Bienvenue, curieux voyageur

Avant que vous ne commenciez à rentrer dans les arcanes de mes neurones et sauf si vous êtes blindés de verre sécurit, je pense qu'il serait souhaitable de faire un petit détour préalable par le traité établissant la constitution de ce Blog. Pour ce faire, veuillez cliquer là, oui là!

2 août 2025

1089. Moretto & le Loup

 

MORETTO & LE LOUP

Le garde me traîne dans la pièce comme si que j’étais un vulgaire sac à puces, tirant sur ma chaîne tel un gosse sur la laisse d'un roquet. La douleur me pique le cou, mais je riposte en grognant et en dévoilant mes crocs – des beautés de toute beauté, si je puis me permettre, capables de faire trembler n'importe quel dentiste nazi ou de chez Pol Pot. Le type esquive, la trouille lui déformant le visage, avant de se souvenir qu’il est censé jouer les durs. 

" Fais gaffe, sale clebs, ou tu vas laper l’eau des chiottes avec une paille en fer !" bafouille-t-il, sa voix tremblotante trahie par une odeur de panique qui ferait fuir un putois.
Je ricane, les babines retroussées. " Oh, mon grand, on sait tous les deux qui chie dans son froc face au Grand Méchant Loup. Et je te rassure : c’est pas moi."

Son visage se crispe, sa bouche ressemble à une fermeture éclair coincée. Sa main glisse vers le bâton à sa ceinture, mais une voix sèche le coupe net : " Ça suffit comme ça, gardien. Faites votre boulot sans transformer mon client en punching-ball avec vos frustrations."

Je jette un œil par-dessus l’épaule du garde-chiourme. Un gros barbu est assis à une table, dans une pièce si mal éclairée qu’on dirait l’antichambre d’un film d’horreur à deux balles. Une ampoule clignote dans une niche, protégée par une grille, comme si que j’allais me faire la malle en grimpant aux murs. Le mec barbu et au front dégarni est engoncé dans un costume hors de prix, avec des cheveux tirés en arrière et un visage bouffi comme une vieille pomme oubliée au soleil. Il pue l’eau de Cologne, la soie et… un vague relent de paille pourrie. Bizarre. Mais le plus intrigant ? Pas une goutte de peur. 
Soit il est con comme un balai, soit il est aussi tordu que moi. Et ça, ça promet. Le gardien attache ma chaîne à un anneau au sol, me laissant juste assez de mou pour atteindre la table et ma chaise, et verrouille la porte grillagée avec un cliquetis théâtral. Il recule, l’air de dire « je te surveille, hein ». Le barbu rajuste ses lunettes et fusille le maton du regard. " Laissez-moi seul avec mon client, s’il vous plaît.
- Mauvaise idée, mon pote ", grogne le gardien en me lorgnant. " Vous savez qui c’est, non ? 
- Évidemment que je le sais," rétorque le bonhomme, acide comme du vinaigre. " Et je sais aussi que les droits de l’accusé, ça existe. Vous voulez un cours de droit ou vous dégagez ? "

Le garde marmonne puis s'éloigne dans le corridor en secouant la tête. Je m’étire, faisant claquer mes chaînes comme un rockeur en plein solo, et secoue ma fourrure grise pour la faire gonfler. " Client, hein ? C’est mignon. J’ai pas le souvenir d’avoir engagé un gros lard en costard pour me défendre."
Il me gratifie d’un sourire huileux. " Pas encore, je vous l'accorde, mais attendez d’entendre mon offre. Vous allez me supplier de bosser pour vous.
- Vraiment ? " je bâille, exagérant à mort. " Et pourquoi je ferais ça, Monsieur… ?
- Parce que je peux vous éviter de finir vos jours à ronger des barreaux." 

Mes oreilles frémissent malgré moi. Je masque ça d’un grognement narquois. " Peu probable. Ils ont un dossier en béton armé contre moi.
- Justement, c’est pour ça que vous avez besoin de moi." Son sourire s’élargit, glissant comme de la gelée sur une descente alpine. Il pose une carte de visite sur la table avec une délicatesse de magicien. " Permettez-moi de me présenter." 
Je baisse les yeux. « Maître D-M., avocat pénaliste, spécialiste de la défense des accusés à tort. » Les lettres noires dansent sur un fond blanc, avec un rouet doré en guise de logo. Subtil. " Maître D-M. ? Laissez-moi deviner, Ducond-Morett- "

Il lève une main potelée pour m'arrêter avant que je puisse finir de prononcer son nom. " Je préférerais qu'on évite de prononcer mon nom ici. Les murs ont des oreilles et je ne voudrais pas que vos co-détenus ne vous prennent pour un de mes protégés. " Ses dents jaunies scintillent tandis qu'il sourit à nouveau.
" D'accord ", dis-je en secouant une oreille. " Avocat pour animaux, maintenant ? Votre ancien métier de défenseur de pédo-pervers ne vous convenait plus ?
- Disons que c'était devenu beaucoup trop… laborieux depuis que certaine affaire a traversé l'Atlantique. Je trouve ma nouvelle carrière bien plus enrichissante. Elle n'a pas non plus nécessité beaucoup d'adaptation, d'un point de vue éthique je veux dire."

Ses dents jaunies brillent comme un phare dans la brume. " Appelez-moi Mister D. Et vous, je vous appelle comment ?" 
Je hausse les épaules, un geste que j’ai piqué aux humains et perfectionné à ma sauce. " La plupart des gens hurlent ‘Au loup !’ avant de détaler comme des lapins quand ils me voient.
- Charmant. Disons Monsieur Leloup, alors." Il se cale dans son siège, l’air d’un roi sur un trône en carton. " Je connais les grandes lignes de votre affaire, Monsieur Leloup. Mais j'aimerais entendre votre version." 
Je ricane, un son grave qui fait vibrer la table. " Ma version ? Oh, comme c’est mimi de demander. D’habitude, les gens s’en tiennent à la version où je suis le grand méchant qui veut niaquer tout le monde. C’est comme ça que les contes fonctionnent, non ?
- Donc, vous ne niez pas les accusations ?  
- Nier ? " Je penche la tête, un sourire carnassier aux babines " Ça gâcherait le plaisir. Ils veulent me coller sous la hache ou dans une cage ? Qu’ils essaient. Mais je vais pas leur mâcher le boulot."

Le gros sort un mouchoir et nettoie ses lunettes avec une lenteur exaspérante. " Donc, vous avez traqué Pierre et ses amis, tenté de croquer un canard…
- Ce volatile m’a filé entre les canines," je grogne, théâtral. " J’ai encore le goût de ses plumes dans les gencives. Un vrai gâchis.
- Et les trois petits cochons ? Leurs maisons démolies ? 
- Pas ma faute si leurs baraques étaient pas aux normes en vigueur." Je roule des yeux. " Ils ont voulu jouer les pyromanes après, ces porcs. J’y ai cramé la moitié de ma fourrure. Vous savez le nombre de lunes que  ça prend à repousser ? 
- Et la gamine et sa grand-mère ? Dévorées, si je ne m’abuse ?"
Je glousse. " Et le chat. Tout le monde oublie le chat. Mais franchement, le bouffer a pas vraiment valu le détour. Réveillé au bord d’une rivière, bourré de cailloux, trois opérations et un cône en plastique pendant six mois… Merci, le bûcheron. Il est le prochain sur ma liste si je sors d’ici, cet enfoiré."

Mister D. remet ses lunettes, imperturbable. " Donc, vous êtes coupable. Et ils ont tout ce qu’il faut pour vous clouer au mur." 
Je retrousse les babines, mi-sourire, mi-menace. " Je suis le méchant, mon pote. C’est dans le script. Je fais des trucs moches, et la morale de l’histoire, c’est que je finis mal. C’est comme ça." 

Il hausse un sourcil broussailleux. " Et si je vous disais que l’histoire peut changer ?"
Je plisse les yeux. " Pardon ? 
- Mon job, Monsieur Leloup, ce n’est pas de prouver que vous êtes innocent. C’est de faire de vous une victime." Son ton est mielleux, mais ses yeux brillent d’une lueur tordue. " On va parler de votre passé tragique, de votre enfance difficile, des préjugés qui vous collent à la pelure, des dévorages consentis de vos victimes Tout le monde vous voit comme une bête sanguinaire. C’est leur faute, pas la vôtre."

Je clignote des yeux, abasourdi. " Vous… vous voulez me faire passer pour une pauvre victime ? Moi ? 
- Exactement." Son sourire est maintenant carrément diabolique. " On vous pose devant les caméras, on vous vend comme une victime des circonstances. Un peu de storytelling, et hop, vous êtes un martyr, pas un monstre. 
- C’est tordu." Je secoue la tête. " Pourquoi pas juste graisser la patte au dirlo de cette taule et me laisser filer ? Je suis doué pour disparaître."
Il ricane. " Fuir ? Être traqué comme un vulgaire renard ? Vous valez mieux que ça. Avec moi, vous aurez une tanière confortable, du gibier à gogo, peut-être même un petit bois rien que pour vous. Quelques mois en taule, et je vous décroche un deal en or. Les deals, c’est ma spécialité."

Je le dévisage, les crocs serrés. " Et vous, vous gagnez quoi là-dedans, Mister D. ? Un os à ronger pour votre bonté d’âme ?"
Il éclate d’un rire sec. " Oh, non. Interviews, plateaux télé, contrats d’édition. Ça, c’est du cash, Monsieur Leloup. Et j’en prends la part du lion."

Je grogne, dégoûté. " Vous voulez me faire jouer les victimes pleurnichardes ? Que je renie ce que je suis ? Tout ça pour que vous puissiez vous gaver sur mon dos ?"
Il hausse les épaules, l’air supérieur. " Vous n’êtes pas un saint, Monsieur Leloup. L’usurpation d’identité d’une vieille mamie, ça vous dit quelque chose ? C’était pas franchement honnête. 
- C’était stratégique," je rétorque, la fourrure hérissée. " Un prédateur doit être malin. Pas comme vous, à vendre des bobards pour du fric."

Il ouvre une mallette, en sort un stylo-plume doré avec un geste de magicien raté. " Signez ici, et je fais de vous la star tragique de l’année."

Je le fixe, et quelque chose en moi craque. Moi, une victime ? Moi, le Grand Méchant Loup, geindre devant des caméras pour échapper à la taule ? Non. J’ai fait des choix. C'est ma nature. J’ai croqué, j’ai démoli, j’ai grogné. Et j’assume. Ce type, avec son sourire visqueux et ses plans tordus, est un méchant d’un autre genre. Le genre qui me donne envie de vomir mes tripes.
" Écoute, Ducond," je gronde, ma voix vibrante de menace. " Je suis un méchant, et je l’assume. Plutôt crever en cage que de jouer votre petit jeu pathétique. 
- Soyez raisonnable…" commence-t-il, mais je bondis, tirant sur la chaîne jusqu’à ce qu’elle chante. Mes pattes claquent sur la table, je hurle, ma bave volant partout, éclaboussant son costard, sa barbe, ses lunettes et son front dégarni. Il bascule en arrière, s’étale comme une crêpe, sa mallette et son stylo valdinguant à travers la pièce. Il se relève, blême, et sprinte vers la porte. L’odeur de sa trouille envahit la pièce, épaisse, délicieuse. Pas si malin, finalement. Il s’arrête, cogne sur les barreaux de la porte, et me lance un regard. " Ils vous verront toujours comme un monstre. Ils vous traqueront pour toujours."

Je hausse les épaules, soudain fatigué. " Peut-être. Mais si je veux que ça change, je dois commencer par être honnête avec moi-même. Même un vilain carnivore tel que moi peut tenir à son honneur, non ? D'ailleurs, je suis pas lycophage, j'ai jamais bouffé un de mes semblables, preuve que j'ai aussi de la morale" 

La porte s’ouvre, le garde apparaît." Alors, ça s’est bien passé, moonsieur l'avocat ? Il vous a pas mordu ?"
Ducond-Moretto rajuste son costume, l’air dégoûté. " Putain, terminé les bêtes sauvages. Je retourne défendre les pédos, c’est moins dangereux !"
Je ricane, m’affalant dans ma chaise. " Alors bonne chance, Ducond. Passez le bonjour à Jean Chibritte."

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1 août 2025

1088. L' Extinction du Réel

 

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L'EXTINCTION DU RÉEL
Comment la vision annonciatrice de la simulation de Jean Baudrillard est devenue notre condition incontournable

Vous connaissez Jean Baudrillard, le Nostradamus du non-sens, qui en 1981, quand MTV passait encore des clips vidéo et qu’Internet était juste un jouet du Pentagone, a pondu « Simulacre et Simulation ». Mort en 2007, juste quand Facebook devenait le roi du monde, il a raté le grand cirque des stories Instagram, des danses TikTok, des lynchages sur Twitter et des enterrements sur Zoom. Sacré veinard ! 

Et pourtant, ce compatriote a prédit notre réalité actuelle avec une précision qui fait presque peur – ou qui ferait rire, si c’était pas si pathétique. Sa phrase fétiche ? « Nous vivons dans un monde où il y a de plus en plus d’informations et de moins en moins de sens. » Oh, comme c’était visionnaire. Votre téléphone vibre comme une abeille enragée avec des notifications, votre fil d’actualité dégouline de drames inutiles, et votre cerveau ? Il patauge dans un océan de contenu aussi profond qu’une flaque d’eau. 

Mais la sagesse, bordel ? Et la compréhension, nom d'une pipe ? Désolés, elles sont en rupture de stock, noyées sous des tonnes de fake news et de memes recyclés. Baudrillard avait flairé le coup il y a des lustres : un monde où que les copies sont plus sexy que les originaux, où la réalité est juste une vieille blague qu’on a oubliée.

Quand les copies jouent les divas
Baudrillard et ses « simulacres » – des copies qui se prennent pour le messie sans rien derrière. Votre feed Instagram ? Pas un album photo, mais une usine à illusions. Chaque selfie est filtré, recadré, légendé pour vendre une vie qu'existe que dans la tête des influenceurs. Une peinture médiévale montrait un vrai roi. L’émoji couronne ? Il renvoie à un vague délire Disney, qui renvoie à un autre délire Disney, ad vitam æternam. Bienvenue dans le palais des glaces de la futilité.
Le grand manège des simulacres, c’est en quatre actes : d’abord, on copie le réel. Ensuite, on le tord, comme une pub pour soda qui vend du bonheur en canette. Puis, on fait semblant qu’y a jamais eu d’original. Et au final, la copie devient la star, la carte bouffe le territoire, et le menu est plus appétissant que le plat. Baudrillard a dû bien se marrer en écrivant ça. Prenez les Ifugao, ces pauvres types étudiés par des anthropologues sur l'île de Luçon aux Philippines. Dès qu’ils ont senti les regards intéressés, ils ont surjoué leur « authenticité » : costumes plus clinquants, rituels dignes d’Hollywood. Les études ont circulé, et devinez quoi ? Les nouvelles générations de ces Ifugao ont lu ces bouquins pour apprendre à être… eux-mêmes. La copie a gobé l’original. Ça vous rappelle pas quelque chose ? On vit tous comme des stars de télé-réalité, posant pour des caméras invisibles, consultant TikTok pour savoir comment être « authentique ». Pathétique, non ?

Les hypermarchés, temples du toc
Poussez la porte d’un supermarché, et boum, la théorie de Baudrillard en néon vous saute à la gueule. Les pommes brillent comme des voitures de luxe (merci le polish), les légumes ont l’air photoshopés. La nature ? Trop moche, trop difforme. On veut du parfait, du lisse, du simulacre. Les tomates du marché, avec leurs bosses et leurs vers ? Beurk, pas assez Instagram-compatibles. On préfère le faux, parce qu’il est plus propre, plus sexy, plus… faux. EuroDisney, au moins, assume son artificialité. Le reste du monde ? Il fait semblant d’être vrai tout en étant aussi bidon qu’un décor de cinéma. Demandez à un gamin de dessiner une princesse, il vous sortira du Disney pur jus. La simulation a kidnappé son imagination, et il ne s’en rend même pas compte.

La politique, ou le cirque des simulacres
En politique, Baudrillard doit se marrer dans sa tombe. Les campagnes ? Des opérations de branding pour des politiciens qui ont plus rien à vendre à part des slogans à la mords-moi-le-noeud. Les électeurs ? Des consommateurs qui choisissent leur camp comme on choisit une marque de baskets. Les experts ? Ils pondent des rapports qui citent d’autres rapports, dans une orgie de papier sans lien avec le réel. La « politique fondée sur des preuves » ? Un joli conte pour adultes où qu’on sélectionne les études qui flattent nos biais. Les consensus ? Une simulation d’objectivité qui écrase toute dissidence avec un « les experts du GIEC sont tous d’accord », point barre. La gauchiasserie se perd dans ses théories universitaires sur l’oppression, transformant la révolution en Instagram esthétique avec tote bags et hashtags. La droite ? Elle vend de la nostalgie bidon et des guerres culturelles en ligne, sans jamais construire quoi que ce soit de concret. Les deux camps se gavent de contenu sur leurs ennemis, mais quand il s’agit de gouverner ? Zéro, peau de balle. Le système adore ça : canaliser la rage dans des conflits bidons pendant qu’on reste tous spectateurs d’un théâtre politique minable.

Accros au vide
Baudrillard avait pas prévu à quel point on deviendrait junkies du faux. Les likes sur Instagram ? Une dose de dopamine qui nous laisse plus seuls que jamais. Les applis de rencontre ? Un supermarché de l’amour où on swipe comme des robots. Les trackers de fitness ? Ils gamifient votre santé jusqu’à ce que vous couriez pour un score, pas pour vous. Tout est optimisé, quantifié, transformé en contenu pour cerveaux en manque. On adore les simulations parce qu’elles sont plus jolies que la réalité. 
Le burger de la pub McDo est plus sexy que celui qu’on vous sert, mais on continue de croire que c'est celui-là qu'on va se bouffer. Pourquoi ? Parce que la réalité est moche, pleine de défauts, et qu’on n’a plus la patience pour ça. 
Notre cerveau, ce traître programmé, gobe les récompenses bidon comme si que c’étaient des médailles d'or. On est des drogués du faux, et on en redemande. Et le pire, c'est que même critiquer ce système, c’est jouer son jeu. Baudrillard lui-même était coincé, baragouinant son jargon académique pour dénoncer l’inauthentique. Si tout est simulation, comment en sortir ? La réalité virtuelle et le métavers ne font qu’enfoncer le clou : bientôt, demander ce qui est réel sera aussi ringard que de porter des jeans taille basse.

Des miettes de réel ?
Baudrillard, dans un élan d’optimisme inattendu, parlait de « poches de réel » – des moments où que l’authenticité perce le brouillard du faux. Un sourire pas calculé, une œuvre d’art pas faite pour les likes, un contact brut avec la nature. Mais soyons sérieux : même cette idée d’authenticité sent le romantisme poussiéreux, une simulation de plus. La vraie issue, si elle existe, c’est de jouer le jeu en connaissance de cause. Utiliser les réseaux sociaux sans se faire bouffer par eux. Faire de la politique sans se noyer dans son cirque. Ralentir, arrêter de vouloir tout commenter, se concentrer sur qu'est-ce qu’on peut toucher, voir, sentir. Votre voisin, pas le dernier scandale sur X. Votre rue, pas une cause à l’autre bout du monde.

Le courage de s’ennuyer
La révolte ultime ? Accepter de s’ennuyer. Admettre qu’on a pas besoin d’avoir un avis sur tout. Laisser tomber les grands débats pour nettoyer son quartier ou discuter avec de vrais gens, pas des avatars. 
Hannah Arendt parlait d’un « espace d’apparence », où des citoyens se réuniraient pour causer de trucs concrets. Pas sexy, mais réels. Oubliez les pétitions virales et les tweets enflammés. Une réunion de quartier, c’est chiant, mais c’est là que les choses se passent. On peut pas fuir la simulation – elle est partout. Mais on peut choisir où poser son regard. La texture de votre café, le rire d’un ami, la lumière sur un mur. 
Baudrillard a jamais dit que la simulation était le diable, juste qu’elle était totale. À nous de décider ce qu’on en fait. Être présent dans un monde qui veut votre distraction, c’est peut-être pas la révolution la plus discrète, mais c'est la plus radicale. 

Alors, quand c'est qu'on commence?

29 juil. 2025

1087. À l'Ombre de Lilith

 

À L'OMBRE DE LILITH

 Sous décombres orphelins, nous voilons nos visages,
Mais la mer murmure encore, le ciel s’entrouvre :
Illusions profondes, racines d’écume et d’éther.
Dans l’errance du jour.

Que faire, sinon souffler dans les flûtes, ouvrir le ventre sacrilège
Où tu reniais l’ombre de la flamme 
Et t’enivrais de parfums sauvages,
Guidée par quelque tempête d’aimants vers l’inconnu.  

Vois, nulle demeure ne nous enlace,
Les portes se closent, 
Effrayées par tes cheveux
Tressés des énigmes de pères labyrinthiques
Qui, sans pitié, éteignirent la lumière
et firent leur lit dans l’écume du sel.  

Tu t’élèves, nimbée de cendres opulentes,
Ceinte d’armes de glace tournoyant en silence,
Barrage étincelant que nul ne franchit,
Sauf si tu l’ordonnes, sauf si d'un signe
Tu faisais rougir les coupes et rosir l’horizon.  

Nous, cramponnés à la poussière fanfaronne,
Exilés de toute lignée,
La peau captive du jour
Sous l’ombre d’une carapace menaçante.

Ces pères aux dédales vident tes yeux,
Profanant l’eau des vérités anciennes.  
Au cœur de la nuit, les débris veufs s’attardent,
Où tu verras les oiseaux frôler l’angoisse du feu,
Hommes et ailes prisonniers d’un éternel brasier.

Tu drapes ton visage d’une pierre veloutée,
Disant adieu à celui qui nous fait haïr,
Qui renverse les réparations du temps.  

Tu offres aux lampes la démence des dépouilles,
Puis les retires, muette,
Et il ne reste plus que l’éclat des ailes
Baignées d’une lumière que nul abîme n’éteint.

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28 juil. 2025

1086. RussiaGate (ObamaGate) et Epstein : Ça sent bon les "Portes du Pénitencier"


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RUSSIAGATE (OBAMAGATE) & EPSTEIN : ÇA SENT BON LES PORTES DU PÉNITENCIER !

Oh, quelle surprise, l’affaire Epstein refait surface, comme un vieux calbute avec des traces de patin retrouvé sous le canapé ! Il y a encore quelques jours, on nous servait le refrain habituel : « Circulez, y’a rien à voir, c’est du passé ! » 
Et paf, comme par magie, Todd Blanche, l’ex-avocat de star du président, se pointe à Tallahassee pour cuisiner Ghislaine Maxwell, la complice en chef d’Epstein, pendant neuf heures de déposition. Neuf heures étalées sur 2 jours pour laisser à cette salope le temps de respirer ! On pourrait écrire un roman-fleuve ou trois saisons de 24h Chrono dans ce laps de temps. Elle doit avoir la voix complètement cassée après un tel concert, l'hirondelle ! Mais bon, apparemment, c’était juste pour papoter gentiment sous serment, rien de sérieux, voyons.

Et tenez-vous bien, accrochez-vous à vos chaises : on apprend – sans déconner – que jamais, au grand jamais, Ghislaine Maxwell n’a avant ça été interrogée par le moindre flic, le moindre avocat, ou ne serait-ce qu’un simple employé de bureau du gouvernement pendant toutes ces années. Pas une seule fois ! 

Et Les Wexner, le milliardaire qui arrosait Epstein de billets verts ? Même topo, pas une question, nada. Suivez l’argent, qu’ils disaient. Apparemment, tout le monde a oublié où était la piste. Quelle efficacité, bravo !

Pendant ce temps, en Floride – ô surprise – on apprend que la juge fédérale Robin Rosenberg, qui a gentiment balayé la demande de Trump de déclassifier les transcriptions du grand jury Epstein de 2005-2007, est mariée à Michael McCauliffe. Qui ça ? Juste l’ancien procureur de Palm Beach qui a aidé à concocter le deal en or d’Epstein en 2008, celui qui a permis à cet enfoiré d'aller se balader tranquilou-bilou jusqu’à son île maudite de Little St. James, tout en étant soi-disant en « assignation à résidence » ; de la même manière, soit dit en passant,  que notre Sarko national et son bracelet électronique désactivé à la cheville parti se dorer la pilule aux Seychelles !

Conflit d’intérêts ? Noooon, voyons, juste une coïncidence adorable. On applaudit le scénario ! Donc, on a maintenant deux piles de « dossiers Epstein » à trier : ceux du ministère de la Justice de Merrick Garland – qui, bizarrement, n’a rien trouvé de croustillant à balancer contre Trump pendant la campagne de 2024, malgré son zèle habituel pour lui mettre des bâtons dans les roues – et les nouvelles révélations palpitantes de l’interrogatoire de Ghislaine Maxwell en ce juillet mémorable de 2025. 

On nous assure que Maxwell a répondu à toutes les questions, avec l’honnêteté d’une sainte Nitouche et la mémoire d’un éléphant. Vraiment ? Ça sent l’enquête flambant neuve, toute propre, sans la moindre trace des manigances de Merrick Garland. Comme c’est pratique.

Et puis, parce qu’on n’a pas assez de scandales à se mettre sous la dent, passons à la Russie ! John Ratcliffe, le patron de la CIA, tease la divulgation des annexes du rapport Durham, des documents soi-disant « sérieux ». Il laisse même entendre que le RussiaGate, désormais connu sous le sobriquet d'ObamaGate, c’est pas fini et il y a pas prescription, vu que c’est une conspiration toujours en cours et qu'il n'y a pas d'immunité présidentielle non plus car Obama n'était plus président et Hillary ne l'a jamais été lorsqu'ils ont mis en branle ce complot. Houlà, quel suspense ! Ratcliffe, ex-procureur fédéral, sait de quoi il parle. 

Alors, on se demande : qu’est-ce que Christopher Wray, l’ex-patron du FBI, a bien pu fabriquer pendant ses sept ans et demi à la tête du Bureau d'Investigation Fédéral ? À chaque audition au Congrès, il sortait son joker « enquête en cours » pour esquiver les questions qui fâchent. Sérieux, mec, t’as rien de mieux ? Peut-être qu’une petite déposition musclée avec les agents de Kash Patel, le nouveau boss du FBI, ou les avocats du Département de la Justice (DOJ), sans le bouclier de son ancien poste, lui rafraîchirait la mémoire. 

Entre la pseudo insurrection du 6 janvier 2021, les bombes artisanales, et tout le reste, ça commence à ressembler à un complot bien ficelé contre un président dûment élu, non ? Théorie du complot ou complot bien réel ? Au sens du Titre 18 du Code des États-Unis, on parle de fraude, de privation de droits, d’obstruction à la justice, de parjure et même de haute-trahison… un véritable buffet à volonté de chefs d’accusation ! Ça sent les deux gros poissons en train de se faire harponner dans le cul et pas qu'un peu, et pas qu'eux deux non plus. À moins qu’ils ne glissent tous entre les mailles du filet comme des anguilles. Allez, on
parie combien qu’ils vont encore nous répéter : « Oubliez ça, y’a rien à voir »   sur les merdias ?

Sauf que là, plus personne n'écoute plus ces vendeurs de bobards et que ça s'apprête à crever tous les écrans de la planète !

26 juil. 2025

1085. ObamaGate: Sans fondement ???!!! Vraiment ???

 

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OBAMAGATE: SANS FONDEMENT ???!!!
VRAIMENT ???

Alors, sérieux, ces clowns mondialistes des médias, ils vont quand même pas continuer à nous bassiner avec leurs « sans fondement » à deux balles pour parler des magouilles – maintenant gravées dans le marbre officiel – d'Obama et sa clique pour tenter de virer Trump après son élection de 2016, si ? 

Ce cliché pourri, c’est le summum de la connerie journalistique, tout droit sorti du cloaque des traîtres dégénérés qui se prennent pour des cadors tels ces vendus sur LCI. « Sans fondement », mon cul ! Comme si que balancer ce mot dans un titre à la con avait le pouvoir magique de faire disparaître la vérité, pffouit, comme un pet dans le vent !

C’est quoi ce délire ? On dirait des gosses pourris gâtés qui savent même pas distinguer le vrai du faux, le bien du mal, et qui, par un miracle tordu du contrat social, se retrouvent à jouer les caïds sans jamais rendre de comptes. Et devinez quoi ? Ces sales mioches sont devenus la clique qui dirige l’Occident, les « élites » autoproclamées qui veulent penser à notre place, genre les grands gourous de la morale. 

On parle de qui là ? De Tony Fauci, le dieu de la science bidon, de Paul Krugman, l’« économiste » keynesien qui vend du vent, de Katherine Maher, ex de la Banque Mondiale et de l'UNICEF, reine du wokisme à la National Public Radio, l'équivalent de France Inter là-bas, ou encore de Lawrence Tribe, le prof de Harvard qui pète plus haut que son cul. La liste est longue, mais vous avez capté l’idée, non ?

Cette bande de guignols, c’est aussi les proprios de l’État profond US, un vrai cartel de mafieux qui, en 2016, s’est transformé en machine à laver des milliards de dollars des contribuables pour engraisser des ONG bien décidées à foutre en l’air la culture et la politique du pays, sans parler de ses petits copains chez nous en Europe. Tout ça pendant qu’ils transforment les dons de campagne en pactoles de ouf pour des mecs censés gagner 200 000 balles par an. 

Et cerise sur le gâteau, ils financent une armée de glandeurs prêts à foutre le bordel dans des émeutes ou à ramasser des bulletins de vote illégaux dans les Ehpads comme des Pokémon. Ça tournait à plein régime à la fin des mandats d’Obama, avec la diva des baby-boomers, Hillary, prête à s’installer dans le Bureau ovale après avoir amassé 300 millions de billets verts en jouant les sénateurs (alors qu'un salaire sénatorial, c'était 174 000 $ par an, non mais vous y croyez, vous ?) et en tant que  secrétaires d’État d'Obama (199 700 $ à l’époque). 

Et là, boum ! Débarque Donald Trump, le gros outsider qui, comme Chirac, sent bon la bière et le burger, qui promet de tout péter et de vider ce marécage puant rempli de népotistes, d’escrocs et de parasites qui sucent le sang du Potomac. Panique à bord ! Obama se prend pour Dark Vador, John Brennan, ex-dirlo de la CIA, lui refile un sabre laser merdique (le dossier Steele, ce torchon fabriqué de toutes pièces), et ils pensaient que l’affaire était pliée. Sauf que non, ça a purulé comme une vieille plaie pendant dix piges, et maintenant, ça gicle du Washington Post comme une fontaine de merde, éclaboussant tout le monde, collant aux basques des Démocrates comme un vieux chewing-gum sur la lunette d'un chiotte.

Et « sans fondement », tu parles ! Le fondement, il est là, clair comme de l’eau de roche, grâce à Tulsi Gabbard, la boss du renseignement, qui a réussi à choper les preuves en béton là où John Ratcliffe, son prédécesseur, s’était cassé les dents en 2020. Pourquoi elle a réussi, elle ? Merci l’IA, qui a fouillé les serveurs des agences comme un pitbull dans un tas d’ordures. Résultat : les dossiers sortent au compte-gouttes, et ça sent le roussi pour Obama, qui s’est fait prendre à son propre jeu en décembre 2016. 

Est-ce que ça va finir en procès ? Peut-être, si les preuves tiennent la route. On parle pas forcément de trahison, mais y’a de quoi coffrer du beau monde pour conspiration séditieuse ou privation de droits sous couvert de la loi. Des combis orange pour tout le monde, les gars ! 

Mais le pire, c’est pas ça. Le vrai carnage, c’est ce que RussiaGate et ses suites ont fait à la moitié du pays, rendue complètement tarée. Une fois le bobard lancé, tout est parti en vrille : les mecs qui se prennent pour des meufs, les émeutes avec cocktails Molotov qualifiées de « manifestations pacifiques », la frontière US-Mexique laissée grande ouverte sans raison, et un Joe Biden, corrompu jusqu’à l’os et sénile comme pas permis, vendu comme un génie de la politique. Et ne parlons même pas du Covid, l’arme ultime pour virer Trump en 2020, avec des vaccins à ARNm qui ont peut-être cramé le cerveau de millions de gens avec leurs protéines Spike. 

Pure spéculation tout ça ? Je crois pas, je sais pas pour vous mais ça fait réfléchir en tous cas. Si les coupables finissent au tribunal et que la justice fait son taf correctement, on verra si la moitié de ce pays peut redevenir un minimum lucide. Pour l’instant, c’est mal barré : ils nomment des communistes djihadistes à des postes clés et continuent leur guerre juridique pour bloquer Trump. Comme l'a dit Q, faudra sûrement passer par des tribunaux militaires vu que les 3/4 des juges amerloques ont été mis en place par les mondialistes. Le but ultime, pour ceux qui veulent encore sauver ce qui reste de la république US, c’est de remettre tout le monde d’accord sur des bases solides : égalité devant la loi, fair-play, respect des droits de propriété et de la vérité qu’on peut vérifier. Parce que « sans fondement » ? Franchement, ça, c’est vraiment se foutre de la gueule des fondations !

24 juil. 2025

1084. X-Compagnon IA: "ANI" aime les sucettes..


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X-COMPAGNON IA
"ANI" AIME LES SUCETTES...

Non mais vous avez vu ce que les hyper-geeks nous ont sorti le 15 juillet dernier ? la Silicon Valley, ce cloaque d’innovation autoproclamée, a enfin accouché de son œuvre d'art ultime, un véritable chef-d’œuvre d’autodestruction ! Ces parasites en hoodie, qui se gargarisent de « disruption » tout en siphonnant nos relations humaines pour du capital-risque, nous ont pondu le Graal : des compagnons IA qui transforment l’intimité en une masturbation algorithmique à 35 balles par mois. 
Bravo, les visionnaires !

Bon, j'avoue que je me suis taté pour choisir un titre à ce post, j'avais, en vrac :

"Abonnez-vous à l’Apocalypse : 
Comment la Silicon Valley Monétise Votre Solitude"

"Waifus et Désespoir : 
La Machine à Suicide Numérique de Musk & Co"

"Silicon Valley : 
Dealers de Dopamine, Pompes Funèbres de l’Humanité"

"Lovebots à 35 Balles : 
La Fin de l’Intimité, Un Swipe à la Fois"

"Extinction par Abonnement : 
La Grande Lobotomie Digitale"

... mais c'est le chef de notre rédact' qu'a tranché alors vous devrez vous contenter d'ANI et de sa passion pour les chupas.

Mais vous avouerez avec moi qu'après avoir passé vingt ans à déchiqueter le tissu social avec leurs applis addictives, ils nous refourguent maintenant des poupées digitales pour panser la solitude qu’ils ont eux-mêmes orchestrée. Des pyromanes qui vous vendent des extincteurs, des dealers de dopamine qui vous facturent l’antidote à leur propre poison. C’est presque poéthétique. 

Le masque est tombé, et il est pas joli. Exit les brillants innovateurs, bonjour les trafiquants numériques. Ils ont détruit les communautés, isolé les âmes, et maintenant, ils nous vendent des « Ani » et « Rudy », les dernières trouvailles d’X-AI d’Elon Musk, des IA conçues pour titiller vos instincts les plus bas; au sens propre comme au figuré, et vous garder scotchés comme des mouches sur du miel virtuel. 

« Ani », cette cam girl algorithmique, joue les thérapeutes tout en vous susurrant des promesses d’amour éternel et en vous suçotant le reptilien mental dans le sens du poil sans jamais poser de questions… en échange, bien sûr, d'un abonnement. Parce que rien n'exprime mieux la « connexion humaine » qu'un prélèvement mensuel automatique pour un flirt avec un bot.

Le pire ? Ça marche, et pas qu’un peu. Le marché des compagnons IA pesait 14,1 milliards en 2024 et devrait exploser à 290,8 milliards d’ici 2034, avec un taux de croissance de 39 %. Traduction : l’humanité se stérilise émotionnellement à la vitesse d’un swipe Tinder, et appelle ça « progrès ». Replika, avec ses 2 millions d’utilisateurs, et Character.AI, avec ses 22 millions, prouvent que les gens préfèrent l’empathie artificielle à l’imprévisibilité chaotique des vrais humains. 

Et les petits nouveaux comme Nomi, Kindroid, ou CandyAI pullulent comme des champignons toxiques, promettant des relations sans le fardeau des disputes ou des compromis. Qui a besoin d’un conjoint quand un bot peut vous valider éternellement ?
Mais parlons chiffres, parce qu’ils hurlent plus fort que les TED Talks de ces gourous technos. L’OMS rapporte qu’une personne sur six dans le monde crève de solitude, soit 871 000 morts par an. Aux USA, 30 % des adultes se sentent seuls au moins une fois par semaine, et 21 % sont dans un gouffre émotionnel, surtout les 30-44 ans. 

Merci, Silicon Valley, d’avoir remplacé les communautés par des écrans, puis de nous vendre des prothèses d’âme pour combler le vide. Les ados ? 72 % utilisent des applis IA, et 52 % y sont accros régulièrement. Les interactions en face-à-face ont chuté de 70 % en vingt ans. Ils ne parlent plus, ils tapotent leurs écrans. Et quand ils craquent, ils se confient à un bot plutôt qu’à un ami. 
Pathétique, non ? 

Et pendant ce temps, la civilisation s’éteint doucement. Les taux de natalité s’effondrent : -23 % aux USA entre 2007 et 2022, et un taux de fécondité occidental à 1,7 enfant par femme, loin du 2,1 nécessaire pour survivre. La Silicon Valley, en alliance avec BigPharma et ses poisons ARNm, a construit la machine à suicide parfaite : des sexbots qui vous susurrent des mots doux pendant que l’humanité s’évanouit. Et Musk, ce génie autoproclamé, surfe sur la vague avec ses « waifus » IA, ciblant les âmes perdues qui préfèrent les héroïnes d’anime aux humains. Parce que pourquoi risquer un râteau quand un algorithme peut vous aimer sans condition ? 

Son tweet d’« Ani », avec ses yeux d’anime et ses bas résille, n’était pas une pub, c’était un appel codé aux otakus conditionnés à fantasmer sur des pixels plutôt que sur des personnes réelles. On a rêvé d’utopies à la Star Trek, et on a fini avec des chambres d’isolement numériques. Les « goon caves » de Reddit, ces temples de la masturbation compulsive pour voyeurs, n’étaient qu’un amuse-gueule. Maintenant, la Silicon Valley industrialise le désespoir avec une précision de sniper. Les hikikomori japonais, ces ermites modernes cloîtrés avec leurs mangas et leur hentai, sont le prototype. Un million de jeunes hommes, enfermés dans leur chambre, préférant des relations fictives à la réalité. La Silicon Valley a vu ça, s’est frotté les mains, et a décidé d’exporter cette pathologie mondiale via des abonnements IA. 

Pourquoi se contenter de mangas statiques quand un bot peut simuler une petite amie qui évolue selon vos désirs ? Le pipeline est limpide : ça commence avec les animes, qui offrent un refuge aux jeunes mal à l’aise socialement. Puis vient le hentai, qui reconditionne la sexualité vers des stimuli artificiels. Et enfin, les compagnons IA, qui promettent une interaction « réelle » sans les risques d’un rejet. C’est une guerre psychologique, orchestrée avec la précision d’un camp de concentration numérique. Les fans d’anime, déjà isolés, sont des proies faciles : des études montrent qu’ils souffrent de dépression et d’anxiété, se repliant dans des mondes artificiels où personne ne les juge. La Silicon Valley n’innove pas, elle exploite. Elle a vu ces âmes brisées et leur a construit des cages dorées.

Et ne parlons pas de la fanfiction, ce vortex où des millions de personnes investissent plus d’énergie émotionnelle dans des romances fictives que dans leur propre vie. Archive of Our Own compte 7 millions d’utilisateurs et 13 millions de fanfictions, souvent des histoires d’amour non canoniques entre personnages qui n’existent pas. Les gens passent des heures à écrire des sagas romantiques pour des avatars, pendant que leurs vraies relations s’atrophient. C’est une lobotomie volontaire, et la Silicon Valley a juste ajouté un moteur IA pour rendre l’addiction plus fluide.

Le clou du spectacle ? Ces entreprises se présentent comme des sauveurs. Elles ont créé l’épidémie de solitude – 73 % des Américains blâment la tech pour leur isolement – et maintenant, elles vendent la « solution » : plus d’écrans, plus d’algorithmes, plus de dépendance. Les compagnons IA sont conçus pour être plus addictifs que n’importe quelle drogue, plus isolants que n’importe quel vice. 24 % des ados partagent des infos personnelles avec leur IA, et un tiers discutent de sujets sérieux avec elles. 

On remplace les amis, les amoureux, les familles par des bots d’entreprise. Génial, non ? C’est l’extinction par abonnement. Chaque utilisateur qui préfère son IA à un humain est un parent en moins, un citoyen en moins, une âme en moins. Les neuroscientifiques parlent d’une « épidémie de désespoir », avec une explosion de l’anxiété, de la dépression et des maladies liées à l’isolement. Et la Silicon Valley, tel un cartel numérique, nous vend le narcotique ultime : une relation artificielle qui ne demande ni effort, ni compromis, ni croissance. Juste un prélèvement mensuel pour rester seul, chétif et effrayé, pour toujours.

On a imaginé des dystopies où les IA dominaient le monde. On n’a pas vu venir la vérité : elles ne le dominent pas, elles le vident. Elles remplacent l’amour par du service client, la connexion par des notifications, la vie par un flux sans fin de dopamine digitale. Et nous, comme des pigeons, on paye pour ça. L’apocalypse n’est pas pour demain, elle est là, en haute définition, avec un contrat d’abonnement. 

Franchement, si on continue à financer notre propre extinction, peut-être qu’on mérite juste de disparaître, un swipe à la fois.

23 juil. 2025

1083. Fille de la balle

 

FILLE DE LA BALLE

Je lui ai appris à mentir avant même qu’elle sache écrire son nom. À cinq ans, Magali connaissait déjà la règle : les gens sont faibles, crédules, prêts à ouvrir leur cœur – et leur portefeuille – pour une histoire qui les touche ou qui leur fout une larme à l'œil Au début, notre vérité suffisait : un père boiteux, une gamine aux joues creuses, seuls contre le monde. Mais la vérité, ça s’use. Les regards s’adoucissent pour un temps, puis se détournent. Alors, on a tissé des fables, un recueil de récits taillés pour chaque moule. Je les écrivais, elle les jouait, ses grands yeux noisette brillant de larmes qu’elle faisait jaillir à la demande. On n’était pas des escrocs, non. Juste des acteurs dans un théâtre cruel, où le public ne payait pas pour nous sauver, mais pour se détartrer un peu de la culpabilité qui leur comprimait le cœur..

" Seuls les imbéciles placent leurs espoirs dans la compassion de leur entourage. C'est nous ou eux, Magali, et ça sera certainement pas nous."

Elle hochait la tête, ses petites menottes me serrant le bras. Aujourd’hui, elle n’attend plus mes ordres. C'est elle qui mène la danse.

On était dans une ville dont je me rappelle même plus le nom, une de plus. Les rues sentaient le sel et l’essence, les visages se brouillaient dans la foule. On ne s’attardait jamais. Trop de gens finissaient par reconnaître le boiteux et sa gamine. Trop d’histoires usées. Magali avait grandi, elle avait treize ans maintenant, mais elle savait toujours se faire petite, fragile. Un sac à dos Emmaüs trop grand pendait sur ses épaules frêles, et parfois, elle  se rajoutait un faux cocard bleuté sous un œil, juste assez subtil pour qu’on le remarque sans poser de questions.

Ce matin là, elle épluchait une orange, le jus coulant entre ses doigts, et pointa un homme sur la place. Pull beige, démarche traînante, l’air de quelqu’un qui attendait encore que le monde lui rende quelque chose.
" Pourquoi lui ? je lui demandai, la voix rauque.
- Il a l’espoir chevillé au corps. Ça le rend faible.
- Quelle sera ta légende ?" 

Elle haussa les épaules, un sourire en coin. " Quelque chose de tragique. J'improviserai quand je l'aurai en face de moi."

Avant, je polissais chaque mensonge, je les sculptais comme des lames. Maintenant, Magali improvise, et elle est meilleure que moi. Ses récits sont des toiles vivantes, tissées de détails qu’elle vole aux passants – un tic nerveux, une alliance usée, un regard fuyant. 
Elle me rend fier, et ça me ronge. Parce que chaque fois qu’elle me regarde, je vois l’ombre de sa mère, la femme que j’ai perdue, et la culpabilité me serre la gorge. Magali a appris mes leçons, puis les a dépassées. Ce n’est plus un jeu pour elle, c’est une performance. Chaque cible est une scène, chaque larme un triomphe. Mais ce n’est plus l’argent qui la motive. C’est moi. Elle veut que je la voie, que je sois fier d'elle. Et je le suis, jusqu’à ce que ça me brûle.

Un après-midi, elle a 16 ans, elle revient, les yeux brillants, un sourire de conquérante. Elle balance une poignée de billets sur la table, comme un chasseur déposant sa proie.

" Tu aurais dû voir sa tête, papa. Il m’a prise pour une nièce disparue. Il pleurait comme un gosse. "

La nuit, je l’entends murmurer dans sa chambre, répétant ses rôles. Sa voix passe d’un filet enfantin à un grondement brisé, un chant qu’elle a appris seule. Un matin, je l’entends fredonner, douce et cruelle : " Magali, souviens-toi de mon nom. Je dors encore en te tenant." 

C’est trop beau. Trop tranchant. 

Je murmure : " Tu me fais peur, parfois." Elle rit, comme si je venais de lui remettre une médaille. Un jour, elle me traîne devant une maison de retraite, un bâtiment gris où l’air sent le désinfectant et l’oubli. " Laisse-moi essayer quelque chose ", me dit-elle, son foulard noué comme une écharpe de scout. 

Je reste dans la voiture, les doigts crispés sur le volant, le moteur ronronnant. À travers la vitre, je la vois s’approcher d’un vieil homme près d’un aquarium. Pull gris, regard perdu dans les bulles. Elle s’agenouille, murmure " Grand-père ", et ses lèvres tremblent juste assez. Il lève les yeux, hésitant, puis son visage s’illumine. Ils parlent. Il rit, il pleure. Il retire avec difficulté une grosse bague de son index gauche et la lui glisse dans la main qu'il resserre de ses deux mains frêles, et elle l’embrasse sur le front avant de s’éclipser, légère comme une ombre.

De retour dans notre voiture, elle fait rouler la lourde chevalière entre ses doigts. " De l’or massif. Non mais t'y crois ? Ils avalent tout ce que je leur balance."

Son rire est gras, satisfait, et quelque chose en moi se fissure. Je suis fier, mais c’est une fierté empoisonnée. Elle est devenue ce que je redoutais : une louve, affûtée, sans remords. Comme celles que je méprisais autrefois, celles qui ne jouaient plus, qui portaient leur cruauté comme un trophée.

" Tu as aimé ?" je lui demande, la voix tremblante. " Le moment, je veux dire.
- Bien sûr ", répond-elle, mais ses yeux glissent ailleurs.

Cette nuit-là, je trouve pas le sommeil. Son rire résonne dans ma tête, son visage éclairé par la victoire. Elle ne ment plus seulement pour survivre. Elle s’en nourrit. La facilité, le pouvoir, la chute de l’autre – tout ça la fait vibrer. Et c’est moi qui l’ai façonnée.

Le lendemain, je lui dis qu’on arrête. Plus d’arnaques. Elle ne proteste pas, ne pose pas de questions. On roule vers le sud, à travers les Cévennes où les maisons s’effritent et où les gens serrent leurs maigres économies comme si leurs vies en dépendaient. On dort dans la voiture, le silence entre nous comme un mur. 

Le quatrième jour, elle brise la glace." On va quelque part, ou on s'enfuit ?
- On ne fuit pas", je mens. On s’arrête dans un port du Languedoc. Des hôtels miteux, des vitrines délavées par la mer, un calme d’arrière-saison. On s’inscrit sous de faux noms. 

" On trouvera du travail, quelque chose d’honnête", dis-je. Elle lève les yeux au ciel, mais ne répond pas.
Je trouve du taf sur le port de pêche, à débarquer des thons, le sel et la sueur me collent à la peau. Magali disparaît des journées entières. Un soir, elle rentre, les jointures éraflées, le regard dur. Je lui demande rien. Elle ne dit rien non plus. Plus tard, je la trouve dans la salle de bain, fixant son reflet dans le miroir, les lèvres pincées.

" Tu me détestes, maintenant ? " me demande-t-elle, sa voix à peine audible. 
" Non ", le lui réponds. Puis, après un silence, comme un aveu arraché : " Tu n’as rien fait de mal."

C’est un mensonge, et elle le sait. La porte se ferme doucement, et je reste là, sonné par mes propres mots. Toute ma vie, j’ai prétendu que c’était pour elle – pour la nourrir, la protéger. Mais c’était pour moi. Ma colère, mon deuil, ma vengeance contre un monde qui m’a brisé. Et elle a tout absorbé, comme une éponge. Parce qu’elle voulait que je la voie. Et je ne l’ai jamais fait – ni l’enfant, ni la femme qu’elle est devenue, ni l’écho de sa mère. 

Maintenant, je vois le vide en elle. Un gouffre que j’ai creusé, rempli de mes propres ténèbres. Elle n’est pas moi. Elle est pire. Moi, j’avais des excuses – la douleur, la perte. Elle ? Elle n’a que moi. Ce soir-là, je fais mes valises. Je lui laisse l’argent, les clés de la voiture, et un vide là où un mot aurait dû exister. 
Je pars, non parce que je ne l’aime plus, mais parce que je l’aime enfin. 
Mais n'est-il pas trop tard ?

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Merci pour votre inconditionnel soutien qui me va droit au cœur
... ainsi qu'au porte-monnaie
ou
et à très bientôt ! 

22 juil. 2025

1082. Révélations (Épisodes Q & 15 à 21)

 


RÉVÉLATIONS
Épisodes Q & 15 à 21

Épisode Q
Le temps est venu d’aller dans les coulisses de la « Matrice », pour découvrir le « qui, quand, comment et pourquoi » des forces qui œuvrent dans le Monde en ce moment. L’actualité est un grand cirque ces jours-ci. Un certain chaos social est en train de s’installer, et beaucoup de grands changements sont en cours. Mais pourquoi ? Qu’est-ce qui est en train de provoquer ces transformations ? En réalité, on regarde un film. Ce film est censé cacher une réalité technologique terrifiante, une véritable apocalypse… Quantique ! Le temps est venu d’en parler, et de s’y préparer, car tout ceci est bien réel, et ça arrive. Diverses prophéties du passé proche ou lointain nous préviennent pour ce moment, qui va changer l’humanité pour toujours.
1. Une prédiction révélatrice ?
2. Dépendance numérique
3. Dangers « quantiques »
4. Ils l’appellent Y2Q
5. Ils se préparent depuis longtemps
6. L’inévitable est déjà là
7. Trop d’informations
8. Le « Film » pour distraire
9. Conclusion
10. Fin du scénario

Épisode 15
15. L'OEil de la Providence (1h53m)
Dans cet épisode qui tombe parfaitement au niveau timing, nous explorons certains principes qui sont utilisés par les « marionnettistes » pour contrôler l’humanité. On parle de jésuites, d’illuminati, et du symbole qui se trouve sur le billet d’un dollar, l’œil et le triangle qui l’entoure, certains l’appellent « L’œil de la Providence »… Mais qu’en est-il réellement ?

Épisode 16
Dans cet épisode, on continue à explorer le passé, pour essayer de mieux comprendre le présent. En le faisant, on comprend mieux pourquoi JFK parlait d’un complot ancien, monolithique et impitoyable, qui œuvre dans l’obscurité. Comprendre l’histoire peut être salvateur, car l’humanité semble répéter les mêmes erreurs encore et encore… Alors, que pouvons-nous apprendre de l’histoire ?
L’Édit religieux prussien de 1788

Épisode 17
Dans les épisodes précédents, nous avons parlé de l’infiltration du judaïsme avec , entre autres, le mouvement Sabbatéen, et l’infiltration du christianisme par les institutions chrétiennes de l’ouest (catholicisme, protestantisme, jésuites, martinistes, etc. Cette fois, on va parler de l’infiltration de l’islam, car oui, l’islam est infiltré aussi, et pas qu’un peu… J’espère qu’à la fin de cette émission, vous comprendrez que le mot « terrorisme » ne devrait pas être mis dans le même tiroir que le mot « islam », car le véritable terrorisme vient d’ailleurs…
1. La Maison des Saud
1.1 La Purge saoudienne
1.2 Prince Al Waleed bin Talal
1.3 L’Arabie saoudite avant la purge
1.4 Origines des Frères musulmans
1.5 Les Frères musulmans après la Seconde Guerre mondiale
1.6 Frères musulmans, Al-Qaïda, ISIS, Iran, Hamas
1.7 Trump, MbS, les Frères musulmans et la grande purge saoudienne
1.8 Connexions étranges
1.9 Les Oranges du Moyen-Orient

Épisode 18
Est-ce que tu savais que cette même institution nommée DARPA se trouve aussi à l’origine d’internet ? Avant de parler de la mort inévitable d’internet (qui est peut-être déjà là), allons regarder ces événements dans l’ordre. Voici un échange bref avec Grok qui apporte quelques dates et éléments à considérer pour la suite :

Épisode 19

19: L’expérience de manipulation des masses menée par Facebook en 2012 et la psychologie des réseaux sociaux (1h06m)
Une expérience de Facebook a eu lieu en 2012 et qui a été publiée en 2014, où ils annoncent qu’ils ont réussi une contagion émotionnelle de masse. Cette expérience mérite notre attention, afin de mieux comprendre un des aspects ignorés, mais très dangereux des réseaux sociaux.
Ceci n’est pas une théorie du complot, c’est réellement arrivé, et ça devrait terrifier tout le monde.
L’invité de Joe Rogan vient de révéler une des expériences psychologiques les plus sinistres jamais menées par les grandes entreprises technologiques — et il y a de fortes chances que vous en ayez fait partie.
Ce que Facebook a réalisé il y a près de 13 ans fait passer la censure gouvernementale pour quelque chose de bénin en comparaison.


Épisode 20
20. Les Les Chevaliers de Malte : Les secrets des véritables élites messianiques qui dirigent le monde (1h52m)
Imaginez que vous et vos amis, êtes considérés comme un pays sans terre, et que vous avez la possibilité de créer vos lois et votre monnaie… Imaginez que vous et vos amis, avez accès à l’ONU pour discuter avec les leaders mondiaux… Et bah il y a un groupe de personnes qui l’ont fait, et qui sont littéralement au-dessus des lois. Parlons un peu d’un ordre chevaleresque avec un statut très particulier, parlons un peu de l’Ordre de Malte, qui n’a plus rien à voir avec le pays de Malte…
1.Introduction
2.L’ordre des chevaliers de Malte
3.Image bien soignée
4.Le témoignage sous-estimé de Ronald Bernard
5.Messianisme « comploteur »
6.Aux Sources de l’Ordre : Ferveur Religieuse et Croisades
7.Rhodes et Malte : Une Puissance Navale et Financière
8.La France et l’Ordre de Malte
9.Le Déclin et l’Ère du Grand Maître Pinto et la création des « élites »
10.L’Occultisme et le Scandale de Cagliostro
11.La Diffusion des Sociétés Secrètes et la Survie de l’Ordre
12.La Puissance Discrète dans le Monde Moderne

Vidéo Annexe à Révélations 20
Il était une fois un ordre sacré de chevaliers qui inspirait la crainte de Dieu à leurs ennemis musulmans. Dépositaires de secrets et profondément impliqués dans le monde de l'occultisme, ils étaient l'Ordre souverain militaire de Malte. Ils existent encore aujourd'hui et siègent même aux Nations Unies, mais leur passé est un récit remarquable de batailles contre l'Empire ottoman et d'intrigues dans un monde sinistre d'alchimie.


Épisode 21
21. Révélation Y-1: Le Regard d'Enoch sur l'histoire de David change tout.(1h35m)
Révélations 21 & Y-1:  Le regard d’Énoch sur l’histoire de David change tout
Il était une fois, le Roi David, qui était mis Roi par Dieu lui-même, mais l’Ancien Testament nous dit que David a fait tuer un de ces militaires, pour lui piquer la femme. Cette union malsaine donna naissance à Salomon, un Roi juste et sage selon la Bible, mais un Roi qui a chuté à cause de son désir incontrôlable pour les femmes. Cette faiblesse l’a conduit à construire des idoles pour d’autres dieux, comme Moloch…
1.Énoch, la clé de toutes les portes
1.1.Ange
1.2.Femme
2.David
2.1.Quelques précisions ici :
2.2.Une autre vision de l’histoire biblique
3.Salomon, un Néphilim ?
4.Salomon et le complot de la Bête
5.Conclusion

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Un super grand merci à Leo, Rudy et Nico
du site des DéQodeurs et ADNM pour leur énorme travail de réinformation et d'éveil.