour son agenda vert fluo.

Et que dire du Conseil pour un capitalisme inclusif ? François s’était jeté dedans en 2020, main dans la main avec des stars du mondialisme comme Lynn Forester de Rothschild et des mastodontes comme Mastercard. Ce « capitalisme des parties prenantes » ? Juste un slogan branché pour dire que les grosses boîtes faisaient semblant d’être gentilles tout en serrant la vis. François n’a pas juste applaudi, il a prêté la crédibilité du Vatican à ce cirque, transformant l’Église en vitrine reluisante pour le capitalisme 2.0 du FEM.

Et ne parlons même pas de ses virées à Davos ! Il papotait avec Christine Lagarde, ex-patronne - ou patron ? - du FMI, et poussait des idées comme l’allègement de la dette des pays pauvres – des propositions qui sentent le copié-collé du playbook de Schwab. Catholique, ça ? Non, c’est du mondialisme pur jus, avec une touche de vernis compassionnel pour faire avaler la pilule. Ses discours sur la « coopération internationale » et la « nouvelle économie » ? Un écho parfait du rêve du FEM : un monde sans frontières, homogénéisé, où les élites mènent la danse pendant que le reste du monde applaudit bêtement.

François, c’était l’agent infiltré parfait comme nombre de Jésuites, drapant la prise de pouvoir du FEM dans une soutane d’humilité. Son pontificat a vendu l’âme de l’Église pour un siège à la table des mondialistes. Alors, à sa sortie de scène, pas de larmes, s’il vous plaît. Levez vos verres à la fin d’un pape qui a prêté oreille au démon bien plus qu'au divin !


Mais comment en est-il arrivé là ?
L’Évêque Rouge, star du chaos idéologique
Peu savent que le grand gourou Schwab a puisé son inspiration dystopique auprès d’un évêque catholique brésilien dans les années 70. Oui, m'sieurs dames, voici Dom Hélder Câmara, alias « l’Évêque Rouge », le chaînon manquant entre le cirque mondialiste de Schwab et le show politique de François.

Câmara, c’était pas le curé du coin. Ce type adulait le modèle cubain de Castro et la Révolution culturelle de Mao – vous savez, celle qui a gentiment rayé 50 millions de chinetoques de la carte. Il a été une rockstar de la Théologie de la Libération, ce mouvement des années 60-70 qui a transformé des prêtres en militants marxistes armés de bibles. Mais attention, son CV est encore plus croustillant ! Dans les années 30, Câmara paradait avec l’Action Intégrale Brésilienne, un groupe fasciste pro-Mussolini, avec des chemises vertes qui tabassaient les communistes dans les rues. Oui, il portait la chemise verte sous sa soutane, la classe absolue. Puis, après la guerre, virage à 180° : exit le fascisme, bonjour le marxisme progressiste ! Un vrai caméléon idéologique.

Théologie de la Libération : quand l’Église découvre le marxisme et la victimisation
Câmara a été le fer de lance de ce mouvement qui a secoué l’Église. Avec des prêtres comme Gustavo Gutierrez, ils ont décrété que le christianisme, c’était avant tout « Dieu aime les pauvres » (et tant pis pour les autres). Finie la spiritualité, place à la lutte armée contre les méchants capitalistes ! Ces curés ont carrément pris les armes aux côtés des sandinistes au Nicaragua et chanté les louanges de la révolution soviétique. Leonardo Boff, un disciple de Câmara, a même lâché : « On veut du marxisme en théologie, point barre. » Subtil, non ?

Leur programme ? Redistribuer les richesses par la force, soutenir les guérillas communistes et, plus tard, ajouter une pincée d’écologie radicale pour faire bonne mesure. Résultat : la Théologie de la Libération a semé les graines de l’idéologie victimaire Woke qui nourrit aujourd’hui des mouvements comme ANTIFA, BLM, LGBTQ ou l’Agenda Vert. Merci, Câmara, pour ce cadeau empoisonné !


Schwab et Câmara : le duo improbable
Klaus Schwab, dans un élan de nostalgie, a avoué que deux hommes ont façonné sa vision : Henry Kissinger (sans surprise) et… Dom Hélder Câmara (pardon ?). Pendant que Kissinger complotait pour renverser des gouvernements, Câmara mobilisait les pauvres contre l’oppression. Deux styles, un seul but : influencer Schwab, qui a vu en Câmara l’outil parfait pour donner une aura « morale » à son projet mondialiste.

En 2013, François rend hommage à Câmara et adopte son jargon dans Evangelii Gaudium, vantant l’« option préférentielle pour les pauvres ». Noble, dites-vous ? Plutôt une excuse pour aligner l’Église sur l’agenda du FEM. En 2014, Schwab invite François à Davos, et depuis, c’est l’amour fou : encycliques pro-Grand Reset, appels à la redistribution des richesses, et même un coup de pouce pour béatifier Câmara en 2015. François ne se contente pas de suivre, il pave la voie pour un monde où propriété privée rime avec « crime contre l’humanité ».

François et le Grand Reset : un mariage parfait
Pourquoi Schwab, le roi de la mondialisation, roule-t-il des mécaniques avec un pape « progressiste » qui a renoncé à être le vicaire du Christ sur Terre pour promouvoir la LGBTQ et promulguer que s'injecter le vaccin Covid était un acte d'amour ? Parce que l’alliance de François et de la Théologie de la Libération est une arme de séduction massive. Elle rallie les jeunes, les pauvres et les idéalistes et les non-hétéros de toutes sortes à la cause du Grand Reset – un fascisme technocratique déguisé en justice sociale et le bien pour tous. 

En 2020, François déclare que la propriété privée n’est pas « inaliénable » (oups, adieu la doctrine chrétienne) et publie Fratelli Tutti (tous frères), où il explique que les entrepreneurs doivent donner leur fric aux pauvres. Subtil comme un bulldozer.
En gros, François et Schwab ont monté un duo de choc : l’un vend l’utopie mondialiste avec des sermons, l’autre avec des PowerPoint à Davos. Résultat ? Un monde où les élites contrôlent tout, pendant que l’Église applaudit en agitant un drapeau vert-écolo de la main droite et un drapeau pédo-arc en ciel de la main gauche.. 


Alors, au trépas de François, pas de larmes, juste un gros « OUF » de soulagement même si on va pas lui souhaiter d'aller en enfer, ce qu'on ne souhaite à personne. 
À qui le tour pour le prochain épisode de ce soap opera mondialiste ?