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"NAZIS, FACHOS, COMPLOTISTES"
Le dico des lobotomisés de la pensée
« Hitler ! Nazis ! Fascistes ! » Y a un temps, ces mots avaient un sens, un poids, une horreur bien définie. Aujourd’hui ? C'est rien que des étiquettes jetées à la figure de quiconque ose sourciller du cul face au catéchisme officiel. Bravo, l’inflation du langage a tout noyé dans une bouillie sémantique où que le vrai mal se planque derrière le premier râleur venu.
Quand tout le monde est Hitler, ben voyons, plus personne ne l’est. Génial, non ? Le problème, c’est que c’est tellement pratique. Coller l’étiquette « nazi » à quelqu’un, et hop, plus besoin de se fatiguer à écouter ses idées. Débattre ? Des clous, trop d’effort. Réfléchir ? Vous plaisantez ? On débat pas avec Adolphe, fin de la discussion, on peut retourner scroller en paix. C’est l’arme fatale des paresseux de la pensée, un cliché usé jusqu’à la corde, brandi des millions de fois par jour sur toutes les plateformes, transformant chaque désaccord en remake de Nuremberg. Pathétique.
Et ils osent appeler leur opposition contrôlée du « populisme » – quelle blague ! C’est pas une révolte des petites gens, non, c’est du grand théâtre, une mascarade orchestrée pour évacuer la colère sans jamais faire trembler la machine. Ces soi-disant « populistes » ? Des acteurs bien briefés, jouant leur rôle dans un script écrit par les mêmes élites qui font mine de les combattre. Subtil, non ?
Réfléchissez. Chaque mouvement « populiste » (coucou LFI, coucou le RN, coucou Zemmour ou Sarah Knafo) est noyé sous les projecteurs médiatiques, gavé de fric par des canaux obscurs, et – comme par magie – surgit pile-poil quand que l’establishment a besoin d’un méchant à agiter. Des outsiders ? Mon cul. Ce sont les punching-balls officiels, les losers désignés face aux champions intouchables de l’élite. Un match truqué, et on applaudit. Les vrais rebelles, ceux qui pourraient vraiment faire vaciller le système ? Oubliez les plateaux télé. Ils sont effacés, déplateformés, ou se retrouvent bizarrement avec des dossiers compromettants sur leur disque dur.
Les « populistes » qu’on vous sert sur les plateaux de BFM ou de LCI ? Des marionnettes bien dressées, une dissidence en carton-pâte pour canaliser votre rage dans une impasse bien propre. Bravo, les gars. Et puis, exit l’image du citoyen lambda qui se bat pour un peu de dignité. Non, on nous balance un cirque de fanatiques hurlants, couronnés « voix du peuple » par des médias complaisants.
Racisme, sexisme, classisme – des jokers universels pour ceux qui transforment leur médiocrité en victimisation olympique. Pas de talent ? Pas de problème, c’est le système qui vous opprime ! Pas eu le job ? Discrimination, évidemment. Raté l’examen ? Le test était truqué, voyons. Votre boîte a coulé ? Injustice structurelle, bien sûr. Jamais votre faute, jamais un manque d’effort, encore moins l’idée que d’autres bossent plus dur ou réfléchissent mieux. Non, c’est toujours la faute du grand méchant monde.
Le coup de génie, c’est que cette arnaque fabrique des clients à vie. Convainquez quelqu’un que ses échecs sont la faute des autres, et vous tenez un abonné fidèle. Il quémandera sans cesse de la validation, des boucs émissaires à haïr, des sauveurs pour pleurnicher à sa place. Une escroquerie bien huilée, où on vous protège… de la réalité elle-même. Chapeau.
Mais gare à celui qui s’échappe de ce piège mental. Une minorité qui réussit sans jouer la carte de la victime ? Traître ! Une femme qui rejette le dogme féministe ? Misogyne refoulée ! Le message est limpide : reste dans le rang, ou on te pulvérise. Liberté d’esprit ? Pas dans ce jeu-là. Le débat politique ? Un champ de ruines. Les mots ne sont plus que des grenades émotionnelles, des interrupteurs pour court-circuiter le cerveau. « Démocratie » ? Traître-mot qui sert les puissants. « Science » ? Ce qui valide l’agenda. « Désinformation » ? Une vérité qui dérange. Essayez donc de raisonner dans ce brouillard sémantique. Bonne chance.
Ils ont bâti un labyrinthe linguistique où chaque sortie ramène au centre. Parler d’immigration ? Xénophobe. Critiquer les dépenses publiques ? Sans-cœur. Contre la guerre ? Traître à la patrie. Les mots eux-mêmes sont piégés pour rendre la dissidence inaudible. C’est pas du contrôle, c’est de l’art. Ils ont compris : pas besoin de museler les pensées si on peut empêcher de penser tout court. Inondez tout de bruit, gavez les gens d’infos inutiles, épuisez-les avec un déluge de conneries jusqu’à ce qu’ils signent pour n’importe quoi juste pour avoir la paix. Subtil, non ?
C’est pas de la censure, c’est de la saturation. Les réseaux sociaux ? Un générateur de chaos, une machine à illusions où que tout le monde braille, où que personne n’écoute, et les vraies décisions se prennent ailleurs, par des gens que vous croiserez jamais. Bienvenue dans le spectacle. Chaque crise est une aubaine pour eux. La « guerre contre le terrorisme » ? Un chef-d’œuvre. Le terrorisme, c’est une tactique, pas un ennemi. Autant déclarer la guerre aux feintes ou aux embuscades. C’est flou, et c’est fait exprès : un blanc-seing pour des pouvoirs sans fin. Depuis 2001, 5 000 milliards d'euro-dollars ont engraissé les industries de la défense et de la surveillance. Gagner la guerre ? Surtout pas, ça ruinerait le business.
Et devinez qui qui finance les extrémistes, déstabilise les régions, et crée les menaces qu’ils prétendent combattre ? Les mêmes qui vous vendent la sécurité. Comme le Mossad, le MI6 et la CIA ont créé le Hamas et Daesh, comme la DGSE a créé Boko-Haram. Une boucle parfaite : crise, réponse, crise, réponse. L’État de surveillance, l’érosion des droits, la banalisation de la torture – tout ça pour votre « protection ».
Et le pire ? Vous l’avez réclamé à cor et à cri. Gauche contre droite, progressistes contre conservateurs ? Un théâtre de marionnettes. Ils sortent des mêmes écoles, fréquentent les mêmes clubs, rigolent aux mêmes dîners. Leurs gamins font des stages dans leurs fondations respectives. Ils jouent les ennemis à l’écran et trinquent ensemble en coulisses. La « gauche radicale » et l’« extrême droite » ? Deux ailes du même vautour, servant le même maître : l’ordre établi. La vraie fracture n’est pas gauche-droite ou horizontale, mais verticale de haut en bas. Ceux qui décident contre ceux qui subissent. Ceux qui écrivent les règles contre ceux qui les appliquent. Ceux qui comptent contre ceux qu’on ignore. Point final.
Les mouvements « alternatifs » ? Des soupapes de sécurité, des défouloirs où la colère s’épuise sans rien changer. Les vraies menaces ? Elles disparaissent. Pas de débat, pas de lumière. Leurs financements s’évaporent, leurs plateformes s’effacent, leurs leaders trébuchent sur des scandales bien pratiques.
Les « radicaux » qu’on vous montre ? Des produits labellisés, des rebelles sous contrôle. Un vrai changement ? Ça supposerait d’admettre que tout le système est une farce. Que la démocratie est un show, le capitalisme un copinage, la loi un caprice. Mais ça, ça casserait leur petit jeu. Alors, ils vous servent des faux choix, des rébellions bidon, des chaînes aux couleurs de votre choix comme CNews pour ceux que c'est pas LCI qui les a lobotomisés.
Leur coup de maître, c’est de vous rendre complices. Vous votez pour des élections sans enjeu, consommez des médias qui vous manipulent, répétez des slogans qui vous désarment. Vous vous surveillez les uns les autres mieux qu’ils ne le feraient. Et si vous commencez à ouvrir les yeux ? Pas de panique, ils ont une étiquette pour ça : « complotiste », « extrémiste », « dangereux », « haineux »
Tout est prévu. Le piège est total. Et le pire, c’est que le savoir ne vous libère pas. Parce que le piège n’est pas juste dehors : il est dans les mots mêmes que vous utilisez, les idées que vous formez, la façon dont vous pensez le monde. Ils ont pas seulement capturé les institutions. Ils ont capturé les sens. Chapeau bas à cette bande d'enculistes et d'enculés !