Bienvenue, curieux voyageur

Avant que vous ne commenciez à rentrer dans les arcanes de mes neurones et sauf si vous êtes blindés de verre sécurit, je pense qu'il serait souhaitable de faire un petit détour préalable par le traité établissant la constitution de ce Blog. Pour ce faire, veuillez cliquer là, oui là!

19 juin 2025

1063. Écho du monde oublié

 

ÉCHO DU MONDE OUBLIÉ
Et si votre pire peur n’était pas d’être oublié mais d'être le seul à vous en souvenir ?

Je me réveillai dans un monde qui avait oublié son propre nom.

L’horloge digitale affichait 07h07, figée dans une pulsation rougeâtre, comme un cœur mécanique à l’agonie. La cafetière grondait, exhalant une vapeur âcre qui emplissait la pièce d’une odeur familière, mais étrangement creuse. Un chat – le mien, semblait-il – enroulait sa queue autour de ma cheville, son regard d’ambre fixé sur moi comme s’il savait quelque chose que j’ignorais. La vaisselle s’entassait dans l’évier, encroûtée de restes indistincts. Les stores, à moitié baissés, laissaient filtrer une lumière blafarde, coupée par des ombres qui semblaient danser sans raison. Mon téléphone vibrait sur la table, son écran fissuré s’illuminant d’une douzaine de notifications. Mais lorsque je le saisis, une sueur froide me parcourut : chaque contact était réduit à une chaîne de chiffres, des séquences aléatoires qui pulsaient comme un code vivant. Plus de noms. Plus de visages. Plus de souvenirs.

Un bug, pensai-je d’abord. Une mise à jour corrompue, un virus numérique. Mais en me dirigeant vers la salle de bain, je fus pris d'un frisson. Devant le miroir, je murmurai mon nom : " Guillaume." Le mot résonna dans l’air, mais il sonnait faux, comme une note désaccordée. Mes yeux dans le reflet n’étaient pas les miens – ou plutôt, ils l’étaient, mais ils cherchaient quelque chose qu’ils ne pouvaient nommer. Une pression se forma derrière mes tempes, une tension sourde, comme si que le miroir lui-même refusait de me reconnaître. " Je m’appelle Guillaume", répétai-je, plus fort. Le silence me répondit par un bourdonnement, un son presque imperceptible, comme des ailes d’insectes dans les murs.

Dehors, la rue était d’une normalité obscène. Les chiens tiraient sur leurs laisses, leurs aboiements étouffés par une brume légère qui s’accrochait au sol. Un camion de livraison klaxonnait une mélodie discordante, jouée à l’envers. Une joggeuse passait, sa bouteille d’eau claquant contre sa cuisse en un rythme hypnotique. J’interpellai une femme aux cheveux gris, une passante ordinaire. " Excusez-moi, madame, comment vous appelez-vous ?" Elle s’arrêta, ses yeux clignant lentement, comme si que ma question était une énigme insoluble. " Je… ne sais pas", me fit-elle, un vague sourire aux lèvres. "C’est curieux, vous ne trouvez pas ?" Son rire, léger et vide, me glaça le sang. Je sais pas pourquoi que j'ai ri, mais c’était un son brisé, un écho de panique.

J’ai marché, des heures peut-être, à la recherche d’un signe. Les panneaux publicitaires étaient des rectangles blancs, comme des toiles effacées par une main invisible. Les plaques de rue, lisses et anonymes, reflétaient un ciel d’un gris uniforme, sans nuages, sans étoiles. Celle de mon dentiste n'était plus qu'un rectangle de marbre noir poli réfléchissant mes yeux consternés. Les graffitis avaient disparu, remplacés par des murs d’une propreté clinique. Même les pierres tombales du cimetière voisin étaient vierges, polies jusqu’à l’oubli. Pourtant, dans ma tête, les souvenirs brûlaient encore. Je revoyais Anna, ma fille, riant sous son imperméable rose le premier jour d’école. Je sentais l’odeur de l’après-rasage de mon père – musc, cèdre, et une note de pourriture douce-amère. Je ressentais la douleur, vive et tranchante, d’une nuit où j’avais hurlé seul dans ma voiture, le volant marqué par la pression de mes doigts.

Mais eux, les autres, ne ressentaient rien. Ils vaquaient, souriants, leurs yeux vides d’histoire. Ils ne savaient pas ce qu’ils avaient perdu, car ils ignoraient qu’ils avaient jamais possédé quelque chose. J’étais seul à porter ce fardeau, à me noyer dans une mer invisible, où l’eau n’existait que pour moi.

Au commissariat, un officier au visage pâle, presque translucide, me tendit une tasse de café tiède. Son badge, autrefois marqué du mot « Police » et d’un hexagone tricolore, n’était plus qu’un écusson de métal lisse et uni, réfléchissant la lumière comme un œil aveugle. " Vous vous souvenez de votre famille ?" lui demandai-je, la voix tremblante. Il sourit, un sourire qui n’atteignait pas ses yeux. " Personne ne manque", murmura-t-il. "Tout le monde est là. N’est-ce pas assez ?" Derrière lui, une femme fredonnait un air sans mélodie, tamponnant des formulaires vierges avec une précision mécanique. L’air sentait le papier poussiéreux et l’encre fade.
Dehors, le soleil brillait trop fort, une lumière stérile qui effaçait les ombres. J’ai ri, un rire rauque, comme si le monde entier était une plaisanterie dont j’étais la chute. " Ce n’est pas ce pour quoi je me suis engagé pour toi, Seigneur", murmurai-je au ciel, à un dieu absent, à la mémoire elle-même. Le silence me répondit, lourd et oppressant.

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Les jours se fondirent en une brume intemporelle. Le monde continuait, mais il était creux, un décor de théâtre où les acteurs avaient oublié leurs répliques. Dans les cafés, les gens sirotaient des tasses sans arôme, leurs conversations réduites à des murmures sans substance. Dans les bibliothèques, les livres étaient des blocs de pages blanches, leurs couvertures dépourvues de titres. Les écrans diffusaient des images floues, des visages sans traits, des symboles qui semblaient se tordre lorsqu’on les fixait trop longtemps.
Je commençais à perdre des fragments de moi-même. Les mots que je prononçais – « amour », « douleur », « maison » – tombaient comme des pierres dans un puits sans fond. Ils n’avaient plus d’écho. Un matin, au rayon céréales d’une supérette, j’ai trouvé une boîte de Kellogg's Cornflakes, intacte, son logo rouge sang criant dans ce monde délavé. L’image me frappa comme un coup de poing : Anna, riant, des miettes sur le menton, un samedi matin d’hiver. J’ai pleuré, là, entre les étagères, tandis que la caissière, une jeune femme aux yeux de verre, scannait ma boîte sans un mot.

À l’extrémité ouest de la ville, là où les tunnels de métro s’effondraient dans des herbes folles et où l’industrie cédait le pas à une nature indomptée, je la vis. Une fillette, huit ou neuf ans, assise en tailleur sur un carton déchiré. Elle traçait des spirales dans la terre avec un bâton, ses mouvements lents, presque rituels. Ses yeux, d’un brun profond, brillaient d’une lumière ancienne lorsqu’ils croisèrent les miens. " Toi aussi, tu te souviens", me dit-elle, sa voix claire comme une cloche dans le brouillard.
Je tombai à genoux, la gorge nouée. " Comment t’appelles-tu ?" murmurai-je. Elle ne répondit pas. Au lieu de ça, elle me tendit un cahier usé, ses pages tachées de fusain, d’encre, et de larmes séchées. À l’intérieur, des noms. Des milliers. Des esquisses de visages, certains à peine reconnaissables, d’autres si vivants qu’ils semblaient respirer. Des fragments de poèmes, des bribes de rêves, des couleurs éclatantes griffonnées comme des cris. Elle avait réécrit le monde, ligne par ligne, pour qu’il ne s’efface pas.
Ses ongles étaient rongés jusqu’au sang. Une dent manquait à son sourire. Son sweat à capuche, trop grand, portait le mot « Écho » en lettres délavées, à peine lisibles. Était-ce son nom ? Ou un vestige, le dernier mot qu’elle avait arraché à l’oubli ? Je me suis assis près d’elle, et j’ai écrit. Le nom d’Anna. L’odeur de la cannelle à Noël. La douleur qui me transperçait le cœur la nuit où j’avais compris ce qu’était la solitude.

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Nous avons écrit jusqu’à ce que le crépuscule peigne le ciel d’un violet surnaturel, puis allumé un feu avec des brindilles et des pages de journaux vierges. Nous avons lu nos mots à voix haute, comme des incantations. Cette nuit-là, j’ai rêvé d’étoiles. Pas un ciel vide, mais un firmament palpitant, où chaque lumière était un nom, une histoire, un souvenir qui refusait de s’éteindre.
Nous sommes revenus, nuit après nuit. Parfois seuls, parfois accompagnés d’ombres qui ressentaient, sans encore comprendre. Ils arrivaient, attirés par une douleur qu’ils ne pouvaient nommer, tenant nos cahiers comme des talismans. Un homme, les mains calleuses, frappait un tambour fait d’un couvercle de poubelle, il avait baptisait ce dernier « Miséricorde ». Une femme peignait des spirales bleues sur le sol, des tourbillons de chagrin qui semblaient chanter dans le vent. Des enfants murmuraient des chansons, des mélodies brisées, comme s’ils invoquaient des noms oubliés.

Tous n’ont pas eu la force de rester. Certains fuirent, terrifiés par le poids de la mémoire. Je ne les jugeais pas. Se souvenir est une blessure qui ne cicatrise jamais. Mais ceux qui restèrent construisirent avec nous. Une chapelle, non pas de pierre, mais de débris – des boîtes rouillées, des miroirs fêlés, des cordes tendues où pendaient des bouts de tissu gravés de mots. Ce n’était pas un lieu saint, mais un lieu vrai. Un sanctuaire d’histoires.

Écho – ainsi nommée par tous – écrivait sans relâche. Son nouveau livre, un chaos de souvenirs, était un objet vivant, vibrant d’une vérité brute. Assis dans notre chapelle fragile, sous un ciel où les étoiles semblaient clignoter à nouveau, je compris : 

L’oubli n’est pas une délivrance.
C’est le souvenir qui nous sauve.
Et dans chaque nom, chaque mot arraché au néant, nous renaissons.

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Merci pour votre inconditionnel soutien qui me va droit au cœur
... ainsi qu'au porte-monnaie
ou
et à très bientôt ! 

18 juin 2025

1062. L'Utopie psychotique européenne


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L'UTOPIE PSYCHOTIQUE EUROPÉENNE
"L’UE, ou l’Art de Vendre une Oligarchie Mondialiste et la Fin des Nations comme un Conte de Fées"

Non mais quelle belle fable que celle du nationalisme, ce grand méchant loup tout droit sorti d’un dessin animé en noir et blanc, face au mondialisme, ce preux chevalier scintillant sur son destrier immaculé ! Depuis les ruines encore fumantes de la Seconde Guerre mondiale, on nous vend ce conte pour débiles profonds comme si que c'était parole d’évangile.

Et hop, voici l’ONU, le FMI et la Banque mondiale, ces mastodontes bureaucratiques aussi agiles qu’un éléphant dans une boutique de porcelaines, parachutés pour nous offrir un monde « interconnecté ». Quelle générosité ! Dans les années 70, le plan s’est corsé : ligoter les nations dans un filet de dépendances financières et commerciales si serré qu’un faux pas suffirait à les étrangler. Marchés des changes, dettes à gogo, et SWIFT transformé en matraque économique – essayez donc de sortir du rang, pour voir !

Pendant ce temps, les usines occidentales ? Bang, démontées et expédiées au bout du monde pour exploiter des mains-d’œuvre à prix cassé. En 1971, le dollar a dit adieu à l’or, lançant une fiesta de monnaies fiduciaires et d’inflations dont on paie encore les lendemains de gueule de bois. Le FMI, jamais à court d’idées lumineuses, a sorti ses droits de tirage spéciaux (DTS) de son chapeau, une pseudo-monnaie mondiale pour tous nous faire marcher au pas. Résultat ? Une décennie de stagflation qui a prouvé que ce système n’était pas là pour faire prospérer, mais pour dompter.

C’est là qu'a déboulé le Forum économique mondial, né en 1971, main dans la main avec le Club de Rome, qui agite ses prophéties climatiques apocalyptiques comme un curé brandissant la crainte du Jugement Dernier. Les élites, avec leur franchise désarmante, n’ont même pas pris la peine de cacher leur jeu : leurs livres blancs et les torchons comme Foreign Affairs claironnaient déjà leur rêve d’un gouvernement mondial unique, géré par leurs petites mains bienveillantes. Dans les années 90, fini les faux-semblants : la souveraineté nationale ? À la poubelle ! L’humanité ? Dans leur enclos mondialiste, bien sage.

Strobe Talbott, un des laquais du pervers pédo Clinton, l’avait craché sans vergogne dans le magazine Time en 1992 : « Le siècle à venir verra les nations telles que nous les connaissons devenir des reliques ; une autorité mondiale unique s'élèvera... La souveraineté n'a jamais été l'idée géniale qu'on a voulu lui faire croire. » 
Merci pour la franchise, Strobe, fallait oser ! Il s’est même pavané, expliquant comment que que le FMI pouvait tordre le bras des nations pour imposer des politiques fiscales, et le GATT (Accord Général sur le Commerce et les Droits de Douane) dicter les règles du commerce, qualifiant ces machins de « ministères embryonnaires » d’un monde unifié. Chapeau, l’art de la subtilité !

Le commerce, pour les mondialistes, c’est une corde autour du cou des économies, les forçant à se plier à leur vision d’un monde lisse comme une pub pour yaourt bifidus. L’autosuffisance ? Un gros mot. Des tarifs douaniers unilatéraux ? Sacrilège ! Des nations qui produisent leurs propres biens ? Un fantasme de grand-père nostalgique… jusqu’à ce que, peut-être, en 2025, quelques fissures commencent à apparaître dans leur dogme en béton armé.

L’hystérie anti-Trump a mis à nu la panique des mondialistes, surtout chez nous en Europe, où que les élites se déguisent maintenant en « résistants » héroïques face à un soi-disant despote. Ces mêmes marxistes culturels et marionnettes mondialistes qui redéfinissent la « liberté » en servitude et la « démocratie » en mot-clé pour contrôle absolu. Bravo, quelle putain d'audace !

L’Europe, glissant vers l’autoritarisme avec ses dissidents emprisonnés, ses discours censurés, et ses candidats populistes arrêtés pour truquer les élections comme récemment en Roumanie, ose encore se proclamer « pays de la liberté ». The Economist, avec un culot monstre, a pondu en 2025 un article titré « Le problème avec l’Europe : c’est le véritable pays de la liberté maintenant ». Allez dire ça aux citoyens bâillonnés pour une opinion non conforme ou aux quartiers submergés par la migration incontrôlée et la criminalité en roue libre.
L’autoritarisme, c’est pas juste obéir, c’est adorer, c'est se prosterner. Les mondialistes ne veulent pas seulement le pouvoir ; ils exigent qu’on s’agenouille devant leur génie. Leur « nouvel ordre mondial » n’est pas là pour sauver la planète, mais pour vous faire ramper devant leur utopie.

L’argument de The Economist ? Un chef-d’œuvre de simplicité : « Si ça gêne le mondialisme, c’est une menace pour la démocratie ». Voilà le mantra seriné par les médias. L’administration Trump, avec son « America First », est taxée d’autoritaire non pas parce qu’elle opprime les Américains, mais parce qu’elle ose contrarier LEUR grand projet. Subtil, non ?

La rhétorique européenne, c’est juste un vieux disque rayé du mondialisme : les nationalistes sont des fauteurs de chaos et des fouteurs de merde, et les internationalistes, des Saintes-Nitouches et de nobles gardiens de l’ordre. 
Ursula von der Leyen, dans une interview à Die Zeit Online, en rajoute une couche en jurant qu’il y a « pas d’oligarchie en Europe ». Sans blague, Ursula, tu m'fous de nos gueules ?
L’UE, ce parangon de transparence et de responsabilité, une victime innocente des méchants nationalistes et des riches vilains ? On applaudit la hauteur vertigineuse de son audace. Elle déclare, la main sur le cœur :
« L'histoire est de retour, tout comme la géopolitique. Et nous constatons que ce que nous percevions comme un ordre mondial est en train de devenir un désordre mondial, alimenté notamment par la lutte de pouvoir entre la Chine et les États-Unis, mais aussi, bien sûr, par les ambitions impérialistes de Poutine. C'est pourquoi nous avons besoin d'une nouvelle Union européenne, prête à s'ouvrir au monde et à jouer un rôle très actif dans l'élaboration de ce nouvel ordre mondial en devenir. »

Regardez-moi cette Europe, pauvre petite chose vertueuse, ballottée par les méchants États-Unis, la Chine et la Russie. Pas un mot sur leur rôle dans l’escalade guerrière en Ukraine, leur sabotage des négociations de paix, ou leur dépendance pathétique aux importations d’énergie. Non, juste un air de Sainte-Nitouche géopolitique.

Elle enchaîne, toute fière :
« La volonté des 27 États membres de renforcer notre industrie de défense commune aurait été inconcevable sans les développements des dernières semaines et des derniers mois. Il en va de même pour l'économie. Chacun souhaite s'inspirer de notre plan commun pour une compétitivité accrue, car chacun a compris que nous devons rester fermes dans le monde globalisé d'aujourd'hui… »
Une armée européenne unifiée ? Quelle surprise ! Effacer les frontières nationales, c’est tellement plus simple avec un seul flingue pour tout le monde. La guerre en Ukraine et le découplage américain ? De parfaits alibis pour accélérer le plan.

Et elle continue :
« Pour moi, il est crucial que l'Europe joue un rôle important dans la construction du nouvel ordre mondial qui émerge lentement. Et je suis convaincue qu'elle (l'Europe) - en est capable. Penchons-nous sur la dernière décennie : la crise bancaire, la crise migratoire, le Brexit, la pandémie, la crise énergétique, la guerre de la Russie contre l'Ukraine. Autant de crises graves qui nous ont profondément mis à l’épreuve, mais l’Europe en est ressortie grandie et renforcée… »

Un « Nouvel Ordre Mondial » ? Non mais dîtes-donc, c’était pas juste rien qu'une théorie du complot jusque là ? Apparemment, Ursula n’est pas au courant de ça. L’Europe, « grandie et renforcée » par une décennie de crises ? Économiquement en coma, culturellement à l’agonie, mais bon, pourquoi s’embarrasser des détails ? Une armée centralisée ? Préparez-vous à la conscription forcée, parce que personne se bousculera au portillon pour défendre cette Europe-là.

Et sur l’économie, elle ose, honte de rien :
« L'Occident tel que nous le connaissions n'existe plus. Le monde est devenu un globe, y compris géopolitiquement, et aujourd'hui, nos réseaux d'amitié s’étendent à travers le monde… Chacun réclame davantage d’échanges commerciaux avec l’Europe, non seulement pour des raisons économiques, mais aussi pour des règles communes et une plus grande prévisibilité. La fiabilité de l’Europe redevient un atout précieux. C’est flatteur, mais cela implique une immense responsabilité. »

Oh, comme c’est touchant ! L’Europe, ce phare de « fiabilité » courtisé par le monde entier ! Sauf que les États-Unis pèsent 35 % de la consommation mondiale, pendant que l’Allemagne, le moteur européen, se traîne à 3 %. Si l’Amérique tousse de travers, l’Europe s’effondre. Mais bon, continuons à parler de « réseaux d’amitié ».

Et puis, le bouquet final, elle désigne le grand méchant loup :
« Il ne faut pas sous-estimer la polarisation orchestrée de l’extérieur. La Russie et d’autres États autocratiques s’immiscent via les réseaux sociaux, amplifiant les opinions extrêmes pour diviser nos sociétés ouvertes… Mais l’Europe a un avantage : nos inégalités sont moins marquées, grâce à notre économie sociale de marché et à la répartition du pouvoir. »

La Russie, ce génie maléfique qui force des millions d’Européens à rejeter le mondialisme ! Et ce petit parfum marxiste, accusant un méchant complot extérieur pour expliquer pourquoi que les gens veulent préserver leur culture. Les Européens ne veulent pas d’égalité économique, Pustula, ils veulent leur identité, que votre machine à broyer s’acharne à effacer.

Et pour couronner le tout, la cerise sur le clafoutis :
« L'Europe reste un projet de paix. Ici, ni les escrocs ni les oligarques ne mènent la danse. Nous n’envahissons pas, ni ne punissons nos voisins… Les débats controversés fleurissent dans nos universités. Ces valeurs prouvent que l’Europe est plus qu’une union : c’est notre foyer, notre maison. »

Un projet de paix ? L’UE, ce havre où que les oligarques n’existent pas, où la dissidence est gentiment « encadrée » dans des universités autocensurées ? C’est presque poétique, cette capacité à vendre une tyrannie comme un cocon douillet.
Leur propagande ? Un script mal ficelé, qui accuse la souveraineté de menacer leur « démocratie » – comprenez, leur pouvoir d’élite maquillé en bien commun. Le mondialisme, avec von der Leyen comme porte-étendard, c’est un mensonge grotesque qui accuse la Russie ou « l’Amérique fasciste » de la révolte européenne, tout en fermant les yeux sur l’oligarchie bruxelloise.

L’Europe patauge dans la stagnation, le déclin culturel, et la censure autoritaire, mais on nous serine qu’elle est le « pays de la liberté ». Nous, Européens ordinaires, coincés dans cette dystopie théâtrale, sommes manipulés pour croire que les populistes, la Sainte Russie ou l’Amérique sont l’ennemi.

La vérité ? Le mondialisme est le véritable cancer de la planète, et il est temps pour ceux qui chérissent encore la souveraineté – ici ou ailleurs – de dire « assez » avant que l’Occident ne soit définitivement rayé de la carte. Vive Poutine, Trump, Xi-Jinping, Orban, Fico et Georgescu ainsi que tous les autres souverainistes qu'ont compris tout ça depuis déjà bien longtemps !

17 juin 2025

1061. Qui nous possède ?

 


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QUI NOUS POSSÈDE ?
Le grand manège de l’esclavage fiscal : on est coincés, mes frères !
Et ouais, toujours la même galère

Le système de fric et de dettes, c’est une arnaque géante qui nous fait trimer comme des hamsters dans leurs roulettes en cage. Les méga-banques, ces vautours en costard, nous tiennent par les couilles, vous, vos familles, et même des pays entiers. Bienvenue dans l’esclavage 2.0, où vous bossez pour engraisser des gros richards !

Personne nous apprend ça à l’école, hein ? Ni à la fac, ni à la télé. C’est pas un bug, c’est fait exprès. Si vous avez pas pigé comment ces rapaces manipulent le fric, vous êtes juste des pions dans leur Monopoly mondial. Les gouvernements ? Ils sont noyés dans des dettes tellement énormes qu’on dirait un film catastrophe. Et pendant ce temps, une poignée de gros bonnets siphonne tout : votre taf, vos ressources, la planète. Jackpot pour eux, galère pour nous.

Le Produit Intérieur Brut (PIB), ce dieu en carton
Pourquoi tout le monde s’excite sur la croissance du PIB comme si c’était la solution à tout ? Parce que c’est la carotte qui fait avancer l’âne (vous, au cas où que vous auriez pas suivi). Sans PIB qui grimpe, le système s’écroule comme un château de cartes. Pourquoi ? Parce que tout repose sur un truc chelou : l'argent-dette. Les banques balancent du crédit comme des dealers, puis resserrent la vis quand ça les arrange. Résultat : boom, crise, renflouement, et rebelote. À chaque fois, c’est nous qui payons l’addition avec noss impôts, pendant que les boss des banques se la coulent douce à Saint-Tropez.

2008, la grande rigolade
Vous vous rappelez la crise de 2008 ? Les banques avaient joué au casino avec notre fric, avaient tout perdu, et devinez qui qu'avait casqué ? Nous, pardi ! Les gouvernements ont filé des milliards aux banquiers pour les “sauver”. Sauf qu’en Islande, ils ont envoyé chier tout ça. Ils ont laissé les banques couler, sorti les députés du parlement dans des poubelles, mis les responsables en taule, et boum, leur économie avait rebondi. Pendant ce temps, en Irlande, ils avait dit “oui maître” à la BCE et se sont pris une dette monstre dans la tronche. Bien joué, les gars.

On est des esclaves aux chaînes invisibles.
Le truc, c’est qu'on est piégés. Vous signez un prêt pour votre baraque ou votre bagnole, et pouf, la banque invente l’argent de nulle part. Mais nous, on va trimer 20 ans pour rembourser, avec des intérêts qui nous font saigner. Et les impôts ? C’est pas pour les routes ou les écoles, non, non. C’est pour payer les intérêts des dettes que les gouvernements doivent aux mêmes banques. Un vrai racket, quoi.

La croissance, c’est pas notre pote
Tout ce cirque du PIB, c’est pas pour nous rendre la vie meilleure. C’est pour que les banques continuent à nous presser comme des citrons. Et en bonus, ça flingue la planète : déforestation, pollution, épuisement des ressources. Super ! Les économistes nous vendent des salades genre “plus de fric = moins de pollution”. Mon cul, ouais ! La Terre, elle en peut plus de ce délire.

Les banksters, ces marionnettistes flippants
Le pire, c’est que tout est contrôlé par une poignée de gros poissons. BlackRock, JPMorgan, Goldman Sachs, et leurs potes forment un club VIP qui possède tout : les banques, les entreprises, les médias, et même nos destins. Une étude suisse a montré que 147 boîtes contrôlent 40 % de l’économie mondiale. Et ces mecs se tiennent tous par la barbichette. Vous avez déjà vu une pyramide ? Ben, nous, on est tout en bas, et eux, ils se dorent les fesses au sommet.

L’Irlande, ou comment se faire plumer en silence
En 2010, la BCE a carrément menacé l’Irlande : “Vous payez nos dettes, ou on vous explose la gueule.” Résultat : les Irlandais se tapent des impôts de dingue et une dette de 235 milliards pour sauver des banques qui n’en avaient rien à foutre de leurs gueules. Pendant ce temps, les ultra-riches qui possèdent ces banques sirotent des cocktails. Et le peuple ? Il rame, sans même un référendum pour dire “non” à cette arnaque.

L’Islande, les seuls qui ont eu des cojones
Contrairement aux Irlandais, les Islandais ont dit “fuck off” aux banquiers. Ils ont laissé leurs banques se casser la gueule, protégé les pauvres, et leur économie s’est remise à flot. Respect. Mais attendez, c’est pas si simple : si on fait ça, les gros poissons nous tomberont dessus. Regardez ce qu’ils ont fait à Lincoln (bang-bang) ou à d’autres qu'ont voulu jouer les rebelles.

La solution ? Reprendre le contrôle !
Le vrai problème, c’est que les banques créent le fric de nulle part. Si les gouvernements reprenaient ce pouvoir, comme à l’époque des Greenbacks de Lincoln, on pourrait virer l’impôt sur le revenu et arrêter de se faire tondre. Mais bon, les banquiers, ils aiment pas qu’on touche à leur joujou. James Garfield l’a dit en 1881 : “Celui qui contrôle la monnaie contrôle tout.” Devinez quoi ? Il s’est pris une balle peu après. Coïncidence ? J’pense pas.

Vous êtes pas libres, arrêtez de rêver
Vous avez l’impression de vivre en démocratie ? PTR. Les élections, c’est du cinoche. Les gouvernements bossent pour les banques, pas pour nous. Les médias ? Pareil, ils appartiennent aux mêmes. Tout est verrouillé pour qu'on aie juste assez de fric pour survivre, mais jamais assez pour se barrer du système. Et si un pays essaie de se rebeller, boum, le FMI débarque avec ses “sauvetages” qui nous mettent encore plus à genoux.

Le mot de la fin
Ce système, c’est une machine à broyer. Nous, on est juste rien que des rouages. Les banques créent du fric fictif, nous le prêtent, et nous font bosser comme des crevards pour le rembourser. Les impôts, c’est pour engraisser leurs potes. La croissance ? Une excuse pour nous faire trimer plus. Et la planète ? Elle crève pendant que ces vampires s’en mettent plein les poches. Si vous en avez marre, likez cet article, faites tourner, faites du bruit. Parce que sinon, ils vont continuer à nous marcher dessus, et vous, vous allez juste dire “merci”. 
Alors, réveillez-vous, bordel !

16 juin 2025

1060. Y-Files 71 à 77

  


Les Y.FILES 71 à 77

Épisode 71
(Note: La vidéo sur Youtube ne comporte ni liens, ni sources ni vidéos annexes)

Depuis des années maintenant, nous disons que nous sommes dans une ère « Biblique », en faisant référence aux textes anciens et aux prophéties, qui parlent de ce que l’humanité traverse en ce moment. Le plus connu de ces textes est l’Apocalypse, un texte si mal compris, qui parle de certaines « Révélations ». Tous ceux qui s’y penchent, pensent qu’il s’agit de révélations qui concernent le monde, mais en réalité, chacun de nous devra ouvrir les 7 sceaux de l’Apocalypse, et c’est là qu’il y a un blocage. Personne ne parle de l’aspect « individuel » de l’Apocalypse, et pourtant, nous sommes en plein dedans…


Épisode 72
(Note: La vidéo sur Youtube ne comporte ni liens, ni sources ni vidéos annexes)

Des parapsychiques employés par les services secrets US auraient localisé géographiquement dans un pays de langue arabe un coffre contenant la connaissance universelle et ne pouvant être ouvert qu'au moment désigné et par la personne adéquate...


Épisode 73
Découverte en dessous des Pyramides de Gizeh (0h17m)

(Note: La vidéo sur Youtube ne comporte ni liens, ni sources ni vidéos annexes)

Grâce à la tomographie par radar à synthèse d’ouverture (SAR), les scientifiques Corrado Malanga, de l’université de Pise, et Filippo Biondi, de l’université de Strathclyde, ont scanné la pyramide de Khephren et découvert ce qui semble être un système souterrain s’étendant sur deux kilomètres de profondeur sous les trois grandes pyramides.
Les découvertes, rendues publiques par un article scientifique et un communiqué de presse publié le 15 mars, décrivent cinq structures identiques à plusieurs niveaux, reliées par des passages géométriques près de la base de la pyramide de Khephren.
Les huit puits cylindriques verticaux, encerclés par des chemins en spirale descendant à 648 mètres sous la surface, sont encore plus frappants. Ces puits se fondent finalement dans deux chambres massives en forme de cube, chacune mesurant 80 mètres de côté, à plus de 2km au sous sol. Les médias mainstream démentent sous le prétexte que les 2 scientifiques impliqués ne sont ni égyptologues ni archéologues ! Si ces affirmations se révèlent vraies, on est devant un changement global de notre compréhension du passé de l’humanité… Ce qui est étonnant, c’est la réaction mainstream qui ne semble pas du tout sincère dans sa démarche de « factchecking ».


Épisode 74
(Note: La vidéo sur Youtube ne comporte ni liens, ni sources ni vidéos annexes)

L’autre jour, on m’a appelé pour me demander d’aider des gens qui se faisaient expulser. Inquiet, j’ai demandé ce qui se passait et la raison de cette expulsion. La réponse m’a forcé à ajouter ce sujet dans le live. Nous devons absolument parler des effets secondaires du « réveil spirituel », car beaucoup de personnes s’estimant « réveillés/éveillés » sont en réalité en train de se mettre en danger inutilement.
Je ne vais pas donner de noms, ni partager les vidéos que j’aborde ici, pour éviter des malentendus concernant mes propos, mais en gros, il s’agit d’un couple qui vient de découvrir comment fonctionne l’argent dette, et en regardant des vidéos et articles sur internet, et conseillé par quelqu’un qui donne de très très mauvais conseils, ils ont décidé d’arrêter les payements du crédit de leur maison. Évidemment, la Banque a pris leur maison et l’a vendu aux enchères, d’où l’expulsion à laquelle ils sont confrontés.
Il est très important de comprendre ce qui se passe en ce moment, et pourquoi l’attitude et les choix de ces personnes est une erreur fondamentale. Ces « pilules rouges » ont été tout autant manipulées que les « pilules bleues ». On avait abordé ce sujet dans ce live, quand on parlait de guerre de 5ème génération...


Épisode 75


(Note: La vidéo sur Youtube ne comporte ni liens, ni sources ni vidéos annexes)

L’autre jour, je suis tombé sur des images de Macron, en train de jouer le coq devant l’armée française. En voyant ces images, je me suis posé la question « mais qui y croit encore ? » et c’est là où ca m’a frappé. Et si tous ces « films » n’étaient pas là pour la manipulation des masses aujourd’hui, mais qu’elles servaient à fabriquer l’histoire du futur ? Et si c’est le cas, depuis quand l’humanité manipule le présent et, inévitablement, déforme l’histoire qui est écrite dans les livres ?
Savais-tu que le Pape n'est plus "le Pape"


Épisode 76
(Note: La vidéo sur Youtube ne comporte ni liens, ni sources ni vidéos annexes)

Le jeûne, un sujet si mal compris, surtout dans un contexte dans lequel tous ceux qui en parlent publiquement, se voient attaqués par le « système ». Et si je vous disais que la chute de l’humanité a commencé quand nous avons arrêté de pratiquer le jeûne ? Pourquoi ? L’évolution et notre adaptabilité y sont pour quelque chose. Parlons d’un des aspects des moins connus de cette pratique si puissante, qu’elle existe dans toutes les formes de spiritualité.


Épisode 77

(Note: La vidéo sur Youtube ne comporte ni liens, ni sources ni vidéos annexes)

Après un éveil spirituel, la perte de motivation et le sentiment de vide sont fréquents, explique Carl Jung, car l’ego traverse une « mort psychologique », perdant ses repères habituels. Ce n’est pas une dépression, mais une pause sacrée, essentielle à l’individuation, où l’on devient son « moi » authentique en intégrant son ombre. En acceptant ce chaos sans résister, une nouvelle motivation émerge, guidée par le Soi, alignée sur l’âme et la vérité, transformant l’ambition en une quête de sens et d’expression, marquant le début d’une renaissance profonde.
1.Un tournant dans le voyage intérieur
2.Le paradoxe de l’éveil
3.Carl Jung et la mort psychologique
4.Une pause sacrée
5.La chrysalide et la dissolution
6.Une nouvelle flamme
7.Vivre depuis le Soi
8.Une ambition transformée

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Un super grand merci à Leo, Rudy et Nico
du site des DéQodeurs et ADNM pour leur énorme travail de réinformation et d'éveil.

17 mai 2025

1059. Démocratie : quand voter librement devient un crime

 

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DÉMOCRATIE: QUAND VOTER LIBREMENT DEVIENT UN CRIME

La démocratie libérale, mesdames et messieurs, serait donc un processus, pas une fin en soi. Quelle révélation profonde ! George Soros, ce grand philosophe des temps modernes, nous vend sa « société ouverte », un paradis où qu’on atteint la vérité en jetant aux oubliettes ces vilains systèmes irrationnels, autoritaires et – horreur suprême – fermés. Grâce à des débats ouverts (sous haute surveillance, bien sûr), une tolérance sans faille pour les minorités et les dissidents (sauf s’ils dérangent l’ordre établi), des droits civiques (pour ceux qui pensent correctement) et un cosmopolitisme digne d’un café branché de Brooklyn, les démocraties trouveraient la vérité. Rien que ça ! Un roi, ce ringard, tire sa légitimité d’une lignée divine ou d’un coup d’épée bien placé, mais un dirigeant démocratique ? Oh, c’est juste un mec lambda, béni par le consentement rationnel des masses. Trop mignon, cette théorie. On dirait un conte de fées pour étudiants en sciences po.

Mais, oups, on dirait que quelqu’un a oublié de prévenir la réalité ! Cette belle « démocratie » qu’on nous vend à nous autres occidentaux ? Un jeu de chat et de souris où des politiciens opportunistes, des bureaucrates internationaux qu’ont jamais vu un bulletin de vote de près, des juges autoproclamés gardiens de la morale et des ONG gavées de pognon public décident qui qu'a le droit de voter pour qui et ce qu’on peut se permettre de dire sans se retrouver au pilori numérique. Liberté, vous avez dit liberté ?

Prenons la Roumanie, ce phare éclatant de la démocratie moderne. George Simion, ce vilain garçon, a osé rafler 40 % des voix au premier tour des élections. Scandale ! Son dauphin, loin derrière, a même pas réussi à suivre le rythme. Un second tour s’annonce, avec Simion en pole position. Mais attendez, rembobinons : la Roumanie avait déjà eu des élections en novembre, où qu'un certain Călin Georgescu, chrétien orthodoxe, anti-mondialiste, anti-OTAN et allergique au soutien à l’Ukraine, a eu l’audace de gagner. Il a même osé dire des choses gentilles sur des figures que les libéraux, dans leur infinie sagesse, qualifient de « fascistes »
Quel monstre ! Résultat ? Les services secrets roumains ont crié au complot russe (évidemment, c’est toujours la faute à Poutine, rentrez-vous ça dans le ciboulot une fois pour toute, okay ?), les élections ont été annulées, et Georgescu s’est vu interdit de se représenter. Démocratie en action, mes frérots ! Ça a peut-être un peu refroidi les ardeurs des fans de Simion, mais bon, c’était pour leur bien, non ?

Et les médias internationaux, ces gardiens autoproclamés de la vérité, qu’en pensent-ils ? Ils hurlent que Simion est « d’extrême droite » – un label tellement galvaudé qu’il pourrait être collé sur un pot de yaourt. 40 % des Roumains ont voté pour lui, mais peu importe, il est « en décalage avec les courants dominants »
Bien sûr, les courants dominants, c’est eux qui décident ce que c’est. Politico, dans un élan de subtilité digne d’un marteau-pilon, titre : « Voici George Simion, le vainqueur d’extrême droite, banni d’Ukraine ! » On le traite de « fan de Trump », de « chef anti-science » (parce que, évidemment, tout ce qu’est pas aligné est anti-science). Simion, lui, se voit comme un « trumpiste » qui va faire de la Roumanie un super allié des États-Unis et un pilier de l’OTAN. Il parle même de « mélonisation » de l’Europe, en clin d’œil à Giorgia Meloni, cette autre paria que les élites adorent détester. Mais attention, il pourrait nommer Georgescu comme Premier ministre, ce qui ferait probablement s’évanouir les âmes sensibles qui veulent que la Roumanie continue de signer des chèques en blanc pour l’Ukraine. Quel culot, ce Simion !

Et les expatriés roumains, ces traîtres, soutiennent Simion en masse ! Pourquoi ? Parce qu’il est nationaliste et qu’il a daigné leur demander leur avis, contrairement aux autres. Mais pas de panique, les « experts » de Politico ont une explication : ces expatriés sont soit « peu instruits », soit en quête de « solutions faciles », et – tenez-vous bien – ils passent trop de temps sur TikTok, cette plateforme qui demande pas « trop d’attention ni trop de réflexion ». Oh, les pauvres choux. 
Conclusion ? Faut réguler les réseaux sociaux, vite ! Simion, cet ancien hooligan qui taguait des graffitis nationalistes, n’est clairement pas le genre de mec que les élites médiatiques invitent à leurs cocktails. Tant pis pour lui.

L’establishment roumain, lui, est en mode panique totale. Le Parti social-démocrate a claqué la porte de la coalition, leur crédibilité en lambeaux. Le Premier ministre Marcel Ciolacu a jeté l’éponge, remplacé par Catalin Predoiu, un type bien comme y faut du Parti national-libéral, qui jure que la Roumanie restera une « démocratie résiliente » ancrée dans les « valeurs euro-atlantistes ». Comme c’est rassurant. La coalition inclut même le parti hongrois UDMR, ce qui est tellement logique pour un gouvernement obsédé par les « ingérences étrangères ». Mais bon, les ingérences, c’est seulement grave quand ça vient des méchants russkofs sur TikTok, pas quand ça vient de l'ambassadeur de Macron ni quand ça arrange les bonnes personnes.

Le second tour, c’est demain, 18 mai. Simion contre Nicusor Dan, le maire de Bucarest, soutenu par tout le monde : les libéraux, les Hongrois qui le traitent d’« anti-hongrois » (cherchez l’erreur), le Parti populaire européen, les socialistes européens, et même le parti au pouvoir en Moldavie. Aucune ingérence étrangère ici, circulez ! 
Si Simion gagne, on n’a aucune idée de ce qui va se passer. Mais regardez l’Allemagne pour un aperçu : là-bas, quand les électeurs osent mal voter, l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) se retrouve qualifiée d’« extrémiste » par les services secrets, un pas de plus vers une interdiction pure et simple. Même Marco Rubio a crié à la « tyrannie déguisée », mais le gouvernement allemand, dans un élan d’autosatisfaction, appelle ça la démocratie. Chapeau bas.

En Allemagne, l’AfD est dans le collimateur parce qu’elle ose dire que les non-Allemands ne sont pas vraiment allemands. Quel scandale ! Les services secrets allemands expliquent, la main sur le cœur, que cette vision est « incompatible avec l’ordre démocratique et libéral ». En gros, pas de « peuple allemand » défini par l’ethnicité, juste une vague occupation du territoire. Les nouveaux arrivants peuvent haïr les Allemands de souche, mais malheur à ceux qui osent défendre une identité nationale. C’est ça, la liberté d’expression version 2025.

Et les mots, dans tout ça ? Ils veulent dire ce que les élites veulent qu’ils disent. Alexandria Ocasio-Cortez, la démoncrate américaine, est « socialiste » sans toucher à la propriété privée, juste parce qu’elle adore les droits des immigrants et des minorités LGBTQ. Nayib Bukele, le président du Salvador et Viktor Orban, le président de la Hongrie,, eux, sont « autoritaires » malgré des victoires électorales écrasantes. Les électeurs veulent moins d’immigration ? Les gouvernements s’en foutent et interdisent ceux qui en parlent. Démocratie, mon cul. Protéger la démocratie, aujourd’hui, c’est censurer plus, pas libérer plus.

La démocratie n’est plus la « société ouverte » si chère à George Soros, mais un club VIP avec des videurs qui filtrent les idées. Les élites gouvernent, et leurs dogmes sont intouchables. Les États-Unis ont peut-être un peu plus de marge, mais la liberté d’expression des débuts des réseaux sociaux ? Un lointain souvenir. 
Les Blancs commencent à se réveiller, mais les élites sont prêtes à tout détruire – institutions, lois, tabous – pour garder le contrôle. L’Europe pourrait calmer le jeu en fermant ses frontières, mais non, ils préfèrent foncer vers un « suicide démographique » avec un sourire béat. Les électeurs grognent, l’extrémisme monte, et la violence guette. Mais bon, tant pis, c’est leur faute s’ils votent pas comme il faut, non ? 
Le destin est scellé, applaudissons !

16 mai 2025

1058. L'Empire a du talent !


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L'EMPIRE A DU TALENT !

Et ouais, il mérite vos applaudissements, m'sieurs-dames. Car sa guerre contre l’indifférence n’est pas vouée à être gagnée ou perdue. Et ouais, elle est censée être continuelle, une guerre sans fin, toujours au taquet, comme dans le bouquin d’Orwell, 1984 – vous savez, ce roman qui hurle "dystopie" plus fort qu’un influenceur en manque de likes. L’empire, ce bon vieux patron, mène la charge contre… , tadam, roulement de tambour… ses propres sujets ! Pas juste pour garder la boutique en ordre, non, non, mais pour transformer le monde en une méga-dystopie néo-capitaliste mondialiste. Hauts les cœurs, qui n’a pas rêvé de ça, franchement ?

Vous connaissez pas la guerre contre l’indifférence ? Sérieux ? OK, on va faire un petit flashback, genre "Retour vers le Futur", mais version cauchemar géopolitique.

Vous vous souvenez de la guerre contre le terrorisme ? Oh, c’était LE moment où que "la liberté et la démocratie" se sont pris un méchant coup de latte dans les parties par des "terroristes" (les parfaits vilains méchants, quoi). Du coup, pas le choix, fallait bazarder tous nos droits, déclarer des "états d’urgence" plus dramatiques qu’un soap opera mexicain, suspendre les Constitutions comme on met des vieux jeans au placard, bombarder des pays du Moyen-Orient qui nous avaient rien demandé, et transformer nos rues en décor de film d’action avec des soldats partout. Parce que, attention, sinon "les terroristes gagneraient". Énorme facepalm, qui pourrait zapper ce chef-d’œuvre ?

Et la NSA, hein ? Ces petits anges qui ont lancé leur "programme de surveillance terroriste" pour espionner chaque Américain, jusqu’à la mamie qu'appelle sa sœur pour sa recette de clafoutis. Pourquoi ? Bah, sinon "les terroristes gagneraient", pardi ! Logique imparable, non ?

Passons à la guerre contre le populisme. Là, vous aurez peut-être un trou de mémoire, c’est normal, c’était le bordel. Été 2016, l’empire flippe grave : des "populistes d’extrême droite" menacaient la sacro-sainte "liberté et démocratie" en Europe, et Trump grimpait dans les sondages comme un YouTuber qui fait des pranks. Boum, nouvel "état d’urgence", cette fois orchestré par les services secrets, les médias, les profs d’université et même l’industrie du divertissement. Fallait encore jeter nos principes démocratiques à la poubelle, censurer les "discours de haine" sur Twitter (oups, X maintenant), et balancer des fake news bien grasses sur le "Russiagate" ou le "Hitlergate". Parce que, devinez quoi ? Sinon "les populistes gagneraient". Vous avez suivi ?

Et puis, tadam, nouveau roulement de tambour, le clou du spectacle : la guerre de la Nouvelle Normalité, ou le 4ème Reich pour les fans de drames. Printemps 2020, l’empire décrète une "urgence sanitaire mondiale" pour un virus avec un taux de survie de… 99,8 %. Ouais, carrément une apocalypse. Du coup, on confine tout le monde, on force les gens à porter des masques comme des cosplayeurs ratés, on bombarde la planète de propagande plus grossière qu’un film porno, on oblige tout le monde à se faire piquer avec des vaccins expérimentaux, et on censure à tour de bras ceux qui osent poser des questions. Pourquoi ? Parce que sinon, les "négationnistes du Covid", les "anti-vax" et les "théoriciens du complot" gagneraient. Logique, non ? Vous avez tous forcément kiffé ce moment, avouez-le.

Et maintenant, où qu'on en est ? Oh, surprise, on remet le couvert ! On piétine encore les Constitutions, on noie les gens sous des torrents de mensonges et de propagande officielle, tout ça parce que… tous en chœur : "sinon les terroristes antisémites et les Russes gagneront !" Slow clap, bravo pour l’originalité.

Vous commencez à capter le délire ? Bienvenue dans la guerre contre l’indifférence, bébés ! Si vous avez pas encore pigé, je vous fais un dessin : le système mondial (appelez-le capitalisme global ou comme vous voulez, on s’en tape) vire totalitaire à fond les ballons. Fini la comédie de la démocratie, le système a plus besoin de faire semblant. La guerre froide, c’est de l’histoire ancienne, le communisme est kaput, et le capitalisme mondial n’a plus d’ennemis à l’extérieur. Du coup, bye-bye les pseudos-droits et libertés. On les dégage petit à petit, et on nous dresse comme des toutous pour qu’on trouve ça normal.
Comment ? En montant des "urgences" à la chaîne, chacune avec une nouvelle "menace" : la "démocratie", la "liberté", "notre Europe", la planète, ou n’importe quelle connerie qui passe. Chaque fois, y’a des "monstres" différents – terroristes, populistes, anti-vax, Russes, martiens, quoi-que soit – tellement dangereux qu’on doit abandonner nos droits et se moquer des valeurs démocratiques. Sinon, vous l’avez deviné, "les monstres gagneront". Rire nerveux.

Le système joue au ping-pong idéologique : un coup à "gauche", un coup à "droite", un coup à "gauche", et ainsi de suite, parce qu’il a besoin qu’on soit tous dans le game. Mais pas tous en même temps, hein, faut alterner les équipes. Diviser pour mieux régner, vous captez ? Il s’en fout qu’on soit "gauchiste" ou "droitard", tant qu’on s’engueule comme des chiffonniers et qu’on a peur les uns des autres. Une "urgence", une "guerre", une faction ou une nation, une à la fois. C’est du grand art.

C’est ça, la guerre contre l’indifférence. Plus clair que ça, vous êtes morts.

Oh, et dernier truc : si vous êtes encore paumés avec ces histoires d’"intuitions" ou quoi, relisez ce torchon, ça devrait vous éclairer un petit peu. Parce que, franchement, on a besoin d'un peu de lumière pour qu’on puisse se regarder dans la glace le matin sans voir des hypocrites… ou, pire, des gros lâches. Allez, bisous.