Bienvenue, curieux voyageur

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27 août 2023

810. Affiche de campagne ?

 

AFFICHE DE CAMPAGNE ?

" La Géorgie pourrait déterminer qui sera notre prochain président. Une ÉQUIPE d’avocats doit les surveiller compter chaque vote. Ils peuvent commencer dans le comté de Fulton, où nous avons eu des fuites d’eau " 
La Procureuse de District Fani Willis du comté de Fulton, le 4 novembre 2020

Que penser de cette tronche ? Grave comme une colique néphrétique ? Je détesterais être dans tes bottes en ce jour fatidique ? Un tourneur de table ? Changement énergétique ? Le jeu est lancé ? Papa est dans la maison ? Une bonne évolution de carrière ? Vous pouvez courir mais vous pouvez pas vous cacher ? S'il vous plaît, frère Fox, ne me jetez pas dans ce champ d'orties… !

Bonne chance pour ce procès, procureuse Fani Willis. Et bien sûr, faites tourner plein pot les caméras de télévision dans la salle d’audience. Vous êtes sur le point de supplanter le procès Scopes de 1925 en le considérant comme l’œuvre juridique la plus notoirement ridicule de l’histoire des États-Unis. Celui-ci, dans le Tennessee, avait été appelé « le procès des singes » lorsqu'un professeur de lycée nommé John Scopes avait été accusé d'enseigner la théorie de l'évolution dans son cours de biologie. Il avait retenu l'attention de l'actualité nationale pendant toute sa durée. L'État avait enrôlé William Jennings Bryan, trois fois candidat démocrate à la présidence, comme procureur spécial. Le pauvre Bryan, qui transpirait dans la chaleur du sud du mois de juillet, fut ridiculisé par l'avocat de la défense de Chicago, Clarence Darrow. Le proc Bryan clamsa d'un accident vasculaire cérébral quelques jours après la conclusion du procès. Cela tua également ce qui restait de sa réputation.

La Procureuse de District Fani Willis du comté de Fulton

Cette semaine, la procureur Willis a organisé un défilé de réservations, forçant un grand nombre d'accusés - pour la plupart des avocats de Donald Trump - à se soumettre à la cérémonie de prise d'empreintes digitales et de photos dans la prison du comté, au cas où que l'un d'entre eux aurait des idées de foutre le camp en Uruguay. La galerie de Fake News du câble s'est littéralement pissée dessus de joie face à l’humiliation des célébrités "négationnistes" des élections: Rudy Giuliani, Sidney Powell en particulier. Jeudi, l'avocat Kenneth Chesebro, qui a conseillé les responsables du Parti Républicain de Géorgie sur le processus de rassemblement d'électeurs suppléants dans le cas de fraude électorale en vertu de la loi géorgienne, a exigé un procès rapide.
Les co-accusés

En vertu de la loi géorgienne sur les procès accélérés, le procès de Mr Chesebro devrait avoir lieu cet automne. (Telles sont les ruses de la loi.) Le journal Atlanta Journal-Constitution a qualifié ça de "dépôt agressif". Mme Willis avait espéré juger les 19 accusés ensemble au cours de la saison des primaires présidentielles de 2024, pour soutenir ses accusations contre le RICO (Racketeering Influenced and Corrupt Organizations Act pour combattre le crime organisé, notemment la Mafia). 
Entre-temps, trois autres accusés, dont l'ancien chef de cabinet de la Maison Blanche, Mark Meadows, ont déposé une demande de renvoi de leur dossier devant la Cour fédérale, dans la mesure où les actes qui leur sont reprochés se sont produits alors qu'ils travaillaient au service du gouvernement américain. Mark Meadows est accusé d'avoir cherché par courrier électronique à obtenir le numéro de téléphone d'un responsable électoral de Pennsylvanie.

Le cas de la Procureuse Willis repose sur un certain nombre de propositions nouvelles. Premièrement, il est "en quelque sorte illégal de s’opposer au résultat d’une élection". Et deuxièmement, la procédure de réparation dans un tel cas, telle que prévue par la loi géorgienne sur les élections et la loi américaine sur le décompte des élections de 1887, ne s'applique pas à Mr Trump et à ses avocats. Quiconque a l'intention de contester le résultat doit nécessairement constituer un panel d'électeurs suppléants si les représentants de l'État ne peuvent pas certifier l'élection correctement et de bonne foi. Mme Willis les qualifie à tort de "faux électeurs". Donald Trump et ses coaccusés devront nécessairement présenter la preuve que l’élection présidentielle géorgienne de 2020 n’a pas été certifiée correctement ou de bonne foi.

Les accusés seront-ils autorisés à présenter des preuves de graves irrégularités dans les résultats des élections géorgiennes de 2020 ? Dans le cas contraire, cela ne constituerait-il pas un motif de licenciement. Jusqu’à présent, les démocrates en charge de l’appareil judiciaire dans tout le pays se sont appuyés sur de simples affirmations selon lesquelles les élections de 2020 étaient équitables. En Géorgie, aucun des protagonistes impliqués dans le litige n'a fait l'objet d'un contre-interrogatoire, le meilleur instrument de recherche de la vérité dans le système judiciaire américain. Le gouverneur de Géorgie, Brian Kemp, et le secrétaire d'État, Brad Raffensperger, ne sont peut-être pas aussi chauds pour une diffusion de ce qui s'est réellement passé le 3 novembre 2020 et les jours qui ont suivi, en particulier la validité de plus de 100 000 bulletins de vote par correspondance dans un État où la marge de victoire de Biden n’a été que de 11 799 voix.

Donald Trump semble prospérer sous les tribulations des quatre procès intentés contre lui alors qu’il se présente aux élections de 2024. Chaque nouvelle série d’accusations fait grimper ses chiffres dans les sondages. Cela l’aide énormément que les cas soient manifestement idiots et mensongers. S'il est initialement reconnu coupable de l'un d'entre eux, il peut toujours se présenter à la présidence et être élu, même s'il est emprisonné - comme Eugene Debs l'a fait en 1920, obtenant 913 693 voix pour le Parti socialiste au pénitencier fédéral d'Atlanta, où il fut emprisonné en vertu de l'une de ces lois, la loi sur l'espionnage de 1917 pour s'être prononcé contre l'entrée des USA dans la Première Guerre mondiale.

Le Parti du Chaos fait dans son froc et n'a plus de pécu. Tout le monde sait que "Joe Bidono" peut pas briguer un autre mandat et pourtant le débat public est si grotesquement handicapé que personne n'en parle. Surtout, ils parleront pas de qui pourrait le remplacer. Tout ce qu’ils démontrent en réalité avec ce barrage de poursuites contre leur principal adversaire, c’est à quel point leur parti est brisé, lâche et dégénéré, et quelle menace il représente, comme qu'y z'aiment le dire, pour leur "démocratie" .
Et qui plus est, tellement nazes qu'ils sont dans leur nazitude, ils ont fait de Trump un martyr au yeux du monde entier! Good job, Fani !