Bienvenue, curieux voyageur

Avant que vous ne commenciez à rentrer dans les arcanes de mes neurones et sauf si vous êtes blindés de verre sécurit, je pense qu'il serait souhaitable de faire un petit détour préalable par le traité établissant la constitution de ce Blog. Pour ce faire, veuillez cliquer là, oui là!

17 mai 2025

1059. Démocratie : quand voter librement devient un crime

 

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DÉMOCRATIE: QUAND VOTER LIBREMENT DEVIENT UN CRIME

La démocratie libérale, mesdames et messieurs, serait donc un processus, pas une fin en soi. Quelle révélation profonde ! George Soros, ce grand philosophe des temps modernes, nous vend sa « société ouverte », un paradis où qu’on atteint la vérité en jetant aux oubliettes ces vilains systèmes irrationnels, autoritaires et – horreur suprême – fermés. Grâce à des débats ouverts (sous haute surveillance, bien sûr), une tolérance sans faille pour les minorités et les dissidents (sauf s’ils dérangent l’ordre établi), des droits civiques (pour ceux qui pensent correctement) et un cosmopolitisme digne d’un café branché de Brooklyn, les démocraties trouveraient la vérité. Rien que ça ! Un roi, ce ringard, tire sa légitimité d’une lignée divine ou d’un coup d’épée bien placé, mais un dirigeant démocratique ? Oh, c’est juste un mec lambda, béni par le consentement rationnel des masses. Trop mignon, cette théorie. On dirait un conte de fées pour étudiants en sciences po.

Mais, oups, on dirait que quelqu’un a oublié de prévenir la réalité ! Cette belle « démocratie » qu’on nous vend à nous autres occidentaux ? Un jeu de chat et de souris où des politiciens opportunistes, des bureaucrates internationaux qu’ont jamais vu un bulletin de vote de près, des juges autoproclamés gardiens de la morale et des ONG gavées de pognon public décident qui qu'a le droit de voter pour qui et ce qu’on peut se permettre de dire sans se retrouver au pilori numérique. Liberté, vous avez dit liberté ?

Prenons la Roumanie, ce phare éclatant de la démocratie moderne. George Simion, ce vilain garçon, a osé rafler 40 % des voix au premier tour des élections. Scandale ! Son dauphin, loin derrière, a même pas réussi à suivre le rythme. Un second tour s’annonce, avec Simion en pole position. Mais attendez, rembobinons : la Roumanie avait déjà eu des élections en novembre, où qu'un certain Călin Georgescu, chrétien orthodoxe, anti-mondialiste, anti-OTAN et allergique au soutien à l’Ukraine, a eu l’audace de gagner. Il a même osé dire des choses gentilles sur des figures que les libéraux, dans leur infinie sagesse, qualifient de « fascistes »
Quel monstre ! Résultat ? Les services secrets roumains ont crié au complot russe (évidemment, c’est toujours la faute à Poutine, rentrez-vous ça dans le ciboulot une fois pour toute, okay ?), les élections ont été annulées, et Georgescu s’est vu interdit de se représenter. Démocratie en action, mes frérots ! Ça a peut-être un peu refroidi les ardeurs des fans de Simion, mais bon, c’était pour leur bien, non ?

Et les médias internationaux, ces gardiens autoproclamés de la vérité, qu’en pensent-ils ? Ils hurlent que Simion est « d’extrême droite » – un label tellement galvaudé qu’il pourrait être collé sur un pot de yaourt. 40 % des Roumains ont voté pour lui, mais peu importe, il est « en décalage avec les courants dominants »
Bien sûr, les courants dominants, c’est eux qui décident ce que c’est. Politico, dans un élan de subtilité digne d’un marteau-pilon, titre : « Voici George Simion, le vainqueur d’extrême droite, banni d’Ukraine ! » On le traite de « fan de Trump », de « chef anti-science » (parce que, évidemment, tout ce qu’est pas aligné est anti-science). Simion, lui, se voit comme un « trumpiste » qui va faire de la Roumanie un super allié des États-Unis et un pilier de l’OTAN. Il parle même de « mélonisation » de l’Europe, en clin d’œil à Giorgia Meloni, cette autre paria que les élites adorent détester. Mais attention, il pourrait nommer Georgescu comme Premier ministre, ce qui ferait probablement s’évanouir les âmes sensibles qui veulent que la Roumanie continue de signer des chèques en blanc pour l’Ukraine. Quel culot, ce Simion !

Et les expatriés roumains, ces traîtres, soutiennent Simion en masse ! Pourquoi ? Parce qu’il est nationaliste et qu’il a daigné leur demander leur avis, contrairement aux autres. Mais pas de panique, les « experts » de Politico ont une explication : ces expatriés sont soit « peu instruits », soit en quête de « solutions faciles », et – tenez-vous bien – ils passent trop de temps sur TikTok, cette plateforme qui demande pas « trop d’attention ni trop de réflexion ». Oh, les pauvres choux. 
Conclusion ? Faut réguler les réseaux sociaux, vite ! Simion, cet ancien hooligan qui taguait des graffitis nationalistes, n’est clairement pas le genre de mec que les élites médiatiques invitent à leurs cocktails. Tant pis pour lui.

L’establishment roumain, lui, est en mode panique totale. Le Parti social-démocrate a claqué la porte de la coalition, leur crédibilité en lambeaux. Le Premier ministre Marcel Ciolacu a jeté l’éponge, remplacé par Catalin Predoiu, un type bien comme y faut du Parti national-libéral, qui jure que la Roumanie restera une « démocratie résiliente » ancrée dans les « valeurs euro-atlantistes ». Comme c’est rassurant. La coalition inclut même le parti hongrois UDMR, ce qui est tellement logique pour un gouvernement obsédé par les « ingérences étrangères ». Mais bon, les ingérences, c’est seulement grave quand ça vient des méchants russkofs sur TikTok, pas quand ça vient de l'ambassadeur de Macron ni quand ça arrange les bonnes personnes.

Le second tour, c’est demain, 18 mai. Simion contre Nicusor Dan, le maire de Bucarest, soutenu par tout le monde : les libéraux, les Hongrois qui le traitent d’« anti-hongrois » (cherchez l’erreur), le Parti populaire européen, les socialistes européens, et même le parti au pouvoir en Moldavie. Aucune ingérence étrangère ici, circulez ! 
Si Simion gagne, on n’a aucune idée de ce qui va se passer. Mais regardez l’Allemagne pour un aperçu : là-bas, quand les électeurs osent mal voter, l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) se retrouve qualifiée d’« extrémiste » par les services secrets, un pas de plus vers une interdiction pure et simple. Même Marco Rubio a crié à la « tyrannie déguisée », mais le gouvernement allemand, dans un élan d’autosatisfaction, appelle ça la démocratie. Chapeau bas.

En Allemagne, l’AfD est dans le collimateur parce qu’elle ose dire que les non-Allemands ne sont pas vraiment allemands. Quel scandale ! Les services secrets allemands expliquent, la main sur le cœur, que cette vision est « incompatible avec l’ordre démocratique et libéral ». En gros, pas de « peuple allemand » défini par l’ethnicité, juste une vague occupation du territoire. Les nouveaux arrivants peuvent haïr les Allemands de souche, mais malheur à ceux qui osent défendre une identité nationale. C’est ça, la liberté d’expression version 2025.

Et les mots, dans tout ça ? Ils veulent dire ce que les élites veulent qu’ils disent. Alexandria Ocasio-Cortez, la démoncrate américaine, est « socialiste » sans toucher à la propriété privée, juste parce qu’elle adore les droits des immigrants et des minorités LGBTQ. Nayib Bukele, le président du Salvador et Viktor Orban, le président de la Hongrie,, eux, sont « autoritaires » malgré des victoires électorales écrasantes. Les électeurs veulent moins d’immigration ? Les gouvernements s’en foutent et interdisent ceux qui en parlent. Démocratie, mon cul. Protéger la démocratie, aujourd’hui, c’est censurer plus, pas libérer plus.

La démocratie n’est plus la « société ouverte » si chère à George Soros, mais un club VIP avec des videurs qui filtrent les idées. Les élites gouvernent, et leurs dogmes sont intouchables. Les États-Unis ont peut-être un peu plus de marge, mais la liberté d’expression des débuts des réseaux sociaux ? Un lointain souvenir. 
Les Blancs commencent à se réveiller, mais les élites sont prêtes à tout détruire – institutions, lois, tabous – pour garder le contrôle. L’Europe pourrait calmer le jeu en fermant ses frontières, mais non, ils préfèrent foncer vers un « suicide démographique » avec un sourire béat. Les électeurs grognent, l’extrémisme monte, et la violence guette. Mais bon, tant pis, c’est leur faute s’ils votent pas comme il faut, non ? 
Le destin est scellé, applaudissons !

16 mai 2025

1058. L'Empire a du talent !


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L'EMPIRE A DU TALENT !

Et ouais, il mérite vos applaudissements, m'sieurs-dames. Car sa guerre contre l’indifférence n’est pas vouée à être gagnée ou perdue. Et ouais, elle est censée être continuelle, une guerre sans fin, toujours au taquet, comme dans le bouquin d’Orwell, 1984 – vous savez, ce roman qui hurle "dystopie" plus fort qu’un influenceur en manque de likes. L’empire, ce bon vieux patron, mène la charge contre… , tadam, roulement de tambour… ses propres sujets ! Pas juste pour garder la boutique en ordre, non, non, mais pour transformer le monde en une méga-dystopie néo-capitaliste mondialiste. Hauts les cœurs, qui n’a pas rêvé de ça, franchement ?

Vous connaissez pas la guerre contre l’indifférence ? Sérieux ? OK, on va faire un petit flashback, genre "Retour vers le Futur", mais version cauchemar géopolitique.

Vous vous souvenez de la guerre contre le terrorisme ? Oh, c’était LE moment où que "la liberté et la démocratie" se sont pris un méchant coup de latte dans les parties par des "terroristes" (les parfaits vilains méchants, quoi). Du coup, pas le choix, fallait bazarder tous nos droits, déclarer des "états d’urgence" plus dramatiques qu’un soap opera mexicain, suspendre les Constitutions comme on met des vieux jeans au placard, bombarder des pays du Moyen-Orient qui nous avaient rien demandé, et transformer nos rues en décor de film d’action avec des soldats partout. Parce que, attention, sinon "les terroristes gagneraient". Énorme facepalm, qui pourrait zapper ce chef-d’œuvre ?

Et la NSA, hein ? Ces petits anges qui ont lancé leur "programme de surveillance terroriste" pour espionner chaque Américain, jusqu’à la mamie qu'appelle sa sœur pour sa recette de clafoutis. Pourquoi ? Bah, sinon "les terroristes gagneraient", pardi ! Logique imparable, non ?

Passons à la guerre contre le populisme. Là, vous aurez peut-être un trou de mémoire, c’est normal, c’était le bordel. Été 2016, l’empire flippe grave : des "populistes d’extrême droite" menacaient la sacro-sainte "liberté et démocratie" en Europe, et Trump grimpait dans les sondages comme un YouTuber qui fait des pranks. Boum, nouvel "état d’urgence", cette fois orchestré par les services secrets, les médias, les profs d’université et même l’industrie du divertissement. Fallait encore jeter nos principes démocratiques à la poubelle, censurer les "discours de haine" sur Twitter (oups, X maintenant), et balancer des fake news bien grasses sur le "Russiagate" ou le "Hitlergate". Parce que, devinez quoi ? Sinon "les populistes gagneraient". Vous avez suivi ?

Et puis, tadam, nouveau roulement de tambour, le clou du spectacle : la guerre de la Nouvelle Normalité, ou le 4ème Reich pour les fans de drames. Printemps 2020, l’empire décrète une "urgence sanitaire mondiale" pour un virus avec un taux de survie de… 99,8 %. Ouais, carrément une apocalypse. Du coup, on confine tout le monde, on force les gens à porter des masques comme des cosplayeurs ratés, on bombarde la planète de propagande plus grossière qu’un film porno, on oblige tout le monde à se faire piquer avec des vaccins expérimentaux, et on censure à tour de bras ceux qui osent poser des questions. Pourquoi ? Parce que sinon, les "négationnistes du Covid", les "anti-vax" et les "théoriciens du complot" gagneraient. Logique, non ? Vous avez tous forcément kiffé ce moment, avouez-le.

Et maintenant, où qu'on en est ? Oh, surprise, on remet le couvert ! On piétine encore les Constitutions, on noie les gens sous des torrents de mensonges et de propagande officielle, tout ça parce que… tous en chœur : "sinon les terroristes antisémites et les Russes gagneront !" Slow clap, bravo pour l’originalité.

Vous commencez à capter le délire ? Bienvenue dans la guerre contre l’indifférence, bébés ! Si vous avez pas encore pigé, je vous fais un dessin : le système mondial (appelez-le capitalisme global ou comme vous voulez, on s’en tape) vire totalitaire à fond les ballons. Fini la comédie de la démocratie, le système a plus besoin de faire semblant. La guerre froide, c’est de l’histoire ancienne, le communisme est kaput, et le capitalisme mondial n’a plus d’ennemis à l’extérieur. Du coup, bye-bye les pseudos-droits et libertés. On les dégage petit à petit, et on nous dresse comme des toutous pour qu’on trouve ça normal.
Comment ? En montant des "urgences" à la chaîne, chacune avec une nouvelle "menace" : la "démocratie", la "liberté", "notre Europe", la planète, ou n’importe quelle connerie qui passe. Chaque fois, y’a des "monstres" différents – terroristes, populistes, anti-vax, Russes, martiens, quoi-que soit – tellement dangereux qu’on doit abandonner nos droits et se moquer des valeurs démocratiques. Sinon, vous l’avez deviné, "les monstres gagneront". Rire nerveux.

Le système joue au ping-pong idéologique : un coup à "gauche", un coup à "droite", un coup à "gauche", et ainsi de suite, parce qu’il a besoin qu’on soit tous dans le game. Mais pas tous en même temps, hein, faut alterner les équipes. Diviser pour mieux régner, vous captez ? Il s’en fout qu’on soit "gauchiste" ou "droitard", tant qu’on s’engueule comme des chiffonniers et qu’on a peur les uns des autres. Une "urgence", une "guerre", une faction ou une nation, une à la fois. C’est du grand art.

C’est ça, la guerre contre l’indifférence. Plus clair que ça, vous êtes morts.

Oh, et dernier truc : si vous êtes encore paumés avec ces histoires d’"intuitions" ou quoi, relisez ce torchon, ça devrait vous éclairer un petit peu. Parce que, franchement, on a besoin d'un peu de lumière pour qu’on puisse se regarder dans la glace le matin sans voir des hypocrites… ou, pire, des gros lâches. Allez, bisous.

14 mai 2025

1057. Échos d'Outre-Temps

 


 ÉCHOS D'OUTRE-TEMPS


Tout débuta dans un murmure d’ombres et de menaces voilées, un grondement sourd qui enfla jusqu’à ce que des chaînes invisibles – les tarifs douaniers – enserrent le monde. Les prix s’envolèrent, tels des corbeaux affamés quittant un charnier. Partout, la révolte grondait, née de la faim, des taudis vacillants et du désespoir face à l’inflation galopante. Les bergers, drapés dans leur opulence, riaient des plaintes des moutons faméliques, leurs coffres débordant tandis que le peuple s’effritait. Puis le chaos s’embrasa, planétaire, implacable. Les nations, dans une danse macabre, s’accusèrent, se frappèrent de taxes toujours plus lourdes, jusqu’à ce qu’un doigt – un seul – effleure l’interdit : LE BOUTON, l'abominable bitonio. En un éclair, le monde bascula dans l’abîme.

Des années s’étaient écoulées depuis que la terre s’était dévorée elle-même, vomissant cendres et ruines. Julie, errante dans ce cauchemar, avait perdu le fil du temps, dissous dans l’éternité brisée de ce monde. Le vent, un spectre hurlant, sifflait à travers les ossatures d’acier tordu et les murailles de béton éventrées, un chant funèbre devenu l’hymne de sa solitude. Son sac à dos, alourdi de secrets, mordait ses épaules, mais elle avançait, inexorable, guidée par un pouls fragile émis par sa radio – un battement d’espoir dans un océan de parasites.

« Sanctuaire. Ici l’Avant-poste Sept. Si quelqu’un reçoit ce signal… nous avons des vivres, un abri. Les coordonnées suivent. »

La voix, grave et trop calme pour ce monde en lambeaux, tournait en boucle depuis des semaines. Une voix d’homme, un phare dans la tempête, mais teintée d’une sérénité inquiétante. Julie n’y croyait qu’à moitié. Les messages, d’ordinaire, étaient brefs, hachés, parfois les râles d’agonisants ignorant leur propre fin. Mais celui-ci… il semblait vivant, vibrant, différent. 
Ses doigts effleuraient la radio à sa ceinture, ce vieux boîtier de métal froid, vestige d’un camion militaire pillé des mois plus tôt, avec ses deux batteries – ses seuls compagnons dans ce désert.
Les coordonnées l’entraînèrent vers le nord-est, à travers les squelettes blafards de banlieues oubliées, où des champs jadis fertiles exhalaient une odeur âcre de betteraves tournées en vinaigre. Elle marcha des jours, s’abritant sous des panneaux publicitaires effondrés ou dans des fossés humides, réveillée par les grattements des rats et les hurlements lointains de créatures innommables tapies dans l’ombre.

Au cinquième matin, elle le trouva : un bunker, à demi englouti dans une colline, sa porte rouillée frappée d’un « 7 » à peine lisible sous la crasse. Aucun pas, aucun souffle de vie. Rien, hormis une antenne dressée au sommet, bourdonnant d’une énergie mystérieuse. Le silence était oppressant, comme si le monde retenait son souffle. Julie frappa à la porte. Une fois, puis une seconde fois, plus fort. L’écho résonna, creux, comme le cri d’un tombeau scellé.
Rien.
Ses doigts se crispèrent sur la poignée, verrouillée, bien sûr. Avec un grognement, elle sortit un pied-de-biche de son sac.
" Attends."
La voix, surgie de la radio à sa hanche, la figea. C’était pas la voix de l’enregistrement. Elle était vivante, humaine, vibrant d’une urgence contenue.
" Tu ne devrais pas être ici."

Les parasites crépitèrent, puis s’évanouirent. La voix, toujours calme, portait désormais une fêlure, une peur tapie dans ses graves.
Julie décrocha la radio, ses mains tremblantes. " Qui êtes-vous ?"
Un silence, lourd comme une pierre tombale. Puis, plus bas : " Tu es Julie, n’est-ce pas ?"

Le monde vacilla. Elle n’avait pas entendu prononcer son nom depuis des lustres, pas depuis… Non. Impossible. Elle pressa le bouton de transmission, la douleur irradiant dans ses phalanges. " Comment vous savez qui je suis ?"

Un soupir, non pas dans la radio, mais de derrière la porte. Un souffle vivant, de l’autre côté du métal. Quelqu’un était là.
La poignée tourna. La porte s’ouvrit dans un grincement sinistre, révélant une obscurité suffocante. Un homme émergea, pâle comme un spectre, ses os saillant sous une peau tendue, ses yeux creusés par des années de ténèbres. Il la dévisagea, non pas comme une étrangère, mais comme un fantôme revenu d’outre-tombe.
" Je t’attendais", murmura-t-il, tandis que la radio dans sa main crachait à nouveau : « Sanctuaire. Ici l’Avant-poste Sept… »

Le sang de Julie se glaça. Son sourire n’était pas celui du soulagement, mais d’une reconnaissance inquiétante. " Tu es pile à l’heure." continua l'homme.

La radio lui échappa, s’écrasant sur le béton, continuant de psalmodier son message – avec sa propre voix, mais des mots qu’elle n’avait jamais prononcés. Comment… ?
L’homme vacilla, comme si la lumière du jour le consumait. Ses lèvres gercées s’entrouvrirent, son regard trop perçant. " Vous n’êtes pas réel", souffla Julie.

Le vent siffla, charriant une odeur de cendres et de terre mouillée. Le monde semblait fragile, un voile prêt à se déchirer. L’homme laissa échapper un rire sec, râpeux comme des os frottés. " C’est drôle. J’allais dire la même chose de toi."

Il recula, laissant la porte béante – une invitation, ou un piège ? Julie sentit son pouls marteler sa gorge. Chaque fibre de son être hurlait de fuir, mais la radio, à ses pieds, continuait de murmurer sa propre voix. Elle se pencha, ramassa l’appareil, son poids ancrant sa réalité.

" Expliquez-moi", ordonna-t-elle, sa voix plus ferme qu’elle ne l’était elle-même.

L’homme s’enfonça dans l’ombre du bunker. Elle le suivit.
L’air à l’intérieur était épais, saturé d’une odeur de poussière et de pourriture sucrée. Une ampoule vacillante jetait une lueur blafarde sur un lit défait et un bureau encombré de matériel radio. Les murs… Julie retint un cri. Des photos, des dizaines, alignées avec une précision morbide. Des visages inconnus, et d’autres… le sien. Un Polaroïd, près du bureau, montrait une Julie plus jeune, plus souriante, un sourire qu’elle ne se souvenait pas d’avoir offert.

" Qu’est-ce que c’est que ça ?" Sa voix claqua comme un fouet.
L’homme, assis à son bureau, caressait un vieux magnétophone où tournait la cassette maudite. " Tu es morte", dit-il doucement. " Il y a trois ans, près de Beauvais. Une balle de pillard."
Un frisson glacé parcourut Julie. " Foutaises."
Il ne la regardait pas. " Je t’ai vue mourir. Je t’ai enterrée."

La pièce tangua. Julie s’agrippa au bureau. " Alors, qui je suis ?"
Il leva enfin les yeux, et son regard lui coupa le souffle. "Un signal."
La cassette tournait, inlassable. Sa propre voix. « Sanctuaire. Ici l’Avant-poste Sept… »

Julie pressa ses tempes, comme pour retenir les fragments de sa réalité. " Vous dites que je suis un fantôme ?"
Il secoua la tête. " Tu es bien là, mais tu n’étais pas censée revenir."

Il ouvrit un tiroir, en tira un cahier cartonné aux pages jaunies. Lorsqu’il l’ouvrit, Julie reconnut son écriture : « Jour 47. Le signal s’amplifie. Arnaud pense à un piège, mais je dois savoir. »

Arnaud! Le nom résonna, un écho dans le vide de sa mémoire. Des flashes – un feu de camp, un baiser, un coup de feu – s’évanouirent avant qu’elle ne puisse les saisir.
" Pourquoi je suis ici ?" murmura-t-elle.
L'homme fixa le magnétophone. " Parce que le signal te ramène toujours."

Dehors, le vent s’était tu, le monde figé dans une attente oppressante. Julie, cahier en main, pouvait fuir. S’éloigner de cet homme, de cette voix, de cet impossible. Mais le signal, sa propre voix, continuait de l’appeler.
" Viens avec moi", proposa-t-elle.
Il esquissa un sourire triste. " Je ne peux pas.
- Pourquoi ?
- Parce que c’est moi qui suis mort, Julie."

Le magnétophone cliqueta. La boucle recommença.
« Sanctuaire. Ici l’Avant-poste Sept… »
Et dans cette voix, Julie entendit son propre chagrin, l'écho d’un deuil qu’elle ne comprenait pas encore.

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12 mai 2025

1056. Le Suicide des Coalisés Volontaires


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LE SUICIDE DES COALISÉS VOLONTAIRES

1. ALLEMAGNE
Matez l’Allemagne, ce grand punching-ball de la culpabilité mondiale, toujours à se flageller pour des péchés vieux de huit décennies ! Depuis les bancs de l’école jusqu’aux plateaux télé, on gave les Allemands d’une leçon bien rodée : « Attention, le nazi sommeille en vous, guettez-le comme un virus ! » Quelle belle intention, hein ? Sauf que cette vigilance sacrée s’est muée en un bâton bien pratique pour cogner quiconque ose lever la tête et dire : « Eh, j’aime mon pays, moi ! » Patriotisme ? Des clous, direct étiqueté extrémisme. T’es fier de ta culture ? T’es à deux doigts d’être un SS, mein Herr. Bienvenue dans le cirque mondialiste, où l’amour de sa patrie est un crime et où les marionnettistes agitent l’épouvantail « nazi » dès que tu l’ouvres.

Et puis, y’a ce grand raout du 8 mai, ce carnaval où que le monde entier vient se gargariser de la chute du Troisième Reich. On sort les violons, on fait des discours solennels, mais soyons honnêtes : c’est surtout une foire à l’autosatisfaction. Et qui gagne la palme du ridicule ? Les Brits, bien sûr ! Eux, ils transforment le Jour de la Victoire en un festival de « God Save the Queen » et de tapes dans le dos, comme s’ils avaient sauvé l’humanité à eux tout seuls. Pathétique. Pendant ce temps, les Allemands rasent les murs, la tête basse, comme si leur simple existence était une insulte à l’histoire. Franchement, les gars, quatre-vingts ans après, vous pouvez arrêter de vous traîner comme des chiens battus. Ça gave.

Prenez l’épisode de la semaine dernière avec l’AfD : un jour, on les traite de dangereux fachos, le lendemain, oups, on retire l’étiquette. C’est quoi ce bordel ? Juste la énième preuve que l’Allemagne est coincée dans une camisole de honte, tricotée par les vainqueurs de 45. Ce pays est tellement parano qu’il voit des Hitler partout, même dans un drapeau ou une chanson un peu trop « Deutschland über alles ». Tout ça, c’est du conditionnement pur jus : à l’école, dans les médias, dans les films, on te matraque que l’Allemagne, c’est le mal incarné, point barre. Aucun autre pays n’a à produire autant de documentaires larmoyants pour s’autoflageller en boucle. C’est pas de l’éducation, c’est de la lobotomie.

Et le pompon, c’est cette histoire de fric. Les partis politiques allemands, ces sangsues gavées d’argent public, se goinfrent pendant que l’AfD, ce vilain petit canard nationaliste, est mis au ban. Pourquoi ? Parce qu’ils osent parler de « peuple allemand » sans rougir. Horreur ! On coupe leurs fonds, on les parque dans des bureaux miteux, on les traite comme des pestiférés. Et tout ça, sous couvert de « protéger la démocratie ». LOL, comme disent les jeunes. La démocratie, elle est où quand un parti est muselé parce qu’il dérange l’élite bien-pensante ? Quand un rapport secret – une page, sérieux ? – suffit à te coller une étiquette de nazi sans explication ? Et quand le mec du Verfassungsschutz, les services sevrets d'outre-rhin, esquive en marmonnant « protection des données », t’as juste envie de lui coller une baffe virtuelle.

Et puis, y’a les clowns politiques, genre ce ministre bavarois qui fait des selfies foireux aux enterrements et qui ose parler de « gouvernance exemplaire ». Mon pote, t’as de la sauce Big Mac plein le menton, redescends. Pendant ce temps, l’AfD grimpe dans les sondages – 25 % bientôt, la claque ! – et on leur refuse même des bureaux décents au Bundestag. Les sociaux-démocrates, eux, ont des salles dignes d’un palace, parce que, tu vois, ils ont besoin d’espace pour leurs légions de bureaucrates. C’est pas de la discrimination, c’est juste… euh… logique, voyons ! 

Le pire, c’est cette obsession de réécrire ce qu’est le « peuple allemand ». Parler d’histoire, de culture, de racines ? Verboten ! T’es direct un extrémiste. Merkel l’a bien dit, avec son air de prof blasée : « Le peuple, c’est tous ceux qui vivent ici. » Traduction : t’as posé un pied en Allemagne, t’es aussi allemand que Goethe. La Constitution, elle, parle sept fois du « peuple allemand », mais apparemment, c’est un détail. On efface l’identité, on dilue tout dans un grand gloubi-boulga mondialisé, et si tu rouspètes, t’es un danger public. Les Sorabes, les Danois, eux, peuvent célébrer leurs racines, mais les Allemands ? Chut, tais-toi, sinon t’es un nazi.

Et pendant ce temps, les rues s’embrasent. Meurtres, viols, chaos. Les Allemands, ces gens qui ont rebâti leur pays deux fois des cendres, se retrouvent à flipper dans leur propre maison. Mais non, faut accueillir, sourire, se taire. L’intégration ? Oubliée. Maintenant, c’est la désintégration : 60 % de gamins arabes dans les écoles, et c’est aux Allemands de s’adapter. Faut « réconcilier les cultures », qu’ils disent. Ben voyons. Pendant ce temps, un fêtard qui chante « L’Allemagne aux Allemands » à une soirée se retrouve traîné dans la boue, viré de son taf, humilié. Liberté d’expression ? Connais pas.
Alors, Allemagne, bouge-toi ! T’as pas à ramper éternellement. T’as reconstruit un pays de ouf, t’as une histoire, une culture, un peuple. Ose le dire sans trembler. Pas besoin de virer facho, juste de relever la tête. Parce que là, entre les élites qui te musellent et les vandales qui saccagent tes rues, t’es en train de te faire bouffer. Réveille-toi, bordel, et reprends ce qui est à toi !

Et puis la France et la Grande-Bretagne, ces deux vieilles divas de l’Europe, se pavanant comme si qu'elles avaient inventé la liberté et la démocratie ! Mais grattez un peu le vernis, et vous verrez le même cirque qu’en Allemagne : un peuple bâillonné, des élites qui jouent les vierges effarouchées, et une culpabilité bien dosée pour mater toute velléité de fierté nationale. Allez, on replonge dans ce grand bal hypocrite, avec le même mordant.

2. LA FRANCE
En France : le pays de la liberté… ou pas
La France, patrie des droits de l’Homme, de la baguette et du béret ? Mouais, plutôt le royaume du « ferme ta gueule, baisse les yeux et marche à l'ombre » dès que tu parles de souveraineté ou d’identité. Ici, le complexe de culpabilité n’est pas nazi, mais colonial. Depuis des décennies, on serine aux Français que leur histoire, c’est une longue liste de crimes : Algérie, esclavage, pillage de l’Afrique… Résultat, t’oses dire « j’aime la France » sans préciser « multiculturelle et inclusive », et t’es direct catalogué facho, lepéniste, ou pire, « nostalgique de Vichy ». Comme en Allemagne, le patriotisme, c’est suspect. Brandir un drapeau tricolore hors Coupe du monde ? Attention, t’es à deux doigts de défiler en chemise brune.

Le 8 mai, les Français aussi jouent la comédie de la victoire sur le nazisme, avec des discours larmoyants sur la Résistance. Mais derrière les couronnes de fleurs, c’est open bar pour l’autoflagellation. Les écoles matraquent les gosses avec des leçons sur les « heures sombres », et les médias te rappellent tous les jours que la France, ben, elle était pas si clean que ça pendant la guerre. Pétain, la collab’, tout ça. Du coup, t’as une nation qui marche sur des œufs, terrifiée à l’idée de froisser qui que ce soit. Et pendant ce temps, les élites mondialistes agitent l’épouvantail du Rassemblement National (RN) comme les Allemands avec l’AfD. Marine Le Pen ? Une nazie, évidemment ! Ses électeurs ? Des ploucs xénophobes qui rêvent de chars dans les rues. C’est pas une analyse, c’est un réflexe pavlovien.

Et le pompon, c’est la gestion des « quartiers ». Les banlieues, où la France a gentiment parqué des générations d’immigrés sans jamais les intégrer, sont devenues des zones de non-droit. Émeutes, bagnoles cramées, flics caillassés ? C’est la routine. Mais si tu oses dire que l’immigration massive pose un problème, vlan, t’es catalogué de raciste. Les politiques, bien au chaud dans leurs bureaux parisiens, te sortent des tirades sur le « vivre-ensemble » pendant que des gamins se font poignarder à la sortie du collège. Et là-dessus, on te ressort la vieille rengaine : « La France a une dette envers ces populations, à cause de la colonisation. » Super, Mais c'est les socialos parisiens qu'ont lancé cette colonisation, alors pourquoi que c’est toujours les prolos de province qui payent la facture, hein ?

Côté politique, c’est le même cartel qu’en Allemagne. Les partis mainstream – Macron, les Républicains, les socialos – se partagent le gâteau, gavés de subventions et de privilèges. Le RN, lui, est traité comme un virus. On l’exclut des alliances, on le diabolise dans les médias, on le prive de strapontins au Parlement. Et pourtant, il grimpe, il grimpe ! 30 % aux dernières européennes, et ça fait trembler l’élite. Alors, on sort l’artillerie lourde : lois sur la « haine en ligne », flicage des réseaux sociaux, et même des juges qui s’improvisent gardiens du dogme républicain. Liberté d’expression ? Seulement si t’es dans le bon camp, coco.

Et l’identité française, dans tout ça ? Effacée, diluée, reléguée au rang de folklore pour touristes. Parler de « peuple français » avec des racines, une histoire, une culture ? T’es un dinosaure, un réac. Macron l’a dit : « La culture française, ça n’existe pas. » Ben voyons, qu'il aille dire ça à Molière ou à Jeanne d’Arc. Pendant ce temps, on te vend le « multiculturalisme » comme un plat gastronomique, sauf que ça ressemble plus à une tambouille indigeste. Les écoles sont pleines de gamins qui ne parlent pas un mot de français, mais chut, faut pas le dire, c’est islamophobe. Et si un prof ose parler de laïcité un peu fort, il finit comme Samuel Paty. Bravo, la Raie Publique !

3. LE ROYAUME UNI
En Grande-Bretagne, c'est l’Empire du Déni
Passons aux Rosbifs, ces champions du « on a tout fait mieux que vous ». La Grande-Bretagne, c’est l’Allemagne puissance dix en matière d’autocongratulation. Eux, ils ont pas de complexe de culpabilité, non, ils ont un complexe de supériorité. La Seconde Guerre mondiale ? « On a sauvé le monde, Churchill rules, et les autres, vous étiez juste des figurants. » 

Chaque 8 mai, c’est un festival d'Union Jacks, de « Keep Calm and Carry On », et de documentaires sur le Blitz où les Britanniques sont tous des héros stoïques. Les Allemands, eux, sont juste là pour jouer les méchants dans le film. Mais creusez un peu, et vous verrez que les Brits sont aussi embourbés dans leur propre délire de contrôle.

Leur péché mignon, c’est l’Empire. Pendant des décennies, ils ont pillé la moitié du globe, mais aujourd’hui, on nous vend l’idée que l’Empire britannique était une sorte de mission civilisatrice. Sauf que dès que tu parles de fierté nationale sans y mettre les formes, t’es taxé de raciste ou de « Little Englander »
Brexit ? Oh là là, le scandale ! Les Britanniques qui votent pour reprendre le contrôle de leurs frontières ? Des ploucs xénophobes, des nostalgiques de l’Empire ! Nigel Farage et son Reform UK ? Des cryptofascistes, bien sûr. Exactement comme l’AfD ou le RN, ils sont ostracisés, moqués, et tenus à l’écart du pouvoir par une élite qui préfère s’agenouiller devant Bruxelles ou Davos.

Et puis, y’a la question de l’immigration. Londres, Birmingham, Manchester : des villes où t’entends plus parler anglais dans certains quartiers. Les « grooming gangs », ces scandales de viols organisés pendant des années sous le nez des autorités ? Balayés sous le tapis pendant longtemps, parce que dénoncer ça, c’était risquer l’accusation d’islamophobie. Les émeutes de l’été 2024, après des attaques au couteau par des migrants ? Vite étouffées par une répression féroce : des mecs ont pris des mois de taule pour un tweet un peu trop énervé. Pendant ce temps, les politiciens te parlent de « diversité » comme si que c’était un cadeau divin, tandis que les hôpitaux et les écoles croulent sous la pression. Mais si tu rouspètes, t’es un bigot, un hooligan, un danger pour la « cohésion sociale ».

Côté politique, c’est la même tambouille qu’ailleurs. Les Tories et les Labour se passent le pouvoir comme un joint bien roulé, pendant que les partis comme Reform UK sont cantonnés aux strapontins. Les médias, de la BBC au Guardian, te matraquent avec le dogme progressiste : l’immigration, c’est toujours une chance ; le patriotisme, c’est toujours suspect. Et si tu chantes « Rule, Britannia! » un peu trop fort, attends-toi à un sermon sur l’esclavage ou les colonies. L’histoire britannique ? Réduite à une liste de crimes, sauf quand il s’agit de bomber le torse pour Dunkerque ou le Débarquement.

LE PARALLÈLE QUI TUE
Alors, quel fil rouge entre l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne ? C’est simple : les trois se font tordre le bras par une élite mondialiste qui déteste l’idée même de nation. En Allemagne, on te culpabilise avec Hitler ; en France, avec la colonisation ; en Grande-Bretagne, avec l’Empire. Partout, le scénario est le même : t’es conditionné à avoir honte de ton histoire, à voir ton identité comme une tache. Les partis patriotes – AfD, RN, Reform UK – sont diabolisés, marginalisés, et si possible privés de moyens. Pendant ce temps, les frontières s’ouvrent grand, les rues s’embrasent, et l’élite te dit de sourire parce que « c’est l’avenir ».

Les trois pays sont gavés d’un même poison : l’idée que la fierté nationale, c’est le prélude au fascisme. Résultat, t’as des peuples qui n’osent plus dire « nous », qui laissent leur culture se faire piétiner sous prétexte d’« ouverture ». Et quand ils se rebellent – un vote pour le Brexit, un score d’AfD, un meeting de Le Pen –, l’élite sort l’artillerie : lois liberticides, flicage, propagande. 

Mais la colère gronde, et elle va pas s’éteindre avec des sermons. Alors, France, Grande-Bretagne, comme l’Allemagne : réveillez-vous, bordel ! Vos ancêtres ont bâti des nations, pas des zones de transit pour bobos sans racines ou étrangers envahisseurs. Reprenez ce qui est à vous, et envoyez valser ceux qui veulent vous faire taire. Ça urge, là !

11 mai 2025

1055. Psychopathes and Co : Les Rois du Chaos mènent le bal

 


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PSYCHOPATHES & CO: LES ROIS DU CHAOS MÈNENT LE BAL

Pourquoi la promotion du narcissisme et de la psychopathie comme mode de vie légitime a infecté notre société.

Non mais regardez ça, la société qui se réveille en sursaut pour zieuter les sociopathes et psychopathes narcissiques se réunir à Kiev, comme si que c’était la dernière série Netflix à la mode ! Mais, ô surprise, on a oublié un détail : ces tarés peuvent faire s’effondrer une civilisation plus vite qu’un château de cartes dans un ouragan. Bravo, les génies, belle perspicacité !

On adore pointer du doigt les idéologies collectivo-mondialistes, ces méchantes sorcières qui pourrissent tout, pas vrai ? Sauf que, allô, elles bossent pas en solo, ils étaient cinq hier en Ukraine si on compte dans le lot le taré jouant autant du piano à queue qu'avec nos nerfs ! Faut des psychopathes bien tordus et gavés de coke pour transformer ces idées en apocalypse. Le collectivo-mondialisme, avec son amour pour la matraque plutôt que le bénévolat, c’est le terrain de jeu parfait pour les hypocrites et les projecteurs de leurs propres turpitudes. Et quand la politique vire à la messe hystérique, vlan, les fanatiques de LCI se pointent, les yeux brillants comme des gosses devant un stand de barbe à papa.

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En route par le train de la frontière polonaise vers Kiev dans la nuit du 09 au 10 mai 2025 pour leur  réunion avec Zelensky et surpris par les journalistes, Macron tente tant bien que mal de planquer le sachet de poudre blanche oublié par mégarde sur la table de leur compartiment... Hé non, malgré la photo de démenti de l'Elysée démontrant qu'il ne s'agissait que d'un mouchoir papier, une étude via l'IA ChatGPT affirme que la photo du mouchoir  fournie par ce démenti a été retouchée ! Et la minuscule cuillère à coke devant Merz, c'est un cure-dent peut-être ?

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Ces zozos tirent leur super-pouvoir de leur dévotion à la secte bilderbergo-davossienne, mais niveau introspection, c’est le désert de Gobi. Ils partent en vrille, leur discours devient un puzzle sans queue ni tête, et gare à celui qui pense pas comme eux : c’est direct l’étiquette “hérétique russophile fascisto-antisémite” et l’envie de vous faire griller sur un bûcher. De loin, leurs crises de nerfs, c’est du popcorn gratuit, un spectacle absurde à se tordre de rire. Mais quand ces clowns grimpent au pouvoir, là, ça passe de "haha" à "oups, on est grave dans la merde".

L’extrémisme, c’est la vieille rengaine des sociétés, mais le vrai danger, c’est pas juste les hurluberlus qui braillent. Non, non, c’est surtout les narcissiques et les psychopathes qui s’infiltrent comme des cafards dans les coulisses du pouvoir. Ces mecs, c’est pas des licornes rares : 1 % de psychopathes, 1 % de sociopathes, 5 % de narcissiques. Faites le calcul, c’est une sacrée bande de bras cassés ! Des egos gros comme des montgolfières, un culot monstre et une empathie au ras des pâquerettes. Les narcissiques manipulent tout le monde pour leur dose d’admiration, les sociopathes sont des robots sans cœur, et les psychopathes ? Oh, eux, ils aiment juste faire mal, le vrai passe-temps des psychopathes.

Et l’impact de ces joyeux lurons ? Cataclysmique. Les psychopathes, 1 % de la population, mais 15 à 25 % des taulards. Chapeau bas, les champions du chaos ! En gros, un mec sur dix, c’est une grenade dégoupillée qui se balade en sifflotant. Certains se la jouent discrets, genre chirurgiens ou militaires, parce que leur détachement émotionnel, c’est pratique pour trancher ou pour tirer. Mais leur confier les clés du royaume ? Regardez l’histoire : les rois et empereurs, souvent des psychopathes ou narcissiques, ont foutu un bordel monstre parce que personne avait vérifié leur CV mental.

La démocratie, c’était censé calmer le jeu, avec des élections pour virer les cinglés. Sauf que, haha, quand tous les candidats sont des psychopathes, on a plus qu’à tirer à pile ou face ! Et ces malins ont trouvé la parade : ils tirent les ficelles en coulisses, achètent les politiques comme des Pokémon, et placent leurs potes sociopathes ou narcissiques aux postes clés. Résultat ? Les institutions démocratiques, c’est du gruyère, et eux, ils se marrent en comptant leurs billets.

Dans une tribu, on repérait ces tarés à des kilomètres et on leur interdisait de porter des arcs et des flèches. Mais dans nos méga-civilisations technos, ils se fondent dans la masse comme des caméléons. Pire, ils sont comme des vampires : ils s’incrustent, prennent les rênes, et sucent la vie de tout le monde en douce. Ces “psychopathes primaires organisés”, ces 1 % des 1 %, les mondialistes, comme ils aiment se faire appeler, ont tissé une toile d’araignée géante pour dominer le jeu.

Et le pire ? Les réseaux sociaux et les plateaux télé ont donné des mégaphones à ces fous furieux. Avant, ils étaient isolés, maintenant, ils forment des hordes, des armées de narcissiques et sociopathes qui font la fête à la folie collective. La gauche, surtout, leur déroule le tapis rouge, genre " vive le narcissisme, c’est un lifestyle !". Pendant ce temps, les conservateurs, un peu plus méfiants, se font quand même avoir. Ces psychopathes, autrefois parias, sont maintenant aux manettes, prêts à se venger de ceux qui les ont mis au ban.

Pour arrêter ce cirque, faut un électrochoc culturel. On peut plus ignorer que 10 % de la population, c’est des bombes à retardement. Faut remettre ces gens à leur place, pas les câliner en mode “pauvres, pauvres victimes”. Et pour les postes de pouvoir, un bon vieux détecteur de psychopathes, ça serait pas du luxe. Ou mieux, tirage au sort pour les élus, mandats courts, et bye-bye les parasites ! Ça fâchera les élites, mais tant pis, qu’ils aillent chialer ailleurs.

Le hic, c’est que les psychopathes au pouvoir, ils lâcheront pas leur steak sans baston. Ils s’en foutent des manif’, de la raison, ou des larmes des autres. Leur armée de fanatiques, ces 10 % de bras cassés émotionnels, leur donne des ailes. Se barrer du collectivo-mondialisme, c’est bien, mais ces tarés prennent ça comme une déclaration de guerre. Alors, ouais, ça risque de chauffer, et un bon gros clash pourrait bien être le seul moyen de démonter leur système pourri.

Allez, maintenant, à nous de jouer, parce que si on laisse ces vampires continuer, c’est pas juste une civilisation qui va trinquer, c’est tout le monde qui va morfler !








10 mai 2025

1054. Les Saignements de l'Hyperespace


LES SAIGNEMENTS DE L'HYPERESPACE

Zorb sentit ses cinq podes trembler lorsque son vaisseau força la barrière pour jaillir de l’hyperespace en crachant des étincelles, son estomac noué d’excitation. Une planète bleue et brumeuse flottait devant elle, son éclat pulsant comme un secret. Pas de temps à perdre. " Scanne la planète !" ordonna-t-elle à l’ordinateur, sa voix vibrant d’impatience.

Un bip strident déchira le silence. Une forme de vie massive, à sang chaud, venait d’être détectée. Zorb vacilla, ses bras ondulant frénétiquement, ses cœurs tambourinant . Une vie aussi vite repérée ? Cette planète grouillait peut-être d’espèces en lutte, un creuset où l’intelligence pouvait éclore. Découvrir que les Astérii n’étaient pas seuls dans la galaxie ferait d’elle une légende, ce serait sa découverte, gravée dans l’histoire. Ses cœurs battaient à tout rompre, elle pouvait presque goûter la gloire.

Les scans complets prendraient du temps, mais cette créature était une opportunité immédiate. Et si c’était eux ? L’espèce dominante, pensante et intelligente, à un pas du premier contact ? Zorb se rua vers la chambre à spécimens, ses podes claquant sur le sol métallique. Tout était en place et semblait prêt… jusqu’à ce qu’elle remarque des traînées rougeâtres sur le sol et les parois. Un liquide ferrugineux ? De la rouille ? Une fuite ? Elle siffla de rage. La maintenance stellaire avait encore bâclé le travail. " Nettoyez-moi tout ça ! " aboya-t-elle. Les épurateurs se mirent à bourdonner, effaçant les taches. Le protocole exigeait une stérilisation totale, mais retourner à la base ? Impensable, hors de question. Pas maintenant ! Pas si prés du but...

La chambre luisait, immaculée. Zorb verrouilla les coordonnées de la créature et activa le téléporteur.

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Aux alentours d'un campement près d'une ville de Vendée, l’air mordant de la nuit caressait le visage mal rasé de Barnabé qui effectuait son tour de garde, ses narines emettant des volutes blanches. Sa companie, sous les ordres du Comité de Salut Public, faisait la chasse aux insurgés royalistes et il se trouvait que les femelles de ces derniers étaient vraiment trop bonnes. La veille, il avait trucidé quatre jeunes péquenots à grands coups de baïonnette et violé deux donzelles qu'avaient même pas douze ans. Il sifflotait de contentement, ses bottes crissant sur l’herbe, quand une lumière aveuglante déchira l’obscurité. Un bourdonnement sourd vibra dans ses os, comme un essaim d'abeilles géantes. Il cligna des yeux, ébloui, et sentit son corps s’alléger et s'arracher du sol. " Qu’est-ce que… " Ses pieds quittèrent le sol. Il hurla, griffant l’air, ses bottes s'agitant dans le vide alors qu’il s’élevait dans un abîme scintillant.

Puis le silence s'abattit et tout s’arrêta. L’obscurité. Barnabé rouvrit les yeux, le cœur battant à tout rompre, à la limite de l'explosion. Rien. Juste une surface froide et lisse sous ses doigts. Il la cogna, encore et encore. " À l’aide, citoyens ! Y a quelqu’un ? Au nom de la République, sortez-moi de là !" Sa voix tremblait, avalée par le néant.. Un bourdonnement menaçant emplit l’air, et ses bras se figèrent, paralysés, cloués par une force invisible. Il hurla de plus belle, un cri primal lui déchirant la gorge, exprimant la terreur qui lui tordait les tripes.

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Zorb scruta la créature, perplexe et déconcertée. Cinq appendices, comme les Astérii, mais difformes, grotesques, asymétriques. Deux longs en bas, deux longs en haut, et un appendice grotesque, hérissé de poils, percé d’un orifice qui crachait des vibrations frénétiques. Un système sensoriel primitif ? De l’écholocation ? Elle plissa ses senseurs. La créature s’agitait, martelant les parois de la chambre jusqu’à ce que Zorb active un rayon de stase. " Calme-toi, spécimen, tiens-toi tranquille" murmura-t-elle, plus pour elle-même que pour l'agité qui se tenait là.

Un scan rapide du torse révéla des organes banals et primitifs : une pompe à fluide, un sac digestif, deux poches de gaz. " Pas de réseau neural, pas de cerveau central", murmura-t-elle à l'intention d'un microphone. " Juste un cordon nerveux le long d’une colonne osseuse. Pas d’intelligence.", conclut-elle, déçue. Tant pis. Cela autorisait un examen plus… approfondi. Les lasers chirurgicaux s’allumèrent, traçant une incision nette à travers ses vêtements dans l’abdomen. Les vibrations de la créature explosèrent, des cris si perçants qu’ils firent trembler les cloisons... Un réflexe, sans doute.

Zorb extirpa les organes un à un avec des rayons tracteurs, fascinée par leur simplicité. La pompe battait encore, elle palpitait, le sac digestif frémissait. À chaque extraction, les vibrations sonores de la créature s’intensifiaient, presque désespérées. Soudain, la créature brisa le rayon de stase, les extrémités de ses appendices supérieurs fouinant à l'intérieur de l’incision. Des giclées de sang éclaboussèrent le sol et les cloisons – identiques aux taches rouges que Zorb avait trouvées dans cette pièce avant d'y téléporter la créature. Zorb tressaillit. Une coïncidence ? Elle renforça le rayon, immobilisant le spécimen.

Intriguée par la colonne osseuse, elle scanna l'appendice poilu qui la surmontait. Et là… un éclair de panique... le choc. Un cerveau. Massif, complexe, saturé de neurones. Une analyse plus pointue confirma l’impensable : une neuroanatomie comparable à celle des Astérii s'affichait sur la console. Cette créature pensait. Elle était consciente. Et Zorb l’avait éventrée et éviscérée vivante.

La panique la submergea. Si le Conseil scientifique découvrait ça, elle serait finie – brisée, exilée, ou pire, emprisonnée. Sa découverte, son triomphe, tout partirait en fumée, tout serait réduit à néant. Elle devait effacer cette erreur. Elle devait agir vite. Tout de suite.

Avec des gestes fébriles, Zorb replaça les organes à la hâte, referma les incisions, recousit et nettoya le liquide rouge sur ses vêtements. Elle lança un effacement de mémoire sur la créature, priant pour que ses neurones soient compatibles avec la technologie Astérii. Puis, elle la retéléporta à la surface de sa planète, effaçant toute trace de son passage.

Mais ce n’était pas fini. Les journaux de bord. Ses propres souvenirs. Lors du débriefing, ils fouilleraient son esprit et les archives du vaisseau. Elle serait trahie. Il n’y avait qu’une solution : tout réinitialiser. Zorb programma un saut en hyperespace pour revenir à l’instant précis de son arrivée, synchronisant l’effacement de sa propre mémoire et celle des journaux de bord. Elle émergerait, croyant découvrir ce système pour la première fois.
Ses podes tremblaient lorsqu’elle entra la commande. Une dernière pensée la frappa : ces taches rouges… d'où étaient-elles venues ? Avaient-elles toujours été là ? Avant qu’elle ne puisse y réfléchir d'avantage, le vaisseau plongea en hyperespace et l’obscurité l’engloutit.

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Merci pour votre inconditionnel soutien qui me va droit au cœur
... ainsi qu'au porte-monnaie
ou
et à très bientôt !