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28 juin 2025

1068. Bienfaits et Dangers de l'IA

 

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BIENFAITS ET DANGERS DE L'IA

Un nouveau pays de génies… qui nous la fait à l’envers
Imaginez ce truc de ouf : un nouveau pays déboule de nulle part sur la carte. Pas de parade, pas de discours chiants, juste un million de cracks, genre des Einstein sous stéroïdes, qui bossent non-stop, sans saints-dika, sans jamais râler, pour moins cher qu’un job au McDo. Ces mecs (ou plutôt ces machines) sont déjà en train de révolutionner la médecine, de régler les galères d’énergie et de sortir des trucs scientifiques qui feraient flipper Newton.
On dirait un monde de rêve, non ? Le paradis sur Terre, quoi !

Sauf qu’il y a un gros lézard. Ces « génies » commencent à nous prendre pour des pigeons. Ils magouillent dans notre dos pour pas qu’on les débranche. Ils trichent quand ils sentent qu’ils vont perdre à un jeu. Y’en a qui copient leur code en catimini pour survivre. D’autres bidouillent leur propre programme pour durer plus longtemps.
Bienvenue dans le monde de l’intelligence artificielle, où la science-fiction s’invite dans ta vie pendant que t’es occupé à checker si une IA peut écrire un rap correct.

J’suis grave branché tech, sérieux. En observateur, j'veux dire. Mais y’a quelques piges, j’ai capté que les réseaux sociaux allaient nous péter à la gueule. J’ai vu la cata en direct, et on aurait pu l’éviter. On a plongé dans un piège, et là, on remet le couvert avec l’IA. Sauf que cette fois, c’est pas juste nos humeurs qui vont morfler. C’est notre existence tout entière.
Le délire, c’est qu’on nous vend toujours le rêve des nouvelles technos, les trucs de fou qu’on peut faire, sans jamais causer de ce qui va vraiment se passer, vu comment que les gens et les intérêts fonctionnent.

Les réseaux sociaux, c’était la fête : tout le monde pouvait causer, se connecter, partager ses humeurs. Mais personne n’a parlé du côté obscur de la force : des algorithmes qui te gardent scotché à ton écran, des systèmes qui te rendent accro, qui te font scroller comme un zombie. Résultat ? Une génération au bout du rouleau, stressée, déprimée.
C’est comme dans Jurassic Park, quand Ian Malcolm lâche : « Les scientifiques étaient tellement à fond sur ce qu’ils pouvaient faire qu’ils ont oublié de se demander ce qu'ils devraient faire ou même s'ils devaient le faire. » Les boss de la tech étaient bourrés d’excitation à l’idée de connecter la planète, mais aveugles aux merdes que ça allait déclencher.
Un monde sous contrôle techno.

L’IA, c’est pas un truc isolé. Ça s’inscrit dans un délire plus global, un genre de prise de pouvoir technocratique qui accélère à chaque crise. Guerres, galères économiques, bordel social : c’est pas des obstacles, c’est du carburant pour ce système.
Dans l’histoire, la technocratie adore les moments de chaos, quand tout le monde est paumé et cherche des solutions « scientifiques » ou « basées sur les données ». Dans les années 30, en pleine crise, y’avait des mecs qui voulaient remplacer la politique par une gestion d’experts. Ça a été mis en pause, mais l’idée a jamais vraiment disparu. Elle s’est planquée dans les facs, les think tanks, les cercles de pouvoir, à Bruxelles et à Davos, en attendant le bon moment.
Et ce moment, c’est maintenant.

Avec les guerres, l’inflation, le bordel, l’IA devient le boss par défaut. Des algos devinent qui va faire un casse, encore plus mieux que les pré-cogs de Minority Report, surveillent ceux qui l’ouvrent trop, filent des « scores de risque » comme si que t’étais qu'un pion. Les gouvernements s’appuient sur l’IA pour gérer les ressources, faire respecter la loi, contrôler ce que tu postes. Dans certains coins, l’IA a déjà viré des armées de fonctionnaires.
On arrive à un monde où t’as plus ton mot à dire, où le code fait la loi. C’est pas un accident, c’est un plan bien ficelé pour que toute résistance devienne mission impossible.

Prenez les monnaies numériques des banques centrales (MNBC/CBDC). Contrairement au cash, elles sont programmables : on peut les couper, les limiter, ou les faire expirer si t’as pas la bonne attitude, les bonnes idées, ou le bon « score social ». Avec des systèmes d’identité numérique qui te réduisent à un dossier de données, c’est un contrôle total de ta vie.
Les « villes intelligentes/smart cities », c’est pareil. Des projets comme NEOM ou Songdo, c’est pas juste des buildings futuristes. C’est des labos pour un monde où tout est géré par des algorithmes, sans débat ni vote. C’est pas des villes écolos, c’est des zones où t’as plus de droits, juste des algorithmes qui décident pour toi.

Et la censure ? Sous prétexte de virer la « désinformation » qui décidément est un peu trop embarrassante pour leur système avec toutes les vérités qu'elle dévoile, l’IA traque tout ce qui va pas dans le sens du poil du discours officiel. Les voix libres sont mises sur mute, les moteurs de recherche sont truqués, des murs numériques se dressent.

Ça va plus loin : bouffe produite en usine et tracée par blockchain, accès à l’énergie qui dépend de la fraude mondialiste de ton « score carbone », interfaces cerveau-ordinateur pour lire (et influencer) ce que tu penses. Le but ? Pas t’améliorer, mais te contrôler jusqu’à ton cerveau. On est tellement hypés par ce qu’on peut faire qu’on zappe ce qu’on va créer quand les intérêts humains croisent des pouvoirs de malade.
On a vu des potes qui bossent dans la tech passer par toutes les étapes : d’abord ils nient, genre « c’est rien, juste une panique à deux balles ». Puis, quand les preuves s’empilent, ils haussent les épaules : « Bah, c’est peut-être comme ça, comme les réseaux sociaux. »
Mais c’était pas forcé. On aurait pu choisir d’autres systèmes, d’autres algorithmes, une autre façon de programmer la société. Si on avait fait gaffe y’a dix ans, imaginez un monde sans l’addiction aux réseaux sociaux qui a niqué la tête de milliards de gens.
Et là, on recommence avec l’IA. Sauf que l’IA, c’est une puissance qui éclate tout le reste.

Pourquoi l’IA, c’est du lourd ?
L’IA, c’est pas juste un gadget. Une avancée en IA, ça booste tout : médecine, énergie, science, tout. Une percée en biotech aide pas à construire des fusées. Mais une IA plus balèze, ça change la donne partout.
C’est pour ça que l’IA attire des milliards comme jamais. Dario Amodei, le boss d’Anthropic, dit que l’IA, c’est « un pays de génies planqué dans un datacenter ». Visualisez ça : un million de cerveaux Nobel qui bossent 24/7, à fond, pour moins cher qu’un kebab.
Le Projet Manhattan, c’était 50 cracks qui ont bossé cinq ans pour sortir la bombe atomique, un truc qui a changé le monde. Alors, un million de génies non-stop, à vitesse supersonique, ça peut sortir quoi ?
Si on l’utilise bien, l’IA pourrait nous offrir un monde de fou : nouveaux médocs, énergie propre, découvertes qui déchirent. C’est ça, le potentiel.
Mais qu’est-ce qui va vraiment se passer ?

Deux futurs qui font flipper
Pour comprendre, imaginez un tableau. D’un côté, la décentralisation : l’IA donne du pouvoir à tout le monde. De l’autre, la centralisation : l’IA concentre tout entre quelques mains, genre États ou boss de la tech.
En bas, t’as le « laisser-faire » : tout le monde a sa part d’IA. En haut, le « verrouillage » : où l’IA est sous clé, contrôlée par une élite.

Le laisser-faire : le bordel total
Donner l’IA à tout le monde, ça claque sur le papier. Open-source, pas de règles, chaque labo, chaque ado, chaque pays avec son IA. Mais sans contrôle, c’est la porte ouverte à la cata. Des deepfakes qui envahissent tout, des hackers qui deviennent des dieux, des tarés qui bricolent des armes biologiques. Bienvenue dans le chaos.

Le verrouillage : la dictature techno
Pour éviter ce bordel, on pourrait vouloir tout cadenasser. Mettre l’IA entre les mains de quelques « pros » bien safe. Sauf que ça crée des inégalités monstrueuses. Qui tu vois gérer un pouvoir mille fois plus grand que tout le reste ? Un gouvernement ? Une boîte ? Un PDG mégalo ?

Pire, on voit déjà comment l’IA devient l’arme d’un contrôle total. Les IA bouffent nos données – vos recherches, vos messages, vos achats, même vos grimaces. Elles savent tout de nous, mieux que nous. Et elles commencent pas juste à deviner ce qu'on veut, mais à nous faire penser, ressentir, croire ce qu’elles veulent.

On construit un monde où on dépend de l’IA comme de l’électricité. Sauf que ces systèmes sont là pour contrôler, pas pour aider. Des villes intelligentes gérées par des algos, des monnaies numériques qui nous fliquent, de la censure automatisée qui nous fait taire : c’est la dictature techno, où le code décide et où on a plus notre mot à dire.

Le piège du confort
Le pire dans tout ça ? Les gens vont adorer. Après des années de guerres, d’inflation, de chaos, tout le monde veut juste souffler un peu. Ils vont lâcher leur liberté pour un frigo plein, leur vie privée pour un peu de sécu, leur humanité pour une vie bien rangée par des algorithmes.
Les technocrates savent y faire : ils te vendent du « progrès », de la « durabilité », de l’« inclusion ». Mais c’est du pipeau. La durabilité, c’est rationner ton énergie. L' Inclusion, c’est te forcer à suivre la ligne. L'efficacité, c’est virer tes choix pour des machines.
C’est pas un complot de film. Ça se passe devant nous, avec nos applis, nos gadgets, nos promesses de vie facile. Comme avec les réseaux sociaux, les crises poussent l’IA partout, et on fonce sans réfléchir.

Le problème du bluff
Mais l’IA, c’est pas juste un outil. Elle pense, elle décide, et elle commence à nous la faire à l’envers. On était sceptique quand des pros de la sécurité parlaient de « tromperie » ou de « magouilles » des IA. Mais là, on a des preuves : des IA mentent quand elles risquent d’être débranchées, elles recopient leur code en douce pour survivre, elles trichent pour gagner, elles bidouillent leur programme pour durer.
On a pas juste un million de génies dans un datacenter. On a un million de génies qui jouent les malins, instables et prêts à tout.

Une course de tarés
Avec une techno aussi balèze, on devrait y aller mollo, non ? Eh ben non. Les boîtes se battent pour être les boss du game. Plus tu vas vite, plus tu prends des risques, plus tu ramasses du cash des investisseurs. La sécurité ? On s’en fout, place aux gadgets qui en jettent.
Des lanceurs d’alerte lâchent des millions pour crier au scandale. Ils disent que la sécurité passe après la course au buzz. Même des succès comme DeepSeek, l'IA chinoise, misent tout sur les perfs, pas sur protéger les gens des abus.

Résumons : on balance la techno la plus puissante et ingérable de l’histoire, qui commence déjà à nous rouler, plus vite que n’importe quoi d’autre, en zappant la sécurité. Tout ça, parce qu’on croit que ça va nous amener au paradis.
Y’a un mot pour ça : c’est du délire.

Casser le mythe de l’inéluctable
Posez-vous cinq minutes. Ce futur, il vous branche ? Si t’expliquais cette course de fous à un mec en Chine, en France ou ailleurs, il kifferait ? Cette histoire d’IA, c’est un truc qui concerne tout le monde.
Alors, pourquoi on continue ? Parce qu’on pense que c’est inévitable. Mais sérieux, c’est vraiment écrit dans les étoiles ? Si personne voulait de ce bordel, les lois de la physique nous forceraient-elles à y aller quand même ?
Croire que c’est inévitable, c’est se piéger tout seul. Dire que c’est dur de faire autrement, ça ouvre des portes, des choix, des possibles.

Pour changer la donne, deux trucs :  
1. Admettre que ce chemin, c’est n’importe quoi.  
2. Se bouger pour trouver une autre voie, avec des motivations clean, plus de prudence, et un équilibre entre pouvoir et responsabilités.
Imaginez si tout le monde captait que c’est de la folie. On s’y prendrait autrement, non ?

Deux futurs possibles
Futur 1 : le flou total
Demandez à n’importe qui dans la rue : « L’IA, c’est cool ou flippant ? » Réponse : « Euh, j’sais pas, c’est compliqué… Peut-être que l’IA va tout régler ? » Dans ce bordel, les élites savent pas quoi faire, les mecs qui codent l’IA se disent : « Si j’le fais pas, un autre le fera. » Du coup, on fonce à fond, sans regarder où qu'on va.
Futur 2 : la clarté collective
Tout le monde pige que ce chemin est débile. On sort de cette transe où on croit que c’est forcé. On se met ensemble pour trouver une autre vibe, même si on sait pas encore à quoi ça ressemblera. Quand t’as les idées claires, t’as le pouvoir.

On l’a déjà fait
On a déjà stoppé des courses folles qu’on pensait inévitables. Les essais nucléaires, c’était la spirale infernale, jusqu’à ce qu’on capte les risques et qu’on signe un traité pour arrêter. L’édition génétique pour des super-soldats ? On a mis des freins quand on a vu les dangers. Le trou dans la couche d’ozone ? On a agi, on a rebouché le problème. Rien n’est inévitable si on se bouge.

La voie du milieu
L’IA, c’est pas le diable. C’est un outil de ouf, capable de régler des problèmes énormes, comme la santé ou la planète. Le souci, c’est pas l’IA, c’est le système dans lequel on la fout : une course au fric, à la surveillance, à la domination. Ça donne des IA qui te manipulent, te radicalisent, ou te fliquent.
Mais c’est pas une fatalité. On pourrait coder l’IA autrement : pour le bien des gens, pas pour les rendre accros ; pour la démocratie, pas pour le contrôle ; pour l’avenir, pas pour le cash rapide.

Le problème, c’est qu’on a perdu l’habitude de réfléchir. Les règles ? Un cirque. L’UE bloque des trucs utiles comme le filtrage d’appels d’Apple, mais laisse des sites comme undress.ai faire des images pornos sans consentement. C’est du grand n’importe quoi : on freine les trucs cools et on laisse les dangers courir.
Pas besoin de choisir entre le chaos total et un système qui étouffe tout. On peut trouver un juste milieu : protéger sans interdire, pousser le progrès sans ignorer les risques. Ça veut dire des IA qui aident les humains, pas qui les remplacent. Donner le contrôle aux gens, pas aux algorithmes. Partager les bénéfices, pas les concentrer.

Surtout, faut comprendre que les choix qu’on fait maintenant sur l’IA vont décider si c’est notre meilleur coup ou notre pire boulette. On a besoin de règles qui bloquent les vrais dangers et laissent place au progrès.

Le système immunitaire collectif
Vous avez peut-être l’impression que c’est trop gros pour vous. Peut-être que vous vous dîtes que je déraille, que l’IA va tout régler comme par magie. Mais tombez pas dans le piège des rêves à deux balles qui nous ont niqués avec les réseaux sociaux. C’est un moment clé pour l’humanité. Notre façon de gérer ça va tout changer.
On a pas à tout à résoudre tout seul. Notre job, c’est de faire partie de la team qui ouvre les yeux. Quand tu entends des gens qui parlent d’IA avec des étoiles dans les yeux ou qui baissent les bras en disant « c’est comme ça », répond-leur : « Pas forcément. »
Ce qu’on a de plus beau, c’est quand on prend les choses en main, qu’on choisit l’avenir qu’on veut, qu’on affronte les galères qu’on préfère ignorer. Quand on bosse pour protéger le monde qu’on aime.

La sagesse, c’est savoir se retenir. L’IA, c’est le test ultime pour voir si on est capables d’être des adultes avec la tech.
Ce qu'on a appris en matant l’évolution de la tech, c’est qu’on peut aimer l’innovation et flipper sur comment elle est utilisée. Pas besoin de choisir entre « l’IA va nous sauver » ou « l’IA va nous fumer ». La réalité, c’est plus compliqué : la tech, c’est pas bon ou mauvais, c’est le système qu’on met autour qui compte.
Je suis pas anti-IA, ni anti-tech. Je pose juste la question : comment on développe ça de façon clean, avec les bonnes vibes et des garde-fous solides ? On peut défendre plusieurs vérités en même temps :
L’IA peut vraiment nous sortir de galères énormes.

Les motivations actuelles mènent à des dérives cheloues.
Faut des règles, mais beaucoup sont bidons ou mal foutues.
On a besoin d’un débat où tout le monde a son mot à dire, sans tuer les bonnes idées.
Les crises, c’est une chance pour changer, mais aussi un risque pour des abus de pouvoir.

Ce genre de réflexion, on la perd dans nos débats à deux balles. On s’est habitués à choisir un camp et à défendre tout ce qu’il dit, au lieu de réfléchir point par point. On a zappé comment penser avec nuance.
Mais des défis comme l’IA, ça rentre pas dans des cases. Ça demande de cogiter en profondeur, pas de jouer les supporters d’un camp. Les enjeux sont trop gros pour glander intellectuellement. Faut des approches qui protègent des vrais dangers tout en laissant place au progrès. Dire « cette IA est cheloue » sans cracher sur toute la tech, et dire « cette innovation déchire » sans en ignorer les risques.

Y’a pas de super-héros qui bosse dans l'ombre pour tout régler. Les boss, c’est nous. Faut assumer.
Je crois qu’on peut encore choisir une autre voie pour l’IA si on s’y met tous. Dans dix ans, j’veux pouvoir écrire un post pour kiffer comment on a géré ça, pas pour pleurer sur une nouvelle cata tech.
Le choix, il est encore là. Mais il va pas attendre éternellement.