(On Web version, use BlogTranslator dropdown menu on top-right of this post to read it in your language)
LE DÉCLIN DE L'EUROPE
Admirez les Daltons Européens et leur petit hobby du moment entrain de tenter de piquer le pognon des Russes ! Non mais franchement, qui qu'a besoin de règles internationales quand on peut inventer un "prétexte légitime" pour rafler 300 milliards d'euros de fonds souverains gelés chez Euroclear, ce brave organisme belge qui tremble comme une feuille ? "C'est pour l'Ukraine, voyons !", qu'ils expliquent, pendant que les Ricains et les Japonais font profil bas : "Non merci, on passe notre tour, sinon on finira comme des parias sur les marchés financiers mondiaux."
Mais nos dirigeants européens – France et Allemagne en tête, bien sûr – sont trop occupés à jouer les cow-boys : ils veulent transformer ces bibilles en garantie pour un prêt aux "ukronazis" (oui, on garde le terme, c'est trop savoureux) qui ne sera jamais remboursé. De toute façon, Poutine ne reverra pas un kopeck. Génial, non ? Une coalition des volontaires pour un vol en bande organisée.
Et qui qui décide, au juste ? Pas nous, peuples européens, pauvres âmes qui rêvons juste de voir relancer l'industrie et d'arrêter de grelotter sans gaz russe à brûler dans nos chaudières. Non, c'est la sainte trinité : Ursula von der Leyen - fille de nazi -, sa lèche-cul estonienne Kaja Kallas - petite fille de Nazi - et de cet autre petit-fils de nazi Friedrich Merz, flanqué des néocons et des otaniens enragés tels Mark Rutte, le porte-parole officiel de l'OTAN et l'autre traitre parmi les traitres, le Manu bien de chez nous.
Leur plan diabolique ? Étendre la petite querelle ukraino-russe en guerre Europe-Russie, en terrorisant tout le monde avec des "menaces imminentes" pour justifier un keynésianisme militaire. Parce que rien ne dit "prospérité" comme dépenser des fortunes en bombes pour relancer l'économie. Bravo, les gars, Keynes doit se retourner dans sa tombe – en riant, probablement.
Revenons à ces 300 milliards fantômes chez Euroclear : personne ne sait où qu'ils sont planqués, éparpillés comme des miettes dans des placements obscurs à travers l'Europe. Les journalistes et les politiques ont creusé comme des taupes, rien. Le Premier ministre belge hausse les épaules : "Chez nous, c'est 10-20 milliards max, et on dit non au hold-up européen." Du coup, nos va-t-en-guerre germano-français contournent le problème en paniquant l'opinion publique : "La Russie va nous envahir ! Cachez les baguettes et les croissants !" Absurde, hein ? Parce qu'un pays développé avec un leader élu n'envahit plus en utilisant la cavalerie – c'est avec des missiles de nos jours, drones en bonus. Les invasions terrestres, c'est pour les manuels d'histoire, le colonel Goya et le général Trinquand.
L'objectif des stars comme Starmer, Merz, Macron et cie ? Opposer les intérêts européens à ceux de la Russie pour pomper du fric dans le complexe militaro-industriel. Actions en hausse pour les marchands de canons, pendant que le reste de l'industrie tousse avec la crise énergétique. Et hop, le plan Merz : filer des fonds via Euroclear pour que les Ukronazis achètent des armes européennes – pas directement, hein, parce que la corruption ukrainienne avalerait tout comme un trou noir. Non, sur un fond dédié à l'achat d'armes franco-allemandes. Une aubaine pour les actionnaires de Dassault et de Rheinmetal !
Mais attendez, les scoops récents : Merz aurait monté de toutes pièces les "survols de drones russes" au-dessus des aéroports de son pays, pour gonfler la propagande et signer des contrats juteux. Parce que quoi de mieux qu'un faux drapeau pour vendre des Taurus et des chars Leopard ? Le magazine Stern l'a balancé, et Sahra Wagenknecht du parti Die Linke (La Gauche) - la seule qui ose encore - hurle pour qu'on ouvre une enquête judiciaire. Merz, avocat d'affaires cosy avec l'armement, en mode : "Plus de défense = boom économique !" Oublions juste la rupture avec la Russie et la Chine imminente. Logique.
Rutte, le pantin de l'OTAN, fanfaronne : "Préparez-vous à une confrontation longue avec la Russie – on gagne sur le terrain des munitions !" Et la presse populaire européenne d'ajouter : "L'Ukraine va écrabouiller Poutine !" Pendant que le reste du monde (Chine, Russie, "Sud" Global et journalistes honnêtes) ricane : "C'est plié, défaite OTANienne totale." Problème pour Macron, Merz & Starmer : si l'Ukraine capitule au printemps, qui va racheter leurs stocks d'armes ? Les USA ? Mdr, non, ils nous forcent déjà à acheter leur propre matos.
L'OTAN a besoin de la guerre pour survivre – emplois, production, tout le tintouin. Sans menace russe, c'est la loose économique arithmétique. Si les fuites tiennent la route, tout est clair : l'Europe a son "deep state" OTANien, aussi borné que celui des Ricains, prêt à pousser jusqu'à la guerre pour des profits. Merz parle "sécurité nationale", mais c'est de la sécurité de ses investisseurs qu'il cause, pas de celle de son peuple.
Pourquoi maintenant ? Parce que l'Ukraine va craquer, les Russes vont finir de prendre les petits morceaux des 4 oblasts du Donbass qui leur manquent (et qui ont d'ores et déjà voté leur réunification à la mère Russie depuis 2022), et adieu aux envois de missiles. La Russie veut juste s'isoler : "Foutez-nous la paix et on vous foutra la paix – mais touchez pas à nos affaires." Et pour la reconstruction de l'Est ukrainien ? Des sommes folles. Leur contre-offre géniale : "Vos réparations ? Des clous, c'est vous qu'avez lancé le coup d'État néo-nazi en 2014. On est les victimes ! Utilisez nos 300 milliards pour reconstruire le Donbass détruit par votre faute si ça vous chante !"
Mais non, Merz et sa clique russophobe préfèrent les garder pour plus de bombes. Priorités, quoi ! Le vrai drame : cette guerre est le seul truc qui colle l'UE ensemble. Sans elle, c'est la fragmentation assurée – regardez la Hongrie, la Slovaquie et la Tchéquie qui bloquent les fonds : "On veut pas et on peut pas payer pour votre haine idéologique, mais on peut tenter de freiner votre désindustrialisation !"
Maintenant, l'UE veut retirer le droit de veto des pays membres récalcitrants pour forcer la main. Orban flirte avec l'OCS, la droite européenne s'éloigne des électeurs qui veulent du boulot, pas des ruines. À court terme, la guerre unit ; à long terme, elle divise.
Et Stoltenberg en rajoute : "Interceptons les missiles russes depuis nos bases !" Traduction : on attaque direct la Russie via l'Ukraine. Poutine et Lavrov : "Touchés par l'OTAN ? On rendra la pareille – hypersoniques sur vos usines, vos bases aériennes, vos centres de communication, même pas besoin de mettre de têtes nucléaires dans nos missiles."
Escalade en escalier, et l'Europe fonce tête baissée. Rutte pense qu'une attaque russe relancera l'industrie ? Spoiler : ça la cramera. Expliquons ce déchainement : une haine britannique séculaire contre la Russie, recyclée en néoconnerie US. "Divisons la Russie en petits morceaux gérables et sages pour dominer le monde !" Pathétique. Rutte, ce tutti frutti, va plus loin : "Pas que la Russie, mais aussi la Chine, l'Iran, la Corée – c'est la majorité mondiale qui est contre nous !"
Puis hop, les bataves hollandais saisissent Nexperia, cette pépite chinoise des batteries pour bagnoles. Sous pression de Trump : "Confisquez tout ce qui est au dessus de 50% chinois !" La Chine : "OK, finis les échanges commerciaux – fermez vos usines Volkswagen, Mercedes, on n'accepte plus que des yuan." Résultat ? Arrêts de la production, licenciements, et l'Europe qui se coupe de ses imports vitaux, comme avec le gaz russe. "Guerre commerciale = indépendance" ? Mdr, c'est de la désindustrialisation en kit.
Bon, ben peut-être que dans dix ans (disons sept ou huit ans), l'Europe pourra se débrouiller seule : sa population aura chuté, sa pauvreté sera galopante, l'UE aura éclaté. Le plan Merz-Von der Leyen-Macron-Rutte : effondrement total, financé par nos impôts. "Intérêt national" ? Pour les 1%, ouais – le reste, on s'en fout. Et l'euro dans tout ça ? Une chaîne aux pieds depuis 20 ans : règles budgétaires à la Friedman (merci les Chicago Boys), pas de relance keynésienne comme les USA ou la Chine. État paralysé, finance qui bouffe tout, corporatisme à la Mussolini. Adieu social-démocratie industrielle du XIXe – bonjour capitalisme de rente où la récession enrichit les riches.
L'UE, née anti-guerre avec la Communauté charbon-acier, devient "géopolitique" via le keynésianisme militaire. Incroyable, non ? Les Chinois regardent : "Si vous pillez les Russes, serons-nous les prochains ?" L'intérêt national des élites : guerre, corruption, 1%. Pour le peuple ? Zéro. C'est pas de l'histoire matérialiste, c'est du suicide collectif. Et on en est là.
Applaudissements.










.jpg)