Bienvenue, curieux voyageur

Avant que vous ne commenciez à rentrer dans les arcanes de mes neurones et sauf si vous êtes blindés de verre sécurit, je pense qu'il serait souhaitable de faire un petit détour préalable par le traité établissant la constitution de ce Blog. Pour ce faire, veuillez cliquer là, oui là!

27 déc. 2005

122. Pour une nouvelle année pleine de connaissances!

Bon, d'abord un merci tout spécial à Amarielaure qui a eu la bonté de m'inclure dans sa liste de destinataires pour l'extrait du Petit Prince, j'en suis très touché. Ceci dit, allons y… même si je bas tous les records de basse fréquentation. Y a des choses qui méritent d’être dites, des choses qui font, du moins qui devraient faire, du bien à ce monde qui va si mal - ton extrait, Amarielaure, en fait partie, merci pour ta gentillesse -. On est tout près d’en finir avec 2005 et c’était l’année de la Physique. 

Pas que je sois un balèze dans cette matière, oh que non, juste lu [ça m’arrive encore] quelques livres par ci par là, Richard Dawkins, Hubert Reeves, des revues scientifiques mais moins de 150 fois, et moins de 50 fois - ça c’est sûr - dans leur intégralité. Science&Vie et de temps en temps, Omni (USA) quand je croise un américain qui traîne avec cette revue et qui me la refile – ou même, méa culpa, qui la laisse traîner près de moi. Ce que je veux dire, c’est que je n’ai jamais été abonné, quoi. 
Pareil pour Sciences&Vie. Mais c’est tout de même en lisant ce genre de littérature que j’ai lu mes premiers pas dans le monde d’ Einstein et de l’astrophysique. 

Pour bien comprendre ce que c’est que l’astrophysique, alors dîtes-vous que c’est pareil que la physique mais sur un clavier qui va de l’immense infini (ou bien est il fini ?) de l’univers jusqu’à la plus petite pico poussière d’échappement libérée par un neutrinos qui passe. Et l’invité d’honneur de cette année de la Physique, devinez c’était qui ? - Allez là, à vos calculettes ! – Et ouais, Albert ! L’homme qui a éclairé pour nous la face cachée du Cosmos a sorti pratiquement tous ses travaux en 1905. Et il n’avait que 26 ans ! Dans le fond d’une cave, il a déterré la théorie de la Relativité – c’est celle qui nous dit que l’espace et le temps ne sont pas constants [ils freinent ou ils accélèrent] – oui, l’espace et le temps -, suivant la vitesse à laquelle on [l’observateur] se déplace en les observant. Si on accélère dans une direction, l’un des deux - le temps ou l’espace - accélère pendant que l’autre ralentit - et versi-versa si c’est vous [l’observateur curieux] qui freinez ou si vous faites demi tour. 

Le pauvre Newton pouvait bien aller se faire voir. C’est valable où que vous soyez sauf si vous vous trouvez au centre de l’univers parce que si vous y êtes vraiment, vous pouvez pas accélérer dans une direction ou dans une autre sinon vous n’y serez plus.(au centre de l’univers). 
En mars, il creusa plus profond et tomba sur la théorie quantique en se disant que la lumière qui nous éclaire était faite de quadri-pentazillions de petites fioles palpables et pesables, ( en quadri-pentazillionièmes de grammes) énergisées par leur vitesse et qui explosaient en rentrant en collision avec un corps étranger - un écran de cinéma, une planète ou même un simple atome passant par là - ce qui produisait cette lumière qui nous éclaire et cette chaleur qui nous réchauffe, et que ces fioles se déplaçaient en rang serrés et en éventail à la vitesse supersonique de 365000 km seconde. 

Les photons ! (nom générique qui tire son origine du même mot que les appareils photos - photons explosant en laissant des traces sur une pellicule recouverte d’une couche d’argent -, ou utilisé en parlant de la photogénie de Monica Belucci - si belle qu’elle éblouit en réverbérant la lumière qui l’inonde -). Prix Nobel. Einstein. Pas Belucci. 

En avril et mai, il montra aux autres comment recenser les molécules et les atomes dans un espace déterminé - mais ouvert et pas délimité - et comment calculer la grandeur de cet espace, ce qui peut paraître complètement insensé [dépourvu de sens] même pour certains d’entre nous aujourd’hui, mais il y a une explication ! 

En juin, c’est la deuxième partie de la théorie de la Relativité – celle qui spécifie que les rangs serrés de photons en déplacement à la vitesse de la lumière dévient à gauche et à droite, au dessus et en dessous de leur trajectoire directe en ondulant. 
Ce qu’on nomme le comportement ondulatoire de la lumière. 

En août et en novembre, il précise que la matière et l’énergie sont deux états différents d’une même grandeur. Nous apportant sa fameuse formule E=mc2, ce qui veut dire que L’Energie = le produit d’une masse par le carré de la vitesse (célérité2) à laquelle elle se déplace (la masse.). 
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Vérifiez, mais faites gaffe, ça peut vous mener très loin en terres inconnues. 

Il nous fait aussi savoir que la gravité (celle de Newton) déviait et même - si assez puissante -, aspirait la lumière (d’où les trous noirs) et que la masse avait la propriété de courber l’espace. En tous cas, cette année là, la connaissance fait un bond astronomique [grace à Albert] dans ce qu’est notre univers parce qu’Einstein est avant tout un chercheur et surtout un penseur pur. Normal de le fêter. 

Alors, puisque ça va être le premier de l’an, je voudrais profiter de ces derniers jours de 2005 pour applaudir, à mon petit niveau, les véritables désencarcaneurs de l’esprit de l’homme, les chercheurs purs, en espérant qu’ils nous mèneront vers des jours meilleurs. Alors excusez mon visage épanoui d’espoir pour le genre humain, en célébrant le grand Bébert et tous ceux qui le suivirent et le suivent encore dans les traces de la science. Dommage qu’on soit submergés de politiciens véreux, de croyances obscures et moyenageuses, d’intérêts éconophages qui perdent patience, d’infos le plus souvent téléguidées et superficielles, d’égoïsmes, d’indifférences et de désintérêt. 

Une petite célébration mondiale de la science, ça fait pas de mal dans ce monde qui ne célèbre plus grand chose de valable et qui utilise souvent si mal celle qu’on met à sa disposition. Einstein n’est pas responsable de ce que certains malintentionnés firent et font encore de ses découvertes. On pourrait très bien, en utilisant la cabbale, décomposer le Baghavad-Gita en consomnes et en voyelles et recomposer le tout pour en sortir Mein Kampf, la Bible, le Talmud ou le Coran ou même, allez savoir pourquoi je dis ça, le Blog que vous avez sous les yeux. 
En 1948, [il avait alors 69 ans, donc plus vieux qu’ Hiroshima], Israël lui proposa la Présidence de cette terre nouvellement squattée. Il la refusa. Personnellement, je pense que c’est dommage, parce que pour celui qu’a accepté ce boulot comme pour ses successeurs, bonjour les dégâts qu’ils ont causé ! – mais je m’écarte. 
Il préféra tout le temps se trouver le plus loin possible des cercles politiciens auxquels il ne comprenait d’ailleurs rien. Avant de mourir, il chercha la formule du ‘grand tout’ – une expression mathématique expliquant le fonctionnement global de l’univers - et renvoyant au rayon ‘escroqueries’ la Torah, la Bible et le Coran -. Il meurt avant d’y arriver. D’autres continuent dans ses traces avec de plus en plus de succés. Pour ceux que ça intéresse, je laisse le lien vers les archives Albert Einstein - c'est un peu en anglais mais c'est intéressant - de l’université de Jérusalem. 

Bon, eh bien je suis super content d’avoir apporté ma petite touche à cette célébration avant de tourner la page vers 2006 et tiens à profiter de cette occase qui ne se répétera pas [sauf si j'arrive à maîtriser la procédure pour remonter le temps] pour vous souhaiter une bonne et heureuse année à tous !
Shalom, love et tout...