Bienvenue, curieux voyageur

Avant que vous ne commenciez à rentrer dans les arcanes de mes neurones et sauf si vous êtes blindés de verre sécurit, je pense qu'il serait souhaitable de faire un petit détour préalable par le traité établissant la constitution de ce Blog. Pour ce faire, veuillez cliquer là, oui là!

21 févr. 2025

1017. "Devenir Brigitte" La série intégrale par Candace Owens (Intro + 7 épisodes VF & VOSTFR)

 

"DEVENIR BRIGITTE"
LA SÉRIE INTÉGRALE PAR CANDACE OWENS
(En VF et en VOSTFR)



Révélations sur le couple des messieurs Macron et Trogneux
>>> Original English Version sous-titrée Français ici (Sous-Titrage Youtube automatique)
Dans cette première vidéo d’Introduction, Candace pose le décor et promet le début des révélations et premiers éléments de preuve pour le Lundi 03 Février. 
Le sous-titrage, généré automatiquement par YouTube et très approximatif, permettra, je l’espère, à ceux qui ne parlent pas du tout Anglais de suivre les grandes lignes.


Retrouvez ici la deuxième vidéo de la série d’investigation « Becoming Brigitte » épisode 1, conduite par Candace Owens et traduite en simultané voice-over en Français à partir de la minute 19:21.
Le Talk est un format destiné à parler vrai, d'un point de vue Chrétien éclairé, afin de vous bénir, de vous informer et de vous alerter sur les temps dans lesquels nous vivons et de vous aider à avancer de victoire en victoire avec le Seigneur ! 










Mon entretien avec Xavier Poussard, le journaliste qui a révélé les secrets de la mystérieuse personne qui est devenue « Brigitte ». Achetez le livre de Xavier Poussard, Devenir Brigitte, ici : https://xavierpoussard.com. Suivez Xavier Poussard sur X ici : https://x.com/XavierPoussard


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VOIR AUSSI

Les révélations explosives de Candace Owens sur Emmanuel et Brigitte Macron secouent la sphère médiatique internationale. La journaliste américaine relance le débat sur la véritable identité de la Première dame et les mystères entourant le couple présidentiel, un sujet longtemps censuré en France. Pourquoi maintenant ? Pourquoi une telle réaction de l’Élysée, qui a envoyé une lettre par huissier pour tenter de faire taire cette affaire ?
Depuis des années, Xavier Poussard et Natacha Rey mènent une enquête minutieuse sur les incohérences de l’état civil de Brigitte Macron. Des accusations troublantes émergent, dont un  détournement de mineur présumé entre Emmanuel et Brigitte Macron. Jusqu’ici, les médias français ont soigneusement évité d’aborder ces révélations, les qualifiant de "théories complotistes". Mais avec l’entrée en scène de Candace Owens, l’affaire prend une ampleur mondiale, rendant impossible toute tentative d’étouffement.
Ce scandale pourrait-il être un outil de chantage entre les mains de puissances étrangères ? Des États comme l’Algérie détiendraient des informations compromettantes sur le président français, influençant potentiellement ses décisions stratégiques et diplomatiques. L'alignement de Macron sur certaines positions internationales trouve-t-il son explication dans cette affaire ?
Si cette affaire éclate au grand jour, les conséquences seront incalculables pour la présidence et la stabilité de la France. Jusqu’où ira cette enquête et quelles vérités risquent d’émerger ? Les masques tombent, et l’heure des révélations approche… Présenté par Mike Borowski de GPTV.


Maître Philippe Fortabat-Labatut, Maître François Dangléhant, Jean-Dominique Michel, Lionel Labosse, Bertrand Scholler et Stéphane de Charnage s'expriment sur les rebondissements de l'affaire Chibritte Trogneux suite à la série de Candace Owens "Becoming Brigitte".


L’affaire Brigitte Macron révèle une manipulation d’identité d’une ampleur sans précédent en France. Les investigations du journaliste Xavier Poussard mettent en lumière la disparition mystérieuse de Jean-Michel Trogneux, né en 1945, des registres officiels dans les années 80. Peu après, Brigitte Macron apparaît sans aucune trace vérifiable de son passé. Aucun document officiel, aucune photo d’enfance, aucun témoignage fiable ne confirme son existence avant sa relation avec Emmanuel Macron. Pourtant, les archives scolaires et militaires attestent que Jean-Michel Trogneux a bien existé. Il était élève chez les jésuites d’Amiens et a effectué son service militaire en Algérie avant de disparaître du récit officiel. L’Élysée a verrouillé toutes les sources, rendant impossible toute enquête indépendante. Ce silence orchestré ne peut être qu’un mensonge d’État.
Dès l’accession au pouvoir d’Emmanuel Macron, une véritable omerta s’est mise en place. Mimi Marchand, stratège des relations presse du couple présidentiel, a façonné une image idéalisée de Brigitte. Propagande médiatique, photos retouchées, portraits complaisants, tout a été mis en œuvre pour éviter les questions gênantes. Mais lorsque des journalistes indépendants comme Xavier Poussard ou Natacha Rey ont commencé à enquêter, l’État a réagi violemment. Condamnations judiciaires, perquisitions abusives, pressions fiscales, intimidations, tout a été mis en place pour faire taire les révélations. Les médias subventionnés ont joué leur rôle en dénigrant toute enquête sérieuse et en discréditant ceux qui osaient défier la version officielle.
Ce mensonge d’État ne se limite pas à une fraude identitaire. Il met en évidence une structure de pouvoir corrompue, où justice, médias et services secrets sont mobilisés pour protéger un président sous influence. L’Algérie et le Maroc auraient exploité ces informations compromettantes pour influencer la politique de la France. Face aux révélations qui émergent, l’édifice Macron vacille. El Watan, journal algérien, parle d’un président manipulé, affirmant que Jean-Michel Trogneux influence directement la politique française sans jamais avoir été élu. Les lignes bougent et les médias internationaux commencent à relayer ces doutes explosifs.
Le voile sur cette imposture est sur le point de se déchirer. Jusqu’où va vraiment cette affaire et quelles en sont les conséquences politiques et géopolitiques.
Xavier Poussard et Myriam Palomba livrent des révélations inédites dans une émission exclusive animée par Mike Borowski, en direct sur Géopolitique Profonde.

20 févr. 2025

1016. "Social-mondialisme : l’utopie parfaite, tueuse de civilisation

 

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SOCIALO-MONDIALISME : L'UTOPIE PARFAITE TUEUSE DE CIVILISATIONS (mais qui fait rêver les cons comme les fachos hypocrites)
Comment affronter et démanteler la logique, le langage et la moralité du Socialo-Mondialisme

Putain, le socialisme, cette belle utopie où que tout le monde est censé kiffer la vie en mode "partage équitable" et "propriété collective". Un rêve de bisounours, quoi. Sauf que, dans les faits, c’est plutôt un cauchemar où tout le monde trime pour que personne ne possède plus rien. L’histoire nous a montré que ce système, c’est un peu comme un parasite : il bouffe tout sur son passage jusqu’à ce qu’il crève d’inefficacité et d’oppression. Regardez l’URSS, par exemple : une superpuissance devenue un gros flop économique. Mais bon, y’a toujours des gourous modernes – politiciens, célébrités et autres riches hypocrites – pour nous vendre leur soupe socialiste. Ils ignorent allègrement les charniers et les désastres économiques, tout en poussant leur agenda. Pourquoi ? Parce que ça les arrange ! Et si jamais ils réussissent, on se retrouvera avec une civilisation en ruines, mais au moins on aura eu droit à leur "progrès" bienveillant de merde.

Le socialisme, c’est pas juste une erreur, c’est un suicide collectif. Et le pire, c’est que c’est une idéologie qui se déguise en "compassion" alors qu’elle est juste là pour contrôler et opprimer. Le capitalisme, lui, c’est l’inverse : c’est organique, ça part des échanges entre les gens, et ça évolue naturellement. Le socialisme, c’est une construction intellectuelle imposée par la force, un peu comme un architecte qui te force à vivre dans une maison qui s’écroule. Et attention, le conflit entre capitalisme et socialisme, c’est pas juste une question d’économie, c’est une guerre politique. Le capitalisme, c’est la liberté individuelle, tandis que le socialisme, c’est le contrôle total. Et devinez quoi ? Le socialisme finit toujours en dictature, parce que pour maintenir ce système, faut être prêt à écraser les gens.

Les socialos adorent jouer avec les mots : "égalité" devient "uniformité", "équité" devient "confiscation", et "justice" devient "vengeance". Mais même avec des arguments en béton, ça suffit pas, parce que le socialisme, c’est une religion. La foi l’emporte sur la raison, et c’est ça qui le rend si dangereux. On se retrouve à combattre une bête à trois têtes : la logique tordue du socialisme, le langage manipulé qui le soutient, et la morale sombre qui justifie la coercition. Et chaque tête doit être décapitée si on veut s’en sortir.

Le socialisme, c’est aussi une machine à fabriquer de l’inégalité. Même en prétendant vouloir l’égalité, ça finit toujours par créer des despotes et des privilégiés. Et quand ça commence à s’effondrer, les socialistes redéfinissent leur idéologie pour la faire passer pour une version "modérée" du libéralisme. Mais c’est du flan. Les pays scandinaves, souvent cités comme des modèles socialistes, sont en réalité des États libéraux avec une fiscalité élevée et une meilleure efficacité gouvernementale. Rien à voir avec le socialisme pur et dur.

En fin de compte, le socialisme, c’est une idéologie de la stagnation. Il n’inspire pas, il ne fait que maintenir le statu quo. Et c’est là que le capitalisme et la liberté brillent : ils nous poussent à grandir, à explorer, à innover. Notre destinée, c’est pas de végéter dans un système qui nous contrôle, c’est de viser les étoiles, de chercher l’immortalité et de repousser les limites de ce qui est possible. Alors, oui, le socialisme, c’est peut-être séduisant sur le papier, mais dans la réalité, c’est un piège à cons. Et nous, on a mieux à foutre que de se laisser enfermer dedans.

18 févr. 2025

1015. Le Grand Cirque des Va-t-en Guerre (popcorn gratuit)

 

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LE GRAND CIRQUE DES VA-T-EN GUERRE 

D'abord, pourquoi Donald Trump a exclu l’UE des négociations sur l'Ukraine ou comment Trump joue au poker avec Poutine en laissant l’UE dans les chiottes turques et sans pécu)

Tout ça, c'est excellent, du grand Trump… Mais pourquoi-t-est-ce donc ?
Parce que, amigos, le grand magicien de l’America First a décidé que l’Europe, c’était trop compliqué pour lui. Trop de pays, trop d’acronymes, trop de fromages qui puent du cul à se faire sodomiser en continu et trop de vaccins qui tuent. Alors il a fait ce que tout bon businessman ferait : il a viré l’UE de la table de négociation. Pourquoi ? Parce que les marionnettes européennes, ces championnes de la bureaucratie et de la corruption, sont enfin démasquées. Trump, dans sa grande générosité, ne fait que les exposer à la lumière crue de la réalité. Et quelle réalité ! Des détournements d’argent à faire rougir un banquier suisse, une guerre en Ukraine qui ressemble à un mauvais scénario de Netflix, et des peuples européens qui s’appauvrissent plus vite qu’un compte en banque grec. Bravo les artistes !

Trump, le héros que personne n’a demandé
Donald Trump, dans une interview mémorable sur CNN, a déclaré : "Ce sera juste moi et Poutine, comme dans un film d’action des années 80. Les Européens ? Non merci, ils ne sont pas invités à la fête. Si l’Europe a un problème avec ça, qu’elle se débrouille toute seule. La Russie ? Qu’elle les bouffe tous crus !" (traduction libre). Pourquoi exclure l’UE ? Parce que, selon Trump, les représentants européens ne savent faire qu’une chose : prolonger les conflits pour cacher leur incompétence légendaire. "Je ne négocie pas avec des gens qui veulent juste vendre des armes et faire durer le suspense. Moi, je veux la paix. Un mot qui, apparemment, est interdit dans le dictionnaire européen."

Les va-t-en-guerre de salon en panique
Et voilà, les petits soldats de l’UE sont maintenant coincés. Macron, Zelensky, Von der Leyen et toute la bande sont en train de réaliser que leur jeu de guerre virtuel vient de se transformer en cauchemar bien réel. Ils voulaient jouer les durs avec la Russie, mais maintenant que Trump leur a retiré le parapluie américain, ils sont là, comme des bambins perdus dans un supermarché. La réunion de crise organisée par Macron ? Une séance de brainstorming pour savoir comment éviter de se faire écraser par Poutine. Leur seul allié ? La Grande-Bretagne. Oui, celle-là même qu'a claqué la porte de l’UE en disant "Bye, les gars !". Ironique, non ?

Analyse de la pensée de Trump (ou comment survivre à un ego surdimensionné)
1. Priorité à la paix : Trump veut la paix, mais uniquement si c’est lui qui la signe. Les Européens ? Trop compliqués, trop grandes gueules, rien dans le slip, 
2. Critique de l’UE : Pour lui, l’UE est un cirque où les clowns sont payés en euros et en dettes.
3. Refus de la guerre prolongée : Trump veut pas financer une baston qui rapporte rien à l’Amérique. "Business is business".
4. Méfiance envers les alliances : L’OTAN ? Trop chère. L’UE ? Trop bruyante. Poutine ? Au moins, il est droit dans ses bottes.

Réactions possibles des Européens (ou comment improviser quand tout part en vrille)
1.Autonomie stratégique : Traduisez : "On va essayer de faire sans les États-Unis, mais on a peur."
2. Dialogue avec les USA : "S’il vous plaît, Donald, revenez ! On vous promet qu’on sera sages."
3. Négocier avec la Russie : "Bonjour Vladimir, c’est nous, les Européens. On vient en paix… enfin, presque."
4. Dénoncer Trump : "Il est vilain, il nous critique, c’est pas juste !"
5. Renforcer les alliances : "Hey, le Canada, tu veux être notre nouveau meilleur ami ?"

Réactions possibles de la Russie (ou comment que Poutine rigole dans sa barbe)
1. Diviser pour mieux régner : Poutine adore voir l’Europe et les USA se chamailler.
2. Négocier avec Trump : "Enfin un Américain qui parle cash !"
3. Isoler l’UE : "L’Europe ? C’est qui déjà ?"
4. Profiter du désengagement américain : "Tant pis pour eux, on prend l’Ukraine et on verra après."
5. Préparer des contre-mesures : "Si l’UE devient trop forte, on envoie les hackers."

Conclusion (ou comment que tout peut encore empirer)
Trump a jeté un pavé dans la mare géopolitique, et maintenant tout le monde patauge. L’Europe doit choisir : se réveiller et prendre son destin en main, ou continuer à jouer les figurants dans le grand spectacle de la politique mondiale. Quant à la Russie, elle se frotte les mains en attendant de voir qui fera la prochaine erreur. Et si jamais un dirigeant européen décide de lancer une fausse attaque pour relancer la machine de guerre… eh bien, ce sera la cerise sur le gâteau de l’absurdité.
Trump exclut l’UE, Poutine rigole, l’Europe panique, et tout le monde se demande comment on en est arrivé là. Bienvenue dans le monde merveilleux de la géopolitique !

Paris 17/02/2025: Quand les Dirigeants Européens Jouent aux Cons… et Perdent"
Alors que Macron et sa bande de joyeux lurons européens s’agitent comme des poulets sans tête pour organiser un sommet qui promet d’être historique (ou historiquement ridicule, c’est selon), on peut s’empêcher de se demander s’ils ont déjà réussi à monter une tente sans se prendre les pieds dedans. Ces dirigeants, empêtrés dans leurs contradictions comme un chat dans une house de couette, essaient désespérément de se donner un air sérieux en organisant des réunions qui ressemblent plus à des épisodes de Koh-Lanta qu’à de la diplomatie. Mais attention, gravir une montagne, ça s’improvise pas, surtout quand on a oublié les crampons et qu’on part avec une boussole cassée. Leur sommet tant vanté ? Une chute libre en direct, avec un public hilare.

Macron, Ursula von der Leyen et les autres marionnettes de l’OTAN continuent de jouer leur pièce de théâtre, mais on dirait qu’ils ont oublié leur texte. Leur obsession à vouloir contrer Donald Trump, tout en jouant les durs avec la Russie, est d’une naïveté à faire pleurer un gosse de maternelle. Ils multiplient les déclarations grandiloquentes, mais le résultat est toujours le même : l’Europe s’effrite, se divise et perd toute crédibilité, comme un château de cartes dans un courant d’air.

Ces dirigeants, aveuglés par leur arrogance et leur amour-propre démesuré, réalisent même pas qu’ils sont devenus la risée du monde entier. Leur gestion des crises ? Un mélange de The Office et de Veep. Leur hypocrisie ? Tellement flagrante qu’elle pourrait éclairer une ville entière. Pendant des années, ils ont piétiné les accords de Minsk, menti à leurs citoyens avec un aplomb digne d’un magicien, et armé l’Ukraine en cachette, tout en se présentant comme les chevaliers blancs immaculés de la paix. Résultat ? L’Europe est en pleine déroute, et ils ont personne à blâmer… si ce n’est eux-mêmes. Bravo, les champions.

Et maintenant, ils osent parler d’invasion russe ? Combien de pays ont-ils eux-mêmes envahi, combien de nations ont-ils détruit sous prétexte de "démocratie" et de "liberté" ? Leur hypocrisie atteint des sommets stratosphériques. Ils veulent jouer les justiciers, mais ils ressemblent plutôt à des gamins qui jouent à la guerre dans un bac à sable.

Nos dirigeants, ces bouffons en costume-cravate, veulent la guerre. Pas les peuples. Nous, on veut juste être entendus et libres, pas servir de figurants dans leur film catastrophe. Bravo à Trump, d’ailleurs : il représente un espoir… enfin, si on aime les reality shows géopolitiques. Débarrassons-nous de ces technocrates de l’UE, incompétents et déconnectés des réalités. On arrive aux limites du système ; il est temps de faire un reset politique avant que tout ne parte en vrille.

Macron et ses comparses devraient peut-être se regarder dans un miroir avant de donner des leçons. Leur sommet, s’il a lieu, ne sera qu’un nouvel épisode de leur sitcom grotesque. Ils continuent de dégringoler la pente, et nous, on se régale à les voir s’enfoncer. Allez-y, messieurs-dames, continuez comme ça : vous êtes sur la bonne voie pour mordre la poussière. Et cette fois, personne ne sera là pour vous relever. On aura juste le popcorn et une chaise pour profiter du spectacle.

16 févr. 2025

1014. Le Cimetière des Âmes Perdues


LE CIMETIÈRE DES ÂMES PERDUES

Il était une fois un homme, ombre parmi les ombres, connu des veuves éplorées comme de leurs défunts maris sous le nom de Gardien du Cimetière. Son existence se confondait avec les pierres froides qu'il frottait sans relâche, les tombes qu'il repeignait avec une dévotion macabre, les fleurs qu'il semait comme des offrandes aux morts. Chaque jour, il s'asseyait parmi les stèles, murmurant des mots que seules les pierres semblaient entendre. Et chaque jour, une pierre différente devenait sa compagne de casse-croûte, comme si que les morts partageaient son pain.

Les vivants le trouvaient effrayant, cet homme vêtu de sombre, toujours dans son épaisse combinaison de travail, même sous le soleil brûlant de l'été. Il semblait perpétuellement prêt à assister à un enterrement, comme si la mort elle-même l'avait choisi comme témoin silencieux. Il observait de loin ceux qui osaient franchir les grilles du cimetière, se cachant derrière les arbres, une cigarette tremblante entre ses doigts. Sa toux rauque, semblable à un râle d'agonie, résonnait dans l'air, signalant sa présence invisible. Tous savaient qu'il était là, tapi dans l'ombre, veillant.

Il accomplissait son travail avec une précision funèbre, nettoyant, réparant, protégeant. Pourtant, personne ne le remerciait, personne ne le reconnaissait. Sa famille était un mystère, son passé une énigme. La nuit, il errait parmi les tombes, un spectre vigilant, prêt à chasser les jeunes vandales qui osaient profaner le repos des morts. Mais il devait rester prudent, car ces intrus étaient bruyants, nombreux, et peut-être armés. Il se contentait de réparer les dégâts au petit matin, jusqu'au jour où tout bascula.

Des jeunes vinrent, brisant les pierres tombales, creusant la terre pour exhumer les cercueils et les corps qu'ils contenaient. Le lendemain, on le retrouva mort, allongé parmi les débris des stèles qu'il avait si chèrement entretenues. Sa tête reposait dans son seau d'eau, l'eau même qu'il utilisait pour nettoyer les tombes. Quelqu'un l'avait noyé, avec une intention précise, une vengeance froide et calculée. Des rumeurs circulèrent, accusant le Gardien d'avoir blessé des enfants, mais c'étaient des mensonges. Je suis l'inspecteur Hector Chaulmes, et cette affaire est devenue mon fardeau.

Deux choses étaient claires : c'était un meurtre, et je savais qui l'avait commis. L'homme que je soupçonnais venait de sortir de prison après cinq ans pour un meurtre passé. Son casier judiciaire était vierge avant cela, mais il avait changé. Le gardien portait des marques d'étranglement, des coupures sur les côtes, une blessure profonde à la gorge. Son assassin avait voulu s'assurer qu'il ne survivrait pas. L'ADN récolté sur la scène du crime correspondait à celui de l'homme que je soupçonnais. Des traces de crasse sous ses ongles, des griffures laissées dans un combat désespéré, tout pointait vers lui.

Cet homme, en liberté conditionnelle, vivait chez sa mère, entouré d'un groupe d'amis aussi violents que lui. Le taux de criminalité avait explosé depuis leur retour. Mon partenaire, Yann Voltson, et moi avions espéré arrêter le coupable avant Noël, mais la tâche s'annonçait longue et ardue. Nous ne passerions pas les fêtes en famille, mais c'était le prix à payer pour protéger cette ville en décomposition.

Le cimetière, autrefois entretenu avec soin, était désormais envahi par la végétation. Les pierres tombales, sales et brisées, disparaissaient sous les vignes. Nous avons interrogé le suspect, mais il a refusé d'avouer, même face à l'évidence. Il prétendait que le gardien avait tenté de lui rouler une pelle, qu'il avait posé ses mains sur ses fesses, mais qu'il était vivant quand il l'avait quitté. Un mensonge flagrant, car le gardien ne s'approchait jamais de quiconque et l'homosexualité ne faisait pas partie de sa religion.

Nous avons trouvé des empreintes de pas, des chaussures correspondant à celles du suspect, mais il restait impassible, même sous la pression de l'interrogatoire. Nous lui avons montré les photos de la scène du crime, mais il a détourné les yeux, son visage de pierre ne trahissant aucune émotion. Finalement, nous avons obtenu un mandat, fouillé ses affaires, et trouvé l'arme du crime, planquée à l'intérieur d'un coussin abandonné sur le toit de l'armoire de sa chambre. Il ne montra aucun remords, aucun regret. Son regard était vide, comme celui d'un homme déjà mort.

Il a été emprisonné, attendant son procès pour meurtre. Mais le cimetière, lui, reste abandonné, un lieu hanté par les souvenirs du gardien et les ombres de ceux qui l'ont trahi. La ville continue de pourrir, et je me demande parfois si nous ne sommes pas tous déjà morts, prisonniers d'un monde qui a perdu son âme.

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13 févr. 2025

1013. Bouahaha, sniff, ils ont été trahis...

 

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BOUAHAHA, SNIFF, ILS ONT ÉTÉ TRAHIS...

Alors, écoutez bien, les aminches mal renseignés, je vais vous raconter ça façon street, mais en gardant les faits chauds comme des petits pains sortant du four. Donc, Trump, ce mec-là, il a toujours été un peu en mode "America First", vous voyez le truc ? Mais quand il s’agit de Poutine, c’était une autre histoire. Il ressent un truc pour le gars, genre une admiration un peu chelou, comme si que Poutine était son frère de vodka ou un truc dans ces eaux de vie.

Bon, le contexte, c’est l’Ukraine, un bordel pas possible depuis 2014. Poutine, il a débarqué dans le Donbass, la région à l’est de l’Ukraine, en mode "je protège mes potes russophones" des Ukronazis fascisants. Sauf que, derrière, selon nos merdias de merde, c’était surtout une manœuvre pour garder la main sur l’Ukraine et empêcher qu’elle se rapproche trop de l’Occident, genre de l’UE et de l’OTAN. Les mecs du Donbass, ils ont crié à l’indépendance et au secours sous les bombardements des fachos kiéviens, mais ça n'a jamais empêché LCI, et ses putes et ses vendus de plateaux de clamer que c’était Poutine qui tirait les ficelles et massacrait des civils.

Maintenant, côté Occident, faut pas déconner, ils ont la plus grande part des responsabilités dans ce merdier. Déjà, l’OTAN, depuis les années 90, elle s’est étendue comme une tache d’huile vers l’est, jusqu’aux portes de la Russie quand elle avait promis croix de bois croix de fer en 1991 qu'elle s'étendrait jamais à l'est de l'Oder (Frontière germano-polonaise). Poutine, il a toujours vu ça comme une menace directe et une parole de pute de l'OTAN. Ensuite, y’a eu le coup d'état du Maïdan en 2014, monté de toutes pièces et financé par l'USAID, le NED, Soros, la CIA et le MI6, où l’Ukraine a viré son président russophile pour se rapprocher de l’Occident. Les Occidentaux, ils ont soutenu ça à fond, mais pour Poutine, c’était un coup de poignard dans le dos. Du coup, il a réagi en mode "OK, vous voulez jouer à chat ? Je vais vous montrer qui qu'a les plus grandes moustaches".

Et là, Trump arrive dans l’histoire. Le gars, il est pas du genre à suivre le script classique de l’establishment militaro-industriel américain. Il s'est dit : "Pourquoi qu'on se mêle des affaires européennes ? L’Ukraine, c’est pas notre problème, c'était celui de l'état profond que je suis entrain de détruire chez moi." Il veut calmer le jeu avec Poutine, genre faire la paix, arrêter de l’emmerder avec des sanctions et tout le bordel. D'ailleurs, si les démoncrates avaient pas volé l'élection US de 2020 où Trump avait gagné haut la main, y aurait jamais eu de guerre en Ukraine. Pour lui, c’était une façon de dire à l’Europe : "Débrouillez-vous avec vos problèmes et ce qui reste chez vous de l'état profond de chez moi, nous on en a assez de vos guerres et de vos merdes à gérer."

Et là où que ça devient chaud, c’est que plus en plus de gens en Europe se disent que l’Occident a, de fait, un peu beaucoup provoqué Poutine. En poussant l’Ukraine vers l’Ouest, en ignorant les intérêts de sécurité russes, ils ont mis de l’huile sur le feu. Trump, lui, il voulait éviter ça. Il se disait : "Si on arrête de provoquer Poutine, il viendra pas non plus nous casser les couilles." 

L’Occident et ses merdias, en voulant trop pousser leurs pions, ont une énorme part de responsabilité dans ce merdier. Prenez pour exemple les massacres de Boutcha dont les images satellites montrent et prouvent qu'il n'y avait aucun cadavre dans les rues de cette petite ville 48 heures après le départ des russes. En fait, c'est l'armée ukrainienne, 3 jours après le départ des russes, qui a massacré ses propres citoyens qui avaient accueilli les russes avec un peu trop de joie. Tout le monde le sait, l'OTAN le sait, Macron le sait, LCI et les autres merdias le savent, mais ils 'avoueront jamais leur mensonge fait pour diaboliser les russes. Bref, c’est le genre de situation où tout l'occident a gravement merdé, et maintenant, c’est leur petit protégé Ukrainien qui trinque. Putain, je suis trop beaucoup heureux de les voir aujourd'hui chialer sur leurs plateaux télé.

Alors, écoutez, les gens, on va déballer ce sac de nœuds mais en gardant les yeux ouverts. L’Ukraine, le Donbass, Poutine, les Occidentaux… c’est un vrai mic-mac géopolitique, et tout le monde à l'ouest a les mains dans le cambouis. Alors, oui, les autorités ukrainiennes ont leur part de responsabilité, mais c’est pas aussi simple que ça en a l’air.

Les autorités ukrainiennes et le Donbass :

Déjà, faut comprendre qu’après le Maïdan en 2014, l’Ukraine a viré son président russophile démocratiquement élu, Viktor Ianoukovytch, et a basculé via le coup d'état du Maïdan vers un gouvernement complètement pro-occidental, fachos mondialistes, woke et LGBT. Sauf que dans l’est du pays, surtout dans le Donbass, y’a une majorité de russophones qui se sentaient pas représentés par ce nouveau pouvoir de Kiev. Ils ont crié à la discrimination, voire à la persécution quand Zélenski a commencé à bombarder leurs villes ou à les faire cramer vifs comme dans la maison des syndicats à Odessa. Et là, les autorités ukrainiennes ont merdé en ne prenant pas en compte leurs revendications. Au lieu de chercher le dialogue, elles ont envoyé l’armée pour mater la contestation. Résultat : ça a enflammé la région, et Poutine a pas eu d'autre choix que de venir jouer les sauveurs.

Alors, est-ce que les autorités ukrainiennes ont été manipulées par la CIA et le MI6 ? C'est sûr et certain. Les services secrets occidentaux ont toujours eu un œil sur l’Ukraine, surtout après le coup d'état orchestré par eux au Maïdan. Y’a des théories qui disent qu’ils ont poussé Kiev à durcir le ton contre les russophones pour provoquer Poutine. Mais bon, c’est pas comme si les Ukrainiens étaient des marionnettes. Zelensky avait ses propres intérêts financiers : se rapprocher de l’Europe, sortir de l’orbite russe, et empocher un bon pourcentage de l'aide occidentale. Sauf que ça a mal tourné, et le Donbass est devenu une poudrière.

Le plan occidental : ruiner la Russie et balkaniser le pays ?

Là, on entre dans le domaine des théories vraiment pas complotistes, car y’a que du vrai là-dedans. Les Occidentaux, surtout les États-Unis et les putains d'Anglais, ont toujours vu la Russie comme un rival à abattre. L’idée, c’était de l’affaiblir économiquement pour qu’elle lâche Poutine et qu’elle devienne plus facile à contrôler. Comment ? En provoquant une guerre en Ukraine, en imposant des sanctions économiques ultra-dures, et en espérant que les Russes finissent par se révolter.

Sauf que Poutine, c’est pas un pigeon. Il a vu le coup venir et a fait serrer les rangs. Les sanctions ont fait mal, mais elles ont aussi renforcé son discours patriotique et son peuple autour de lui : "L’Occident veut nous détruire, on doit résister." Du coup, au lieu de se faire renverser, il a consolidé son pouvoir. Et la balkanisation de la Russie ? Oubliez ça. Les Russes sont ultra-fiers de leur pays, et même s’ils en chient économiquement, ils tiennent bon.

Quant à s’emparer des matières premières russes à pas cher… ouais, c’est un vieux rêve occidental. La Russie, c’est un coffre-fort de pétrole, de gaz, de minerais, tout ça. Mais Poutine a verrouillé ça depuis longtemps. Il a nationalisé les ressources, mis ses potes aux commandes, et fait en sorte que personne ne puisse y toucher sans son accord. Donc, pour l’instant, ce plan est au point mort.

En résumé :

Les autorités ukrainiennes ont merdé en bombardant le Donbass, mais elles y ont aussi été poussées par les Occidentaux.

La CIA et le MI6 ont peut-être joué un rôle pour pousser Poutine à réagir, mais c’est pas la seule explication.

Le plan occidental de ruiner la Russie et de la balkaniser ? Ça a marché à moitié. Les sanctions on fait mal, mais Poutine a tenu bon, et les Russes ne sont pas prêts de lâcher leur pays à une bande de rapetous.

Bref, c’est un jeu de pouvoir où que tout le monde essaie de gratter un max, mais pour l’instant, personne n’a vraiment gagné. Et au milieu, y’a les Ukrainiens et les Russes qui trinquent. La géopolitique, c’est toujours les petits qui morflent.

11 févr. 2025

1012. Un petit tour à la BRI ?

 

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UN PETIT TOUR À LA BANQUE DES RÈGLEMENTS INTERNATIONAUX (BRI)  ?

Ah, les théories du complot ! Depuis des siècles, elles nourrissent l’imagination des peuples, mélangeant allègrement demi-vérités, rumeurs et inventions pures comme l’or des banques centrales. Mais au milieu de ce joyeux bazar de légendes conspirationnistes, une institution brille par son absence totale de discrétion : la Banque des Règlements Internationaux (BRI). Oui, cette « banque centrale des banques centrales », qui prétend promouvoir la stabilité monétaire mondiale, mais qui, soyons honnêtes, est probablement en train de siroter un café en or tout en tirant les ficelles de l’économie mondiale.

La BRI, c’est un peu comme le méchant de James Bond qui aurait décidé de plus se cacher. Elle est là, bien en vue, à Bâle, en Suisse, dans un bâtiment si laid qu’on se demande si c’est une banque ou un bunker conçu par un architecte en crise existentielle. Et vous y trompez pas : c’est pas un club secret. Non, non, c’est juste un endroit où que l’élite financière mondiale se réunit pour « discuter » – un terme qui, dans leur bouche, signifie probablement « décider du sort économique de milliards de personnes sans leur demander leur avis ».

La BRI, en gros, c’est le chef d’orchestre invisible de l’économie mondiale, sauf qu’elle est pas si invisible que ça. Elle est là, bien installée, à dicter les politiques monétaires sans avoir à rendre de comptes à qui que ce soit, surtout pas à ces petits êtres insignifiants que sont les citoyens. Prétendre que cette organisation pourrait être une force du bien est un peu comme croire que les chats vont un jour partager leur nourriture avec vous – c’est mignon, mais totalement irréaliste.

Ah, la crème de la crème des cabales mondiales ! Cette élite de dix-huit membres, qui se réunit tous les deux mois dans la sinistre salle de conférence E de la BRI – une pièce si glamour qu’elle donne sur la gare centrale de Bâle, comme pour rappeler à ces messieurs-dames qu’ils pourraient toujours prendre un train… s’ils avaient pas leurs jets privés je veux dire. Ces réunions, d’une durée d’une heure à une heure et demie (parce que, soyons clairs, personne ne veut rater le dîner), sont un véritable ballet de pouvoir. Les assistants, ces pauvres âmes, sont tolérés mais réduits au rôle de figurants muets, comme des plantes vertes en costume-cravate.

Une fois les formalités terminées, place au vrai spectacle : le dîner au 18ème étage. Là, dans un temple de la gastronomie où le protocole est aussi raffiné que le pinard, les véritables affaires se règlent entre deux bouchées de foie gras et une gorgée de grand cru. La conversation, bien sûr, est sacrée – un peu comme les secrets de famille des Auzière-Macron, sauf que ceux-ci pèsent sur l’économie mondiale. Et vous attendez pas à ce que ces messieurs-dames se reconnaissent dans la rue : ils préfèrent rester discrets, tout en gouvernant les destinées financières de milliards de personnes. Modestie, quand tu nous tiens !

Parmi ces convives de marque, on trouve Jerome H. Powell, le grand manitou de la FED, la Réserve Fédérale américaine, Andrew Bailey, le capitaine du navire financier de la City de Londres, Christine Lagarde, la cheffe d’orchestre de la cacophonie monétaire européenne, et Yi Gang, le gardien des coffres chinois. Joignez à ce joli monde Joachim Nagel, François Villeroy de Galhau, Ignazio Visco, et une brochette d’autres noms aussi exotiques que leurs politiques monétaires. Ensemble, sous la houlette d’Agustín Guillermo Carstens, le directeur général de la BRI, ils forment un club si exclusif qu’il fait passer le Bilderberg pour une réunion de syndic de copropriété.

Le lendemain matin, à 9h30 pile, la salle B devient le théâtre d’un autre acte de cette pièce de pouvoir. Carstens, ce géant mexicain de la finance, prend les commandes, entouré des gouverneurs des banques centrales des trente pays « les plus importants » – un titre aussi subjectif qu’un concours de beauté. Les représentants de l’Indonésie, de la Pologne, de l’Afrique du Sud et autres ajoutent leur voix à ce chœur financier, tandis que les observateurs de pays moins « importants » (comme la Hongrie ou la Nouvelle-Zélande) doivent se contenter de regarder en silence en jouant les 2èmes violons (en sourdine), comme des enfants punis. Quant à la Macédoine et la Slovaquie, elles sont reléguées au rang de quêteurs de miettes d’informations en faisant tinter leurs triangles pendant les pauses café. Parce que, visiblement, même dans les cercles les plus secrets, il y a une hiérarchie. Et elle est impitoyable.

Alors, si vous pensiez que le pouvoir mondial était une affaire transparente et démocratique, mordez-moi. C’est juste un dîner entre amis… avec des conséquences planétaires. Bon appétit !

Ah, le clou du spectacle : le déjeuner des gourous de la finance mondiale ! À l’approche de midi, les soixante gouverneurs des banques membres de la BRI montent au dix-huitième étage – un voyage en ascenseur qui doit être aussi silencieux qu’une réunion de la Fed. Là, ils sont accueillis dans une salle à manger conçue par Herzog & de Meuron, les architectes star du « Nid d’oiseau » de Pékin. Parce que, bien sûr, quand on parle de stabilité monétaire mondiale, rien ne vaut un peu de design suisse minimaliste avec des murs blancs et un plafond noir. On dirait presque une scène de 2001 : L’Odyssée de l’espace, mais avec plus de caviar et moins de monolithes.

Et quelle vue ! Trois pays en un seul coup d’œil : la Suisse, la France et l’Allemagne. Un rappel subtil que, peu importe les frontières, l’argent, lui, n’en a pas. Après s’être régalés au buffet – parce que rien ne dit « pouvoir mondial » comme un plateau de saumon fumé et une quiche lorraine –, ils retournent à la salle B à 14 heures pile. Parce que, oui, même les maîtres de l’univers ont un emploi du temps à respecter.

Là, ils discutent de questions économiques jusqu’à 17 heures. Trois heures de débats intenses sur des sujets comme l’inflation, les taux d’intérêt et comment expliquer aux citoyens ordinaires que leur pouvoir d’achat fond comme neige au soleil. Mais vous inquiétez pas, ces discussions sont menées avec toute la gravité et la transparence qu’on attend d’un groupe de personnes qui décident de l’avenir financier de la planète entre deux cafés et un croissant.

En résumé, c’est une journée bien remplie : ascenseur, vue panoramique, buffet gastronomique et trois heures de réunion pour décider du sort de l’économie mondiale. La routine, quoi.

Ah, la manière dont Carstens dirige ces réunions, c’est un peu comme si qu'on avait remplacé un chef d’orchestre classique par un DJ fou en plein festival. Jean-Claude Trichet, avec sa rigueur française, organise les débats comme un ballet de l’Opéra Garnier : chaque intervenant appelé selon son rang, comme si on distribuait des médailles au concours de la banque centrale la plus prestigieuse. Mais Carstens, lui, a décidé de lancer un grand bain démocratique où tout le monde peut plonger dans la conversation, peu importe si ton pays a un PIB plus petit que le budget d’une boulangerie parisienne. Comment audacent-ils !

Ces réunions, paraît-il, sont devenues le Saint-Graal de la gestion des crises financières. La BRI, dans un élan de modestie, déclare : « Nous sommes le carrefour incontournable pour les banquiers centraux perdus en pleine tempête économique. » Ah ouais, parce qu’en effet, quand les taux d’intérêt sont à sec et que les outils conventionnels ressemblent à des éponges essorées, rien de tel qu’une bonne réunion entre amis pour se remonter le moral. Et surtout, pouvoir parler librement entre pairs, sans que le public ne vienne jouer les trouble-fêtes. Parce que, soyons honnêtes, qui voudrait gérer une crise financière sous le feu des projecteurs ?

Les banquiers centraux, eux, avouent que ces discussions confidentielles sont un vrai bol d’air frais. « Au sommet, on se sent parfois un peu seul, comme un roi sur son trône… mais sans les serviteurs pour vous servir le thé. » Alors, pouvoir partager ses problèmes avec d’autres numéros un, c’est un peu comme une thérapie de groupe pour PDG. « Yo, toi, comment que tu gères ton inflation galopante ? Moi, je suis en pleine crise existentielle avec mes taux directeurs. » Et hop, on échange des idées, on rigole un peu, et on repart avec des solutions miracles… ou pas.

Et puis, il y a l’ambiance. Ah, l’ambiance ! La BRI fait tout pour que ces week-ends ressemblent à des vacances entre potes. Les gouverneurs arrivent en limousine, parce que rien ne dit « camaraderie » comme une file de voitures noires ultra-luxueuses. Les repas, eux, sont soigneusement triés pour éviter que le gouverneur d’un petit pays se sente exclu. Parce que, bon, on voudrait pas que quelqu’un se sente mal à l’aise en voyant son voisin déguster un caviar dont il pourra jamais s’offrir l’équivalent. C’est comme ça.

Au FOMC, les membres lisent généralement des déclarations préparées à l’avance sans beaucoup d’interaction ou de débat. « Il n’y a presque jamais eu d’échange entre deux membres ni de discussion continue sur les perspectives ou les options politiques », a observé Meyer. Cependant, « lors des dîners de la BRI, les gens se parlent réellement et les discussions sont toujours stimulantes, interactives et axées sur les problèmes graves auxquels l’économie mondiale est confrontée. »

Lors de la réunion de Bâle de deux jours, chaque gouverneur est assuré d’une confidentialité absolue, de discrétion et d’une sécurité de haut niveau. Les sessions se déroulent dans des étages réservés exclusivement à ces occasions lorsque les gouverneurs sont présents. Chaque gouverneur se voit attribuer un bureau privé, avec du personnel de soutien pour répondre à ses besoins et lui dérouler le pécu.

Les locaux de la BRI sont situés hors de la juridiction des autorités suisses, grâce à son établissement par un traité international et à son statut renforcé par l’accord de siège de 1987 avec la Suisse. Comme l’ONU, le FMI et les ambassades diplomatiques, la BRI est considérée comme « inviolable », ce qui nécessite l’autorisation explicite de la direction de la BRI pour que tout fonctionnaire ou flic suisse puisse y foutre les pieds.
Ah, les banquiers centraux, ces êtres mystérieux qui se sentent plus à l’aise entre eux qu’avec leurs propres gouvernements. Paul Volcker, l’ancien président de la Réserve fédérale américaine, se souvient avec nostalgie de son séjour à Bâle, où il pouvait enfin lâcher sa cravate et discuter avec ses « potes » de la finance mondiale. Parce que, soyons honnêtes, qui voudrait traîner avec des politiciens quand on peut siroter du vin entre initiés ?

Et parlons de ce vin, hein ! Peter Akos Bod, ancien gouverneur de la Banque nationale de Hongrie, nous apprend que la clé pour intégrer ce cercle très fermé, c’est de connaître son Merlot de son Pinot Noir. Parce que, visiblement, discuter de la folie des ministres des finances sans un verre à la main, c’est juste impensable. « Désolé, tu ne connais pas le millésime 1982 ? Alors retourne à ta calculatrice, petit joueur. »

Laurence Meyer, économiste et ancien du conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale américaine, nous décrit les réunions du Comité Fédéral du Marché Ouvert (FOMC) comme une sorte de lecture monotone de scripts pré-écrits, où l’interaction est à peu près aussi excitante qu’une réunion de copropriété. Mais à Bâle, oh là là, c’est la fête ! Les banquiers centraux se parlent vraiment, ils débattent, ils rigolent, ils résolvent les problèmes du monde entre deux bouchées de foie gras. Parce que, bien sûr, c’est autour d’un dîner gastronomique qu’on sauve l’économie mondiale.

Et puis, il y a le cadre : deux jours à Bâle, dans un bunker chic et discret, où chaque gouverneur a son petit bureau privé avec du personnel à disposition. Parce que rien ne décrit mieux une « confidentialité absolue » qu'un bureau avec vue sur le Rhin et un majordome pour vous servir le café. Les locaux de la BRI sont si protégés qu’ils sont littéralement hors de portée des autorités suisses. Oui, vous avez bien lu : même James Bond aurait du mal à s’y infiltrer sans une invitation écrite. C’est un peu comme le QG des méchants dans un film, mais avec moins de lasers et plus de Chardonnay.

En résumé, si vous voulez rejoindre ce club très select, préparez-vous à briller en dégustation de vin, à maîtriser l’art de la conversation mondaine, et à oublier votre gouvernement. Parce qu’à Bâle, on ne parle pas politique, on laisse ça aux amateurs. Ici, c’est entre connaisseurs, dans un cadre feutré, avec du bon vin et des problèmes économiques à résoudre. Et si vous n’êtes pas invité, eh bien… tant pis pour votre gueule.

Ah, la BRI, ce petit paradis fiscal et sécurisé où les banquiers centraux peuvent jouer aux espions tout en sirotant leur café suisse. Non seulement ils ont le droit d’utiliser des codes secrets et des valises diplomatiques scellées (parce que, visiblement, un e-mail crypté, c’est trop mainstream), mais en plus, ils sont exonérés d’impôts. Oui, vous avez bien entendu : zéro impôt. Parce que quand on gère des milliards, pourquoi s’embêter à contribuer aux routes ou aux écoles ?

En 2011, le directeur général de la BRI empochait tranquillement 763 930 francs suisses par an, tandis que les chefs de département se contentaient de 587 640 francs, plus quelques indemnités pour se consoler. Parce que, bon, vivre en Suisse, c’est pas donné, il faut bien compenser. Et si jamais vous vous demandez pourquoi que personne vient jamais foutre le nez ou fouiller dans leurs affaires, c’est parce qu’ils ont un statut diplomatique. Oui, comme James Bond, mais avec moins d’explosions et plus de paperasse. Leurs effets personnels et documents sont intouchables, sauf si, bien sûr, ils laissent traîner une preuve évidente de crime. Mais soyons réalistes : à ce niveau, les crimes sont tellement bien planifiés qu’ils ressemblent à des œuvres d’art.

Et c’est pas tout ! Les responsables de la BRI bénéficient d’une immunité à vie pour tout acte commis dans le cadre de leurs fonctions. Traduction : « Vous pouvez faire tout qu'est-ce que vous voulez, tant que c’est pour « la bonne cause ». Une aubaine pour ceux qui aiment jouer avec l’économie mondiale sans craindre les conséquences ou les retours de manivelle.

Avec environ 600 employés venant de plus de 50 pays, la BRI est un melting-pot cosmopolite… mais avec une hiérarchie aussi rigide qu’un couvre-feu suisse. Pour les cadres supérieurs, travailler ici, c’est une mission presque sacrée. Ils se sentent tellement importants qu’ils estiment être au-dessus des « exigences habituelles de responsabilité et de transparence ». Traduction : « On sait ce qu’on fait, alors fichez-nous la paix. »

Et niveau sécurité, la BRI ne rigole pas. Le siège est équipé d’un système de sprinklers dernier cri (parce qu’un incendie, c’est la seule chose qui pourrait perturber leur petit paradis), d’un service médical sur place (au cas où un banquier se tordrait la cheville en portant sa valise diplomatique) et même d’un abri anti-bombe. Parce que, visiblement, les terroristes et les conflits armés sont les seules menaces prises au sérieux ici. Les actifs de la banque sont également intouchables, protégés contre toute action civile. En gros, la BRI est une forteresse impénétrable, où même la police suisse n’a pas le droit de foutre les pieds sans permission. Parce que, bon, une descente des Douanes ou de la BRB, ça ferait mauvais genre.

En résumé, la BRI, c’est le club le plus exclusif du monde : des salaires mirobolants, une immunité totale, une sécurité digne d’un blockbuster hollywoodien, et surtout, aucun impôt à payer. Si vous cherchez un endroit où jouer les maîtres du monde en toute impunité, postulez dès maintenant. Mais attention, il faut connaître vos vins et leurs millésimes et avoir un sens aigu de la mission… ou au moins savoir faire semblant.

Ah, la Banque des Règlements Internationaux (BRI), ce club VIP où les banquiers centraux se retrouvent pour jouer aux grands prêtres de la finance dans le plus grand des secrets. Imaginez : des réunions ultra-confidentielles où personne ne prend de notes officielles, parce que, visiblement, la mémoire des banquiers est infaillible. Après tout, pourquoi s’embêter avec des procès-verbaux quand on peut se contenter de griffonner quelques mots sur un Post-it ? Et si jamais le public s’inquiète, pas de problème : une petite déclaration lénifiante et vague fera l’affaire. « Tout va bien, circulez, il n’y a rien à voir ici. »

En 1935, un fonctionnaire américain, probablement en train de siroter un thé en admirant le calme bucolique de Bâle, a décrit ces réunions comme « calmes et apolitiques ». Traduction : « On discute de trucs super importants, mais chut, c’est un secret. » Et devinez quoi ? Rien n’a changé depuis. Charles Coombs, un ancien de la Réserve fédérale, a même eu l’audace de vanter l’honneur absolu de ces messieurs-dames de la finance. « Pas besoin de contrats, la parole suffit ! » a-t-il déclaré, comme si qu'on parlait d’une partie de poker entre amis plutôt que de la gestion de milliards de dollars. Quelle belle époque, où un simple « promis, juré » vaut mieux qu’un document légal.

Mais attendez, il y a mieux. Ces banquiers centraux, ces technocrates autoproclamés, se prennent pour les grands prêtres de la finance mondiale. Ils manipulent des concepts monétaires si complexes qu’ils en deviennent presque mystiques. « Seuls les initiés peuvent comprendre nos rites sacrés », semblent-ils dire, tout en dépensant allègrement l’argent des contribuables pour leurs réunions secrètes, leurs hôtels cinq étoiles et leurs pensions dorées. Parce que oui, rappelons-le : ce sont nos impôts qui financent leurs petits jeux de pouvoir.

Et que font-ils avec tout ce fric public ? Ils prennent des décisions qui affectent nos vies quotidiennes : taux d’intérêt, inflation, austérité ou croissance. Des choix qui, soit dit en passant, sont loin d’être neutres politiquement. Mais chut, faut pas le dire trop fort. Après tout, ils sont « indépendants », comme si ça les exonérait de toute responsabilité envers ceux qui, au final, paient les factures.

En somme, la BRI, c’est un peu comme une réunion de famille où que tout le monde sait qu'est-ce qui se passe, mais personne n’en parle. Sauf qu’ici, la famille en question contrôle l’économie mondiale, et vous êtes pas invité dans l'auditorium. Alors, la prochaine fois que votre banquier vous parle de « transparence », rappelez-vous : à Bâle, ce mot n’existe pas.

Ah, la Banque des Règlements Internationaux (BRI), ce club très select où les banquiers centraux se retrouvent pour jouer aux échecs avec l’économie mondiale. Depuis des décennies, ils cultivent leur tradition préférée : le secret. Parce que, franchement, qui a besoin de transparence quand on peut juste chuchoter entre initiés dans des salles remplies de dorures ?

Dans les années 1960, la BRI abritait le London Gold Pool, un petit cercle où huit pays jouaient à stabiliser le prix de l’or. Un peu comme un poker entre amis, sauf qu’au lieu de jetons, ils utilisaient des lingots. Bien sûr, le Gold Pool a fini par exploser (merci, l’inflation), mais l’esprit du secret, lui, a survécu. Aujourd’hui, le Comité des marchés de la BRI se réunit tous les deux mois pour discuter des tendances financières. Vingt-et-une banques centrales sont invitées à la fête, mais ne vous attendez pas à des comptes-rendus détaillés. Les discussions ? Top secret. Les documents ? Publiés occasionnellement, mais seulement après avoir été soigneusement épurés pour ne pas révéler quoi que ce soit d’intéressant.

Aujourd’hui, ces réunions regroupent des pays représentant 80% du PIB mondial. Autrement dit, une poignée de banquiers centraux décident du sort de l’économie mondiale. Et devinez quoi ? Ils sont même pas élus ! Oui, vous avez bien lu : des technocrates non élus ont plus de pouvoir que vos députés locaux. Comment en sont-ils arrivés là ? Grâce à la BRI, bien sûr, qui, depuis sa création, s’est donnée pour mission de promouvoir les intérêts des banques centrales et de construire un système financier transnational. Résultat : un petit réseau de technocrates qui font des allers-retours entre la BRI, le FMI, et les banques centrales ou commerciales. Un vrai carrousel de l’élite financière.

L’architecte de ce réseau ? Per Jacobssen, un économiste suédois qui, sous le titre modeste de conseiller économique à la BRI, a exercé une influence colossale pendant 25 ans. Ses rapports annuels étaient si influents qu’ils étaient lus comme des best-sellers dans les cercles financiers. Jacobssen, grand fan du fédéralisme européen, adorait les politiques anti-inflationnistes et détestait l’intervention de l’État. Ses idées ont tellement marqué la finance moderne qu’on les retrouve encore aujourd’hui, surtout en Europe, où la stabilité des prix est presque une religion et où la souveraineté nationale est vue comme un concept un peu démodé.

Maintenant, les défenseurs de la BRI vous diront qu’elle n’est pas si secrète que ça. Après tout, ses archives sont accessibles… pour les documents datant de plus de 30 ans. Et leurs archivistes ? Apparemment, ils sont charmants, serviables et professionnels. Le site web de la BRI propose même des rapports annuels téléchargeables gratuitement, ainsi que des analyses sur les marchés financiers. Mais vous emballez pas : il s’agit surtout de données déjà publiques, soigneusement emballées dans un jargon financier pour vous donner l’impression que vous comprenez quelque chose.

En somme, la BRI, c’est un peu comme un casino où seuls les initiés ont le droit de jouer à une espèce de Black Jack, mais où les règles du jeu sont gardées sous clé. Mais rassurez-vous, ils sont très gentils et vous laissent regarder les anciennes cartes déjà jouées… si vous avez la patience d’attendre 30 ans.

Ah, la Banque des Règlements Internationaux (BRI), ce club très fermé où les banques centrales jouent à cache-cache avec l’argent du monde. Mais attention, pas n’importe quel cache-cache : ici, les règles sont simples – tout le monde se cache, et personne ne cherche. Les activités principales de la BRI, comme ses opérations bancaires pour les banques centrales et les organisations internationales, sont soigneusement enveloppées dans un voile de mystère. Les réunions cruciales, comme celles sur l’économie mondiale ou les sessions du Comité des marchés, sont strictement interdites aux curieux. Et si vous espérez ouvrir un compte à la BRI, oubliez ça : à moins d’y travailler, vous aurez même pas le droit de rêver à un relevé bancaire. C’est un peu comme un club VIP, sauf que l’entrée est réservée aux banquiers centraux et que le barman ne sert que des cocktails de données financières.

Quand on évoque la BRI avec des connaisseurs, on est souvent accueilli par des regards vides, suivis de la question fatidique : « La banque pour quoi ? » Et je parle pas d'ignorants, hein. Je parle de gens qui suivent l’actualité, qui comprennent les enjeux économiques mondiaux et qui savent même ce que c’est qu'une « réinitialisation monétaire ». Pourtant, presque personne n’a entendu parler de la BRI. Étrange, non ? Surtout quand on sait que cette institution est probablement la banque la plus importante au monde, plus ancienne que le FMI et la Banque mondiale, et qu’elle tisse depuis près d’un siècle un réseau d’argent, de pouvoir et d’influence mondiale… dans l’ombre.

Fondée en 1930, la BRI a vu le jour sous le prétexte de gérer les réparations allemandes après la Première Guerre mondiale. Ses créateurs ? Montagu Norman, gouverneur de la Banque d’Angleterre, et Hjalmar Schacht, président de la Reichsbank, qui aimait appeler la BRI « ma » banque. Un peu comme un enfant fier de son joujou, sauf que le jouet en question était une institution financière mondiale. Les membres fondateurs comprenaient les banques centrales de la Grande-Bretagne, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, de la Belgique, et un groupe de banques japonaises. Les États-Unis, eux, ont préféré garder leurs distances, laissant à des banques commerciales comme J.P. Morgan le soin d’acheter des actions. Parce que, vous savez, la souveraineté nationale, tout ça…

Officiellement, la BRI devait « promouvoir la coopération des banques centrales et fournir des facilités supplémentaires pour les opérations financières internationales ». Mais en réalité, elle était conçue comme le rêve ultime des banquiers centraux : une institution puissante, indépendante, et surtout, à l’abri des regards indiscrets. Autofinancée, elle avait besoin de personne, si ce n’est de ses propres actionnaires – les banques centrales elles-mêmes. Un cercle parfait, en somme.

Dans les années 1930, la BRI est devenue le QG d’un groupe de banquiers centraux, dirigé par Montagu Norman et Hjalmar Schacht, qui ont joué un rôle clé dans la reconstruction de l’économie allemande. Hjalmar Schacht, surnommé « le pilote à la volonté de fer de la finance nazie » par le New York Times, était un personnage aussi brillant que controversé. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la BRI est devenue une extension de la Reichsbank, gérant l’or nazi pillé et exécutant des transactions pour l’Allemagne nazie. Oui, vous avez bien lu : la BRI, ce club select, a collaboré avec les nazis. Mais chut, il ne faut pas le dire trop fort.

Pourtant, malgré cette collaboration peu glorieuse, la BRI est restée opérationnelle pendant la guerre. Pourquoi ? Parce que tout le monde – Alliés comme Forces de l'Axe – s’accordait à dire qu’il fallait préserver les canaux de la finance transnationale. La guerre, c’est une chose, mais l’argent, c’est sacré. Située à Bâle, à la frontière suisse, la BRI était un terrain neutre idéal. Alors que les soldats se battaient à quelques kilomètres de là, les employés de la BRI continuaient à travailler dans une ambiance de « cordialité, professionnalisme et productivité ». Parce que, après tout, peu importe de quel côté que vous êtes : quand il s’agit de finance, les ennemis d’hier deviennent les partenaires d’aujourd’hui.

En résumé, la BRI, c’est un peu comme le personnage mystérieux d’un roman d’espionnage : elle est partout, elle influence tout, mais personne ne sait vraiment ce qu’elle fait. Et si vous posez trop de questions, on vous répondra avec un sourire poli et un « désolé, c’est confidentiel ».

Ah, la BRI, ce petit club où les banquiers centraux jouent aux marionnettistes de l’économie mondiale, tout en sirotant discrètement leur café dans l’ombre. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la direction de la BRI était un véritable casting de film d’espionnage : un Américain à la présidence (Thomas McKittrick), un Français comme directeur général (Roger Auboin), un nazi fervent en tant que directeur général adjoint (Paul Hechler, qui signait ses lettres par un joyeux « Heil Hitler »), une Italienne comme secrétaire générale (Rafaelle Pilotti), et un Suédois en tant que conseiller économique influent (Per Jacobssen). Sans oublier les adjoints britanniques, parce qu’il faut bien que quelqu’un apporte le thé. Une vraie tour de Babel financière, où tout le monde collaborait gentiment, malgré les petits désagréments comme une guerre mondiale en cours.

Après la guerre, la BRI a dû faire face à quelques regards méfiants, surtout quand cinq de ses directeurs, dont le célèbre Hjalmar Schacht, ont été accusés de crimes de guerre. Mais bon, la BRI, c’est un peu comme le phénix : elle renaît toujours de ses cendres. L’Allemagne, malgré sa défaite militaire, a réussi à se relever économiquement, grâce en grande partie à la BRI elle-même, qui a veillé à ce que les opérations financières allemandes restent légitimes et fluides. Les Alliés, eux, ont gagné la guerre contre le 3ème Reich au nom du 4ème mais ont lamentablement échoué à démanteler la machine économique allemande. Encore une fois. Parce que, visiblement, freiner l’Allemagne économiquement, c’est un peu comme essayer d’arrêter un train de marchandises lancé à pleine vitesse avec une fil en coton.

Pendant près de 50 ans, la BRI a siégé dans un ancien hôtel près de la gare de Bâle, à côté d’une chocolaterie. Parce que rien ne dit « secret bancaire mondial » comme une entrée discrète à côté d’un magasin de chocolats. L’intérieur, selon Charles Coombs, était resté spartiate, avec des chambres d’hôtel transformées en bureaux en enlevant simplement les lits et en ajoutant des bureaux. Un peu comme si la BRI avait décidé de garder un style « auberge de jeunesse chic » pour rappeler à tout le monde qu’elle n’était pas là pour le luxe, mais pour le pouvoir.

En 1977, la BRI a enfin déménagé dans un siège plus moderne, mais toujours près de la gare, parce que visiblement, ils adorent le bruit des trains. Aujourd’hui, la BRI se présente comme une institution à trois têtes : une organisation internationale, une banque ultra-rentable, et un institut de recherche. Elle soutient les banques centrales dans leur quête de stabilité monétaire (un peu comme un gourou financier), encourage la coopération internationale (parce que rien ne rapproche les gens comme l’argent), et sert de banquier aux banques centrales. Elle gère aussi des salles de marché à Bâle et Hong Kong, où elle joue avec l’or et les devises comme un enfant avec des Legos.

Mais ce qui rend la BRI vraiment spéciale, c’est son influence. Bien qu’elle n’ait aucune autorité légale sur les banques commerciales, elle dicte leurs règles via le Comité de Bâle, qui impose des normes de capital et de liquidité. Par exemple, les banques doivent maintenir un capital minimum de 8 % de leurs actifs pondérés en fonction des risques. C’est pas une loi, mais c’est tellement influent que les pays l’intègrent dans leurs législations nationales. C’est un peu comme si que la BRI disait : « Vous pouvez ignorer nos recommandations, mais bon, ça ne marchera pas. »

En somme, la BRI, c’est le grand orchestrateur de la finance mondiale, un peu comme un chef d’orchestre invisible qui s’assure que tout le monde joue la même partition. Et si jamais vous vous demandez pourquoi que personne ne parle d’elle, c’est peut-être parce qu’elle préfère rester dans l’ombre, là où les vrais décideurs aiment se cacher. Après tout, pourquoi faire la une des journaux quand on peut simplement tirer les ficelles en silence ?

Ah, la théorie, cette douce illusion qui contraste si joliment avec la réalité, cette vieille rabat-joie. On est passés d’une petite récession tranquille à une crise structurelle digne d’un mauvais soap opera, où les banques jouent les méchants avides et irresponsables, mettant en péril la stabilité financière de tous. Bravo, les artistes !

Comme dans les années 1930, certaines régions d’Europe flirtent allègrement avec l’effondrement économique. La Bundesbank et la Banque centrale européenne, ces stars de la BRI, ont poussé comme des forcenés pour des mesures d’austérité, envoyant la Grèce au bord du précipice. Et comme si c’était pas assez, la corruption et l’incompétence de sa classe dirigeante ont ajouté une touche de tragédie grecque (sans jeu de mots). Et devinez quoi ? Ce scénario pourrait bien se répéter ailleurs en Europe. On se croirait dans une série Netflix, sauf que c’est notre vie.

L’ordre établi s’effondre, les systèmes politiques et financiers s’érodent de l’intérieur, et partout en Europe, d’Oslo à Athènes, les mouvements populistes gagnent du terrain, nourris par la pauvreté et le chômage. La confiance du public dans la démocratie ? En chute libre, remplacée par de la colère et du cynisme. On dirait presque que les gens n’aiment pas se faire avoir. Étrange, non ?

La valeur des biens immobiliers et des actifs s’effondre, rappelant les bons vieux jours de désespoir économique. L’euro est en train de se désintégrer, poussant les détenteurs de capitaux à se réfugier dans le franc suisse ou l’or. Et pendant ce temps, les jeunes, les talentueux et les mobiles quittent leur pays pour chercher de meilleures opportunités ailleurs. La fuite des cerveaux, c’est maintenant une réalité. Les forces du capital international, celles-là mêmes qui ont créé la BRI, sont de retour aux manettes, dictant le destin économique des nations. Quelle surprise !

Mais malgré sa réputation de frigide transie de froid et secrète, la BRI a démontré une capacité impressionnante à s’adapter et à survivre. Elle a résisté à la première dépression mondiale, à la fin des réparations et de l’étalon-or, à la montée du nazisme, à la Seconde Guerre mondiale, à la guerre froide, aux crises financières des années 1980 et 1990, au 11 septembre, aux conflits arabes, aux canulars pandémiques et aux guerres de blanchiment d’argent en Europe de l’Est. En somme, la BRI, c’est un peu le Chuck Norris de la finance. Rien ne l’arrête.

Malcolm Knight, ancien directeur de la BRI, a même déclaré : « Il est encourageant de constater que, en restant petite, flexible et libre de toute interférence politique, la Banque a remarquablement bien réussi à s’adapter. » Ah, ouais, c’est vrai, c’est encourageant… pour eux. Pour nous, c’est un peu moins rigolo.

En somme, la BRI s’est imposée comme un pilier du système financier mondial, accueillant des réunions sur l’économie mondiale et abritant des comités internationaux essentiels. Bref, elle est partout, elle contrôle tout, et elle s’en sort toujours. Et nous ? On est juste là, à regarder le spectacle, en espérant que ça finisse bien. Spoiler alert : ça sera probablement pas le cas.

Ah, la BRI, cette discrète diva de la finance mondiale, qui jongle avec les réserves d’or et les politiques réglementaires comme si que c’était juste qu'une partie de Monopoly. En plus de ses activités principales, elle héberge trois organismes autonomes axés sur les assurances et le Conseil de stabilité financière (CSF), ce petit club sélect qui coordonne les autorités financières nationales. On dirait presque un quatrième pilier de l’architecture financière mondiale, aux côtés de la BRI elle-même, du FMI et des grandes banques commerciales. Un vrai club VIP, mais sans les cocktails ni les canapés.

Et parlons de l’or, parce que la BRI adore briller. Avec 119 tonnes métriques dans son coffre-fort sous sa tour babylonienne, elle se classe trentième mondiale en termes de réserves. Oui, elle surpasse des pays comme le Qatar, le Brésil et le Canada. Prenez ça, les pays riches ! Mais attention, l’adhésion à la BRI, c’est comme être invité à une soirée privée de Beyoncé de Diddy ou d'Epstein : c’est hyper sélectif. Le conseil d’administration n’admet que les banques centrales qu’il juge dignes de contribuer à la « coopération monétaire internationale ». Traduction : si vous n’êtes pas assez cool, vous restez à la porte.

Des pays comme la Chine, l’Inde, la Russie (actuellement suspendue, oups) et l’Arabie saoudite n’ont rejoint la BRI qu’en 1996. Parce que oui, même les géants économiques doivent faire la queue. Et malgré ses bureaux à Mexico et Hong Kong, la BRI reste résolument eurocentrique. Des petits pays comme l’Estonie, la Lettonie ou la Slovénie (16,2 millions d’habitants combinés) sont membres, mais le Pakistan (169 millions d’habitants) et le Kazakhstan, pourtant acteur majeur en Asie centrale, sont toujours sur la liste d’attente. L’Afrique, elle, n’a que l’Algérie et l’Afrique du Sud comme membres. Le Nigéria, malgré son poids économique, est exclu. Apparemment, il faut remplir des « normes de gouvernance élevées ». Traduction : soyez riches, mais pas trop bruyants.

Mais ce qui est vraiment impressionnant, c’est la capacité de la BRI à rester dans l’ombre. Depuis 1930, cette institution cultive le secret comme une forme d’art. Les journalistes ? Interdits de regarder dans la salle du conseil. Les réunions sur l’économie mondiale ? Aucun accès pour la presse. Les responsables de la BRI ? Ils parlent à peine, et seulement avec réticence. Résultat : la BRI est largement ignorée par les mouvements comme Occupy Wall Street ou les militants anti-mondialisation. Pas de manifestants à ses portes, pas de campements dans les parcs voisins. Juste le calme serein de la Place centrale de Bâle. On dirait presque qu’elle a un superpouvoir : l’invisibilité.

Pourtant, en ces temps tumultueux, où chaque transaction financière est scrutée à la loupe, la BRI commence à attirer l’attention. Le voile du secret se lève doucement, et cette institution énigmatique pourrait bien se retrouver sous les projecteurs. L’ère du pouvoir silencieux touche peut-être à sa fin. Le monde se tourne enfin vers cette forteresse discrète, prêt à percer les mystères de ses couloirs sacrés. Et qui sait ? Peut-être que la BRI devra enfin expliquer pourquoi qu'elle joue à cache-cache avec l’économie mondiale depuis si longtemps.