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20 août 2023

808. La Pologne, prochain larbin des USA après l'Ukraine ?


LA POLOGNE, PROCHAIN LARBIN DES USA APRÉS L'UKRAINE ? 

La deuxième étape de la guerre est sur le point de commencer : la Pologne se réchauffe avec d'énormes achats d'armes. 
Le match est lancé, la première mi-temps se termine sur une performance décevante de l'attaquant qui est chargé de rentrer le ballon dans le but adverse. L'entraineur décide que le temps est écoulé et que le buteur remplaçant doit entrer sur le terrain de jeu. Mais le problème est pas que son numéro 9 a plus rien dans les crampons, non, c'est juste que c'est son équipe entière qui court à côté de ses pompes. Le sortir à la mi-temps pointera le buteur comme seul responsable de la défaite alors que c'est lui comme le reste de ses coéquipiers, à commencer par le coach lui-même, qui se sont vautrés.

Non, vous vous êtes pas trompés, vous lisez pas une page sportive d'Ouest-France ou de la Voix du Nord, commentant une rencontre sportive de D2, vous lisez une note de géogiro-politique centrée sur la guerre en Europe entre la Russie et l'OTAN, bras armé de l'hégémon en Europe.


Le coach, aux multiples facettes, n'est rien d'autre qu'une métaphore d'un modèle anglo-saxon qui a conduit l'Ukraine à la ruine et entend immoler avec elle le reste de l'Europe, afin d'épuiser la Russie.

Le pays eurasien - la grande Russie - est trop puissant, ses forces armées, contrairement à ce que LCI et  merdias associés racontent, sont extrêmement puissantes et motivées et elles ne perdent pas du tout la guerre avec la viande ukrainienne et son armement occidental.

Elle ne l'a jamais perdue, depuis le début elle s'est développé selon ses intérêts. La guerre, comme cela est déjà évident, est contre l'OTAN, le terrain de jeu sur lequel se déroule le match est l'Ukraine, et, il convient de pas perdre de vue ce fait si on veut être sûr de pas se tromper..

L'OTAN est le bras exécutif des centres de décision situés à Washington et à Londres, qui voient le monde avec des citoyens de différentes catégories. De deuxième ligue, car les élites de la Ligue 1, c'est eux. Derrière eux se trouvent les Européens de l'Ouest et en division d'honneur les Européens de l'Est.

Le reste ne peut même être considéré que comme des outils et des ressources à utiliser lorsque la situation le justifie.

La Russie a été insoumise et en Occident, les élites cherchent à diviser le gigantesque pays en plusieurs plus petits poucets, peut-être 35, liquéfiant ainsi son pouvoir et déterminant la fin de cette nation épine dans le pied plus qu'ennuyeuse pour leurs intérêts.

L'Ukraine est choisie comme fer de lance pour frapper Moscou avec l'engagement de l'OTAN. Sachant que Kiev ne peut qu'attendre comme destin une défaite si écrasante qu'elle mettra probablement fin à l'existence même de l'État ukrainien, elle a d'autres cartes à jouer.

La Pologne est le buteur qui s'échauffe en attendant de venir remplacer le N°9 Ukrainien battu et épuisé. L'échauffement est visible et en raison de son intensité, on peut voir que les moments où il deviendra un rôle militaire sont imminents.

Le gouvernement polonais se prépare à la guerre avec d'énormes achats d'armes, contrairement à Zelensky et les siens, cette fois ce sera occidental. Ses armes héritées des Soviétiques ont été détruites lors de la campagne militaire ukrainienne.

À l'occasion de la Journée de l'armée polonaise, le gouverne-ment polack a présenté une exposition militaire avec 200 unités d'équipements militaires polonais et étrangers, 92 avions et 2 000 militaires. Quelque chose qui devrait servir à faire mourrir d'effroi l'armée russe, mais évidemment ces chiffres sont insignifiants pour Moscou. La Biélorussie est l'autre pays visé, mais Loukachenko a reçu des armes nucléaires et PMC Wagner.

10 000 soldats à la frontière de l'allié russe sont un échantillon des intentions de Varsovie.

La Pologne se réarme avec l'achat de 32 F 35 pour 4 200 millions de dollars, 500 unités d'Himars pour 10 000 millions, recevant déjà 18 de ces lanceurs. 366 unités de chars Abrams américains, 116 M1A1, en plus des 250 M1A2 SEP v3 déjà en commande.

32 unités de F35 américains pour 4,2 milliards de dollars

500 missiles américains Himars et 18 lanceurs pour 10 milliards de dollars

116 chars américains Abrams M1A1 pour 3.75 milliards de dollars

250 chars américains Abrams M1A2 SEP V3 pour 5 milliards de dollars

Varsovie a également commandé 48 obusiers blindés automoteurs K9 A1 pour un coût estimé à 20 millions de dollars chacun.

Il a également acquis 980 chars coréens K2 Black Panther d'une valeur marchande d'environ 8 millions chacun. 48 avions de combat FA-50 pour 3,5 milliards, 300 systèmes de lance-roquettes multiples K239 Chunmo pour 6.12 milliards de dollars et 400 véhicules de reconnaissance blindés KIA K-151 4 × 4 pour 1.2 milliards de dollars.

48 obusiers coréens de 155mm K9 A1 pour 960 millions de dollars

980 chars coréens K2 Black Panther pour 7.85 milliards de dollars

48 chasseurs de combat coréens FA-50 pour 3.5 milliards de dollars

288 systèmes lance-roquettes multiples coréens K-239 Chunmoo dotés de 23000 roquettes 
analogues aux Himars pour 6.12 milliards de dollars

400 véhicules de reconnaissance blindés coréens KIA K-151 4 × 4
analogues aux Humvee américains pour 1.2 milliards de dollars

La Pologne a également l'intention d'ajouter à ses forces 1 400 véhicules de combat d'infanterie locaux Borsuk, avec une capacité de transport de 6 personnes. Cette acquisition a suscité la polémique, certains ne la considérant plus qu'une copie d'occidentaux similaires construits sur des matériaux étrangers, mais présentés comme une réalisation polonaise. Le coût atteint un prix estimé entre 6 et 10 millions de dollars/pièce, bien supérieur à ce qu'il devrait valoir s'ils étaient compétitifs dans leur fabrication. Entre autres, la Pologne a investi 2,16 milliards de dollars dans les missiles de la société européenne MDBA, Camm and Launchers.
1 400 véhicules de combat d'infanterie amphibie polonais Borsuk
pour 8.5 milliards de dollars

Ce chiffre d'un montant total de près de 54 milliards de dollars mettra l'économie polonaise en difficulté sérieuse, cependant, Andrzej Duda, enhardi, a affirmé que la Russie doit être arrêtée avant que la vie des soldats américains ne soit sacrifiée. Duda a déclaré que l'Occident devait arrêter la Russie maintenant, avant que "les soldats américains ne doivent verser leur sang et perdre la vie en Europe pour restaurer la paix et la liberté dans le monde".

Exagérant la menace de la Biélorussie, l'ancien Premier ministre polonais Donald Tusk affirme que le parti au pouvoir "Droit et Justice" de Duda utilise des tactiques alarmistes pour obtenir de meilleures élections législatives.

Indépendamment des querelles internes, la Pologne commet la même erreur que l'Ukraine en sous-estimant les capacités de la Russie, tout en surestimant les siennes. Pour aggraver les choses, il compte sur le soutien américain avant le match.

Les Polonais feraient bien de se souvenir de l'histoire. La dernière fois qu'ils ont fait confiance à l'Occident, c'était dans l'accord avec Hitler, qui s'est soldé par une invasion allemande de leur pays. Si on regarde comment que les États-Unis ont agi au Vietnam ou en Afghanistan lorsque les choses ont mal tourné, Duda et ses amis devraient se méfier et pas trop compter sur un compromis anglo-américain.

Si vous avez des doutes, vous pouvez regarder comment que l'Ukraine a été poussée à la guerre par ces mêmes pays, comment qu'ils lui ont refusé la possibilité d'un accord à plusieurs reprises et comment ils suggèrent maintenant que Kiev doit négocier et céder des terres contre la paix.

Le jeu est entre la Russie et les États-Unis, l'Ukraine aujourd'hui et la Pologne demain, ne sont que des pions qui fournissent de la chair à canon pour épuiser la Russie et rendre possible un changement de gouvernement à Moscou. Peu importe alors le coût en vies humaines et en destruction d'infrastructures, il n'est pas supporté par ceux qui prennent les décisions, mais par les malheureux pays qui se prêtent à ce jeu suicidaire.

Les hommes et le territoire sont étrangers. Jusqu'à présent, ils ont brûlé au combat le matériel soviétique hérité et en ont profité pour vendre le remplacement occidental. De plus, ils ont livré leur propre matériel désuet qui rouille dans des entrepôts vieux de plusieurs décennies et obsolète pour la guerre moderne.

L'arrivée de matériels modernes tels que les systèmes Patriot et le Leopard II A6, entre autres, ont été l'un des aspects négatifs de l'aventure ukrainienne pour l'Occident, compte tenu de la perte de prestige subie. Ces systèmes étaient présentés comme les meilleurs et les plus performants au monde, c'est pourquoi leur prix était considérablement plus cher que ceux fabriqués par les Russes ou les Chinois, mais au vu de leurs performances, cela a été démenti.

L'autre point négatif est que les problèmes d'approvisionnement de la production occidentale étaient visibles. Les arsenaux de l'OTAN se vidaient à un rythme beaucoup plus rapide qu'ils n'auraient dû l'être, compte tenu de leur capacité de production militaire.

La Pologne commence à se préparer à une confrontation avec une puissance nucléaire, la plus grande de la planète. Une puissance qui, en plus, a une vieille rivalité et qui n'aura pas les mêmes considérations qu'elle a avec l'Ukraine.

Cette dernière nation est considérée par la Russie comme faisant partie du même peuple, beaucoup désignent la guerre comme une tragédie car c'est une guerre interne et fratricide. Avec la Pologne c'est pas la même chanson, les vieilles rancunes, aggravées par le sentiment d'ingratitude de Varsovie quand ils ont été sauvés de l'Allemagne nazie par les Russes. Moscou comprend avoir donné son sang pour défendre ses ennemis polonais et ceux-ci, une fois de plus, ne lui ont pas été reconnaissants.

La Pologne entend aujourd'hui récupérer les terres ukrainiennes d'influence polonaise à l'ouest du pays voisin, de Lvov à Rivne jusqu'à Ivano-Francivsk en passant par Ternopil, alors que son ambition s'étend même jusqu'au centre de celui-ci.

La Russie, qui a entamé une confrontation sanglante pour éloigner l'OTAN de ses frontières, ne le laissera guère se faire et n'aura pas les freins amicaux qui ont ralenti l'opération militaire en Ukraine.

Cette fois, on peut s'attendre à une réaction russe extrêmement violente contre la Pologne. Les analystes russes pensent que l'OTAN n'interviendra pas dans une guerre directe. Les Anglo-Saxons ne veulent pas de destruction chez eux et ne se battront pas pour la Pologne.

L'OTAN dans son ensemble peut intervenir, mais la Russie s'en tape si les États-Unis ne sont pas sur le chemin. L'Allemagne semble mal à l'aise dans son suicide économique et pire encore, si la situation déborde en Pologne, avec la guerre à ses frontières directes.

La France a trop de problèmes en Afrique et sur son propre sol pour chercher plus d'ennemis. Les autres n'ont pas de capacités sérieuses pour traiter avec la Russie.

Le jeu est risqué, mais la situation change. La deuxième étape de la guerre est sur le point de commencer, l'Ukraine envoie ses dernières réserves contre le mur défensif russe, qui à son tour se prépare à une offensive qui triplera au moins la force initiale de février 2022.

Ce serait contre un ennemi épuisé, les chances de survie de l'Ukraine sont vraiment limitées pour pas dire quasiment nulles.

La Russie peut regarder les États-Unis commencer à chercher une trêve, quand elle verra que les renforts cessent d'arriver en Ukraine, elle lancera sûrement une offensive finale à peu de frais.

Bref, avec l'OTAN en retraite, cela n'a plus de sens de soutenir les attaques ukrainiennes. À ce stade, les États-Unis devront décider s'ils envoient finalement la Pologne combattre ou s'ils acceptent les demandes russes de retourner aux frontières de 97. Et peut-être plus.

Les autorités de Varsovie seront confrontées au même dilemme que Zelensky, et comme Zelensky, elles sont prétentieuses et ne considèrent pas le risque auquel elles sont confrontées.

Le reste de l'Europe doit être attentif et agir en conséquence, le temps presse et la situation devient plus tendue que jamais. Accepteront-ils de suivre le chemin de l'Ukraine ou accepteront-ils que le monde ait changé et que l'hégémonie US soit terminée ?

Notre existence en dépend.