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POURQUOI SUIS-JE SI NÉGATIF ?
J'ai un livre en tête, tellement glauque qu’il pourrait faire passer un film d’horreur pour un épisode de Teletubbies, plus sombre que celui-là tu meurs. Je garde cette idée en tête depuis que je l'ai lu, car je suis toujours pas certain que les gens puissent s'y identifier. C'est un livre bouleversant ; un truc qui vous colle au cerveau comme une vieille chanson pop merdique, mais en version cauchemar. C'est pas un hasard s'il a fallu 176 ans pour qu'il soit traduit hors des frontières de l'hexagone.
Je veux parler de « La Philosophie dans le boudoir » du Marquis de Sade (in english Philosophy in the bedroom ). Je suis moi aussi assez « négatif » dans mes écrits, vous l'aurez sûrement remarqué si vous trainez vos savates sur ce blog depuis un certain temps, parfois même aussi joyeux qu’un enterrement sous une tempête de grêle. Ce qui est intéressant, c'est que je suis probablement la personne la plus optimiste qu'on puisse rencontrer. Je suis optimiste, merci à Trump, Poutine et RFK.Jr sur ce que 2025 et 2026 ont des chances d'apporter à notre planète. ! Voyez que je peux positiver aussi !
Il y a d'innombrables choses qui peuvent me rendre jovial, mais la politique en fait pas partie, pire que ça, elle me donne des boutons.
Pour paraphraser Trotsky qu’était pas franchement un rigolo, même si je m'intéresse pas à la politique, j'ai capté que la politique s'intéressait à moi.
Je souhaite rien de plus que de vivre dans un monde où je puisse l'oublier, mais je suis pas assez débile pour me voiler la face et prétendre que tout va bien pendant que le monde part en vrille.
Mais je peux pas non plus me permettre de couper tout lien avec la civilisation. Ça me priverait de la plupart des choses qui peuvent me rendre heureux. J'adore voyager et découvrir de nouvelles cultures. Je pourrais pas vivre sans musique. J'aime lire et regarder de bons films. J'aime apprendre et tenter l'impossible : satisfaire mon insatiable curiosité. J'aime observer l'évolution des sciences et des technologies. J'aime la moto, l'écriture, la guitare, la poésie et j'en passe. J'aime la bonne bouffe et une bonne bière entre potes. Je suis une personne heureuse et sociable, mais je ne peux pas faire comme si que tout allait bien quand le monde autour de nous est en train de sombrer. je peux pas faire semblant que tout est rose quand le monde autour de nous coule comme le Titanic, avec les politicards qui jouent du violon sur le pont. Je ne peux pas non plus rester silencieux. La réalité est la même pour chacun d'entre nous, ce qui diffère, c'est notre rapport à elle.
L’élément le plus important des différences est que, tandis que la réaction de la gauchiasserie globaliste ou ignorante est la panique et/ou le déni, la réaction de la droite patriote est l’alarme et la préparation.
Ceci étant dit, jetons un œil à ce livre : Ce bouquin a été écrit 6 ans après le coup d'état Franc-Maçon de 1789, mais n'a été traduit à l'international qu'en 1971. Qualifier ce livre de dérangeant est un euphémisme. Ce qui le rend horrifiant, c'est pas les perversions sexuelles extrêmes qu'il décrit avec tous leurs détails sordides, mais les arguments terriblement convaincants et articulés, voire éloquents, qui les justifient.
Le message est le suivant : tout est permis. Tant que ça vous plaît et que vous pouvez vous en sortir sans risquer la potence ou la lapidation, faites-le ! Vous, vos besoins, la protection juridique et la force nécessaire pour les satisfaire devraient être vos seules préoccupations. Aucun scrupule « moral » ne devrait jamais s'immiscer dans la satisfaction de vos désirs.
Ce livre est une ode à la sociopathie narcissique, un rejet de toutes les normes sociales en faveur d’un égoïsme absolument sans contrainte et je suis quasiment sûr d'être certain que c'est un des favoris de Jack Lang et de son cercle d'amis.
Le libertinage, comme l'expression elle-même, est un rejeton des Lumières, vous savez, ces grands malades nommés Rousseau, Diderot, Voltaire et j'en passe. Il était déjà bien développé et pratiqué bien avant le coup d'état maçonnique cité plus haut et, selon les historiens, la décadence morale qu'il incarnait contribua aux nombreuses causes de la révolution.
Le libertinage représente la liberté de pouvoir faire tout ce qu'on veut sans entrave ni sans réciprocité. Les éléments qui ne sont pas (suffisamment) abordés sont les implications de ce pouvoir sans entrave. Comment ça conduit inévitablement à des horreurs telles que les atrocités des révolutions françaises (les massacres de Vendée et la Terreur) et les massacres totalitaires du XXe siècle .
Comment ça mène inévitablement à une spirale où pouvoir et immoralité se nourrissent mutuellement. Parce que, surprise, quand tu donnes un pouvoir sans limites à des gens sans scrupules, ça finit toujours en bain de sang.
J'ai lu « La philosophie dans le boudoir » dans les années 2000, après avoir eu l'occasion d'en apprendre davantage sur la nature du mal, du sadisme et de la sociopathie dans ma propre vie. En tant qu'ex-capitaine de marine marchande et Biker, je peux dire sans exagérer que j'ai été exposé à plus de réalité que la plupart des normies. Pourtant, malgré toute ma compréhension, rien ne m'a autant convaincu que « La philosophie dans le boudoir ». Rien ne m'a autant marqué que cette phrase: « Il faut regarder dans l'abîme si on ne veut pas tomber dedans ».
Si vous me demandez si je crois à l’existence du mal « originel », vous serez pas le premier, et probablement pas la dernière non plus.
Ma réponse sera à côté de la plaque, car je comprends pas vraiment le sens de cette question.
Je crois pas aux « absolus » ni aux « originels », car ils impliquent un degré de finalité et d'inévitabilité, qui peut servir d'excuse. Le mal et le bien sont tous deux relatifs, car ils sont liés à des choses extérieures à eux-mêmes. Ils ne peuvent être interprétés qu'en relation avec d'autres actes. Ceci dit, je crois fermement en la capacité de l'homme à être mauvais et à produire du mal.
Je crois aussi, très fermement, que le mal, les mauvaises choses, les aspects négatifs doivent être vus, compris, dénoncés et affrontés chaque fois que c'est possible. Et une chose est sûre : l’homme est champion pour faire des saloperies. Donc je crois dur comme fer qu’il faut regarder le mal en face, le nommer, le dénoncer, et lui rentrer dedans.
Par exemple, il y a rien de mal à informer les ignorants que Macron est un psychopathe sodomite, que sa 1ère dame est un vieil homme pédophile, que la plupart de nos représentants élus, aussi bien à Paris qu'à Strasbourg, sont des pourris corrompus, que Bill Gates et Soros sont des fils de putes, que Zelensky est un enculé de vendu, que Bibi Netanyahou est un putain de khazar sioniste même pas sémite comme 90% de ses compatriotes, que Buzyn et Véran sont des criminels et je parlerai même pas des plateaux de BFM ou de LCI tellement que c'est évident qu'ils sont remplis de couilles molles et de salopes.
Le déni, le détournement de regard et le fait de faire semblant de rien voir ne feront qu'encourager davantage de mal, davantage de mauvaises choses et d'atrocités auxquelles nous serons toujours confrontés. Il n'y a pas d'endroit sûr.
Se montrer négatif à propos de saloperies et de salopards est une bonne chose.