Seul au monde
Quand tous auront quitté le port,
Je resterai dans ma coque abandonnée
Où je boirai un dernier verre de bière
Puis je retournerai sur la jetée dont je reviens toujours
Comme le poivrot de sa taverne
Ou bien l’enfant qui caracole et puis qui tombe
De sa balançoire déglinguée.
Et sur le môle, je n’aurai rien à faire
Sinon me remplir les poches de varech
Ou bien me promener le long de vieilles bittes rouillées,
Ou bien encore m’asseoir sur l’étal vide d’un poissonnier
Pour discuter avec de vieux copains de bordées
Qui jamais plus ne reviendront.
Tel une araignée qui parcourrait inlassablement
Les mêmes cordes de sa toile,
J’irai sans hâte par les ponts des nefs envahies de guano,
J’observerai les mouettes et goélands
Qui viendront s’y poser,
Puis je retournerai dans ma cabine
Où je m’enfermerai pour écouter
De vieilles tunes nostalgiques
Sans jamais me préoccuper de regarder
Les routes infinies
Tracées par d’autres vaisseaux dans l’espace...
Je resterai dans ma coque abandonnée
Où je boirai un dernier verre de bière
Puis je retournerai sur la jetée dont je reviens toujours
Comme le poivrot de sa taverne
Ou bien l’enfant qui caracole et puis qui tombe
De sa balançoire déglinguée.
Et sur le môle, je n’aurai rien à faire
Sinon me remplir les poches de varech
Ou bien me promener le long de vieilles bittes rouillées,
Ou bien encore m’asseoir sur l’étal vide d’un poissonnier
Pour discuter avec de vieux copains de bordées
Qui jamais plus ne reviendront.
Tel une araignée qui parcourrait inlassablement
Les mêmes cordes de sa toile,
J’irai sans hâte par les ponts des nefs envahies de guano,
J’observerai les mouettes et goélands
Qui viendront s’y poser,
Puis je retournerai dans ma cabine
Où je m’enfermerai pour écouter
De vieilles tunes nostalgiques
Sans jamais me préoccuper de regarder
Les routes infinies
Tracées par d’autres vaisseaux dans l’espace...