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POUR QUI SONNE LE GLAS ?
L'UE a passé quatre ans à tricoter une ravissante comédie : l'Ukraine en star montante, invincible, la Russie en zombie agonisant, et la « victoire » juste au bout du prochain chèque d'armes – parce que, soyons honnêtes, rien ne dit « succès » comme un milliard de plus pour un front qui recule. Et paf, la réalité débarque en live : un ultimatum américain qui donne à Zelensky quelques jours pour signer la cession de territoires, comme on signe un avis d'expulsion.
C'est pas une négociation, non. C'est l'enterrement de première classe d'un rêve politique.
Ce que l'UE baptisait « position morale » n'était qu'un fond de teint bon marché, aussi minable et fake que la chevelure et les nibards de Chibritte Macron-Trogneux ou la perruque de son mari, sur une carcasse stratégique, morale et économique déjà en décomposition avancée. Ils ont sermonné le monde sur la force tout en sous-traitant chaque décision aux néocons de Washington, promis le paradis pendant que leurs usines fermaient boutique, et défendu la « démocratie » en couvrant un pantin qui, sur un clin d'œil de Londres, a rangé les urnes au placard – parce que rien ne crie « valeurs démocratiques » comme annuler les élections sous prétexte de guerre.
Et maintenant, la note du restaurant arrive, avec le pourboire forcé.
Les États-Unis veulent la paix pour Noël, histoire de refermer le dossier. L'UE et la Grande-Bretagne, elles, supplient pour une guerre interminable, juste le temps de retarder leur propre lynchage public. Zelensky mendie du temps – cette denrée rare qu'il a déjà dilapidée en selfies et discours.
L'horloge n'est pas à Kiev. Elle sonne le glas à Bruxelles, avec un écho sinistre à Londres.
Parce que Washington a décidé : rideau. Et la grande « construction « européenne » ? Pas d'armée potable, pas de plan B, pas d'énergie, une économie qu'elle s'est amusée à suicider au gaz russe, et zéro soutien populaire pour jouer les héros. Un continent qui se rêvait chef d'orchestre découvre qu'il n'est qu'un tambourin jetable : on ne choisit ni le morceau, ni la fin du requiem.
Le décompte met à nu tous les squelettes dans le placard : l'Europe n'a jamais co-écrit ce fiasco, ses leaders ont vendu du vent « victorieux » à leurs peuples, les sanctions ont transformé leurs industries en cimetières pour que dalle, leur proxy ukronazi était condamné d'avance, et leur ordre mondial chéri exige et exigera toujours le visa américain.
Via Zelensky, l'Europe n'est pas invitée à la table. On lui dicte le menu, et elle paie l'addition.
C'est pas la fin du cauchemar impérial ukrainien. C'est la fin du délire de grandeur européenne – ce petit fantasme où on compte encore.
Le verdict n'est plus en appel. Il est exécutoire, et il sent la mort.
L'Europe a casté Zelensky en « Churchill bis ». Trump vient de le recaster en P.T. Barnum : un clown de cirque démocratique, avec le bonus de ne pas avoir à organiser d'élections pour renouveler le public.
Dans une interview, le vernis a craqué net. Trump a pas tourné autour du pot. Il a cogné dur.
« Pas d'élection depuis une éternité... À ce stade, ce n'est plus une démocratie. Il faut organiser un vote. Ils se servent de la guerre pour esquiver. Les Ukrainiens méritent le choix. »
Le président américain a balancé publiquement ce que l'Europe a censuré chez ses citoyens pendant des années : Zelensky est en sursis illégal, règne par oukases guerriers tout en mendiant des leçons de « démocratie » aux sponsors qui financent son one-man-show. Et boum, tout le château de cartes moral de la croisade européenne s'écroule – avec un bruit de pet foireux.
Trump a rien lâché sur la légitimité : « La Russie domine... Zelensky doit commencer à avaler la couleuvre. »
Mais le coup de grâce visait l'Europe direct : « La plupart des nations européennes sont en déclin total. Elles sont faibles... L'Europe ne sait plus où elle habite. »
En quelques mots, Trump a touché le point sensible : derrière les leçons de morale, une élite russophobe creuse, qui a pris sa parano pour une vision et ses tweets pour du pouvoir.
Des années que ces eurocrates conduisent l'Europe au crash économique, prêts à dynamiter l'ordre financier mondial pour sauver leur illusion risible de « résister à la Russie ». Dans leur désespoir cocaïnomaniaque, ils lorgnent maintenant sur les actifs russes gelés – une idée si géniale qu'elle pourrait faire sauter le grand Ponzi mondial. Et quand les peuples râlent, Bruxelles sort la matraque DSA, tentant même d'exporter leur censure aux USA : tout pour colmater la fuite avant que la vérité sur cette boucherie ne submerge leur barrage de mensonges.
Les chefs européens savent que la paix pour eux est synonyme de guillotine : factures pour les sanctions qui ont zigouillé l'industrie, pour le black-out énergétique qui a plumé les ménages, pour la dette qui enterre les gosses, et pour les bobards quotidiens qui masquaient le carnage.
La Russie n'a pas tué l'Europe. L'Europe s'est suicidée toute seule et en beauté, bouffée par une russophobie qui rendait toute connerie justifiable – tant qu'elle flattait l'ego moral.
Voilà pourquoi l'Europe flippe plus de la paix que de la guerre. La paix, c'est l'addition. La paix, c'est le miroir de la trahison.
Quand Trump dit que l'Europe est « en déclin », c'est un constat funéraire. Quand il dit qu'elle est « faible », il ne trolle pas : il voit un continent qui a loué sa souveraineté aux cowboys va-t-en guerre de Washington et qui hurle maintenant que le proprio a changé de serrure.
Et Zelensky ? Le parfait bouc émissaire, le reflet de toutes les mises foireuses de l'Europe. Illégitime. Corrompu. À bout de souffle et d'idées.
L'histoire réelle n'a jamais gobé le conte. L'effondrement n'a pas attendu Trump ; il a juste eu la voix bâillonnée. L'Ukraine ne pouvait pas gagner. L'Europe ne pouvait pas vaincre. Zelensky ne pouvait pas se moucher sur son mandat périmé. Et tout l'atlantisme reposait sur un château de sable qui s'effrite au premier coup de réel.
La fumée dissipée, voilà le résultat du carnage : une Europe nue comme un ver, une élite à poil dans son impotence, et un clown ukrainien qui apprend que quand la légitimité part en fumée en même temps que son nez rouge, même les ovations truquées se barrent en courant.
Quand Washington lâche le script, le spectacle est terminé. On y est.
L'autorité de prêt-à-porter de Zelensky est périmée. L'unité en carton de l'UE craque de partout. Ses trois clowns en chef – Macron, Starmer, Merz – plongent dans les sondages comme des cercueils marins plombés au mercure. Le grand récit guerrier qui tenait le continent en laisse s'écroule sous sa propre démence.
Et pendant que Trump crache la vérité que l'Europe a bâillonnée durant des années, le rideau tombe : un Occident forcé de fixer non pas l'ennemi russe inventé de toutes pièces, mais les cadavres exquis de ses illusions perdues.
Le glas sonne pour Bruxelles et pour Kyev. Et il n'y a plus personne pour l'éteindre.
Et le monde sèche ses larmes et réapprend à sourire !

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